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Economie – SNCF : des péages trop chers qui freinent la concurrence ?

Economie- SNCF : des péages trop chers qui freinent la concurrence ?

L’Autorité de la concurrence dresse un constat mitigé pointant notamment une certaine réticence du côté du groupe SNCF, en particulier chez le gestionnaire d’infrastructures SNCF Réseau concernant l’accès à la concurrence. L’autorité critique en particulier le niveau élevé des péages. Notons cependant que ce rapport est en contradiction complète avec d’autres avis d’experts et d’institutions constatant l’état de délabrement du réseau et la nécessité de financer de nombreux travaux de rénovation. Or c’est précisément l’enveloppe des péages et son évolution qui permettra essentiellement le financement et la modernisation du réseau. Par ailleurs, il y a quelques contradictions à demander à la SNCF d’accélérer la concurrence. Ce rapport révèle un mélange des genres des différentes institutions et en tout cas de sérieux paradoxes sur les objectifs et moyens. Il montre aussi une certaine méconnaissance de la politique des transports. Il faudrait notamment prendre en compte pour les seuls aspects SNCF que l’État n’a repris à son compte qu’une partie de la dette historique de la SNCF qui traîne encore 25 milliards d’endettement. Il faudrait aussi prendre en compte que l’État a fixé un objectif d’investissement de 10 milliards de la SNCF notamment pour moderniser le réseau. Des investissements qui évidemment doivent aussi s’amortir via les péages. De ce point de vue le seul slogan de la concurrence ne suffit pas à constituer une politique des transports cohérente du point de vue économique et environnemental. La SNCF fait évidemment souvent preuve d’un manque de dynamisme commercial et d’une lourdeur de gestion, sans parler du corporatisme des syndicats. Mais elle ne peut être responsable seule des contradictions de la politique des transports et du transport ferroviaire en particulier

l’Autorité pointe « d’une part, la qualité insuffisante du réseau ferroviaire avec un très fort besoin d’investissements [...] et également un certain nombre de barrières à l’entrée qui dissuadent les nouveaux opérateurs ». Il cite en premier lieu les tarifs des péages ferroviaires, très élevés en France.

L’Autorité de la concurrence fait donc plusieurs recommandations en ce sens, en misant principalement sur le renforcement du rôle de l’Autorité de régulation des transports (ART), avec des moyens humains et financiers adéquats et un accès complet à l’information détenue aujourd’hui largement par le groupe SNCF, afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle de régulateur sectoriel et puisse mettre en œuvre « une régulation incitative de l’accès aux infrastructures ferroviaires ».

Elle demande également à SNCF réseau d’être plus transparent avec les concurrents sur son planning de travaux et à SNCF Voyageurs, qui détient la compétence technique en la matière, « d’assurer un accès transparent, équitable et non discriminatoire à son expertise en matière de systèmes de sécurité embarqués ». Enfin, elle souhaite que l’opérateur français offre systématiquement la possibilité à ses concurrents de reprendre ses matériels roulants lorsqu’il les retire du service. Dans la même optique, elle demande à l’Etat de se pencher sur la création d’une société publique de location de matériels roulants (Rosco).

L’autre point dur selon l’Autorité de la concurrence est la réintégration du gestionnaire des infrastructures ferroviaires, à savoir SNCF Réseau, au sein du groupe SNCF depuis la réforme de 2018. S’il ne conteste pas cette décision du législateur, Benoît Cœuré déclare que « cela rend encore plus nécessaire d’avoir des garanties d’indépendance ».

Au-delà de cela, le président de l’Autorité de la concurrence estime qu’il y a « une résistance culturelle de SNCF Réseau à assumer pleinement son rôle d’animation de la concurrence ». Laure Gauthier, rapporteuse générale adjointe, précise « avoir reçu un certain nombre de contributions d’acteurs qui, sans forcément dénoncer des pratiques anticoncurrentielles, relève d’un manque de culture de la concurrence de la part du gestionnaire du réseau, qui n’a pas montré un certain dynamisme dans sa volonté de faciliter l’arrivée de nouveaux entrants. »

Benoît Cœuré et l’Autorité de la concurrence recommandent de renforcer les garde-fous, à commencer par l’extension à toutes les missions de SNCF Réseau des mesures de sauvegarde prévues par la loi pour garantir son indépendance. Elles se limitent aujourd’hui aux fonctions essentielles telles que la répartition des sillons et la tarification de l’infrastructure.

L’Autorité de la concurrence s’inscrit ainsi dans la lignée de l’ART, qui avait émis un avis sur le sujet en 2020. Elle propose d’ailleurs de modifier le code des transports pour donner à cette dernière « un pouvoir d’avis conforme sur le code de bonne conduite de SNCF Réseau et des pouvoirs d’injonction et de sanction en cas de manquement de SNCF Réseau à ce code. » Enfin, elle appelle à « un renforcement de l’indépendance du conseil d’administration de SNCF Réseau » et, afin de réduire cette résistance culturelle, elle veut revoir le sujet des mouvements de personnels entre les différentes entités du groupe – à commencer par SNCF Voyageurs – et SNCF Réseau.

Sur les services conventionnés ferroviaires régionaux, traditionnellement désignés transports express régionaux (TER), l’Autorité de la concurrence encourage les autorités organisatrices de mobilités – c’est-à-dire les régions – à se saisir de cette opportunité. Laure Gauthier notamment les appelle ainsi à monter en compétences et à investir afin de garder la main en la matière, même si elle se dit consciente des contraintes budgétaires auxquelles elles sont soumises. Elle encourage notamment le partage plus systématique d’expériences et la mutualisation de bonnes pratiques pour construire les appels d’offres à venir.

L’Autorité pointe aussi la nécessité pour les régions de réduire leur dépendance aux entreprises du groupe SNCF, qui sont aujourd’hui détentrices des données techniques et opérationnelles, dans la conception de ces appels. Enfin, elle estime que les régions doivent ainsi faire face à un marché assez resserré avec un nombre très limité d’opérateurs- principalement SNCF Voyageurs, Transdev, Keolis et RATP Dev, via Régionéo – mais aussi un nombre tout aussi limité de cabinets de conseil. Une concentration qui pourrait s’avérer préjudiciable au développement d’une concurrence au profit des voyageurs.

Elon Musk insulte les annonceurs qui fuient Twitter ( réseau X)

Elon Musk insulte les Annonceurs qui fuient Twitter ( réseau X)

Depuis son arrivée sur l’ancien réseau Twitter, Elon le nouveau patron Elon Musk n’a cessé de multiplier des les erreurs stratégiques d’abord en dégradant la qualité du réseau avec le licenciement de près de la moitié du personnel ensuite en abaissant encore le niveau en autorisant les expressions extrémistes à fin de faire du buzz. Exemple son soutien implicite aux antisémites. Et maintenant en insultant les nombreuses sociétés qui fuient un réseau qui porte atteinte à leur image de marque. C’est évidemment des rentrées financières en moins pour l’ancien réseau Twitter déjà en difficulté. Et pour toute stratégie le provocateur propriétaire de Twitter insulte les annonceurs .

«Allez vous faire foutre. Est-ce que c’est clair?» a-t-il lancé mercredi 29 novembre en n direction des annonceurs qui fuient de réseau. Immédiatement après cette phrase, le bouillonnant milliardaire a fait mine de saluer le directeur général de Disney («Salut Bob!») Bob Iger, dont le groupe fait partie des entreprises concernées et qui avait été interviewé plus tôt lors du même événement à New York. «J’espère qu’ils vont arrêter» d’acheter des espaces promotionnels sur le réseau social, a-t-il clamé. «Ne faites pas de publicité», leur a-t-il lancé.

Plusieurs grandes entreprises américaines, notamment Apple, le câblo-opérateur Comcast ou Disney, ont suspendu la diffusion de leurs publicités sur X .

Les revenus tirés des annonceurs avaient déjà fondu de 54% entre septembre 2022 et août 2023.

Enseignement-Redoublement : le tabou qui plombe le niveau scolaire

Enseignement-Redoublement : le tabou qui plombe le niveau scolaire


À la veille de la sortie du nouveau placement PISA qui évalue le système scolaire de chaque pays, la France va sans doute encore se retrouver entre en fin de tableau confirmant ainsi la dernière étude du ministère de l’éducation nationale qui montrait que seulement la moitié des élèves de quatrième sont capables de faire une lecture correcte.

Nombre d’élèves entrent au collège non seulement sans capacité de lecture suffisante mais évidemment sans les bases de la langue française et des mathématiques. Le ministre de l’Éducation nationale dévoilera donc début décembre un plan destiné à «élever le niveau général à l’école». Parmi les mesures envisagées : revoir le «tabou du redoublement». Une pratique aux bénéfices contestés.

Après l’interdiction des abayas, le retour du bac en juin, la réflexion autour de l’uniforme ou encore la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal impose un nouveau thème dans l’actualité éducative : la hausse du niveau des élèves. Assurant n’avoir «aucun tabou», le ministre de l’Éducation nationale distille depuis plusieurs jours ses pistes pour «élever le niveau général à l’école», avant ses annonces officielles prévues début décembre, dans la foulée de la publication du très attendu classement Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Mercredi 22 novembre, au 105e congrès des maires de France, l’homme politique est revenu sur son idée de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège puis a lâché une phrase tout sauf anodine. Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement», a-t-il déclaré, selon l’AFP, promettant de «prendre des décisions» en la matière.

Le pire évidemment c’est que les pédagogistes ont protesté contre cette éventualité du rétablissement du redoublement. Or les mauvais élèves tirent évidemment l’ensemble des classes vers le bas et c’est tout le système qui se trouve appauvri y compris jusqu’à l’université où nombre d’étudiants affichent de graves failles en français et en mathématiques. Résultat, nombre de diplômés à bac plus 3 ou bac plus 5 se retrouvent au chômage avec la seule perspective de se faire embaucher dans l’administration; Ce qui n’augmente pas son propre niveau y compris dans l’enseignement !

Enseignement-Redoublement : le tabou qui le niveau scolaire

Enseignement-Redoublement : le tabou qui plombe le niveau scolaire


À la veille de la sortie du nouveau placement PISA qui évalue le système scolaire de chaque pays, la France va sans doute encore se retrouver entre en fin de tableau confirmant ainsi la dernière étude du ministère de l’éducation nationale qui montrait que seulement la moitié des élèves de quatrième sont capables de faire une lecture correcte.

Nombre d’élèves entrent au collège non seulement sans capacité de lecture suffisante mais évidemment sans les bases de la langue française et des mathématiques. Le ministre de l’Éducation nationale dévoilera donc début décembre un plan destiné à «élever le niveau général à l’école». Parmi les mesures envisagées : revoir le «tabou du redoublement». Une pratique aux bénéfices contestés.

Après l’interdiction des abayas, le retour du bac en juin, la réflexion autour de l’uniforme ou encore la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal impose un nouveau thème dans l’actualité éducative : la hausse du niveau des élèves. Assurant n’avoir «aucun tabou», le ministre de l’Éducation nationale distille depuis plusieurs jours ses pistes pour «élever le niveau général à l’école», avant ses annonces officielles prévues début décembre, dans la foulée de la publication du très attendu classement Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Mercredi 22 novembre, au 105e congrès des maires de France, l’homme politique est revenu sur son idée de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège puis a lâché une phrase tout sauf anodine. Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement», a-t-il déclaré, selon l’AFP, promettant de «prendre des décisions» en la matière.

Le pire évidemment c’est que les pédagogistes ont protesté contre cette éventualité du rétablissement du redoublement. Or les mauvais élèves tirent évidemment l’ensemble des classes vers le bas et c’est tout le système qui se trouve appauvri y compris jusqu’à l’université où nombre d’étudiants affichent de graves failles en français et en mathématiques. Résultat, nombre de diplômés à bac plus 3 ou bac plus 5 se retrouvent au chômage avec la seule perspective de se faire embaucher dans l’administration; Ce qui n’augmente pas son propre niveau y compris dans l’enseignement !

Redoublement : le tabou qui plombe l’enseignement

Redoublement : le tabou qui plombe l’enseignement


À la veille de la sortie du nouveau placement PISA qui évalue le système scolaire de chaque pays, la France va sans doute encore se retrouver entre en fin de tableau confirmant ainsi la dernière étude du ministère de l’éducation nationale qui montrait que seulement la moitié des élèves de quatrième sont capables de faire une lecture correcte.

Nombre d’élèves entrent au collège non seulement sans capacité de lecture suffisante mais évidemment sans les bases de la langue française et des mathématiques. Le ministre de l’Éducation nationale dévoilera donc début décembre un plan destiné à «élever le niveau général à l’école». Parmi les mesures envisagées : revoir le «tabou du redoublement». Une pratique aux bénéfices contestés.

Après l’interdiction des abayas, le retour du bac en juin, la réflexion autour de l’uniforme ou encore la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal impose un nouveau thème dans l’actualité éducative : la hausse du niveau des élèves. Assurant n’avoir «aucun tabou», le ministre de l’Éducation nationale distille depuis plusieurs jours ses pistes pour «élever le niveau général à l’école», avant ses annonces officielles prévues début décembre, dans la foulée de la publication du très attendu classement Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Mercredi 22 novembre, au 105e congrès des maires de France, l’homme politique est revenu sur son idée de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège puis a lâché une phrase tout sauf anodine. Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement», a-t-il déclaré, selon l’AFP, promettant de «prendre des décisions» en la matière.

Le pire évidemment c’est que les pédagogie liste ont protesté contre cette éventualité du rétablissement du redoublement. Or les mauvais élèves tirent évidemment l’ensemble des classes et c’est tout le système qui se trouve appauvri y compris jusqu’à l’université où nombre d’étudiants affichent de graves failles en français et en mathématiques.

Élections européennes : Qui chez les macronistes pour endosser une veste ?

Élections européennes : Qui chez les macronistes pour endosser une veste


Dans le camp de Macron, il y a peu de volontaires pour prendre la tête de liste des élections européennes car la sanction risque d’être dure. En effet tous les sondages démontrent que le pouvoir va subir une forte déculottée avec autour de 18 à 19 % de suffrages loin du Front National à près de 30 %.

Il reviendrait à un des ténor de la majorité de prendre la tête de la liste mais les plus personnages importants ne sont pas enthousiastes car il faudra rendre des comptes après la défaite.

Dans un dernier sondage pour « Les Echos », la liste du Rassemblement national obtiendrait 28 % des voix aux européennes.

La majorité présidentielle décroche 19 % d’intentions de vote seulement.

L’écart entre la liste RN et celle de Renaissance est de 9 points, alors qu’il n’était que d’un petit point (23,34 % pour le RN, 22,42 % pour le camp macroniste) au soir du dernier scrutin en 2019.

L’autre élément significatif de ce sondage est la bonne tenue de la liste Reconquête emmenée par Marion Maréchal qui, avec 7 % des intentions de vote, reproduit le même score que celui d’Eric Zemmour au premier tour de la présidentielle de 2022.

En revanche, pour Les Républicains (LR), le score promis – 8 % – est comparable à celui de 2019 (8,5 %).

A gauche, le Parti socialiste (PS) fait la course en tête avec 9 % des intentions de vote, devançant Europe Ecologie-Les Verts (8 %), La France insoumise (7 %) et les communistes (3 %). La liste du Parti radical de gauche est également créditée de 3 % des voix.

Ceux qui lui imaginaient une sortie de Matignon par le haut en seront pour leurs frais. À Strasbourg (Bas-Rhin), où bat le cœur de la vie parlementaire européenne, Élisabeth Borne a fermé mardi la porte à une très hypothétique candidature au scrutin du 9 juin. «Ce n’est pas mon projet – mais je ne doute pas qu’on aura une bonne tête de liste pour porter des projets auxquels, vous l’aurez compris, nous croyons beaucoup», a déclaré la première ministre aux Dernières Nouvelles d’Alsace, en marge d’un déplacement au Parlement européen où elle a inauguré le bâtiment Simone-Veil.

Un symbole que certains trouvaient opportun pour entretenir le scénario d’une aventure électorale. Mais depuis une dizaine de jours, Élisabeth Borne voyait dans cette rumeur une malveillance à son encontre. «Mais alors, qui serait premier ministre?», interrogeait-elle en privé, manière de se projeter à Matignon à l’heure où son départ est de nouveau évoqué.

Palestine et Israël: Manifestation des artistes qui se réveillent enfin

Palestine et Israël: Manifestation des artistes qui se réveillent enfin

Il faut sans doute se réjouir de la manifestation à l’initiative des 500 artistes qui ont signé une tribune dans Télérama. Ce dimanche 19 novembre à Paris, ils ont participé à une marche pour réclamer la paix au Moyen-Orient. Il faut dire que depuis le début du conflit déclenché par le Hamas en Israël, les artistes ont été particulièrement discrets et ils ont même été assez peu nombreux à soutenir l’immense manifestation du dimanche 12 novembre qui a rassemblé 180 000 personnes en France.

L’intérêt de cette dernière manifestation du 19 novembre, c’est qu’elle réclame simplement la paix sans soutenir un camp ou un autre. Justement l’objectif aussi de la grande manifestation du 12 novembre contre l’antisémitisme.

Certes, l’appartenance au monde desles artistes ne confère pas une autorité particulière pour éclairer la pertinence de l’analyse du conflit en cours. Dans le milieu artistique, on compte des intellectuels mais aussi simplement des produits du showbiz. De ce point de vue, comme en politique, la pensée intellectuelle s’est affaiblie dans le monde artistique.

La préfecture de police a recensé 3.600 personnes ce dimanche 19 novembre à Paris pour la « marche silencieuse » et « apolitique » pour la paix au Proche-Orient. Parmi eux, l’actrice Isabelle Adjani, Maxime Le Forestier, l’ancien ministre de la Culture Jack Lang. Le cortège s’est élancé de l’Institut du monde arabe (IMA).

Cette manifestation se tient une semaine après la marche contre l’antisémitisme, suivie par 100.000 personnes à Paris. Samedi 18 novembre, des mobilisations pro-palestiniennes pour demander un cessez-le-feu immédiat à Gaza ont rassemblé des milliers de manifestants à travers la France.

Manifestation antisémitisme : une forte participation qui marque une étape

Manifestation antisémitisme : une forte participation qui marque une étape

Indiscutablement la manifestation contre l’antisémitisme a connu un grand succès avec une participation de 182 000 personnes en France dont 105 000 à Paris. Pourtant on pouvait s’interroger justement sur l’adhésion des Français à ce mouvement de protestation contre le racisme anti-juif. En effet les précédentes manifestations depuis le 7 octobre jour de la tuerie du Hamas en Israël, n’avaient pas vraiment mobilisé au-delà précisément de la sensibilité juive.

Cette manifestation cette fois traduit l’attachement particulier de la France aux valeurs républicaines si particulières au pays. On aura cependant observé une faible participation des plus jeunes. Sans doute est-ce lié à l’oubli et où au manque de connaissances de l’histoire des persécutions à l’égard des juifs. Il faudra tirer aussi enseignement de cette lacune qui concerne surtout les jeunes générations oublieuses du passé notamment dans l’enseignement mais pas seulement.

Plus de 182.000 personnes ont donc défilé en France, dont 105.000 à Paris, a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur et de la préfecture de police.

À l’exception d’Emmanuel Macron, les principaux personnages de l’État étaient présents. La première ministre, la présidente de l’Assemblée nationale, le président du Sénat ou encore les deux anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande ont défilé ensemble en tête de cortège.

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui s’est encore distingué par son absence et ses saillies extrémistes et ridicules. Il a préféré critiquer l’«échec» de la mobilisation qui n’a servi qu’«au blanchissement des extrêmes droites».

Le Rassemblement national a défilé sans incident. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont marché eux aussi de l’esplanade des Invalides au Sénat.

Il est clair pourtant que les insoumis , comme toutes les sensibilités politiques en France, avait aussi sa place dans cette manifestation au lieu de se singulariser par une protestation la veille qui n’a attiré que quelques milliers de personnes.

Politique-Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Politique-Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Après des mois et des mois de lutte, le conflit entre l’Ukraine et la Russie semble être gelé car les positions des uns et des autres n’avancent plus guère. En cause notamment les moyens accordés au compte-gouttes par l’Occident et des insuffisances en particulier en matière de protection aérienne, d’artillerie et d’aviation. La Russie de son côté renforce en permanence sa politique de défense et met une grande partie de ses moyens financiers au service de la guerre. Il y a aussi l’opinion publique internationale qui commence à douter de la possibilité de victoire de l’Ukraine. Le conflit pourrait donc s’installer dans la durée sur les positions actuelles. Les seules avancées envisageables aujourd’hui concernent le plan diplomatique avec l’étude du rattachement de l’Ukraine à l’union européenne, aussi son adhésion à l’OTAN.

Le commandant en chef des Forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, a reconnu qu’il n’y aurait « probablement pas de percée profonde », et que la contre-offensive était désormais « dans une impasse ».

Malgré les pertes en hommes et en matériel infligées aux Russes, la tactique employée par les Ukrainiens n’a pas mené à l’effondrement escompté des lignes russes : « C’était mon erreur, explique Valeri Zaloujny. La Russie a eu au moins 150.000 morts. Dans n’importe quel autre pays, de telles pertes auraient mis fin à la guerre. »

Les récents développements sur la ligne de front, et les déclarations de l’état-major ukrainien, offrent un contraste saisissant avec l’optimisme affiché au début de la contre-offensive : en juillet dernier, l’ancien ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov, estimait ainsi que la guerre pourrait être gagnée « d’ici l’été prochain », et que l’Ukraine pourrait être admise dès le mois de juillet 2024 au sein de l’Otan.

Mais les efforts ukrainiens se sont heurtés à un réseau de fortifications long de plusieurs centaines de kilomètres, la « ligne Sourovikine », et à de vastes champs de mines antichars et antipersonnelles. Portant le nom du général russe ayant un temps supervisé les opérations militaires en Ukraine, celle-ci est composée de trois lignes de défense successives, profondes d’une trentaine de kilomètres, faites de tranchées antichars et d’abris renforcés.

Nombre d’Ukrainiens craignent que la guerre ne s’enlise durablement : « Le plus grand risque d’une guerre de tranchées d’usure est qu’elle peut durer des années et épuiser l’Etat ukrainien. »

Taux d’intérêt : des niveaux élevés qui vont durer

Taux d’intérêt : des niveaux élevés qui vont durer

A priori, certains experts prévoient le maintien de taux élevé pendant encore longtemps en raison du maintien d’une inflation encore trop forte. Certes tendanciellement cette inflation s’affaiblit mais évidemment elle s’ajoute aux inflations précédentes de sorte que les prix, eux, demeurent très élevés. Pour résumer, les prix augmentent mais moins que précédemment mais ils augmentent dans à peu près tous les domaines si on compare avec les deux années précédentes. Du coup, la politique monétaire restrictive va sans doute continuer aux Etats-Unis mais aussi dans la plupart des autres zones monétaires contrairement à ce qu’affirme la banque de France. Quand François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, jugeait, jeudi, que les taux d’intérêt de la BCE n’allaient plus progresser « sauf choc » et « sauf surprise », Jerome Powell, le président de la Banque centrale américaine tenait quelques heures plus tard un discours beaucoup moins optimiste. Après avoir maintenu lors des deux dernières réunions monétaires les taux américains dans leur fourchette de 5,25% à 5,50% -au plus haut depuis plus de 20 ans-, la Fed n’exclut pas de les remonter.

Dans les milieux financiers on espérait un mouvement de desserrement mais qui n’est pas envisagé pour l’instant par les gestionnaires des banques centrales notamment aux États-Unis.
Aux Etats-Unis, la tendance n’est donc pas à l’inversion de la courbe des taux. « Une baisse du taux directeur n’est pas susceptible de se produire à court terme. J’adhère à la position selon laquelle les taux vont devoir rester élevés plus longtemps », a indiqué Patrick Harker, président de la Fed de Philadelphie, lors d’un discours au Northwestern University Transportation Center, à Evanston, dans l’Illinois.

Le 1er novembre, la Fed a maintenu ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50% dans laquelle ils se trouvent depuis juillet, leur plus haut niveau depuis 22 ans. Patrick Harker a fait état des « décalages » entre les décisions de politique monétaire et leurs effets sur l’économie réelle, précisant que « maintenir le taux stable donnera le temps de rattraper leur retard ».

Les décisions de la Fed dans les mois à venir pourront aller « dans un sens ou dans l’autre, en fonction de ce que nous disent les données », a souligné ce responsable, qui dispose en 2023 du droit de vote tournant au sein du comité de politique monétaire (FOMC), l’organe de décision.

« Nous connaissons une désinflation lente mais régulière. Les taux d’intérêt restent en territoire restrictif (et freinent l’activité économique) et, aussi longtemps qu’ils le seront, ils continueront de ralentir l’inflation », a-t-il ajouté.

Patrick Harker s’est montré optimiste quant à la trajectoire des prochains mois, avec « la maîtrise de l’inflation » et « la protection de nos fondements économiques ». Il anticipe une inflation inférieure à 3,0% sur un an en 2024, avant un retour à l’objectif de 2,0%. Et s’il table sur « un ralentissement de la croissance du PIB au cours des prochains trimestres », il n’anticipe cependant pas de « récession ».

Une autre gouverneure de la Fed, Michelle Bowman, connue pour ses positions dites « faucon », en faveur d’une politique monétaire stricte, a également estimé mardi qu’une nouvelle hausse des taux pourrait être nécessaire pour juguler l’inflation, si celle-ci ne ralentit pas assez au cours des prochains mois. « Alors que l’inflation est encore loin de l’objectif de 2% de la Fed, la dernière chose que Jerome Powell (le président de la banque centrale américaine, ndlr) et ses pairs souhaitent est un effondrement du dollar », souligne Ricardo Evangelista, analyste d’ActivTrades.

Des polluants éternels dans les pesticides

Des polluants éternels dans les pesticides

Une partie des pesticides uitilisés appartiennent à la famille des PFAS (Polluants éternels) serait beaucoup plus problématique et nocive qu’imaginés jusqu’à présent. C’est la conclusion d’un rapport de l’association Générations Futures.

Dans son rapport, l’association Générations Futures met en lumière la présence de nombreux composés perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés (PFAS), aussi connus sous le nom de « polluants éternels » dans les pesticides. Il s’agit d’une molécule très persistante que l’Europe cherche par ailleurs à bannir, sauf pour l’agriculture. Le PFAS est à la fois une substance courante pour la vie quotidienne, puisqu’elle permet de fabrique les poêles Tefal ou les emballages des burgers. Mais c’est aussi une molécule très problématique qui peut rester pendant des générations dans l’environnement.

Trente substances sont toujours autorisées et presque un tiers contient des molécules persistantes ou très persistantes. Pour Générations Futures, c’est une introduction, et donc une contamination délibérée des PFAS dans notre alimentation et dans l’environnement. Mais, toujours d’après l’association, cela reste un angle mort dans les efforts qui sont déployés par l’Europe pour tenter de sortir des PFAS.

«Cette gauche en état de mort cérébrale qui réinstalle la haine des Juifs»

«Cette gauche en état de mort cérébrale qui réinstalle la haine des Juifs»

Pour le philosophe, directeur de l’Institut européen Emmanuel Levinas, en proclamant la négation de la légalité internationale de l’existence d’Israël, la gauche «radicale, tapageuse et infantile» adopte le mantra islamique du Hamas.(dans le Figaro.)

Gérard Rabinovitch est philosophe, directeur de l’Institut européen Emmanuel Levinas. Il est l’auteur, entre autres, de Terrorisme/résistance, d’une confusion lexicale à l’époque des sociétés de masse (éd. Le Bord de l’eau), de Somnambules et Terminators, sur une crise civilisationnelle contemporaine (éd. Le Bord de l’eau), Leçons de la Shoah (éd. Canopé), et Crise de l’autorité et de la vérité, désagrégation du politique (éd. Hermann).

LE FIGARO. – La bataille sémantique qui a divisé la Nupes après l’attaque terroriste du Hamas contre Israël a-t-elle révélé que «l’islamogauchisme» n’est pas qu’une notion brandie par la droite nationaliste ?

Gérard RABINOVITCH. – Du syntagme «islamogauchisme», nous aurions pu dire qu’il s’agit du «mariage de la carpe et du lapin», mais stricto sensu ce qu’il figure serait plus justement à rapporter à la Chimère. Pas une «chimère» au sens courant d’une idée sans rapport avec la réalité, qui aurait été inventée en matériel polémique par une droite nationaliste, qui y trouverait son compte rhétorique en battage d’estrade. Mais selon la figuration que lui donnait la mythologie grecque et telle qu’elle apparaît dans l’Illiade : tête de fauve, corps de chèvre, queue de serpent, qui crache le feu et dévore les humains.

Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Après des mois et des mois de lutte, le conflit entre l’Ukraine et la Russie semble être gelé car les positions des uns et des autres n’avancent plus guère. En cause notamment les moyens accordés au compte-gouttes par l’Occident et des insuffisances en particulier en matière de protection aérienne, d’artillerie et d’aviation. La Russie de son côté renforce en permanence sa politique de défense et met une grande partie de ses moyens financiers au service de la guerre. Il y a aussi l’opinion publique internationale qui commence à douter de la possibilité de victoire de l’Ukraine. Le conflit pourrait donc s’installer dans la durée sur les positions actuelles. Les seules avancées envisageables aujourd’hui concernent le plan diplomatique avec l’étude du rattachement de l’Ukraine à l’union européenne, aussi son adhésion à l’OTAN.

Le commandant en chef des Forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, a reconnu qu’il n’y aurait « probablement pas de percée profonde », et que la contre-offensive était désormais « dans une impasse ».

Malgré les pertes en hommes et en matériel infligées aux Russes, la tactique employée par les Ukrainiens n’a pas mené à l’effondrement escompté des lignes russes : « C’était mon erreur, explique Valeri Zaloujny. La Russie a eu au moins 150.000 morts. Dans n’importe quel autre pays, de telles pertes auraient mis fin à la guerre. »

Les récents développements sur la ligne de front, et les déclarations de l’état-major ukrainien, offrent un contraste saisissant avec l’optimisme affiché au début de la contre-offensive : en juillet dernier, l’ancien ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov, estimait ainsi que la guerre pourrait être gagnée « d’ici l’été prochain », et que l’Ukraine pourrait être admise dès le mois de juillet 2024 au sein de l’Otan.

Mais les efforts ukrainiens se sont heurtés à un réseau de fortifications long de plusieurs centaines de kilomètres, la « ligne Sourovikine », et à de vastes champs de mines antichars et antipersonnelles. Portant le nom du général russe ayant un temps supervisé les opérations militaires en Ukraine, celle-ci est composée de trois lignes de défense successives, profondes d’une trentaine de kilomètres, faites de tranchées antichars et d’abris renforcés.

Nombre d’Ukrainiens craignent que la guerre ne s’enlise durablement : « Le plus grand risque d’une guerre de tranchées d’usure est qu’elle peut durer des années et épuiser l’Etat ukrainien. »

Société-Macron qui a souvent massacré la langue contre l’écriture inclusive

Société-Macron qui a souvent massacré la langue contre l’écriture inclusive

On peut évidemment se féliciter que les pouvoirs publics décident enfin de s’attaquer à l’arme de destruction massive que constitue l’écriture dite Inclusive qui vise à détruire la langue. Le problème est que le président de la république lui-même n’est pas complètement innocent moins pour des questions d’écriture inclusive que pour avoir inclus nombre d’expressions anglaises un peu ridicules ou pour avoir employé de curieux néologismes. Histoire de faire moderne et businessman international. Eu égard au niveau lamentable de la moyenne des élèves en français, mieux vaut ne pas compliquer encore à dessein une langue déjà difficile.

Emmanuel Macron a profité de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française, lundi 30 octobre à Villers-Cotterêts (Aisne), pour dénoncer l’écriture inclusive, qui vise entre autres à rendre le féminin plus visible dans notre langue. La langue française « forge la nation », a affirmé le chef de l’Etat lors de son discours, appelant à « ne pas céder aux airs du temps ».

« Dans cette langue, le masculin fait le neutre. On n’a pas besoin d’y ajouter des points au milieu des mots, ou des tirets ou des choses pour la rendre lisible », a déclaré le président de la République.

En 2021, Brigitte Macron avait désapprouvé implicitement l’ajout du pronom non genré « iel » dans la version en ligne du prestigieux dictionnaire français Le Robert. Il y a « deux pronoms, il et elle », avait-elle notamment martelé.

La déclaration du président de la République intervient au moment où une proposition de loi pour interdire l’écriture inclusive est à l’ordre du jour au Sénat. Le texte de la sénatrice Les Républicains Pascale Gruny entend « proscrire l’usage de l’écriture inclusive dès lors que le droit exige l’usage du français ». Les auteurs de la proposition de loi jugent qu’elle « constitue un frein à la lecture et à la compréhension de l’écrit ».

Macron qui a souvent massacré la langue contre l’écriture inclusive

Macron qui a souvent massacré la langue contre l’écriture inclusive

On peut évidemment se féliciter que les pouvoirs publics décident enfin de s’attaquer à l’arme de destruction massive que constitue l’écriture dite Inclusive qui vise à détruire la langue. Le problème est que le président de la république lui-même n’est pas complètement innocent moins pour des questions d’écriture inclusive que pour avoir inclus nombre d’expressions anglaises un peu ridicules ou pour avoir employé de curieux néologismes. Histoire de faire moderne et businessman international. Eu égard au niveau lamentable de la moyenne des élèves en français, mieux vaut ne pas compliquer encore à dessein une langue déjà difficile.

Emmanuel Macron a profité de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française, lundi 30 octobre à Villers-Cotterêts (Aisne), pour dénoncer l’écriture inclusive, qui vise entre autres à rendre le féminin plus visible dans notre langue. La langue française « forge la nation », a affirmé le chef de l’Etat lors de son discours, appelant à « ne pas céder aux airs du temps ».

« Dans cette langue, le masculin fait le neutre. On n’a pas besoin d’y ajouter des points au milieu des mots, ou des tirets ou des choses pour la rendre lisible », a déclaré le président de la République.

En 2021, Brigitte Macron avait désapprouvé implicitement l’ajout du pronom non genré « iel » dans la version en ligne du prestigieux dictionnaire français Le Robert. Il y a « deux pronoms, il et elle », avait-elle notamment martelé.

La déclaration du président de la République intervient au moment où une proposition de loi pour interdire l’écriture inclusive est à l’ordre du jour au Sénat. Le texte de la sénatrice Les Républicains Pascale Gruny entend « proscrire l’usage de l’écriture inclusive dès lors que le droit exige l’usage du français ». Les auteurs de la proposition de loi jugent qu’elle « constitue un frein à la lecture et à la compréhension de l’écrit ».

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