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Valls – Hollande : qui va bouffer qui ? pour la presse

Valls – Hollande : qui va bouffer qui ? pour la presse

 

 

Valls futur Rocard ou futur Sarkozy s’interroge la presse. « Le Président a tranché comme un chef », admet Eric Decouty dans Libération, tout en estimant qu’à « trois ans de la présidentielle, le chef de l’Etat n’aura pas d’autre joker. »   »Valls risque-t-il d’être rocardisé? » se demande Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne) qui note que « c’est le prix à payer pour ne pas attendre l’échéance présidentielle de 2022. »   »François Hollande vient de tuer son meilleur ennemi », et « nous repasse le film de Mitterrand qui étouffe le populaire Rocard à partir de 1988″, pense Yann Marec du Midi Libre.   » Manuel Valls est un risque parce qu’il n’est pas certain qu’il réussisse à redresser le pays » avance Cécile Cornudet dans Les Echos, « le pire, c’est qu’il est aussi un risque s’il réussit trop bien », ajoute-t-elle.  Bruno Dive dans Sud-Ouest trouve aussi que le chef de l’Etat s’est « inspiré de son mentor socialiste, François Mitterrand », il estime également qu’il prend un vrai risque : « Ou Valls réussit et il devient un rival sérieux pour le président dans la perspective de 2017 ; ou il échoue et c’est le quinquennat qui part à vau l’eau ».   »En cas de réussite, le chef de l’État tirera les marrons du feu en 2017. En cas d’échec, il aura éliminé son principal concurrent à gauche, immolé comme son prédécesseur », pense aussi Raymond Couraud de L’Alsace.   »Valls se souvient que Mitterrand nomma, en 1988, son rival, Rocard, à Matignon pour +lever l’hypothèque Rocard+. Mais il se croit plus malin », affirme Christine Clerc dans Le Télégramme.   »Un bail à Matignon (…) n’est pas le plus sûr moyen de préparer 2017″, reconnaît Michel Urvoy de Ouest-France, tout en soulignant que « pour François Hollande, ce peut-être le moyen de mieux éroder la popularité d’un concurrent possible. »   »D’autres socialistes s’inquiètent surtout de la popularité arrogante de l’ancien ministre de l’Intérieur qui pourrait rapidement faire beaucoup d’ombre au président », trouve Christophe Hérigault (La Nouvelle République du Centre-ouest)  Un président qui a tranché dans le vif juge François Ernenwein dans La Croix : « A cette question brutale d’un changement de politique, François Hollande a donné une réponse nette » en nommant Manuel Valls.   »C’est un peu comme lorsqu’on appelle police secours. Il y avait urgence, il fallait frapper vite et fort. Ce sera Manuel Valls », commente Jean-Claude Souléry (La Dépêche du Midi).  Dans L’Humanité, Patrick Apel-Muller regrette que l’arrivée de Valls « confirme que François Hollande est malentendant, voire sourd au pays » et prévient que « le choix de Manuel Valls rassure la droite, inquiète la gauche et froisse des écologistes qui auront attendu cet ultime épisode pour prendre leurs distances.  L’arrivée de Manuel Valls à Matignon rappelle un ancien Premier ministre à Paul-Henri du Limbert du Figaro, mais… pas Rocard.   »On pense à Mitterrand répondant à Chaban-Delmas après son discours sur la Nouvelle Société : +Quand je vous regarde, je ne doute pas de votre sincérité, mais quand je regarde votre majorité, je doute de votre réussite+ » avait-il dit.

 

 

Municipales : 155 villes perdues d’après Valls qui se place pour Matignon

Municipales : 155 villes perdues d’après Vals qui se place pour Matignon

Valls qui lorgne sur Matignon n’a pas été tendre pour la gauche (et sans doute auusi vis-à-vis de Hollande et Ayrault). Il ne s’est pas contenté d’annoncer les résultats  mais a planté le décor de l’action du futur gouvernement : emploi, justice sociale, pouvoir d’achat. Une sorte désaveu des réformes de sociétés chères à Hollande et Taubira.  Evoquant une « défaite pour la gauche et le gouvernement », Manuel Valls a détaillé les pertes de son camp: 10 villes de plus de 100.000 habitants, 40 villes de 30 à 100.000 habitants et 105 villes de 9 à 30.000 habitants.  A l’inverse, le FN dirigera « quatorze ou quinze communes » de plus de 9.000 habitants à l’issue des élections municipales, a-t-il ajouté.  Le ministre n’a pas détaillé les villes gagnées par le parti d’extrême droite, qui a ravi Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) dès le premier tour. Dimanche, il l’a emporté notamment à Béziers (Hérault), Fréjus (Var) et Villers-Cotterêts (Aisne).  A l’échelle nationale, la droite remporte 45,91% des suffrages, la gauche 40,57%, l’extrême droite 6,84% et les candidats sans étiquette 6,62%, selon les chiffres de la place Beauvau.  La participation est pour sa part tombée à 63,70% contre 65,22% en 2008, un chiffre « historiquement bas », a relevé le ministre.   »Il faut voir les choses en face, les électeurs français qui n’ont pas voté ont exprimé une défiance à l’égard de l’action publique », a-t-il commenté. Cette abstention est pour lui « une question posée à tous les républicains ».  Selon lui, les « électeurs ont exprimé une attente vive, du découragement mais aussi de la colère. »   »Ce soir, les Français ont dit leurs attentes de résultats en matière d’emploi et de pouvoir d’achat, a-t-il poursuivi. Ils ont énoncé une demande accrue de protection, de sécurité, de justice et de justice sociale. »

 

Municipales- Paris: l’arbre qui cache la forêt

Municipales- Paris:  l’arbre qui cache la forêt

 

 Malgré l’élection d’Anne Hidalgo à Paris, « l’arbre » symbolique censé masquer une forêt d’échecs, la gauche n’aura pas réussi à mobiliser son électorat dans l’entre-deux-tours, signe d’un désaveu tenace envers François Hollande et sa politique. L’abstention, qui avait déjà atteint un taux sans précédent au premier tour (36,45%), s’établit, record historique, à quelque 38%. Les déçus du « hollandisme » ont, pour une bonne part, soit grossi les rangs des abstentionnistes soit reporté leurs voix vers les listes du FN, qui réussit le pari de l’implantation locale sans toutefois déclencher une vague « bleu marine ».  Le chef de l’Etat, qui s’était engagé à tirer les enseignements de « l’avertissement » des Français, va s’exécuter « dans l’intérêt de la France », a assuré Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre, face à « un moment de vérité », a dit prendre « tout sa part » de la défaite alors qu’un remaniement gouvernemental se précise.   »Nous entendons, nous entendrons le message des électeurs », avait auparavant affirmé sur TF1 la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, qui a confirmé un prochain geste fiscal pour les ménages les plus modestes. « Il y a des Français qui souffrent » et « il nous faut renouer le dialogue sur un certain nombre de points de notre politique », a-t-elle concédé. L’ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, a réclamé « un très fort changement » face à « un avertissement très sévère ». Les écologistes, qui ont pris la ville de Grenoble au PS, ont de nouveau mis en garde le gouvernement par la voix de leur secrétaire nationale Emmanuelle Cosse : « Nous avions bien dit que des choses n’allaient pas. Il faut rediscuter les 50 milliards d’économies » sur les dépenses publiques. La droite, qui avait limité ses ambitions à renverser le rapport de forces avec la gauche dans les quelque 1.100 communes de plus de 9.000 habitants, réussit au-delà de ses pronostics. Jusqu’ici majoritaire à 55% dans cette catégorie, la gauche tombe à 38%, selon l’Ifop. Toulouse, Saint-Etienne, Angers, Reims, Quimper, Tourcoing, Limoges, Nevers, Dunkerque, Belfort, Angoulême, Caen, Périgueux, Amiens ou encore Laval sont tombées comme autant de symboles. Elle conserve Marseille, deuxième ville de France. La gauche résiste à Lyon, Lille, Strasbourg, Nantes, Rennes, Metz, Brest, Lens, et conquiert Avignon, Douai, Lourdes. « Il s’agit vraiment des conditions d’une vague bleue », a dit Jean-François Copé. « C’est une très grande sanction pour la gauche ».

 

Nouveaux pays émergents qui pourraient dépasser les BRICS

Nouveaux  pays émergents qui pourraient dépasser les BRICS

Une dizaine de pays émergents pourraient prendre le relais des BRICS, au moins partiellement. Et parmi ces dix, l’assureur-crédit Coface en identifie, cinq dotés d’un fort potentiel, dans un rapport paru ce mardi 25 mars. Et comme il se doit, ils sont dotés d’un acronyme: « PPICS », pour Pérou, Philippines, Indonésie, Colombie et Sri Lanka. Pour procéder à la sélection, l’assureur crédit a procédé en trois grandes étapes. La première : il faut avoir affiché une croissance supérieure en 2010-2011 à celle de 1999-2008, et avoir tenu le choc durant la récession mondiale de 2009. Ensuite, la croissance potentielle doit dépasser les 4%, avec une part des exportations de matières premières dans le PIB qui ne dépasse pas les 40%, ce qui montre une économie capable de se diversifier.  Deuxième étape: la preuve d’un taux d’épargne qui dépasse les 10%. Ce qui signifie que pour financer les investissements, le pays ne dépend pas excessivement des importations de capitaux. Il faut aussi disposer de banques qui gèrent le crédit. Ce qui exclut, par exemple, le Vietnam, dont le système financier serait, selon Coface, « hors contrôle ».  Troisième critère de la sélection: l’environnement des affaires doit être à peu près convenable. La qualité des paiements et des remboursements doit s’avérer correcte et l’accès à l’information des entreprises, possible. Le Kenya, par exemple, qui a franchi les seuils précédents, n’y parvient pas cette fois. Donc, passé au travers des tamis, c’est une Colombie, ne se résumant plus aux paramilitaires et à la cocaïne, qui arrive en tête des « PPICS ». L’Indonésie, le Pérou, les Philippines et le Sri Lanka suivent de près.

 

Assurance-chômage: ce qui va changer

Assurance-chômage: ce qui va changer  

Quelles peuvent être les modifications acceptées à la fois par le patronat et les syndicats? Une hausse des cotisations, réclamée par FO qui veut les faire passer de 6,4 à 6,6%, semble exclue.  Certains évoquent cependant le déplafonnement de ces cotisations, celles-ci ne s’appliquant que sur une fraction des hauts salaires. Autre possibilité: moduler les cotisations employeurs en fonction du nombre de contrats courts (comme les CDD…) signés par l’entreprise.  La règle d’un jour indemnisé par jour cotisé par le demandeur d’emploi semble intouchable. Concernant les durées d’indemnisation (deux ans maximum actuellement et 3 ans pour les plus de 50 ans), elles ne devraient pas être réduites. Mais un allongement du délai de carence (période avant de commencer à toucher ses droits) est possible. Le Medef réclame en particulier d’allonger ce délais (75 jours maximum) pour les cadres licenciés touchant de confortables indemnités supra-légales.   En revanche, l’idée du Medef de faire dépendre les règles d’indemnisation du taux de chômage (moins de droits quand ce taux baisse car il est alors plus facile de retrouver un emploi) ne devrait pas être retenue.  Finalement, la principale modification devrait être la mise en place de « droits rechargeables » pour les demandeurs d’emploi. Cette réforme avait été actée dans l’accord sur la sécurisation de l’emploi signé le 11 janvier par les partenaires sociaux et transcrit dans une loi en mai dernier.  Il s’agit en fait de pouvoir cumuler les droits à indemnisation même si le salarié changé d’employeur. L’objectif est de rendre le système plus incitatif à la reprise d’un travail lorsqu’on est au chômage: en effet, plus une personne travaille, plus elle accumulera de droits.   Reste à préciser les modalités d’application de la mesure. Problème: l’Unedic a chiffré entre 320 et 880 millions d’euros par an le surcoût de cette mesure. Loin des économies recherchées par l’assurance-chômage.

 

Ayraultport Notre Dame des Landes ; violences qui arrangent Ayrault !

Ayraultport Notre Dame des Landes ; violences qui arrangent Ayrault !

 

En fait on se demande à qui profit les violences, sans doute pas à la manif massive et  festive ; plutôt au gouvernement qui peut ainsi détourner l’intérêt sur ces débordements et discréditer en même temps la protestation contre cet aéroport inutile( davantage une opération foncière qu’un besoin transport). ; C’est le même processus que pour la manif pour a famille ; Valls avait annoncé des violences, il n’y en a pas eu. Pas de chance ! Du coup le lendemain Hollande a retiré sa loi famille. Ayrault en profite pour attaquer l’EELV qui pour une fois a fait preuve de courage. Le soutien apporté par les écologistes à la manifestation de samedi contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) a en effet  ravivé les tensions au sein de la majorité, à un mois des élections municipales. Cet appui s’ajoute aux critiques lancées samedi par la ministre du Logement, Cécile Duflot (EELV), pour qui le gouvernement n’a « pas encore démontré » qu’il était conscient de « l’urgence » de la transition énergétique. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a appelé dimanche Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à « sortir de l’ambiguïté », visant son soutien aux opposants à l’aéroport, alors que le défilé à Nantes a été émaillé de violents heurts. « Ces violences sont inacceptables dans un Etat de droit. Tous ceux qui exercent des responsabilités publiques doivent condamner les squatteurs de la Zad (zone d’aménagement différé dédiée à l’aéroport), organisateurs délibérés de ces violences », a-t-il dit à Presse-Océan.fr. « EELV doit sortir de l’ambiguïté », a ajouté le Premier ministre, qui fut maire de Nantes. Mais la secrétaire nationale d’EELV, Emmanuelle Cosse, a rappelé avoir immédiatement condamné les violences provoquées, selon elle, par des perturbateurs. « On les a immédiatement condamnées, il n’y a aucune espèce d’ambiguïté. Les écologistes ont toujours porté le pacifisme et la non-violence », a renchéri Pascal Durand, ancien dirigeant d’EELV, sur BFM-TV.  » De nombreux élus écologistes étaient présents dans la manifestation et Cécile Duflot a affirmé samedi au Monde qu’elle soutiendrait « plutôt deux fois qu’une » les opposants si elle n’était pas au gouvernement.

 

Noyer: « l’euro fort, ce sont les forces du marché, c’est qui les forces du marché ?

Noyer: « l’euro fort, ce sont les forces du marché, c’est qui les forces du marché ?

Il est rigolo Noyer, le gouverneur de la Banque de France, il affirme qu’il n’ya pas de bon niveau de l’euro et que de toute façon ce sont les forces du marché qui décident. C’est qui les forces du marché ? L’état des grands équilibres et en particulier la balance des échanges bien sûr mais aussi les spéculateurs de devises et notamment les banques. Or précisément Noyer ne veut pas de la réforme des banques de Bruxelles qui limite plus que la mini réforme française les capacités de spéculation des banques. En outre dans les forces du marché il  y a aussi les banques centrales. Or la BCE (qu’il ne veut surtout pas attaquer) refuse de faire baisser l’euro (à la différence des autres banques centrales vis-à-vis de leur propre monnaie : la Chine, les Etats-Unis, la Grande Bretagne, le Japon etc.). Enfin Noyer résume le rôle de la banque centrale à la définition de taux d’intérêt, un peu court pour expliquer le redressement des Etats Unis ou de la Grande Bretagne par exemple. Bref, Noyer est aussi compétent en matière monétaire qu’hollande en économie. On se demande même pourquoi on conserve encore une Banque de France avec une monnaie unique. Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et invité de BFM Business ce mercredi 12 février, comprend parfaitement les discussions actuelles autour de l’euro fort. Mais il explique que « nous vivons dans un régime de change flexible depuis les années 70. Le taux de change entre les différentes monnaies est fixé par le marché ». Et surtout, il précise qu’il n’y a pas de bon niveau. « Le bon niveau pour une entreprise est différent de celui de l’entreprise d’à côté ».  Pour lui, le vrai débat est la compétitivité. « Si nous sommes dans une situation où la compétitivité dans un pays est beaucoup plus faible que dans le pays voisin et les deux pays appartiennent à la même zone monétaire, nous avons un problème dans celui le moins compétitif ». C’est pour cela que l’euro fort est plus problématique en France qu’en Allemagne. Par ailleurs, il rappelle que ce n’est pas un problème de politique monétaire puisque toutes les banques centrales ont des taux d’intérêts proche de 0. « Ce sont les forces du marché qui créent cela ».

Saga Hollande –Gayet (suite) : une situation qui tarde à s’éclaircir

Saga Hollande –Gayet  (suite) : une situation qui tarde à s’éclaircir

 

Hollande voulait rapidement clarifier l’affaire, en clair virer Trierweiler mais celle-ci s’accroche. Elle a ainsi démenti (et remercié) son avocat qui s’était avancé sur une sortie possible et prochaine dans la dignité. En fait le conflit demeure rien n’est réglé. Trierweiler ne veut pas lâcher le morceau et Hollande est pris au piège ; Sil la répudie comme une courtisane, il en fait une victime et la cote présidentielle déjà très  basse risque den souffrir encore ; Trierweiler va s’accrocher c’est sûr et même sans doute lui faire payer chèrement cette incartade. D’une manière ou d’une autre. Certes Trierweiler n’était guère populaire mais son nouveau statut de victime rehausse son image ; Hollande dans cette affaire apparait clairement comme le coupable et  l’irresponsable.  Une situation vaudevillesque qui ne pas l’enjeu central du pays mais qui démontre le peu de sérieux de Hollande et affecte quand même l’image du pays.  Le leitmotiv dans les couloirs de l’Elysée ? Y penser toujours, n’en parler jamais. A la simple évocation de « l’affaire Gayet », les visages se ferment, entre agacement et malaise. Par téléphone, par SMS ou de vive voix, la réponse de l’entourage du président est la même : « pas de commentaire ». « Si je savais quoique ce soit, je ne vous le dirais pas. J’en parle avec lui, mais ça ne regarde que nous », confirme un conseiller intime du chef de l’Etat. Fini les couacs, la communication, cette fois, est bien rôdée. « C’est une gestion de crise comme une autre, rien de plus », tente toutefois de minimiser un conseiller.  Voilà pour la version publique. En cercle restreint, les langues se délient. Au Palais, personne n’a manqué la petite phrase attribuée à Manuel Valls par le Canard enchaîné : le président s’est comporté « comme un adolescent attardé ». Désormais, à l’Elysée, ce que les détracteurs de la Première dame n’osaient dire quand elle était aux cotés du président est aujourd’hui formulé. « Si elle revient, j’arrête tout », ironise ainsi un ami du président, persuadé que Valérie Trierweiler a nui au chef de l’Etat. « Elle le plombe politiquement, elle n’est pas populaire auprès des Français », ajoute un autre intime de François Hollande. Plus largement, c’est toute la galaxie Hollande qui serre les rangs autour de son champion. Et en profite pour se venger de cette compagne qui les a tant malmenés pendant la campagne.

 

Gayet -Hollande : un président trop sûr de lui qui en fait un mufle

Gayet -Hollande : un président trop sûr de lui qui en fait un mufle et un arnaqueur

 

 

 

L’épisode gayet-Hollande relève d’uen séquence vaudevillesque qui ne mérite pas de condamnation, d’autant que c’est une tradition chez les présidents de la république en France. (Hollande, Sarko, Chirac, Giscard) ; Pour autant cet « incident » révèle la vraie personnalité de Hollande caractérisée par le fait qu’il est beaucoup trop sûr de lui, qu’il  peut mar cher (ou s’allonger) sur le corps des autres sans état d’âme, bref qu’il n’a aucun affect. Ce qui explique aussi largement ses revirements sur la politique conduite. Des revirements opérés aussi sans aucun état d’âme même s’ils contredisent complètement ses engagements. La journaliste Hélène Pilichowski est particulièrement bien placée pour parler de François Hollande. L’ancien éditorialiste du Dauphiné Libéré est en effet la cousine éloignée du chef de l’Etat. Et pour elle, s’il s’est laissé piégé par le magazine Closer, qui a révélé sa liaison avec l’actrice Julie Gayet, c’est d’abord à cause d’une trop grande confiance en lui. « C’est un excès de confiance en lui, qu’il a toujours eu », a-t-elle estimé vendredi matin sur Europe 1. « Il a une immense confiance dans sa bonne étoile, en cette sérénité, cette intelligence extrêmement lumineuse, qui ne craint rien, qui ne se laisse jamais démonter. Sa mère le disait toujours : ‘François est quelqu’un qui est heureux, il est né comme ça’. François n’a pas d’angoisse personnelle et ça, ça lui nuit quelque part », a développé la journaliste. Et pour Hélène Pilichowski, François Hollande ne se sortira de cette faffaire que par l’élégance. « La seule manière qu’il a de s’en sortir, c’est d’être le plus élégant possible. Il faut qu’il trouve une solution vis-à-vis de Valérie Trierweiler. S’il souhaite s’en séparer, ce qui paraît probable, il faut que ce soit fait de manière irréprochable. Il faut qu’il communique, qu’il fasse un geste publique à son égard. Qu’elle ne figure pas comme une victime abandonnée à l’hôpital », a-t-elle estimé.

 

Pacte de responsabilité : Montebourg demande 2 millions d’emplois au Medef, qui dit mieux ?

Pacte de responsabilité : Montebourg demande 2 millions d’emplois au Medef, qui dit mieux ?

 

Arnaud le magnifique, double la mise  dans le poker menteur entre Hollande et Gattaz ; Gattaz voulait 100 milliards d’économies d’ici 2017, pour l’instant Hollande en promet la moitié mais Montebourg, lui, veut 2 millions d’emplois et non un million proposé par Gattaz. De toute manière cela n’engage en aucune manière Montebourg qui aurait pu aussi bien réclamer 3 millions d’emplois afin de résoudre définitivement la question du chômage. Cette déclaration de l’inutile Montebourg relève en fait du cirque médiatique et ne repose strictement sur aucune donnée économique. Montebourg confond l’emphase des prétoires avec la logique  économique. En fait l’emphase pour cacher la pathétique banalité du fond. Arnaud Montebourg a réclamé jeudi au patron du Medef, Pierre Gattaz, la création de deux millions d’emplois en cinq ans. Arnaud Montebourg s’est montré très optimiste quant aux résultats du pacte de responsabilité proposé par François Hollande. « Nous avons besoin de faire baisser drastiquement le chômage, d’arriver à des niveaux raisonnables de 7%, un peu comme les Etats-Unis ou l’Allemagne », a déclaré le ministre du Redressement productif à l’occasion de ses vœux à la presse. Pour atteindre cet objectif, « ce sont deux millions d’emplois auxquels il faudrait arriver à horizon de cinq ans », a-t-il assuré. « On a beaucoup glosé sur l’orientation de ce gouvernement. Est-ce un gouvernement socialiste, social-démocrate ou social-libéral? », a-t-il également questionné, en allusion à la conférence de presse de mardi de François Hollande, où le président s’est affiché clairement comme social-démocrate. « C’est d’abord un gouvernement social-patriote », a-t-il assuré, avant d’expliquer que « la politique par son intervention peut corriger les excès destructeurs de l’économie et peut aussi favoriser les effets bénéfiques de l’économie ».

 

Cotisations familiales : Qui va payer

Cotisations familiales : Qui va payer

 

Avec l’annonce de la suppression de cotisations familiales se pose la question : qui va payer ? En effet Hollande a déclaré qu’il n’y aura pas transfert entre entreprise et ménages. Les économies annoncées demeurent encore très virtuelles et elles ne suffiront pas pour réduire les déficits, fiancer cette réforme et faire diminuer la fiscalité sur les ménages. Il ya environ 80 milliards de déficit public (budget, sécu, collectivités locales). Normalement ce déficit devrait avoir disparu en 2017.( Logiquement on s’était engagé à faire 3% du PIB de déficit, en réalité on en fera plus de 4% en 2013) .Pour autant Les entreprises n’auront plus à financer la branche famille de la Sécurité sociale d’ici 2017, a annoncé mardi François Hollande, en promettant un effort de 50 milliards d’euros sur les dépenses publiques et en assurant que les ménages n’auront pas à compenser cette baisse du coût du travail. Visiblement le compte n’y est pas et il manque encore plus de 50 milliards pour financer cette réforme des prestations familiales, réduire le déficit et alléger la fiscalité des ménages.  Dans la déclaration préliminaire à sa troisième conférence de presse, le chef de l’Etat a précisé que le coup d’envoi des travaux du « pacte de responsabilité » proposé aux entreprises lors de ses vœux aux Français serait donné le 21 janvier, avec comme première étape le lancement des assises de la fiscalité avant la fin du mois. Le premier chantier de ce pacte porte sur la baisse du coût du travail, amorcée avec le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) qui porte sur l’équivalent de 20 milliards d’euros d’allègements de charges. « Je fixe un nouvel objectif, c’est que d’ici 2017, pour les entreprises et pour les travailleurs indépendants, ce soit la fin des cotisations familiales, ça représente 30 milliards d’euros de charges », a dit François Hollande. S’agissant de la fiscalité des entreprises, le président de la République a annoncé sa volonté de diminuer le nombre des taxes, avec comme exigence « l’investissement et l’emploi ». Il a enfin déclaré que les contreparties négociées avec les entreprises comporteraient des objectifs chiffrés d’embauches « définis au niveau national et déclinés par branches ». Les travaux du pacte de responsabilité devront s’achever pour la conférence sociale du printemps et une loi de programmation sera présentée à l’automne. Le chef de l’Etat a précisé qu’il n’y aurait pas dans ce cadre de transfert des charges des entreprises vers les ménages. Il a cité un effort de 50 milliards sur les dépenses publiques entre 2015 et 2017, condition pour à la fois réduire les déficits publics et baisser les prélèvements. Toutes les dépenses publiques seront examinées, a-t-il ajouté, en annonçant la création d’un conseil stratégique de la dépense qui fera des évaluations chaque mois.

EELV : « trop d’écolos qui sont là pour prendre les places » (Lipietz)

EELV : «  trop d’écolos qui sont là pour prendre les places » (Lipietz)

Déception de Lipietz à légard des élus nationaux verts. « Il y a un problème de transition générationnelle entre la génération des pères fondateurs, tous ceux qui se sont battus, mettant pratiquement leur argent personnel dans la création des Verts, qui sont aujourd’hui retraités comme moi-même, qui passent la main, et la génération qui maintenant… parmi beaucoup d’extraordinaires jeunes militants, il y a beaucoup de jeunes militants qui sont là pour les places », a déclaré Alain Lipietz sur I>TELE. « Cette partie qui est là pour se battre pour l’environnement, pour l’emploi, pour la solidarité, n’est pas celle qui est entendue actuellement de nos deux ministres », Cécile Duflot et Pascal Canfin, a-t-il poursuivi. L’ex-député européen, un temps candidat à la présidentielle de 2002 avant de céder ce rôle à Noël Mamère, s’est dit « déçu par la pratique de nos ministres au gouvernement et, je dois dire, un petit peu de nos parlementaires à l’Assemblée nationale. » « On (PS et EELV, NDLR) avait fait des promesses (…) d’une conversion extrêmement rapide et créatrice d’emplois vers les technologies respectant l’environnement, faisant reculer l’effet de serre. Ces promesses ne sont pas tenues », a-t-il dit.  Interrogé sur le Crédit impôt compétitivité emploi (CICE), mesure phare du gouvernement Ayrault, Alain Lipietz a répondu: « c’est une énorme erreur. C’est 20 milliards quand même, plus que la fameuse loi TEPA qui avait plombé la présidence de Sarkozy. Ca ne sert pas à grand chose. » « Si on voulait vraiment parler de compétitivité, il aurait fallu cibler le secteur exportateur », a-t-il estimé alors que la hausse programmée de la TVA « sert à financer des entreprises qui ne sont absolument pas exposées à la concurrence internationale. C’est un cadeau. » Alain Lipietz a en revanche pris la défense des emplois aidés, une des armes principales du gouvernement dans sa lutte contre le chômage, qui « sont souvent extrêmement utiles. »

 

BCE : c’est l’Allemagne qui paie la facture

BCE : c’est l’Allemagne qui paie la facture

La BCE menace l’euro, c’est lavis du ministre des fiances de la Bavière.  Le ministre des Finances du Land de Bavière a porté ce week-end une attaque d’une rare violence contre la Banque centrale européenne, en l’accusant de menacer la stabilité financière de la zone euro et de se livrer à une « expropriation silencieuse » de l’épargne des Allemands. La BCE a réduit début novembre son taux directeur d’un quart de point, à un plus bas historique de 0,25%, au risque de raviver l’inflation en Allemagne où la croissance est plus robuste que dans les autres pays de la zone euro. Dans une tribune publiée par le magazine Focus, Markus Söder, membre de l’Union chrétienne-sociale (CSU) – l’aile bavaroise de l’Union chrétienne-démocrate de la chancelière Angela Merkel – juge que cette mesure aura de « graves conséquences ». « La politique de taux d’intérêt bas peut devenir l’un des principaux problèmes financiers dans la zone euro », prédit-il. « Cela revient à prescrire un antidouleur de courte durée alors qu’il faut une thérapie de long terme pour avancer vers un ordre financier stable ». Certains responsables de la BCE ont évoqué d’autres mesures possibles telles que l’instauration d’un taux de dépôt négatif pour les banques, qui auraient ainsi à payer pour laisser dormir leur argent à la banque centrale plutôt que de le prêter, voire de faire tourner la planche à billets pour racheter des actifs sur le modèle de ce qui se fait aux Etats-Unis ou en Angleterre. Dans un pays qui n’a pas oublié l’hyperinflation des années 1920, nombre d’Allemands redoutent un retour de l’inflation mais en général la classe politique s’abstient de commenter les décisions de la BCE par respect pour son indépendance. Le taux d’inflation en Allemagne a accéléré à 1,3% en novembre, tout en restant à bonne distance de l’objectif de près de 2% de la BCE. Dans sa tribune, Markus Söder estime que la BCE cherche à aider les membres les plus faibles de la zone euro mais constate que l’épargnant allemand en « paie la facture. »

Evasion fiscale ; l’exemple de Facebook qui ne déclare en France que 2.5% de son chiffre d’affaires

Evasion fiscale ; l’exemple de Facebook qui ne déclare en France que 2.5% de son chiffre d’affaires

Facebook Ireland Ltd est détenu à 100% par la société irlandaise Facebook Ireland Holdings, lui-même détenu à 99,9% par la société irlandaise Facebook International Holdings II, lui-même détenu à 99,9% par la société irlandaise Facebook International Holdings I, lui-même détenu à 99,9% par Facebook Cayman Holdings Unlimited I.  L’évasion fiscale des grandes entreprises est sous le feu des projecteurs. Ce mardi 10 septembre, Arte diffuse en prime time un documentaire sur le sujet. Et quelques heures plus tôt, le Conseil national du numérique présente ses solutions pour taxer les géants de l’Internet.  Le dernier né de ces géants, Facebook, n’échappe pas à la règle. Lui aussi pratique l’évasion fiscale à outrance, ce qui lui permet de payer des impôts minuscules. Ainsi, sa filiale française n’a payé que 191.133 euros d’impôt sur les bénéfices en 2012.  Officiellement, la filiale hexagonale n’a qu’un rôle de fourniture de « services marketing ». Ce qui permet de déclarer un chiffre d’affaires ridicule (7,6 millions d’euros en 2012).  En réalité, l’activité générée en France est bien plus importante. Le chiffre d’affaires réel peut être estimé à environ 300 millions d’euros en 2012, en se basant sur le nombre d’inscrits au réseau en France (28 millions). Le chiffre d’affaires pour 2011 avait été estimé à 150 millions d’euros par le cabinet Greenwich, qui s’était basé sur le poids de Facebook sur le marché publicitaire.  Si ce chiffre d’affaires était effectivement déclaré en France, alors la filiale française aurait fait près de 30 millions d’euros de bénéfices avant impôt (en appliquant à la France la rentabilité globale du groupe), et donc payé 10 millions d’euros d’impôts.  Cette évasion fiscale n’est pas du goût du fisc français, qui effectue un contrôle fiscal de la filiale, comme l’a révélé l’Express Si Facebook ne déclare quasiment rien en France, c’est parce que toute la publicité hors des Etats-Unis est vendue depuis une filiale immatriculée à Dublin, Facebook Ireland Ltd.  Mais cette filiale réussit l’exploit de ne quasiment pas payer d’impôts en Irlande non plus. Pour cela, le réseau social utilise un autre stratagème. Les comptes de cette filiale irlandaise sont délibérément plombés pour qu’elle dégage très peu de bénéfices -elle a même perdu de l’argent en 2011.En pratique, cette filiale doit payer des redevances pour le droit d’utiliser la plate-forme Facebook, pour l’hébergement de ses données sur des serveurs, et même des management fees, car visiblement le siège californien juge un Irlandais incapable de gérer tout seul la filiale… Toutes ces redevances absorbent 99% des revenus, réduisant ainsi à néant les profits. La plupart de ces redevances sont versées à une autre société irlandaise, Facebook Ireland Holdings. Celle-ci est détenue, à travers de plusieurs holdings, par Facebook Cayman Holdings Unlimited I, une société immatriculée dans le paradis fiscal des îles Caïmans.  En pratique, le réseau social n’a pas de présence effective sur place: il utilise une boîte aux lettres du cabinet d’avocats Appleby, qui revendique fièrement sur son site être spécialisé dans les paradis fiscaux, et même avoir remporté en 2010 le prix du meilleur cabinet d’avocats offshore… « Il n’y a aucune forme d’impôt sur les particuliers et les entreprises aux îles Caïmans », rappelle la brochure du cabinet.  C’est donc dans ces îles que s’entassent les profits générés hors des Etats-Unis. Selon les comptes de Facebook, 699 millions de dollars de trésorerie étaient ainsi stockés offshore à fin juin, soit 7% de la trésorerie totale.  Tout ceci permet à Facebook de ne payer quasiment aucun impôt hors des Etats-Unis, alors que l’international représentente désormais la moitié de ses revenus. En 2012, il a ainsi payé à peine 15 millions de dollars d’impôts aux fiscs étrangers, sur 2,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Record battu.Et comme si cela n’était pas suffisant, le réseau social possède aussi plusieurs filiales au Delaware, le paradis fiscal interne des Etats-Unis, dont une détient Facebook France…

 

Heures sup’ : une mesure qui a pénalisé les plus modestes

Heures sup’ : une mesure qui a pénalisé les plus modestes

 

Nous avons fait une erreur en supprimant l’exonération des heures supplémentaires », c’est la phrase assassine prononcée lundi soir par Thierry Mandon, le porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale. Lors d’un débat sur les grands dossiers politiques de la rentrée, le député socialiste de l’Essonne a admis que son parti n’aurait pas dû prendre cette mesure, qui a pénalisé les Français les plus modestes. Depuis le 1er septembre 2012, les heures supplémentaires faites par les salariés dans les entreprises de plus de 20 personnes, sont à nouveau soumises à l’impôt. Elles avaient été exonérées sous la présidence de Nicolas Sarkozy dès 2007. 9,5 millions de salariés, soit 28 % des salariés français, profitaient de ce dispositif. Et cette mesure prise sous François Hollande avait beaucoup fait râler. Sur RMC, Thierry Mandon, porte-parole du PS à l’Assemblée nationale, espère même avec des moyens suffisants revenir à ce qu’il se faisait avant. « Ceux et celles qui ont une faible rémunération et un petit nombre d’heures supplémentaires, ceux-ci auraient mérité d’être exonérés de l’effort demandé aux autres. Probablement, aurions-nous gagné à réfléchir à un plancher en disant que les 1500 premiers euros auraient pu rester non-imposables comme cela se faisait avant. On a pénalisé indirectement des catégories sociales et peut-être dans ce domaine-là, nous avons une dette envers eux. Je ne suis pas certain qu’on dispose des moyens financiers pour revenir en arrière mais si on a les moyens de le faire, peut-être faudrait-il se poser la question ». Jean-François Roubaud, président de la CGPME (syndicat des petites et moyennes entreprises), attend quant à lui que la gauche revienne sur cette décision. Selon lui, un premier pas a été fait avec la reconnaissance de l’erreur. Il faut maintenant aller plus loin dit-il. « C’est bien de reconnaître ses erreurs, maintenant ce qui serait bien aussi, c’est de remettre la machine en route, comme elle était auparavant : redéfiscaliser les heures supplémentaires et qu’on les mette sans charges pour les entreprises. C’est un processus gagnant-gagnant pour tout le monde. Et ça a été une erreur incompréhensible. C’est des millions de salariés qui ont été privés de ces revenus supplémentaires. Ce sont plusieurs centaines d’euros par mois qui leur ont été retirés par ce problème de fiscalisation des heures supplémentaires. Reconnaître c’est bien, mais maintenant il faut agir dans l’autre sens. »

 

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