Notre-Dame-des-Landes : quelques aménagements !!
Une commission de dialogue qui n’a servi à rien sinon qu’à temporiser sur un projet d’aéroport qui ne se fera pas car Ayrault sera viré du gouvernement avant que les premiers travaux significatifs ne soient entamés, d’autant qu’il s’agit d’un projet coûteux, inutile qui n’est qu’une vaste opération immobilière. Ayrault se sert évidemment de son mandat de Premier ministre pour imposer ce projet d’intérêt local (on n’est pas à un conflit d’intérêt près !). La Commission du dialogue sur le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, a justifié l’utilité du projet controversé cher au Premier ministre. La Commission met en avant les perspectives de saturation de l’actuelle aérogare, mais a toutefois recommandé des aménagements, dans un rapport remis mardi au gouvernement. Dans la foulée, le Premier ministre a fait part de sa volonté d’aller jusqu’au bout et de construire l’aéroport, réaffirmant son « attachement » au projet. Le réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes Atlantique n’apparaît pas « comme une solution viable à long terme », selon la Commission. Elle relève que « les perspectives de trafic prévoient d’atteindre 4,2 millions de passagers autour de 2018-2020, ce qui correspond au niveau de saturation estimé lors du débat public pour l’aérogare actuelle et qui est corroboré par le constat effectué pendant les 36 jours de pointe de l’année 2012 ». Les autres recommandations de la commission portent sur la réduction de la surface totale du futur aéroport. Elle souligne l’importance de réduire « autant que possible » l’emprise du projet sur les terres agricoles, notamment en réduisant les surfaces des parcs de stationnement et celles des activités économiques autour de l’aéroport. Elle ajoute que les perspectives de desserte du nouvel aéroport mériteraient d’être clarifiées, notamment en termes de transports collectifs. En outre, la commission estime qu’il « conviendrait d’actualiser » les plans d’exposition au bruit pour l’actuel et le futur aéroport « en fonction d’une nouvelle estimation des prévisions du nombre de mouvements (aériens) et des progrès techniques des avions », afin d’évaluer plus précisément leur impact.