Archive pour le Tag 'Qui'

Page 3 sur 60

Catastrophe météo : des épisodes qui vont se renouveler

Catastrophe météo : des épisodes qui vont se renouveler

 

Le pronostic est évident les catastrophes météos sous l’effet notamment du réchauffement climatique vont se répéter partout dans le monde y compris en France. Ainsi certaines régions ont enregistré des précipitations sur une journée qui représentait celle d’une année entière. D’une certaine manière la France connaît une sorte de tropicalisation  de son climat. 

Les épisodes d’inondations qui ont frappé la moitié sud du pays « vont être appelés à se répéter », a prévenu vendredi 18 octobre la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, lors d’un déplacement à Chavanay (Loire). « C’est donc un épisode inédit par son ampleur et qui est sans doute une expression du dérèglement climatique », a-t-elle ajouté. Les « 600 mm qui sont tombés à certains endroits, c’est l’équivalent des précipitations de toute une année sur Paris », a-t-elle rapporté.

Cinq départements en vigilance. Le Puy-de-Dôme a été placé en vigilance orange pour crues, annonce Météo-France vendredi dans son bulletin publié à 16 heures. C’est la rivière Allier qui connaît une « augmentation des niveaux », détaille Vigicrues. Quatre autres départements sont toujours en vigilance orange crues : les Bouches-du-Rhône, le Gard, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. La Loire est en revanche redescendue en alerte jaune.

« On n’a pas connu de tel épisode cévenol depuis 40 ans », assure Michel Barnier. Le Premier ministre s’est rendu vendredi matin au centre opérationnel de gestion interministérielle des crises avec le ministre de l’Intérieur. « Nous actionnerons, avec Bruno Retailleau, le processus de catastrophe naturelle, pour que l’indemnisation puisse être mise en œuvre pour les personnes touchées », a-t-il déclaré. Les sapeurs-pompiers et l’ensemble des services de secours ont effectué environ 2 300 interventions qui ont permis de « sauver des vies ».

La vigilance rouge a été levée. Le Rhône, la Loire, la Haute-Loire et la Lozère ne sont plus concernés par la vigilance rouge, a annoncé Météo-France dans son bulletin publié à 6 heures. « L’épisode cévenol est terminé, a ajouté le site de prévisions météorologiques, quelques averses sont encore possibles, mais sans commune mesure avec l’épisode pluvieux des deux derniers jours. »

 

Projet de Budget 2025: une rigueur budgétaire qui va tuer la croissance

Projet de Budget 2025: une  rigueur budgétaire qui va tuer la croissance

Non seulement les prévisions de croissance sont sans doute comme d’habitude nettement surestimées mais la rigueur budgétaire va contribuer à tuer cette croissance insignifiante. Ainsi en 2025 il ne faut guère s’attendre à une croissance supérieure à 1 %. Alors que le gouvernement s’est engagé à réduire le déficit public de 6,1 % du PIB en 2024 à 5 % en 2025, l’OFCE estime que l’effort budgétaire prévu amputera la croissance de 0,8 point de PIB.

L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) dévoile un sombre tableau pour l’économie française en 2025. L’institut prévoit notamment une croissance modeste de 0,8 % en 2025, contre 1,1 % prévu cette année. Cette atonie serait en grande partie due aux efforts de redressement budgétaire inscrits dans le projet de loi de finances (PLF), qui débute cette semaine son parcours au Parlement. Alors que le gouvernement s’est engagé à réduire le déficit public de 6,1 % du PIB – environ 180 milliards d’euros – en 2024 à 5 % en 2025 – entre 140 et 150 milliards -, l’OFCE souligne que ces efforts amputeront la croissance de 0,8 point de PIB. Soit quelque 25 milliards d’euros de richesse produite en moins.

Budget 2025: une rigueur budgétaire qui va tuer la croissance

Budget 2025: une  rigueur budgétaire qui va tuer la croissance

Non seulement les prévisions de croissance sont sans doute comme d’habitude nettement surestimées mais la rigueur budgétaire va contribuer à tuer cette croissance insignifiante. Ainsi en 2025 il ne faut guère s’attendre à une croissance supérieure à 1 %. Alors que le gouvernement s’est engagé à réduire le déficit public de 6,1 % du PIB en 2024 à 5 % en 2025, l’OFCE estime que l’effort budgétaire prévu amputera la croissance de 0,8 point de PIB.

L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) dévoile un sombre tableau pour l’économie française en 2025. L’institut prévoit notamment une croissance modeste de 0,8 % en 2025, contre 1,1 % prévu cette année. Cette atonie serait en grande partie due aux efforts de redressement budgétaire inscrits dans le projet de loi de finances (PLF), qui débute cette semaine son parcours au Parlement. Alors que le gouvernement s’est engagé à réduire le déficit public de 6,1 % du PIB – environ 180 milliards d’euros – en 2024 à 5 % en 2025 – entre 140 et 150 milliards -, l’OFCE souligne que ces efforts amputeront la croissance de 0,8 point de PIB. Soit quelque 25 milliards d’euros de richesse produite en moins.

Budget: une crise financière qui masque une crise sociétale

Budget: une crise financière qui masque une crise démocratique
En quelques semaines et de façon brutale , la France a découvert l’ampleur d’une crise qu’on va tenter de traiter de manière comptable en bouchant ici un trou avec les ressources d’un nouveau trou. Cette crise financière est certaine et même beaucoup plus grave encore qu’on ne le dit. La vérité c’est que les finances publiques évoluent selon la propre logique des structures qui les utilisent. En clair, plus personne ne gère les dépenses publiques concernant le budget de l’État, la sécurité sociale ou encore les collectivités locales. Un problème qui découle directement des contradictions mêmes de la classe dirigeante mais aussi de l’opinion.

S’ajoutent à cela depuis les lois de décentralisation l’ajout de multiples étagères inutiles au plan administratif et politique qui génèrent fonctions,  budgets et effectif inutiles ( communes, groupement de communes, communauté de communes, départements régions et nombre d’institutions et d’administration devenue ingérables). Parallèlement le champ des tâches régaliennes ne cesse de s’étendre du fait de l’empilement des structures dont les dépenses sont existentielles mais aussi en raison de la demande sociale.

Malheureusement, la puissance publique ne peut prendre en charge la totalité des taches qu’on lui impose et finalement l’État s’occupe de tout mais mal,  en tout cas dans nombre de secteurs y compris dans des secteurs aussi stratégiques que celui de l’éducation, la sécurité ou encore la santé.

Sur le plan strictement comptable et plus globalement économique,  le pays souffre d’une insuffisance de production de richesses. Pour parler simplement le volume et la qualité de travail sont insuffisants pour équilibrer les dépenses communes. Il convient donc d’emprunter, d’emprunter toujours pour boucher tous les trous. Un sujet largement tabou car il met aussi en cause le rapport au travail, le nombre d’actifs rapportés aux inactifs, la productivité, la durée du travail, l’entrée dans la production, le départ à la retraite etc.

Derrière cette crise comptable qui ne fait que révéler les insuffisances notamment économiques se dissimule une question plus grave relative à l’absence de vision et de projet pour le pays. La France encore moins que d’autres ne s’est préparée aux grandes évolutions technologiques, environnementales et sociétales. Pour parler simplement, c’est le grand vide politique et idéologique suite logique de la gestion complètement contradictoire, inefficace et condescendante d’un macronisme qui s’est surtout nourri de discussions de salon autour du septième arrondissement de Paris .

L’échec de Macron est total au plan intérieur et il continue d’ailleurs de sévir au plan international avec cette pathologie chronique qui consiste à parler de tout à tort et à travers et finalement à croire au  moins pendant un temps à ce qu’il dit.

C’est l’échec de ces élites politiques sorties des plus grandes écoles sans aucune expérience démocratique et politique qui ambitionnent de diriger le pays quand il mettrait une épicerie de quartier ou une association locale en faillite en moins d’un mois.

Les produits de l’ENA et autre instituts politique ont infecté  tous les partis politiques et ils ont surtout sécrété une sorte de pensée politique et de dialectique de représentant de commerce pseudo technocratique.

Macron ou encore Bruno Lemaire par exemple, considérés hier comme de grands intellectuels par les médias complaisants ont plombé durablement les comptes du pays mais au-delà surtout son avenir économique et sociétal.

Car au-delà de la dimension économique c’est aussi une crise de société avec ses valeurs, ses objectifs et sa démocratie qui sont en cause.

France : une crise financière qui masque une crise de civilisation

France : une crise financière qui masque une crise de civilisation
En quelques semaines et de façon brutale , la France a découvert l’ampleur d’une crise qu’on va tenter de traiter de manière comptable en bouchant ici un trou avec les ressources d’un nouveau trou. Cette crise financière est certaine et même beaucoup plus grave encore qu’on ne le dit. La vérité c’est que les finances publiques évoluent selon la propre logique des structures qui les utilisent. En clair, plus personne ne gère les dépenses publiques concernant le budget de l’État, la sécurité sociale ou encore les collectivités locales. Un problème qui découle directement des contradictions mêmes de la classe dirigeante mais aussi de l’opinion.

S’ajoutent à cela depuis les lois de décentralisation l’ajout de multiples étagères inutiles au plan administratif et politique qui génèrent fonctions,  budgets et effectif inutiles ( communes, groupement de communes, communauté de communes, départements régions et nombre d’institutions et d’administration devenue ingérables). Parallèlement le champ des tâches régaliennes ne cesse de s’étendre du fait de l’empilement des structures dont les dépenses sont existentielles mais aussi en raison de la demande sociale.

Malheureusement, la puissance publique ne peut prendre en charge la totalité des taches qu’on lui impose et finalement l’État s’occupe de tout mais mal,  en tout cas dans nombre de secteurs y compris dans des secteurs aussi stratégiques que celui de l’éducation, la sécurité ou encore la santé.

Sur le plan strictement comptable et plus globalement économique,  le pays souffre d’une insuffisance de production de richesses. Pour parler simplement le volume et la qualité de travail sont insuffisants pour équilibrer les dépenses communes. Il convient donc d’emprunter, d’emprunter toujours pour boucher tous les trous. Un sujet largement tabou car il met aussi en cause le rapport au travail, le nombre d’actifs rapportés aux inactifs, la productivité, la durée du travail, l’entrée dans la production, le départ à la retraite etc.

Derrière cette crise comptable qui ne fait que révéler les insuffisances notamment économiques se dissimule une question plus grave relative à l’absence de vision et de projet pour le pays. La France encore moins que d’autres ne s’est préparée aux grandes évolutions technologiques, environnementales et sociétales. Pour parler simplement, c’est le grand vide politique et idéologique suite logique de la gestion complètement contradictoire, inefficace et condescendante d’un macronisme qui s’est surtout nourri de discussions de salon autour du septième arrondissement de Paris .

L’échec de Macron est total au plan intérieur et il continue d’ailleurs de sévir au plan international avec cette pathologie chronique qui consiste à parler de tout à tort et à travers et finalement à croire au  moins pendant un temps à ce qu’il dit.

C’est l’échec de ces élites politiques sorties des plus grandes écoles sans aucune expérience démocratique et politique qui ambitionnent de diriger le pays quand il mettrait une épicerie de quartier ou une association locale en faillite en moins d’un mois.

Les produits de l’ENA et autre instituts politique ont infecté  tous les partis politiques et ils ont surtout sécrété une sorte de pensée politique et de dialectique de représentant de commerce pseudo technocratique.

Macron ou encore Bruno Lemaire par exemple, considérés hier comme de grands intellectuels par les médias complaisants ont plombé durablement les comptes du pays mais au-delà surtout son avenir économique et sociétal.

Car au-delà de la dimension économique c’est aussi une crise de société avec ses valeurs, ses objectifs et sa démocratie qui sont en cause.

Vers l’expulsion des gendarmeries qui ne payent pas leur loyer ?

Vers l’expulsion des gendarmeries qui ne payent pas leur loyer ?

Ce pourrait être un gag mais c’est pourtant la vérité: nombre de gendarmeries n’ont pas réglé le prix de leur loyer. En cause notamment la bureaucratie et les incompétences en matière de gestion de la trésorerie de l’État

Et c’est le ministre lui-même à savoir Darmanin, fort en gueule mais faible en action ,  qui aurait demandé de surseoir au paiement des loyers.

Peut-être ces difficultés de trésorerie sont-elles aussi à l’origine de l’idée saugrenue de créer des gendarmeries « ambulantes » qui économiseraient ainsi les locaux !

Début septembre, Darmanin   a demandé à la gendarmerie de reporter le paiement des loyers de septembre, octobre et novembre en attendant les nouveaux crédits qui doivent arriver en fin d’année, a appris franceinfo auprès de l’entourage de l’actuel ministre de l’Intérieur. Une décision qui, selon cette source, a pour origine trois raisons.

En cause une mauvaise évaluation du coût des actions de la gendarmerie.

Le ministre actuel assure avoir conscience de l’image « peu avantageuse que cela donne d’un État qui n’a pas su prévoir. Tout devrait rentrer dans l’ordre au début de l’année prochaine », assure Bruno Retailleau selon son entourage.

Reste que cette situation n’est pas nouvelle, c’est même une situation structurelle pour la gendarmerie, selon les rapports de la Cour des comptes. D’après l’institution, il y a chaque année des dizaines de millions d’euros de loyers qui ne sont pas payés dans les temps par la gendarmerie. Cela représentait au niveau national 170 millions d’euros en 2023, 220 millions d’euros en 2021, et même plus d’un milliard d’euros en 2020, même si l’année était particulière à cause du Covid.

Qui à gauche pour incarner la souveraineté du pays

Qui à gauche pour incarner la souveraineté du pays

 Façonnée depuis des siècles, la souveraineté est une invention française que le monde entier s’est finalement appropriée. Elle est au cœur de la Nation mais elle n’est pas au centre de l’Europe, estime le groupe de réflexions Mars*. A cet égard, il exhorte une personnalité de gauche à incarner la souveraineté en vue de sortir par le haut de l’impasse du tripartisme actuel.( dans « la Tribune »)

Le concept de souveraineté étant à la mode, le Conseil d’État a décidé cette année de s’en saisir pour en faire le thème de sa grande étude annuelle (1). C’est ainsi que la souveraineté restera dans les annales de la très respectée institution du Palais Royal le premier thème de sa nouvelle section des études, de la prospective et de la coopération (SEPCO), créée par décret du 1er mars dernier en lieu et place de l’ancienne « section du rapport et des études », qui avait été dirigée en leur temps par des noms aussi illustres que Guy Braibant (ancien directeur de cabinet de Charles Fiterman) ou Olivier Schrameck (ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin). L’actuelle présidente (depuis 2017) est Martine de Boisdeffre, qui a dirigé les archives de France pendant près de dix ans avant de siéger, notamment, au Haut comité d’évaluation de la condition militaire (HCECM).

Ceci explique peut-être cela. Encore plus volumineux qu’à l’ordinaire, le rapport de près de 600 pages aborde la souveraineté sous toutes ses facettes et remet en quelque sorte les pendules à l’heure, à une époque où d’aucun tend à raconter n’importe quoi sur le sujet. A ce titre, cette mise au point de la part des gardiens du temple de l’État de droit apparaît opportune et salutaire. Chacun fera son miel des longs développements sur tel ou tel aspect de la souveraineté, mais deux méritent, à notre avis, une attention particulière.

D’abord, même si le Conseil d’État ne l’écrit pas ainsi, la souveraineté est une invention française que le monde entier s’est appropriée. Le concept même se traduit si mal dans les autres langues que l’on préfère souvent l’employé presque tel quel. Les rappels historiques du rapport, brefs et de bon aloi, montrent que le concept, forgé à la fin du Moyen-Age, s’est cristallisé à la Renaissance et a fini par s’imposer à l’époque contemporaine. Les notions connexes de démocratie et de citoyenneté, beaucoup plus anciennes car apparues 1500 ans plus tôt, ne rendent pas suffisamment compte de la richesse du concept de souveraineté, qui à trait autant à la liberté qu’à la puissance.

 Trois moments fondateurs de l’Histoire de France ont favorisé l’émergence du concept : 1303, 1648 et 1789. Au XIVe siècle, Philippe le Bel finit par gagner son bras de fer avec la papauté, au point de parvenir à la contrôler pendant tout le temps de son installation en Avignon. La laïcité à la française a des racines profondes. Mais le retour du pape à Rome à la fin du XIVe siècle sonne le glas de cette prétention, et ainsi de l’universalité du concept de laïcité. Si l’Église en Occident est parvenue à se dégager de l’emprise impériale, ce n’est pas pour retomber sous la domination d’un roitelet, fût-il « très-chrétien ». L’histoire de l’Église orientale qui a toujours recherché des accommodements avec l’empereur byzantin, est très différente de ce point de vue, et l’actualité la plus brûlante montre combien cette histoire reste actuelle.

Au moins le roi de France a-t-il dorénavant marqué son autonomie vis-à-vis tant du pape que de l’empereur : « le roy est empereur en son royaume ». Tels sont les débuts de la souveraineté dans l’ordre externe. Mais le système féodal, qui reste prévalent en ce XIVe siècle et limite considérablement les prétentions de la souveraineté royale dans l’ordre interne, précipite la France dans une guerre de libération qui durera plus de cent ans contre le roi d’Angleterre, dont les fiefs français lui conféraient une puissance supérieure à celle d’un roi de France qui ne régnait même plus à Paris. De cette guerre de libération nait un sentiment national nouveau dans ce pays encore largement multiculturel qu’est la France médiévale.

Avec l’apparition de la Réforme au début du XVIe siècle en réaction aux abus des clercs, les guerres de religion finissent d’abattre les prétentions impériales en Occident et le retour à la paix civile implique de reconnaître la souveraineté de centaines de petits princes dans les limites de leurs anciens fiefs devenus des États. Comme le rappelle le Conseil d’État, « l’art de gouverner théorisé par Machiavel en 1532 encourage le processus d’étatisation du pouvoir politique. Abandonnant toutes considérations de morale religieuse, l’idée d’une raison d’État pose comme finalité politique des enjeux strictement profanes, tels que la stabilité de l’établissement politique ou l’intérêt des sujets. » En 1576, le Français Jean Bodin définit la souveraineté comme la puissance « perpétuelle et absolue » de dire le droit après que le Florentin Machiavel l’a inscrit dans le marbre de la pensée politique des temps modernes.

Dans la première moitié du XVIIe siècle, la guerre de Trente ans achève d’ériger la souveraineté en règle d’or dans l’ordre externe. La politique du cardinal de Richelieu, à la fois ministre du roi de France et prince de l’Église romaine, qui s’appuie sur les puissances protestantes contre l’empereur catholique, conduit aux traités de Westphalie qui érige le principe de souveraineté en norme internationale.

La Révolution française achève d’installer la souveraineté en tant que fondement de l’État moderne en substituant définitivement la légitimité issue du peuple à la légitimité héréditaire des prétendues dynasties de droit divin. C’est dorénavant au nom de la souveraineté de la nation que la France de la Révolution et de l’Empire partira à la conquête de l’Europe. Avec le succès que l’on sait : la Sainte-Alliance finit par opposer une résistance farouche à une prétention trop en avance sur son temps. Le « système westphalien », bien que modéré trois siècles plus tard par la création de l’ONU et encadré par les droits humains, prévaut encore aujourd’hui malgré tout.

C’est aussi ce que montre l’étude du Conseil d’État quand il aborde la question européenne. A rebours de nombreuses croyances, de légendes urbaines, voire de « l’espérance » affirmée de certains, il n’existe pas de souveraineté européenne, car la souveraineté, dans l’ordre interne autant qu’externe, s’incarne obligatoirement dans un État (même faible voire failli), et l’Union européenne (UE) n’est pas un État. Car il n’existe ni nation Europe ni peuple européen. C’est tout ce que l’on veut, un machin, une association, un projet, un processus, voire une « espérance », mais ce n’est pas un État. L’UE n’a pas la « compétence de sa compétence ». Elle n’exerce ses prérogatives que parce des États souverains lui ont confié les leurs, dans leur intérêt. Et dans l’ordre interne, imagine-t-on, un seul instant, des « policiers européens » conduire une enquête judiciaire à la demande d’un « parquet européen », ou même rétablir l’ordre lors d’une manifestation dans une grande ville européenne ?

Il n’existe pas davantage « d’intérêt général européen », mais des actes législatifs issus de compromis entre États souverains. L’UE n’existe que dans l’intérêt de ses États membres, parce qu’ils estiment que l’union fait la force dans un certain nombre de domaines limitativement énumérés. Tout le reste n’est que de la littérature et de la communication. Il est heureux que le Conseil d’État rappelle ces réalités juridiques afin de dissiper certains fantasmes et d’apaiser des craintes injustifiées.

Autrement dit, aucun État membre ne peut se voir imposer par l’UE une mesure à laquelle il n’aurait pas consenti. C’est pourquoi, si le droit communautaire l’emporte sur la loi, il ne saurait s’imposer à la Constitution d’un État souverain. Cela emporte deux conséquences possibles : soit l’État modifie sa Constitution pour la mettre en accord avec le droit européen, soit le droit européen ne s’applique pas dans l’État en cause. Dans le cas français, la Constitution a dû être modifiée une demi-douzaine de fois pour cette raison ; mais dans d’autres circonstances, le Conseil constitutionnel a dégagé certains « principes fondamentaux reconnus par les lois de la République », voire une « identité constitutionnelle », qui protègent la souveraineté française dès lors qu’elle est menacée par un acte dérivé ou une jurisprudence européenne. C’est particulièrement le cas en matière de défense avec le principe de « libre disposition de la force armée au gouvernement » de la France.

C’est aussi pour cela qu’en matière de défense, les traités prohibent absolument le vote à la majorité qualifiée : chaque État dispose en l’espèce sinon d’un droit de veto, du moins d’un droit de retrait, car il ne peut entrer en guerre contre sa volonté. La défense, ultima ratio regis, reste le cœur de la souveraineté. Le Conseil d’État rappelle que « en pratique, donc, toute décision ayant une implication militaire ou dans le domaine de la défense ne peut que continuer à relever de l’unanimité des États membres, sauf à modifier le Traité sur l’Union européenne (TUE) par une procédure de révision formelle (avec convocation d’une convention, unanimité des 27 et ratification nationale par la totalité des États membres) ».

A quoi servirait dès lors un commissaire à la défense européen ? A faire de la communication, mais rien de concret. C’est juridiquement impossible. On comprend mieux la démission surprise de Thierry Breton qui avait déclaré cet été en substance : « ce commissaire à la défense existe déjà, c’est moi ! ». Finalement, ce sera un « Mr Nobody », profil qui à vrai dire convient mieux à un ministère sans portefeuille.

L’étude du Conseil d’État, fort opportune en ces temps politiques incertains, renvoie dos à dos « européistes » et « souverainistes » en rappelant aux uns que tout transfert de compétence en matière de défense est juridiquement impossible (à supposer que ce soit politiquement possible) et aux autres qu’il n’y a pas lieu de « crier au loup » puisque l’État de droit protège notre souveraineté. Qui plus est, le principe de la liberté d’association implique également la liberté de sortir d’une association. L’UE n’est pas un empire ni une prison des peuples.

Le Conseil d’État aborde en outre la question de la résilience, de l’esprit de défense et du lien entre la nation et ses armées, mais les développements sont plutôt faibles et convenus, sans idée nouvelle ni originalité. Et sur le point particulier du SNU (service national universel), son enthousiasme tempéré ne semble pas partagé par la Cour des comptes, qui vient justement de rendre public un rapport plutôt critique sur le sujet.

Pour autant, il semble que le Conseil d’État ait oublié de traiter un volet de la souveraineté : l’intelligence économique. Le rapport consacre des développements pertinents sur la guerre économique que conduisent les Etats-Unis avec l’arme de l’exterritorialité du droit et évoque la guerre économique en tant que sous-ensemble de la guerre hybride, mais à aucun moment il n’est question d’intelligence économique, c’est-à-dire de l’utilisation des moyens régaliens de renseignement et d’influence à des buts principalement, voire exclusivement, économiques. Il s’agit pourtant aujourd’hui d’une menace majeure à notre souveraineté.

Dans ce rapport qui fera date, le Conseil d’État replace, non pas « l’église au milieu du village », mais la souveraineté au centre de la Nation. Ce faisant, il recadre un débat politique troublé par la tentative de dépassement du clivage gauche-droite par le centre ou les extrêmes. Quiconque s’inscrit dans le jeu des institutions républicaines ne peut considérer la souveraineté nationale comme un témoin du passé ou une peau de chagrin. A l’inverse, ni la souveraineté ni la nation ne sont des idoles intangibles. La souveraineté s’accommode fort bien de limitations à l’exercice de la force légitime et de transferts de compétences, de même que la nation française trouve son intérêt à coopérer avec les autres nations.

Cela trace peut-être pour la gauche de gouvernement une issue de secours pour sortir de l’impasse où son alliance avec une gauche radicale de moins en moins républicaine l’a conduite. Est-il nécessaire de rappeler que la souveraineté du peuple et de la nation, sont historiquement, en France, des idées de gauche opposée à la réaction de toute résurgence d’une « Sainte-Alliance » ou d’un empire.

A l’inverse, l’Allemagne n’a de son côté aucune difficulté avec l’idée d’empire, car elle a de tout temps dominé celui qui a succédé à Rome en Occident. C’est pourquoi elle pousse à la communautarisation de certaines compétences en matière de défense comme le contrôle des exportations, voire se dit favorable à la prise de décision à la majorité qualifiée y compris sur les questions de défense.

On observera incidemment qu’il n’y a que la France pour parler de souveraineté européenne. Les 26 autres écoutent poliment en disant : « c’est cela, ouiiiii ». Il n’y a que la France pour ne pas comprendre que l’UE ne veut surtout pas croiser le fer avec les Etats-Unis, où elle fait de confortables excédents, ou la Chine, dont les excédents sur les uns sont en partie captés par les autres (qui taxent l’import). Les Européens qui profitent de l’UE n’ont aucune envie de tuer la poule aux œufs d’or pour un concept 100% français qu’ils ne prennent même pas la peine de traduire, histoire de montrer combien cela leur est étranger.

Dans les faits, l’UE ne parle que de résilience (éventuellement avec un « z »), ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Pour résumer, un secteur est résilient si la production en cause est conçue en Allemagne et sous-traitée dans les pays européens à bas coûts de main d’œuvre. C’est dire si l’intégration de l’Ukraine est espérée avec impatience, au nom de la résilience européenne bien sûr.

Vous avez dit « communauté de destin » ? Oui, à condition qu’il y ait en France, pour préserver nos intérêts dans l’UE, une véritable « doctrine de souveraineté » que le Conseil d’État appelle de ses vœux. Ses recommandations en la matière feraient un excellent support de programme politique. « Cette doctrine, qui n’aurait pas vocation à être un document long, consisterait à inviter l’ensemble des acteurs publics à identifier, dans leurs champs de compétences respectifs, les vulnérabilités ou dépendances auxquelles la France est exposée ainsi que les besoins et enjeux pour l’avenir. (…) À cette fin, les ministères pourraient être invités à évaluer, au même titre que les considérations politiques, juridiques ou budgétaires habituelles, le coût en termes de souveraineté et de non-souveraineté des questions soumises à arbitrage ».

Il existe en France de tout temps un « parti » favorable à l’idée de soumettre notre souveraineté à la puissance dominante en Europe, de même qu’il a toujours existé un « parti » qui considère que la morale ou l’idéologie dominante doive prévaloir sur nos intérêts nationaux. Mais cela fait sept siècles que le pouvoir politique cherche à préserver la France de cette guerre civile permanente entre « Guelfes » et « Gibelins », respectivement partisans de la papauté et de l’empire, en proclamant l’indépendance d’un pays libre et souverain.

Le problème, c’est que ce « parti » héritier à la fois de Philipe le Bel, de Richelieu et de Mirabeau, manque aujourd’hui d’une incarnation politique. Il serait dans l’ordre des choses qu’une personnalité de gauche s’en empare en vue de sortir par le haut de l’impasse du tripartisme actuel. Cela suppose certes d’en finir avec les inepties européistes et de renouer avec une tradition républicaine que certains estiment passée de mode. Mais à la lumière de l’incroyable fiasco du prétendu « nouveau front populaire », on se demande s’ils en ont encore la capacité et même l’envie.

* Le groupe Mars, constitué d’une trentaine de personnalités françaises issues d’horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l’industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France.

 

Finances publiques: Découverte tardive et subite de la crise financière qui s’annonce !

Finances publiques: Découverte  tardive et subite de la crise financière qui s’annonce !

Finalement il y a à peine quelques jours que médias, institutions et politiques s’inquiètent publiquement de la dangereuse dérive des finances publiques du pays. D’un seul coup, on s’aperçoit que la France dès cette année va dépasser les 6 % de déficit par rapport à la règle  de 3 %. Pas simplement une règle européenne tout simplement un principe d’équilibre pour éviter d’alourdir les charges financières pour rembourser les emprunts en tout cas les intérêts. Ce sera rapidement le premier poste de budget de la France : les charges financières découlant des emprunts. Un alourdissement financier qui va peser évidemment sur la compétitivité des entreprises mais aussi sur l’inflation en France amputant en même temps le pouvoir d’achat des ménages donc également la consommation et phénomène pervers également les ressources fiscales à croissance égale.

Pourtant le phénomène n’est pas nouveau, la France a en effet enregistré une augmentation de sa dette de près de 1000 milliards depuis l’arrivée de Macron supposé être pourtant un spécialiste de la finance ( celle de Rothschild peut-être mais  pas forcément celle de l’intérêt général). Il n’est pas le seul responsable, la culpabilité est générale dans le pays qui a toujours pratiqué la fuite en avant en matière de dépenses publiques de sorte qu’il y a de 10 points par  exemple de différence avec le taux de dépenses publiques des  Allemands.( Soit presque 300 milliards par an !). Et pas pour privilégier l’investissement mais le fonctionnement !

En clair, pour éviter le matraquage des taux d’intérêt imposé à la France par des institutions financières il faudrait

La découverte tardive et subite de la crise financière qui s’annonce !

La découverte tardive et subite de la crise financière qui s’annonce !

Finalement il y a à peine quelques jours que médias, institutions et politiques s’inquiètent publiquement de la dangereuse dérive des finances publiques du pays. D’un seul coup, on s’aperçoit que la France dès cette année va dépasser les 6 % de déficit par rapport à la règle  de 3 %. Pas simplement une règle européenne tout simplement un principe d’équilibre pour éviter d’alourdir les charges financières pour rembourser les emprunts en tout cas les intérêts. Ce sera rapidement le premier poste de budget de la France : les charges financières découlant des emprunts. Un alourdissement financier qui va peser évidemment sur la compétitivité des entreprises mais aussi sur l’inflation en France amputant en même temps le pouvoir d’achat des ménages donc également la consommation et phénomène pervers également les ressources fiscales à croissance égale.

Pourtant le phénomène n’est pas nouveau, la France a en effet enregistré une augmentation de sa dette de près de 1000 milliards depuis l’arrivée de Macron supposé être pourtant un spécialiste de la finance ( celle de Rothschild peut-être mais  pas forcément celle de l’intérêt général). Il n’est pas le seul responsable, la culpabilité est générale dans le pays qui a toujours pratiqué la fuite en avant en matière de dépenses publiques de sorte qu’il y a de 10 points par  exemple de différence avec le taux de dépenses publiques des  Allemands.( Soit presque 300 milliards par an !). Et pas pour privilégier l’investissement mais le fonctionnement !

En clair, pour éviter le matraquage des taux d’intérêt imposé à la France par des institutions financières il faudrait un plan significatif et durable de redressement notamment en matière de dépenses.

Finances publiques -La découverte subite de la crise financière qui s’annonce !

Finances publiques -La découverte subite de la crise financière qui s’annonce !

Finalement il y a à peine quelques jours que médias, institutions et politiques s’inquiètent publiquement de la dangereuse dérive des finances publiques du pays. D’un seul coup, on s’aperçoit que la France dès cette année va dépasser les 6 % de déficit par rapport à la règle  de 3 %. Pas simplement une règle européenne tout simplement un principe d’équilibre pour éviter d’alourdir les charges financières pour rembourser les emprunts en tout cas les intérêts. Ce sera rapidement le premier poste de budget de la France : les charges financières découlant des emprunts. Un alourdissement financier qui va peser évidemment sur la compétitivité des entreprises mais aussi sur l’inflation en France amputant en même temps le pouvoir d’achat des ménages donc également la consommation et phénomène pervers également les ressources fiscales à croissance égale.

Pourtant le phénomène n’est pas nouveau, la France a en effet enregistré une augmentation de sa dette de près de 1000 milliards depuis l’arrivée de Macron supposé être pourtant un spécialiste de la finance ( celle de Rothschild peut-être mais  pas forcément celle de l’intérêt général). Il n’est pas le seul responsable, la culpabilité est générale dans le pays qui a toujours pratiqué la fuite en avant en matière de dépenses publiques de sorte qu’il y a de 10 points par  exemple de différence avec le taux de dépenses publiques des  Allemands.( Soit presque 300 milliards par an !). Et pas pour privilégier l’investissement mais le fonctionnement !

En clair, pour éviter le matraquage des taux d’intérêt imposé à la France par des institutions financières il faudrait un plan significatif et durable de redressement notamment en matière de dépenses.

La découverte subite de la crise financière qui s’annonce !

La découverte subite de la crise financière qui s’annonce !

Finalement il y a à peine quelques jours que médias, institutions et politiques s’inquiètent publiquement de la dangereuse dérive des finances publiques du pays. D’un seul coup, on s’aperçoit que la France dès cette année va dépasser les 6 % de déficit par rapport à la règle  de 3 %. Pas simplement une règle européenne tout simplement un principe d’équilibre pour éviter d’alourdir les charges financières pour rembourser les emprunts en tout cas les intérêts. Ce sera rapidement le premier poste de budget de la France : les charges financières découlant des emprunts. Un alourdissement financier qui va peser évidemment sur la compétitivité des entreprises mais aussi sur l’inflation en France amputant en même temps le pouvoir d’achat des ménages donc également la consommation et phénomène pervers également les ressources fiscales à croissance égale.

Pourtant le phénomène n’est pas nouveau, la France a en effet enregistré une augmentation de sa dette de près de 1000 milliards depuis l’arrivée de Macron supposé être pourtant un spécialiste de la finance ( celle de Rothschild peut-être mais  pas forcément celle de l’intérêt général). Il n’est pas le seul responsable, la culpabilité est générale dans le pays qui a toujours pratiqué la fuite en avant en matière de dépenses publiques de sorte qu’il y a de 10 points par  exemple de différence avec le taux de dépenses des  Allemands.( Soit presque 300 milliards par an !). Et pas pour privilégier l’investissement mais le fonctionnement !

En clair, pour éviter le matraquage des taux d’intérêt imposé à la France par des institutions financières il faudrait s’engager vers une réduction des dépenses publiques de l’ordre 100 milliards avec 20 ou 30 milliards dès cette année. À la place, on va sans doute afficher une nouvelle augmentation de la fiscalité qui renforcera encore la première place de la France dans ce domaine parmi les pays développés. De toute façon ,s’attaquer aux dépenses publiques constitue un travail gigantesque car il y a longtemps que le budget de l’État n’est plus piloté et qu’il résulte en fait de l’addition des corporatismes, contradictions et autres lourdeurs de la gestion administrative du pays. Une réforme dans ce domaine demanderait des années de cohérence et d’effort. Et autant de concertation préalable pour éviter les révoltes jacobines. En cause, le fait que la classe politique est essentiellement composée de ces anciens hauts fonctionnaires qui pantouflent entre responsabilité politique, administrative voir économique qui plombent le niveau des dépenses sans pour autant améliorer la qualité de l’intervention publique.

D’ici la fin de l’année les institutions financières auront l’occasion d’agiter le signal d’alarme pour faire comprendre l’ampleur de la crise financière qui s’annonce.Et en même temps l’ampleur des réformes à opérer !

Transport routier : des faillites en hausse qui traduisent le tassement économique général

Transport routier : des faillites en hausse qui traduisent le tassement économique général

Traditionnellement le transport routier constitue une sorte d’indicateur avancé de la conjoncture. Or l’activité logistique se tasse déjà depuis des mois. C’est le révélateur d’une croissance indigente ( le PIB a progressé finalement de seulement 0,2 % pour le deuxième trimestre et on attendra difficilement maintenant 1 % en 2024). Par ailleurs comme d’autres secteurs l’activité de transport enregistre aussi des hausses de coûts difficiles à répercuter.  Selon l’Union des entreprises de transport et de logistique de France (Union TLF), les entreprises du secteur affronte une vague inédite de faillites d’entreprises, liée au ralentissement de l’économie. Ce vendredi, l’Union « tire la sonnette d’alarme » car « les trésoreries des transporteurs se sont tendues et les défaillances du secteur sont désormais historiquement élevées ».

 

Au total, 603 entreprises de transports de marchandises ont fait l’objet d’une procédure collective au 2e trimestre 2024, soit une hausse de 45% sur un an et de 73% sur deux ans, selon la société Ellisphere et le magazine L’Officiel des Transporteurs. Cette vague « excède largement le rattrapage post-Covid », analyse l’Union TLF.

Faute de demande, le climat des affaires du segment se situe sous sa moyenne de longue période, depuis 21 mois consécutifs, ajoute l’organisation. Parallèlement, les coûts de production des transporteurs restent en forte progression: +5,4% sur un an en juillet 2024 hors gazole, selon le Comité National Routier. « A cela s’ajoutent des crises régulières qui frappent durement le secteur: mouvements des retraites, crise des agriculteurs, intempéries, blocages des ports », soulignent les patrons.

 

Politique-Un gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

Politique-Un  gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

 

Consultation ou pas, on voit mal comment pourrait se former rapidement un gouvernement durable en France. Certes le premier ministre sera vraisemblablement désigné mais son gouvernement sera rapidement balayé par une motion de censure car les trois grandes composantes politiques qui s’opposent en France veulent en découdre politiquement. Du coup,  le président pourrait être contraint de désigner encore un gouvernement provisoire après une motion de censure. D’une certaine manière, ce serait alors le retour d’une certaine instabilité comme sous la IVe République.

Sans doute pour donner l’impression d’occuper le terrain politique, Macron  organise à partir de ce vendredi 23 août des consultations des principaux responsables politiques dont aucun n’a vraiment envie d’un compromis pour trouver une majorité parlementaire.

La seule solution possible serait alors de nommer un personnage crédible–type technocrate–qui n’aurait pas d’ambition vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle. En effet le véritable enjeu qui s’oppose à une union entre les trois grands courants est la perspective de l’échéance électorale présidentielle. Faire des compromis aujourd’hui , c’est hypothéquer la crédibilité des positions de demain pour la succession de Macron. Pour résumer le Rassemblement national observe et attend. À gauche on fait semblant de vouloir le pouvoir avec un programme inapplicable. À droite et au centre-droit ( les Républicains et les macronistes)  ,on soutient mais sans se mouiller. Comme Vauquiez- ou Attal- qui ne souhaite pas devenir premier ministre d’un gouvernement…… très provisoire.

Un gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

Un  gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

 

Consultation ou pas, on voit mal comment pourrait se former rapidement un gouvernement durable en France. Certes le premier ministre sera vraisemblablement désigné mais son gouvernement sera rapidement balayé par une motion de censure car les trois grandes composantes politiques qui s’opposent en France veulent en découdre politiquement. Du coup,  le président pourrait être contraint de désigner encore un gouvernement provisoire après une motion de censure. D’une certaine manière, ce serait alors le retour d’une certaine instabilité comme sous la IVe République.

Sans doute pour donner l’impression d’occuper le terrain politique, Macron  organise à partir de ce vendredi 23 août des consultations des principaux responsables politiques dont aucun n’a vraiment envie d’un compromis pour trouver une majorité parlementaire.

La seule solution possible serait alors de nommer un personnage crédible–type technocrate–qui n’aurait pas d’ambition vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle. En effet le véritable enjeu qui s’oppose à une union entre les trois grands courants est la perspective de l’échéance électorale présidentielle. Faire des compromis aujourd’hui , c’est hypothéquer la crédibilité des positions de demain pour la succession de Macron. Pour résumer le Rassemblement national observe et attend. À gauche on fait semblant de vouloir le pouvoir avec un programme inapplicable. À droite et au centre-droit ( les Républicains et les macronistes)  ,on soutient mais sans se mouiller. Comme Vauqiez- ou Attall- qui ne souhaite pas devenir premier ministre d’un gouvernement très provisoire.

Un gouvernement provisoire qui pourrait en cacher un autre

Un  gouvernement provisoire qui pourrait en cacher un autre

 

Consultation ou pas, on voit mal comment pourrait se former rapidement un gouvernement durable en France. Certes le premier ministre sera vraisemblablement désigné mais son gouvernement sera rapidement balayé par une motion de censure car les trois grandes composantes politiques qui s’opposent en France veulent en découdre politiquement. Du coup,  le président pourrait être contraint de désigner encore un gouvernement provisoire après une motion de censure. D’une certaine manière, ce serait alors le retour d’une certaine instabilité comme sous la IVe République.

Sans doute pour donner l’impression d’occuper le terrain politique, Macron  organise à partir de ce vendredi 23 août des consultations des principaux responsables politiques dont aucun n’a vraiment envie d’un compromis pour trouver une majorité parlementaire.

La seule solution possible serait alors de nommer un personnage crédible–type technocrate–qui n’aurait pas d’ambition vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle. En effet le véritable enjeu qui s’oppose à une union entre les trois grands courants est la perspective de l’échéance électorale présidentielle. Faire des compromis aujourd’hui , c’est hypothéquer la crédibilité des positions de demain pour la succession de Macron. Pour résumer le Rassemblement national observe et attend. À gauche on fait semblant de vouloir le pouvoir avec un programme inapplicable. À droite et au centre-droit ( les Républicains et les macronistes)  ,on soutient mais sans se mouiller. Comme Vauqiez ou Attall qui ne souhaite pas devenir premier ministre d’un gouvernement très provisoire.

12345...60



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol