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Moscovici- Secret bancaire : « une porte ouverte » ! Comme en 2009, qui pourrait se refermer !

Moscovici- Secret bancaire : « une porte ouverte » ! Comme en 2009, qui pourrait se refermer !  

Moscovici rêve à propos de la fraude fiscale en considérant qu’une porte a été ouverte. Il oublie que l’enjeu c’est de l’ordre 50 milliards par an en France et que les heureux bénéficiaires en France comme à l’étranger feront tout pour que, comme en 2009, on enterre le dossier. « Une porte a été ouverte vers la fin du secret bancaire, pas seulement entrouverte, c’est quelque chose d’extrêmement important », a déclaré M. Moscovici devant la presse, en marge de l’assemblée de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM).  Mais il faut maintenant que les avancées obtenues en matière de lutte contre les paradis fiscaux et l’évasion fiscale trouvent leur traduction au niveau international, en particulier au niveau du G20, a expliqué le ministre.  Les ministres des Finances des pays riches et émergents du G20 devaient se retrouver jeudi soir à Washington pour un dîner de travail, avant une autre réunion prévue vendredi matin afin de discuter entre autres des moyens de renforcer la lutte contre l’évasion fiscale.  Plusieurs pays européens, dont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou la Pologne, se sont prononcés pour la mise en place d’un échange automatique d’informations fiscales.  La France, a expliqué M. Moscovici, souhaite aussi que le G20 adopte des normes internationales en matière de transparence pour éviter par exemple que des sociétés-écran, les trusts en droit anglo-saxon, empêchent de lutter efficacement contre l’évasion fiscale.   »Si nous sommes capables au sein du G20 d’avancer fortement dans ces deux directions, nous aurons fait œuvre extrêmement utile », a jugé le ministre.  Interrogé sur le coût de la fraude fiscale en France, qui pourrait représenter jusqu’à 50 milliards d’euros par an, le ministre n’a pas voulu confirmer ce chiffre mais a reconnu qu’elle représentait « plusieurs dizaines de milliards d’euros », « plutôt 35 milliards ».   »La lutte contre la fraude fiscale n’est pas seulement une question morale, c’est aussi une source très importante de revenus », a-t-il ajouté.  Revenant sur la nécessité de trouver un équilibre entre croissance et assainissement budgétaire, M. Moscovici s’est félicité du changement intervenu sur ce sujet depuis un an.   »Tout le monde comprend aujourd’hui qu’ajouter l’austérité à la récession serait une faute lourde », a-t-il assuré. Par rapport à l’an dernier, « les esprits ont beaucoup évolué, il n’y a pas aujourd’hui une Europe du sud et une Europe du nord, une Europe des laxistes et une Europe des vertueux », mais « une même volonté de définir un agenda commun pour la croissance », a-t-il encore affirmé.

 

Chypre : un modèle de renflouement qui pourrait s’appliquer à d’autres y compris à la France

Chypre : un modèle de renflouement qui pourrait s’appliquer à d’autres y compris à la France

 

Récemment le gouverneur  de la Banque de France affirmait Le plan de sauvetage élaboré pour Chypre ne pourrait jamais être appliqué en France. Il est démenti par le président de l’Eurogroup qui considère que ce plan chypriote constitue un nouveau cadre de résolution des difficultés bancaires dans la zone euro et d’autres pays pourraient devoir restructurer leur secteur bancaire, a déclaré lundi le président de l’Eurogroup dans une interview à Reuters et au Financial Times. « Ce que nous avons fait la nuit dernière, c’est ce que j’appelle repousser les risques », a dit Jeroen Dijsselbloem. « S’il y a un risque dans une banque, notre première question devrait être ‘d’accord, qu’allez-vous faire, vous, dans la banque ? Que pouvez-vous faire pour vous recapitaliser vous-mêmes ?’ », a-t-il ajouté. « Si la banque ne peut pas le faire elle-même, alors nous discuterons avec les actionnaires et les créanciers obligataires, nous leur demanderons de contribuer en recapitalisant la banque et, si nécessaire, (nous le demanderons) aux détenteurs de dépôts non garantis. » Au terme de négociations longues et tendues, Chypre a accepté lundi de fermer la deuxième banque du pays. Les dépôts garantis (jusqu’à 100.000 euros, le seuil de garantie publique dans l’Union européenne) seront transférés à Bank of Cyprus, le numéro un local du secteur, mais les dépôts non garantis subiront des pertes dont le montant global pourrait atteindre 4,2 milliards d’euros. Cet accord s’apparente donc à un « bail-in », c’est-à-dire un renflouement par les actionnaires et les créanciers, voire par les dépositaires non garantis, et non par une aide extérieure (« bail-out »). Cette approche traduit un changement de stratégie des autorités européennes après trois ans de crise qui les ont conduites à plusieurs reprises à renflouer des banques ou des Etats avec l’argent des contribuables. Ce processus devait s’interrompre, a jugé Jeroen Dijsselbloem, expliquant que le retour récent du calme sur les marchés représentait une opportunité pour engager ce changement de modèle.  

 




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