Archive pour le Tag 'Qui'

Page 3 sur 50

Une inflation qui remet en cause partage de la richesse

Une inflation qui remet en cause partage de la richesse

Le nouveau record d’inflation constatée en France en octobre pourrait relancer le débat sur le partage de la richesse et notamment des superprofits. En effet, d’un côté les consommateurs sont affrontés à une augmentation générale des prix alors que leur pouvoir d’achat ne suit pas .

Jusque-là le pouvoir a freiné des quatre fers pour mettre sur la table la question de l’éventuelle taxation des supers bénéfices car l’inflation qui handicape les ménages en général profite à certaines entreprises pour des raisons essentiellement spéculatives. Discrètement, ces entreprises profitent du climat inflationniste général pour ajouter quelques points de hausse qui viennent gonfler les profits sans vraies raisons économiques. Ces entreprises joue un rôle négatif en profitant d’abord de l’inflation, en alimentant ensuite.

La question de la montée de l’inflation va forcément être très discutée d’autant que la taxation n’est pas forcément le meilleur moyen de la gérer. En effet une nouvelle fiscalité dira se noyer dans le trou du budget général de l’État.

Fondamentalement ce qui est en cause, c’est le partage de la richesse produite entre profits, investissements et rémunérations.

L’inflation est repartie à la hausse au mois d’octobre, notamment à cause de la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation, les deux postes de dépenses qui augmentent le plus.

Les prix ont augmenté d’environ 5 % sur un an en 2023. Comme en 2022. Un niveau inédit depuis 1985 (6,4% en juin cette année-là).

Dans le détail, l’inflation est portée par l’envolée des prix de l’alimentation (20% sur 2 ans) et un rebond des prix de l’énergie qui atteient encore des sommets.

Elevage français: Un déclin qui favorise les importations

Elevage français: Un déclin qui favorise les importations

Comme l’industrie, l’élevage français de volailles ( et de porcs) pourrait presque disparaître s’inquiète les chambres d’agriculture dans un rapport. En cause la compétitivité de la filière, les contraintes imposées qui finalement profitent surtout à l’importation massive de l’étranger. La majorité des produits de la filière sont importés et le plus souvent non soumis aux obligations économiques, sanitaires et sociales.

D’après le service Etudes économiques et prospective des Chambres d’agriculture, La filière d’élevage est très menacée du fait en particulier de la hausse des produits d’alimentation du bétail.

« Les éleveurs porcins n’ont jamais connu un prix du kilo aussi élevé », note ainsi l’un des auteurs du Les cheptels français bovins, porcins et ovins ne cessent de se réduire. Résultat: la production diminue depuis quatre à cinq ans, amenuisant l’offre de produits animaux, et ce alors que « la demande, malgré une petite diminution, se tient plutôt bien », constate Thierry Pouch.

« La situation est d’autant plus préoccupante que, depuis les années 1980, on assiste aussi à une diminution incessante des effectifs d’éleveurs, complète l’économiste. On est passé de 175.000 éleveurs laitiers en 1988 à 35.000 en 2020. »

Sur la même période, le nombre d’exploitations est passé de 1,017 million à 389.000. La concentration des élevages, notamment laitiers, n’a donc pas empêché la décapitalisation.

Si aujourd’hui la France est toujours autosuffisante en produits laitiers, elle l’est de moins en moins en viande bovine, et ne l’est plus en viande de volaille. Désormais, 55% de la consommation intérieure est satisfaite par les importations, rappelle le rapport.

En cause aussi, l’inflation des produits alimentaires; selon l’Insee, le prix des produits alimentaires a encore bondi de 11,1% le mois dernier sur un an, et ceux des viandes vendues en grande distribution de 9,4 %. La vente de produits bio s’écroule littéralement.

Politique–pourquoi se rapprocher aussi vite de l’Angleterre qui n’a cessé de torpiller l’union économique

Politique–pourquoi se rapprocher aussi vite de l’Angleterre qui n’a cessé de torpiller l’union économique

Le luxe assez optionnel dépensé pour la visite du Charles III en France serait justifié par le besoin de se rapprocher de l’Angleterre. Mais l’urgence et la nécessité de ce rapprochement peut largement se discuter. Notons tout d’abord que sur le plan diplomatique et en cas de conflit, les Anglais sont des les alliés qui font rarement défaut aux occidentaux. Reste surtout la question économique avec maintenant le souhait d’un maximum d’Anglais, des conservateurs et des travaillistes, de renégocier l’accord poste brexit. Un accord qui a accouché dans la douleur après notamment des attaques complètement incongrues de l’Angleterre vis-à-vis de l’union européenne et de la France en particulier. L’Angleterre se rend compte aujourd’hui que le break site était une erreur fondamentale reposant notamment sur les mensonges du monde politique conservateur.

Il n’est pas certain qu’il soit très opportun de précipiter cette renégociation car les Anglais ont toujours eu l’art de semer la pagaille en Europe. D’abord en faisant tout pour que cette union européenne n’existe pas. Finalement ils ne l’ont rejoint que tardivement surtout pour organiser le désordre et finalement en claquant la porte avec bruit et fureur.

L’Angleterre a sans doute besoin de cette cure d’éloignement pour enfin comprendre qu’elle n’est plus cette grande puissance ( comme la France d’ailleurs) au plan international qui peut imposer sa doctrine souvent ultra libérale.

L’Angleterre a encore besoin de manger son chapeau après les intolérables insultes et attaques contre l’union économique et surtout après les désordres récurrents qu’elle n’a cessés d’organiser dans l’union économique.

Certes les Anglais ne sont pas nos ennemis, ce sont même des partenaires économiques mais qui doivent se satisfaire pour l’instant de l’accord obtenu dans une telle douleur. Les Anglais resteront nos amis. Beaucoup aiment la France, beaucoup s’y rendent et possèdent même des résidences. Les relations avec les Anglais sont en général très harmonieuses est très appréciées
.
Mais c’est autre chose de se jeter à nouveau dans la gueule du loup anti européen par principe et par conviction. Une révision du traité post brexit sera sans doute nécessaire le moment venu mais sans doute pas avant quelques années et avant que l’Angleterre elle-même ait clarifiée ces liens d’une part avec l’Écosse, d’autre part avec l’Irlande du Nord, voire avec le pays de Galles.

Automobile : des grèves américaines qui pourraient faire telle huile

Automobile : des grèves américaines qui pourraient faire telle huile

Le mouvement de grève entamé vendredi chez les trois principaux constructeurs automobiles américains pourrait Faire tache d’huile et s’étendre à d’autres secteurs au États-Unis. Une épidémie sociale qui pourrait peut-être gagner aussi d’autres pays où les salaires certes ont progressé mais pas suffisamment pour combler l’inflation depuis deux ans. Contrairement aux affirmations des gouvernements ou des experts il manque en moyenne autour de 10 % sur deux ans dans les pays développés.

Le puissant syndicat du secteur automobile américain, United Auto Workers (UAW), met la pression sur les Big three, General Motors, Ford, Stellantis. Ce dimanche, au troisième jour d’une grève historique pour des hausses de salaire, le syndicat a menacé d’amplifier le mouvement, qui touche pour l’heure trois sites industriels, si les constructeurs n’amélioraient pas leurs propositions. De tels mouvements pour améliorer les conventions collectives d’un secteur peuvent durer très longtemps aux Etats-Unis.

Ce samedi, Stellantis a proposé une hausse de 21% au cours des quatre prochaines années, contre 14,5% jusqu’ici. Un niveau quasi-identique à ceux de GM et Ford qui proposent tous deux une augmentation de 20%. Des propositions très éloignées de celles de UAW qui demande une augmentation de 40%, dont la moitié immédiatement.

Brexit: Un échec pour les Britanniques qui veulent renégocier

Brexit: Un échec pour les Britanniques qui veulent renégocier


Sept ans après, les Britanniques considèrent que le Brexit est un échec pour le Royaume-Uni et souhaitent désormais une renégociation avec l’union européenne mais sans demander sa réintégration. En tout cas ce que souhaite le Labor qui se trouve largement en tête dans les sondages. Pas certain cependant que l’union européenne est réellement envie de se relancer dans des discussions byzantines et interminables avec le Royaume-Uni.

Le parti travailliste britannique cherchera donc à négocier un «meilleur accord» de libre-échange post Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne s’il arrive au pouvoir lors des prochaines élections législatives, a indiqué son chef Keir Starmer dimanche dans un entretien au Financial Times .

«Presque tout le monde reconnaît que l’accord que (l’ex-Premier ministre Boris) Johnson a conclu n’est pas un bon accord. Il est bien trop restreint», a déclaré Keir Starmer, qui avait voté pour rester dans l’UE en 2016, ajoutant qu’«à l’approche de 2025, nous tenterons d’obtenir un bien meilleur accord pour le Royaume-Uni».

L’accord de commerce et de coopération régissant les relations, notamment économiques, post-Brexit entre Bruxelles et Londres est entré en vigueur en 2021, avec une clause de revoyure en 2025. Son application ne s’est pas faite sans heurts, et la sortie de l’UE pèse et va continuer de peser sur l’économie britannique selon des évaluations d’économistes.

Sept ans après le référendum de 2016, 61% des Britanniques estiment que le Brexit est un échec, selon un sondage YouGov réalisé cet été, à rebours du gouvernement conservateur qui vante régulièrement la liberté retrouvée du pays et les bienfaits de la sortie de l’UE.

Immobilier : vers des taux à 5 % qui vont plomber le secteur

Immobilier : vers des taux à 5 % qui vont plomber le secteur

La récente décision de la banque centrale européenne de relever les taux directeurs aura des conséquences sur l’ensemble de l’économie mais de façon plus particulière sur l’immobilier. Déjà en 2023 il faudra s’attendre sans doute à une baisse du nombre de crédits de presque 50 %. En cause, l’inflation qui diminue la solvabilité des futurs acquéreurs. Ainsi un ménage qui pouvait emprunter 200 000 € avant ne peut plus emprunter que 150 000 € environ avec la montée des intérêts.

Il faut s’attendre rapidement des taux de l’ordre de 5 %.

Immobilier : vers des taux qui vont finir de tuer le secteur

Immobilier : vers des taux qui vont finir de tuer le secteur

La récente décision de la banque centrale européenne de relever les taux directeurs aura des conséquences sur l’ensemble de l’économie mais de façon plus particulière sur l’immobilier. Déjà en 2023 il faudra s’attendre sans doute à une baisse du nombre de crédits de presque 50 %. En cause l’inflation qui diminue la solvabilité des futurs acquéreurs. Ainsi un ménage qui pouvait emprunter 200 000 € avant ne peut plus emprunter que 150 000 € environ avec la montée des intérêts.

Il faut s’attendre rapidement des taux de l’ordre de 5 %

Marseille Chicago : une fusillade extérieure qui touche les habitants dans leur appartement

Marseille Chicago : une fusillade extérieure qui touche les habitants dans leur appartement

Encore des règlements de comptes mortels et qui touchent des habitants chez eux; En effet, une nouvelle fusillade s’est produit ce dimanche soir à Marseille dans la cité Saint-Thys dans le 10e arrondissement de Marseille. Une jeune femme a été très gravement blessée à la tête par un tir de kalachnikov. Au moment des faits, la jeune femme se trouvait au 3e étage d’un immeuble de la cité. Elle était dans sa chambre au sein de son appartement qu’elle occupe avec sa mère. La jeune femme a été touchée à la tête par la balle qui a traversé un mur.

Âgée de 24 ans, elle a été prise en charge par les marins-pompiers puis transportée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé.

En plus de l’appartement de la jeune femme de 24 ans, deux autres logements ont été touchés par les tirs de kalachnikov sans faire davantage de blessés. Il s’agit des appartements d’une femme de 79 ans qui habite juste au-dessus, au 4e étage de l’immeuble.

Le logement d’une autre femme, âgée elle de 86 ans, a également été « impacté » par les tirs.

Tremblement de terre Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

Tremblement de terre Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

Le bilan du séisme qui a frappé le Maroc ne cesse de s’alourdir. Le tremblement de terre le plus meurtrier dans le royaume depuis plus de 60 ans, a détruit vendredi soir des villages entiers dans une région située au sud-ouest de Marrakech (centre), et 2.862 vies ainsi que 2.562 blessés, d’après les derniers chiffres publiés lundi. «Dans la région de l’Atlas, il y a beaucoup d’auto-constructions échappant aux normes parasismiques». Frédéric Léone, géographe spécialiste des risques naturels et fin connaisseur du Maroc, pointe dans « Libé » des différences avec le séisme en Turquie.

Un tremblement de terre de magnitude 6,8 a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi 9 septembre, dans la région d’Al-Haouz, dans le centre du pays et au sud-ouest de la très touristique ville de Marrakech. Le bilan, provisoire, s’élève déjà à plus de mille morts. Une catastrophe qui réveille le douloureux souvenir de 1960, lorsque le Royaume fut touché par un séisme de 5,7 sur l’échelle de Richter, à Agadir, qui a tué plus de 12 000 personnes et détruit presque entièrement la cité.

Selon Frédéric Léone, géographe spécialisé en gestion et cartographie des risques naturels à l’université Montpellier-III et fin connaisseur du Maroc, les normes parasismiques sont très peu appliquées dans la zone où la terre a tremblé. Il se dit inquiet pour les villages de montagne du coin, difficilement accessibles pour les secours et où les habitats traditionnels ne sont pas conçus pour résister à de telles secousses.

Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

«Dans la région de l’Atlas, il y a beaucoup d’auto-constructions échappant aux normes parasismiques». Frédéric Léone, géographe spécialiste des risques naturels et fin connaisseur du Maroc, pointe dans « Libé » des différences avec le séisme en Turquie.

Un tremblement de terre de magnitude 6,8 a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi 9 septembre, dans la région d’Al-Haouz, dans le centre du pays et au sud-ouest de la très touristique ville de Marrakech. Le bilan, provisoire, s’élève déjà à plus de mille morts. Une catastrophe qui réveille le douloureux souvenir de 1960, lorsque le Royaume fut touché par un séisme de 5,7 sur l’échelle de Richter, à Agadir, qui a tué plus de 12 000 personnes et détruit presque entièrement la cité.

Selon Frédéric Léone, géographe spécialisé en gestion et cartographie des risques naturels à l’université Montpellier-III et fin connaisseur du Maroc, les normes parasismiques sont très peu appliquées dans la zone où la terre a tremblé. Il se dit inquiet pour les villages de montagne du coin, difficilement accessibles pour les secours et où les habitats traditionnels ne sont pas conçus pour résister à de telles secousses.

Afrique: ces pays qui n’en finissent pas de s’enfoncer

Afrique: ces pays qui n’en finissent pas de s’enfoncer

Sans être superstitieux, on peut se demander si une malédiction n’affecte pas ce superbe continent qu’est l’Afrique. Pourtant en moyenne tout est réuni pour une vie harmonieuse : les ressources, le climat, la jeunesse de la population. Certes, il s’agit d’une moyenne car des Etats sont plus avantagés que d’autres, plus développées que d’autres. Les avis d’experts ne manquent pas sur les facteurs explicatifs relatifs à l’extrême pauvreté en moyenne de ce continent, une pauvreté économique mais aussi démocratique. La plupart de ces experts n’ont jamais vécu durablement en Afrique en tout cas au sein des populations. Du coup, ils proposent tout simplement face aux crises caractérisées par la montée des violences et des dictatures que les pays occidentaux quittent le continent.

C’est évidemment oublier que déjà les chinois sont les plus influents économiquement en Afrique et qu’ils progressent en développant efficacement et discrètement business sur fond de corruption. Les russes de leur côté s’implantent pour surtout des motifs politiques mais aussi pour piller les pays. Côté occidental y compris en Europe, chaque pays joue son propre jeu dans un intérêt diplomatique et parfois économique.

Certains experts proposent un désengagement total de l’Occident y compris par exemple sur le plan militaire ou économique avec la suppression du franc CFA. Ils oublient évidemment que la place serait vite occupée par d’autres puissances étrangères et surtout par les terroristes islamistes qui ne cessent de progresser.

La plupart des putschistes ne s’intéressent qu’au pouvoir et à la mainmise sur les richesses. Ces militaires se désintéressent totalement de la lutte contre le terrorisme repliés qu’ils sont pour la plupart autour des capitales et des lieux de pouvoir. Des militaires qui la plupart du temps se consacrent surtout à des fonctions de police et à la corruption et qui négligent évidemment les fonctions de défense.

De la même manière, proposer la suppression brutale du franc CFA, aujourd’hui soutenu à bout de bras par l’Europe et la France, aboutirait à une dévaluation de près de 50 % et un renchérissement considérable des biens essentiels. Une véritable catastrophe sociale et humanitaire se produirait alors. Avec aussi comme conséquence son lot d’immigrations sauvages vers l’Europe.

La priorité est donc d’abord de procéder à une analyse pertinente de la situation et ne pas s’en tenir à ce qu’on peut penser dans les salons des ambassades ou même les services de renseignements qui ont été incapables de prévoir les récents événements politiques.

Il ne faut certainement pas quitter l’Afrique mais changer la nature des relations. Par exemple ne plus financer des grands projets dont une partie disparaît dans les sables de la corruption ou dans les superstructures des grandes organisations. Il faut financer des projets beaucoup plus utiles, plus urgents mais ciblés et suivis par des équipes de projets compétentes et intègres.

Parallèlement, il convient de favoriser ce tissu de PME qui manquent tellement à l’Afrique pour remplacer une partie de l’économie informelle. Mais cela suppose des financements des compétences et des formations. Une des urgences est de former à la gestion ces futurs entrepreneurs qui confondent trop aujourd’hui montant du tiroir caisse et profits.

Former doit être l’axe stratégique de l’aide au développement : aide économique, aide sociale, aide militaire, aide technologique et aide démocratique.

Surestimer l’ampleur de la contestation à l’égard de la France constitue une erreur d’analyse. En effet, dans la plupart des pays on peut avec 1,50 € et une bière par manifestant réunir des foules éphémères, versatiles et manipuler temporairement l’opinion.

Une opinion qui a cependant des raisons objectives à ne pas être satisfaite de l’efficacité de la gestion de certains politiques dans certains pays et même de la politique de développement de la France.

Se retirer brutalement de l’Afrique se traduira inévitablement notamment par une progression des terroristes islamiques qui n’auront aucun mal à prendre la place des militaires d’opérette du Niger, du Burkina ou du Mali. Se retirer brutalement de l’Afrique serait provoquer une une crise sociale sans précédent et une vague d’immigration impossible à maîtriser.

Site gbessay

Politique- Cette Afrique qui n’en finit pas de s’enfoncer

Cette Afrique qui n’en finit pas de s’enfoncer

Sans être superstitieux, on peut se demander si une malédiction n’affecte pas ce superbe continent qu’est l’Afrique. Pourtant en moyenne tout est réuni pour une vie harmonieuse : les ressources, le climat, la jeunesse de la population. Certes, il s’agit d’une moyenne care des Etats sont plus avantagés que d’autres, plus développées que d’autres. Les avis d’experts ne manquent pas sur les facteurs explicatifs relatifs à l’extrême pauvreté en moyenne de ce continent, une pauvreté économique mais aussi démocratique. La plupart de ces experts n’ont jamais vécu durablement en Afrique en tout cas au sein des populations. Du coup, ils proposent tout simplement face aux crises caractérisées par la montée des violences et des dictatures que les pays occidentaux quittent le continent.

C’est évidemment oublier que déjà les chinois sont les plus influents économiquement en Afrique et qu’ils progressent en développant efficacement et discrètement business sur fond de corruption. Les russes de leur côté s’implantent pour surtout des motifs politiques mais aussi pour piller les pays. Côté occidental y compris en Europe, chaque pays joue son propre jeu dans un intérêt diplomatique et parfois économique.

Certains experts proposent un désengagement total de l’Occident y compris par exemple sur le plan militaire ou économique avec la suppression du franc CFA. Ils oublient évidemment que la place serait vite occupée par d’autres puissances étrangères et surtout par les terroristes islamistes qui ne cessent de progresser.

La plupart des putschistes ne s’intéressent qu’au pouvoir et à la mainmise sur les richesses. Ces militaires se désintéressent totalement de la lutte contre le terrorisme repliés qu’ils sont pour la plupart autour des capitales et des lieux de pouvoir. Des militaires qui la plupart du temps se consacrent surtout à des fonctions de police et à la corruption et qui négligent évidemment les fonctions de défense.

De la même manière, proposer la suppression brutale du franc CFA, aujourd’hui soutenu à bout de bras par l’Europe et la France, aboutirait à une dévaluation de près de 50 % et un renchérissement considérable des biens essentiels. Une véritable catastrophe sociale et humanitaire se produirait alors. Avec aussi comme conséquence son lot d’immigrations sauvages vers l’Europe.

La priorité est donc d’abord de procéder à une analyse pertinente de la situation et ne pas s’en tenir à ce qu’on peut penser dans les salons des ambassades ou même les services de renseignements qui ont été incapables de prévoir les récents événements politiques.

Il ne faut certainement pas quitter l’Afrique mais changer la nature des relations. Par exemple ne plus financer des grands projets dont une partie disparaît dans les sables de la corruption ou dans les superstructures des grandes organisations. Il faut financer des projets beaucoup plus utiles, plus urgents mais ciblés et suivis par des équipes de projets compétentes et intègres.

Parallèlement, il convient de favoriser ce tissu de PME qui manquent tellement à l’Afrique pour remplacer une partie de l’économie informelle. Mais cela suppose des financements des compétences et des formations. Une des urgences est de former à la gestion ces futurs entrepreneurs qui confondent trop aujourd’hui montant du tiroir caisse et profits.

Former doit être l’axe stratégique de l’aide au développement : aide économique, aide sociale, aide militaire, aide technologique et aide démocratique.

Surestimer l’ampleur de la contestation à l’égard de la France constitue une erreur d’analyse. En effet, dans la plupart des pays on peut avec 1,50 € et une bière par manifestant réunir des foules éphémères, versatiles et manipuler temporairement l’opinion.

Une opinion qui a cependant des raisons objectives à ne pas être satisfaite de l’efficacité de la gestion de certains politiques dans certains pays et même de la politique de développement de la France.

Se retirer brutalement de l’Afrique se traduira inévitablement notamment par une progression des terroristes islamiques qui n’auront aucun mal à prendre la place des militaires d’opérette du Niger, du Burkina ou du Mali. Se retirer brutalement de l’Afrique serait provoquer une une crise sociale sans précédent et une vague d’immigration impossible à maîtriser.

Site gbessay

Cette Afrique qui n’en finit pas de s’enfoncer

Cette Afrique qui n’en finit pas de s’enfoncer

Sans être superstitieux, on peut se demander si une malédiction n’affecte pas ce superbe continent qu’est l’Afrique. Pourtant en moyenne tout est réuni pour une vie harmonieuse : les ressources, le climat, la jeunesse de la population. Certes, il s’agit d’une moyenne care des Etats sont plus avantagés que d’autres, plus développées que d’autres. Les avis d’experts ne manquent pas sur les facteurs explicatifs relatifs à l’extrême pauvreté en moyenne de ce continent, une pauvreté économique mais aussi démocratique. La plupart de ces experts n’ont jamais vécu durablement en Afrique en tout cas au sein des populations. Du coup, ils proposent tout simplement face aux crises caractérisées par la montée des violences et des dictatures que les pays occidentaux quittent le continent.

C’est évidemment oublier que déjà les chinois sont les plus influents économiquement en Afrique et qu’ils progressent en développant efficacement et discrètement business sur fond de corruption. Les russes de leur côté s’implantent pour surtout des motifs politiques mais aussi pour piller les pays. Côté occidental y compris en Europe, chaque pays joue son propre jeu dans un intérêt diplomatique et parfois économique.

Certains experts proposent un désengagement total de l’Occident y compris par exemple sur le plan militaire ou économique avec la suppression du franc CFA. Ils oublient évidemment que la place serait vite occupée par d’autres puissances étrangères et surtout par les terroristes islamistes qui ne cessent de progresser.

La plupart des putschistes ne s’intéressent qu’au pouvoir et à la mainmise sur les richesses. Ces militaires se désintéressent totalement de la lutte contre le terrorisme repliés qu’ils sont pour la plupart autour des capitales et des lieux de pouvoir. Des militaires qui la plupart du temps se consacrent surtout à des fonctions de police et à la corruption et qui négligent évidemment les fonctions de défense.

De la même manière, proposer la suppression brutale du franc CFA, aujourd’hui soutenu à bout de bras par l’Europe et la France, aboutirait à une dévaluation de près de 50 % et un renchérissement considérable des biens essentiels. Une véritable catastrophe sociale et humanitaire se produirait alors. Avec aussi comme conséquence son lot d’immigrations sauvages vers l’Europe.

La priorité est donc d’abord de procéder à une analyse pertinente de la situation et ne pas s’en tenir à ce qu’on peut penser dans les salons des ambassades ou même les services de renseignements qui ont été incapables de prévoir les récents événements politiques.

Il ne faut certainement pas quitter l’Afrique mais changer la nature des relations. Par exemple ne plus financer des grands projets dont une partie disparaît dans les sables de la corruption ou dans les superstructures des grandes organisations. Il faut financer des projets beaucoup plus utiles, plus urgents mais ciblés et suivis par des équipes de projets compétentes et intègres.

Parallèlement, il convient de favoriser ce tissu de PME qui manquent tellement à l’Afrique pour remplacer une partie de l’économie informelle. Mais cela suppose des financements des compétences et des formations. Une des urgences est de former à la gestion ces futurs entrepreneurs qui confondent trop aujourd’hui montant du tiroir caisse et profits.

Former doit être l’axe stratégique de l’aide au développement : aide économique, aide sociale, aide militaire, aide technologique et aide démocratique.

Surestimer l’ampleur de la contestation à l’égard de la France constitue une erreur d’analyse. En effet dans la plupart des pays on peut avec 1,50 € et une bière par manifestant réunir des foules éphémères et manipuler temporairement l’opinion.

Une opinion qui a cependant des raisons objectives à ne pas être satisfaite de l’efficacité de la gestion de certains politiques dans certains pays et même de la politique de développement de la France.

Se retirer brutalement de l’Afrique se traduira inévitablement notamment par une progression des terroristes islamiques qui n’auront aucun mal à prendre la place des militaires d’opérette du Niger, du Burkina ou du Mali. Se retirer brutalement de l’Afrique serait provoquer une une crise sociale sans précédent et une vague d’immigration impossible à maîtriser.

Site gbessay

Macron: à défaut dun référendun, un « préférendum »….qui n’aura pas lieu

Macron: à défaut dun référendun, un préférendum….qui n’aura pas lieu !


Enfoncé dans l’immobilisme faute de majorité, Macron tente une nouvelle initiative bidon consistant à discuter éventuellement d’un « préférendum » à la place d’un référendum. Pour faire simple, un référendum avec plusieurs questions au lieu d’une. Le seul problème c’est que cette consultation n’aura jamais lieu car Macron est certain de la perdre. Mais l’essentiel est de faire dans la pseudo innovation politique pour occuper l’espace médiatique et masquer ainsi l’immobilisme.

«C’est un concept qui nous permettrait de tester plusieurs sujets à la fois au cours d’un même vote. Vous pouvez poser des questions multiples aux Français. Je ne dis pas que c’est ce qui est sur la table, mais aucune porte n’est fermée», a tout de même détaillé Olivier Véran, porte-parole du gouvernement.

Les thèmes et les questions qui pourraient être posées dans le cadre de cette consultation dite innovante.

La Nupes a déjà annoncé qu’elle réclamerait un référendum sur l’âge légal de départ à la retraite, tandis que le RN demandera un référendum sur l’immigration. «Or, l’immigration est un domaine qui n’est pas prévu par l’article 11», souligne Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’université Paris Panthéon-Assas. «Par ailleurs, l’organisation pratique d’une multiplicité des référendums, une urne par vote, rendrait cette option difficile», ajoute-t-il. D’autant que la Constitution prévoit un vote par référendum sur un projet de loi présenté au préalable. «Le gouvernement doit donc proposer un vote sur un texte que les Français approuvent ou repoussent », certifie Benjamin Morel.

Afghanistan : un véritable apartheid qui vise les femmes

Afghanistan : un véritable apartheid qui vise les femmes

Le deuxième anniversaire de la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan approche à grands pas. Depuis lors, les femmes afghanes sont privées des droits de la personne les plus fondamentaux dans ce qui ne peut être décrit que comme un apartheid de genre. Ce n’est qu’en qualifiant la situation en Afghanistan de crime contre l’humanité que la communauté internationale pourra légalement lutter contre la discrimination systématique dont sont victimes les femmes et les jeunes filles de ce pays.

Par Vrinda Narain
Associate Professor, Faculty of Law, Centre for Human Rights and Legal Pluralism, McGill University dans The Conversation

L’éradication des femmes de la sphère publique est au cœur de l’idéologie talibane. Les institutions de défense des droits de la femme en Afghanistan, notamment le ministère des Affaires féminines, ont été démantelées, tandis qu’on rétablissait le redoutable ministère pour la Promotion de la vertu et la Répression du vice.

La Commission indépendante des droits de la personne en Afghanistan a été dissoute et la constitution de 2004 abrogée ; la législation garantissant l’égalité entre les hommes et les femmes a quant à elle été invalidée.

Aujourd’hui, les femmes afghanes n’ont pas accès à l’enseignement supérieur, elles ne peuvent pas quitter la maison sans un chaperon masculin, elles ne peuvent pas travailler, sauf dans le secteur de la santé et dans certaines entreprises privées ; les parcs, les salles de sport et les salons de beauté leur sont interdits.

Sur les quelque 80 décrets promulgués par les talibans, 54 ciblent particulièrement les femmes, restreignant gravement leurs droits et violant les obligations internationales de l’Afghanistan ainsi que ses lois constitutionnelles et nationales antérieures.

Les talibans ne semblent pas inquiétés, continuant là où ils s’étaient arrêtés il y a 20 ans, lorsqu’ils ont pris le pouvoir pour la première fois. Les résultats de leurs ambitions sont presque apocalyptiques.

L’Afghanistan est confronté à l’une des pires crises humanitaires du monde. Environ 19 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire aiguë, tandis que plus de 90 % des Afghans la ressentent sous une forme ou une autre, les ménages dont le chef de famille est une femme et les enfants étant les plus touchés.

La violence fondée sur le genre a augmenté de façon exponentielle, avec à la clef une impunité pour les auteurs et un manque de soutien pour les victimes, tandis que les minorités ethniques, religieuses et sexuelles subissent une persécution acharnée.

Cette triste réalité souligne la nécessité urgente d’aborder la manière dont les préjudices civils, politiques, socio-économiques et fondés sur le genre sont interconnectés.

Karima Bennoune, universitaire algérienne et américaine spécialisée dans le droit international, a préconisé de reconnaître l’apartheid de genre comme un crime au regard du droit international. Cette reconnaissance découlerait des engagements juridiques internationaux des États en matière d’égalité des sexes et du cinquième objectif de développement durable des Nations unies visant à atteindre l’égalité des sexes à l’échelle mondiale d’ici 2030.

La criminalisation de l’apartheid de genre fournirait à la communauté internationale un cadre juridique puissant pour répondre efficacement aux abus des talibans. Si les Nations unies ont déjà qualifié la situation en Afghanistan d’apartheid de genre, ce terme n’est actuellement pas reconnu par le Statut de Rome de la Cour pénale internationale comme faisant partie des pires crimes internationaux.

Lors de la présentation de son rapport au Conseil des droits de la personne des Nations unies, Richard Bennett – le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de la personne en Afghanistan – a déclaré :

Une discrimination grave, systématique et institutionnalisée à l’encontre des femmes et des filles est au cœur de l’idéologie et du pouvoir des talibans, ce qui fait craindre qu’ils ne soient responsables d’un apartheid fondé sur le genre.

La criminalisation de l’apartheid de genre à l’échelle mondiale permettrait à la communauté internationale de s’acquitter de son obligation de réagir efficacement et de tenter de l’éradiquer définitivement. Elle fournirait les outils juridiques nécessaires pour garantir le respect des engagements internationaux en matière de droits des femmes dans tous les aspects de la vie.

Shaharzad Akbar, directrice du groupe Rawadari pour la défense des droits de la personne et ancienne présidente de la Commission indépendante des droits de la personne en Afghanistan, a exhorté le Conseil des droits de la personne à reconnaître que la situation en Afghanistan en est une d’apartheid fondé sur le genre.

Elle souligne que « les talibans ont transformé l’Afghanistan en un véritable cimetière des ambitions, des rêves et du potentiel des femmes et des jeunes filles afghanes ».

Soutien de l’Afrique du Sud

Un certain nombre de défenseurs afghans des droits des femmes ont également demandé l’inclusion de l’apartheid de genre dans le projet de convention des Nations unies sur les crimes contre l’humanité.

Plus remarquable encore, Bronwen Levy, représentante de l’Afrique du Sud au Conseil de sécurité, a exhorté la communauté internationale à « prendre des mesures contre ce que le rapport (de M. Bennett) décrit comme un apartheid de genre, tout comme elle l’a fait pour soutenir la lutte de l’Afrique du Sud contre l’apartheid racial ».

Ailleurs, la présidente de la Commission des droits de la femme et de l’égalité des genres du Parlement européen, ainsi que le chef de sa délégation pour les relations avec l’Afghanistan, ont qualifié la situation de l’Afghanistan d’« inacceptable » et représentant un apartheid de genre.

Chaque fois qu’un système d’apartheid apparaît, c’est un échec de la communauté internationale. Le contexte afghan doit l’obliger à répondre efficacement à la persécution des femmes.

Reconnaître que le régime taliban est un apartheid de genre n’est pas seulement crucial pour les Afghans, il l’est tout autant pour la crédibilité de l’ensemble du système des Nations unies. Comme l’a fait remarquer au Conseil de sécurité la militante afghane des droits de la personne Zubaida Akbar :

Si vous ne défendez pas les droits des femmes ici, vous n’avez aucune crédibilité pour le faire ailleurs.

Les deux années atroces des talibans depuis leur arrivée au pouvoir en Afghanistan nous ont appris que les initiatives classiques en matière de droits de la personne, bien que primordiales, ne suffisent pas à lutter contre l’apartheid de genre. Le monde a besoin d’une action collective internationale inflexible pour mettre fin à la guerre contre les femmes. Pas dans deux mois. Pas dans deux ans. Maintenant.

12345...50



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol