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Reflux du chômage, quel reflux ?

Reflux du chômage, quel reflux ?  

 

Non seulement il n’y a pas reflux mais structurellement le chômage est encore à la hausse. Avec 42 000 chômeurs en plus en octobre et 15 000 en moins en novembre on ne peut pas dire vraiment qu’il s’agit d’un reflux ; sur 2 mois  il y a 27 000 chômeurs en plus. En outre il s’agit seulement de la catégorie A, celle qui concerne ceux qui  n’occupaient aucun emploi. Si on prend en compte les petits boulots le chômage global est de même niveau que le mois précédent. Ce qui est intéressant c’est la tendance sur un an qui se traduit par une augmentation de leur de 3,5 %. Globalement il n’y a donc pas d’inversion de la courbe du chômage cette année et encore moins si on prend en compte le nombre de chômeurs qui existaient au moment de l’élection de François Hollande (le bilan de François Hollande devrait se traduire par une attention du nombre de chômeurs de 600 000 à 700 000). Le chômage a diminué en apparence le mois dernier en France, mais pas suffisamment pour annuler les effets de la forte hausse d’octobre qui l’avait porté à des records, selon les chiffres publiés jeudi par le ministère du Travail. De plus, la baisse de novembre n’a profité qu’aux demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) et n’a pas concerné les seniors. Le nombre de demandeurs de catégorie A a ainsi diminué de 0,4%, à 3.574,800. Quinze mille ont quitté les listes de Pôle emploi le mois dernier, alors qu’en octobre ils avaient été 42.000, un plus haut depuis début 2013, à les rejoindre. Sur un an, leur nombre affiche une hausse de 2,5%. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a encore progressé de 0,1% en novembre à 5.442.500 (5.743.600 en incluant les départements d’Outre-mer), soit 6.700 de plus qu’un mois plus tôt. Novembre a été marqué par une reprise du mouvement de baisse, interrompu en octobre, chez les moins de 25 ans (-1,1% sur le mois en catégorie A). Le chômage a également reflué chez les 25-49 ans (-0,5%) mais a poursuivi sa hausse chez les 50 ans et plus (+0,2%).  Sur un an, le nombre des demandeurs d’emploi les plus âgés augmente de 8,4%, alors que celui des jeunes diminue de 4,5%. Celui des 25-49 ans s’accroît de 2,1%. Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an à Pôle emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, progresse de 0,4% sur le mois et de 9,7% sur un an. Leur part dans le nombre total de chômeurs est en hausse de 0,2 point à 45,0% et l’ancienneté moyenne de leur inscription s’allonge de deux jours, à 570. Les entrées à Pôle emploi, qui avaient augmenté de 5,1% en octobre, régressent de 1,4%. Dans le même temps, l’évolution des sorties est restée positive (+0,4% après +3,3%). Le nombre d’offres d’emploi collectées par Pôle emploi en métropole s’est accru de 1,4% sur un mois et de 10% sur un an, le mouvement de hausse étant surtout tiré par les emplois temporaires (1 à 6 mois) et occasionnels (moins d’un mois).

Sondage. Sarkozy ferait mieux que Hollande, quel exploit !

Sondage. Sarkozy ferait mieux que Hollande, quel exploit !

Encore un curieux sondage qui interroge pour savoir si  Sarkozy ferait mieux que Hollnde. Mais qui ne ferait pas mieux que Hollande ? Sans doute un sondage pour crédibiliser la candidature de Sarkozy. Enfin presque puisque, lucides, les Français sont seulement 20% à le trouver honnête ! Il est clair qu’on aurait pu poser la même question pour comparer Hollande à un millier d’autres personnalités politiques, avec des résultats identiques quant à  l’efficacité de l’actuel chef de l’Etat.  D’après un sondage Elabe pour BFMTV, Nicolas Sarkozy apparaît donc , aux yeux des sondés, plus compétent que Hollande pour gérer les questions de sécurité et de justice. Ainsi 58% considèrent qu’il ferait mieux que l’actuel locataire de l’Elysée pour les problématique de sécurité des biens et des personnes, et à 57% pour l’immigration. La place de la France en Europe et à l’international serait également mieux défendue par l’ex-président de la République pour 56% des sondés. Toutefois, lorsqu’il s’agit de problématiques d’avantage liées à une politique de gauche, l’écart se creuse entre Nicolas Sarkozy et François Hollande. Ainsi 52% des Français estiment que le président des Républicains ferait mieux que l’actuel chef de l’Etat, qui lui recueille 46% des suffrages, en matière d’économie et d’emploi. Concernant la réduction des déficits publics, il obtient tout juste 50% contre 48% pour son rival socialiste. Evidemment, selon la couleur politique des sondés, l’appréciation de Nicolas Sarkozy évolue. Si du côté des sympathisants des Républicains, leur chef obtient quasiment 100% dans tous les domaines d’interventions, les résultats lui sont aussi favorables auprès des partisans de la droite et du centre mais aussi du Front national. A noter qu’un quart des sympathisants de gauche estiment eux-aussi que le leader de l’opposition ferait mieux que l’actuel président (27% pour la sécurité des biens et des personnes et 24% pour l’immigration). Ce sondage est toutefois à nuancer s’agissant des traits de personnalité attribués à Nicolas Sarkozy. Si 75% des sondés le trouvent « déterminé », 69% « dynamique » et 53% « courageux », seulement 47% considèrent qu’il a « la stature d’un président de la République ». Ce chiffre chute à 37% quant il s’agit de sa capacité à réformer le pays. Oubliées aussi les qualités humanistes: 28% des Français le trouvent sympathique, 26% à leur écoute et 20% honnête. Le poids des affaires pèse sur lui puisque, à l’inverse, 33% des personnes interrogées attribue cette qualité d’honnêteté à François Hollande. L’actuel président devance également son adversaire concernant la sympathie, d’après une enquête Elabe réalisée les 20 et 21 octobre dernier. Et ce malgré la couleur politique, les traits de caractère de proximité manquent à Nicolas Sarkozy: 40% des sympathisants de la droite et du centre le trouvent honnête, 19% au Front national et une petite majorité (57%) des partisans des Républicains. Que leur chef se rassure 97% le qualifient de « déterminé » et « dynamique ».

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Affaire Tapie : non lieu pour Lagarde mais alors quel couillon comme bouc émissaire ? Le concierge de Bercy ?

Affaire Tapie : non lieu pour Lagarde mais alors quel couillon comme bouc émissaire ? Le concierge de Bercy ?

 

Dans cette affaire tapie qui dure maintenant depuis une vingtaine d’années personne n’est responsable. Pas Sarkozy alors que la question a été  très traitée directement plusieurs fois par l’Élysée, pas Lagarde alors ministre des finances qui a signé l’autorisation du dédommagement de 400 millions sans y prêter attention mais alors qui ? Sans doute un bouc émissaire. On a recherché par exemple la responsabilité de du directeur de cabinet de Lagarde,  Richard actuellement responsable patron d’Orange. Mais lui faire porter le chapeau pourrait déstabiliser une entreprise aussi importante qu’Orange. De toute manière si le traitement juridique de l’affaire continue de traîner il y a fort à parier que tout sera enterré après le changement de majorité prévisible en 2017. En attendant et pour amuser la galerie pourquoi ne pas accuser le concierge de Bercy. Finalement c’est bien lui qui a ouvert la porte des hauts fonctionnaires   qui allaient autoriser ce petit dédommagement de 400 millions. Un an après sa mise en examen, le ministère public a requis un non-lieu pour Christine Lagarde dans l’enquête sur l’arbitrage controversé à plus de 400 millions d’euros dont avait bénéficié Bernard Tapie en 2008.  Le ministère public a requis un non-lieu en faveur de la directrice générale du FMI Christine Lagarde, mise en examen il y a un an pour « négligence » dans l’enquête sur l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, selon une source proche du dossier. Les poursuites à l’encontre de l’ancienne ministre pourraient donc être abandonnées, si les magistrats instructeurs de la Cour de Justice de la république suivent cet avis. L’information, révélée par I-Télé, n’a pas été confirmée par la CJR. La directrice du FMI, d’abord placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté, avait été mise en examen le 27 août 2014, les juges lui reprochant notamment de ne pas avoir formellement contesté l’arbitrage une fois qu’il a été rendu. Christine Lagarde a défendu son choix de l’époque de préférer un arbitrage privé à la justice ordinaire dans cette affaire où Bernard Tapie a bénéficié de 400 millions en règlement de son litige avec le crédit lyonnais sur la vente d’Adidas en 1994.  »Je ne peux pas croire un seul instant qu’il y ait eu une volonté de quiconque d’orchestrer un arbitrage de complaisance« , a dit durant l’enquête celle qui affirme n’avoir jamais abordé le sujet avec Nicolas Sarkozy ou l’un de ses collaborateurs. Affirmant ne pas avoir été tenue au courant de la réunion du 30 juillet 2007 à l’Elysée, juste avant l’arbitrage, en présence de Bernard Tapie. La réunion a suscité son « étonnement » et la présence de l’homme d’affaires l’a « surprise« , a-t-elle dit. « A ma connaissance aucune instruction n’avait été donnée à mes collaborateurs. Cependant, je ne puis que constater que l’un de mes collaborateurs a parlé du contentieux Adidas avec ceux du président de la République« .  Les juges soupçonnent la sentence de n’être qu’un arbitrage simulé, avec l’aval du pouvoir politique. Les liens entre Pierre Estoup, un des trois juges arbitres, et le clan Tapie sont au cœur de l’enquête. La Cour d’appel de Paris a annulé l’arbitrage pour fraude et a décidé de le rejuger. Une audience doit se tenir le 29 septembre. Six personnes sont mises en examen dans l’affaire examinée par la CJR, dont Bernard Tapie, Pierre Estoup et Stéphane Richard. Claude Guéant, entendu début septembre, pourrait se voir prochainement mis également en examen.

La Grèce va rembourser 450 millions… avec quel argent ?

La Grèce va rembourser 450 millions… avec quel argent ?

 

La Grèce veut rembourser 450 millions le 9 avril mais c ‘est pour justifier un nouveau plan de soutien de la part de l’Europe . Elle remboursera en fait avec l’argent de ce nouveau plan.  En fait la Grèce est coincée ;  mais l’Europe aussi car si la Grèce faiat défaut les prêts consentis ( par l’Europe et les Etats notamment) ne seront pas remboursés. Bref un cercle vicieux. Surtout depuis la nouvelle dégradation par l’agence de notation Fitch.  Cette note de CCC identifie pour les agences de notation une situation potentielle de défaut ( non remboursement des dettes). Elle prend en compte les incertitudes quant au nouveau soutien à la Grèce  de la communauté internationale et notamment de l’Europe. Si cette note devait être maintenue ( en cas d’échec lors des négociations avec l’Europe), la Grèce serait alors contraintes d’emprunter à des taux prohibitifs de 20 ou 25%. ( aujourd’hui elle emprunte autour de 11%)   Fitch Ratings a annoncé vendredi avoir abaissé de « B » à « CCC » la note %. souveraine de la Grèce, estimant que l’accès fermé aux marchés des capitaux, les liquidités tendues du pays et les incertitudes concernant la date de l’octroi de l’aide de ses créanciers mettaient sous pression les finances de l’Etat. L’agence de notation, à l’instar de Moody’s et de Standard & Poor’s avait relevé la note de la Grèce après des signes d’un retour sur les rails d’une économie après six années de récession. Mais, depuis, l’arrivée au pouvoir en janvier du parti anti-austérité Syriza a tendu les relations entre la Grèce et ses créanciers, à savoir l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI). La Grèce a soumis dans la journée à ses créanciers réunis au sein du « Groupe de Bruxelles » une liste détaillée de réformes censées assurer un petit excédent budgétaire primaire cette année, dans l’espoir de débloquer une nouvelle aide financière, ont déclaré des responsables gouvernementaux grecs. Cette note de CCC correspond pour les agences de notation à une situation de défaut, D la dernière note représentant la faillite. Le rôle des agences de notation est de mesurer le risque de non remboursement des dettes que présente l’emprunteur. Chaque agence possède son système de notation. Schématiquement, les notes s’établissent de A à D avec des échelons intermédiaires. Les notes peuvent être ainsi accompagnées d’un « + » ou « - » ou encore d’un « 1 » ou « 2 ». De manière générale, plus la note est élevée, plus le risque est faible. Les notes AAA correspondent à une bonne solvabilité, les notes BBB définissent une solvabilité moyenne, les CCCindiquent un risque très important de non remboursement. Enfin, la note D traduit une situation de faillite de l’emprunteur. Si les agences de notation n’ont pas vocation à donner une appréciation sur le cours des titres financiers, leur « influence » indirecte est bien réelle. La révision d’une note à la baisse ou à la hausse peut modifier le comportement des investisseurs et leur capacité à prendre (ou non) des risques. Le ministre des finances grec Yanis Varoufakis a déclaré hier que le pays « avait l’intention d’honorer tous ses obligations vis à vis de ses créancier et ce « ad infinitum », cherchant ainsi à apaiser les craintes d’un défaut avant une importante échéance de remboursement cette semaine.S’exprimant à la suite d’une rencontre avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, Yanis Varoufakis a ajouté que le gouvernement prévoyait de « réformer la Grèce en profondeur » et qu’il s’efforcerait à améliorer « l’efficacité des négociations » avec ses créanciers. Athènes est en passe de manquer de liquidités et ses créanciers internationaux maintiennent le gel de leur aide financière en reprochant au nouveau gouvernement grec issu du parti de la gauche radicale Syriza l’absence d’engagements clairs en matière de réformes. Vendredi, après une série de déclarations contradictoires, le secrétaire d’Etat aux Finances a dit que la Grèce allait rembourser le 9 avril une tranche d’un prêt du Fonds monétaire international (FMI) d’un montant de 450 millions d’euros. Christine Lagarde a salué la confirmation par Yannis Varoufakis que la Grèce allait bien procéder à un remboursement du FMI le 9 avril. Elle a également a dit que le FMI était prêt à continuer de coopérer avec la Grèce pour l’aider à retrouver une croissance durable, ajoutant que les discussions au sujet d’une nouvelle aide au pays allaient reprendre à Bruxelles.

TER trop larges : avec quel argent RFF prendra en charge 50 millions d’euros de travaux

TER trop larges : avec quel argent RFF prendra en charge 50 millions d’euros de travaux

RFF, sas doute pour étouffer le scandale, déclare prendre en charge les 50 millions de travaux nécessaires. Une somme d’abord très approximative (le montant serait plus proche de 400 millions) car plus de 1000 gares sont concernées ; ensuite avec quel argent puisque la dette de RFF dépasse les 30 milliards ; Finalement c’est le contribuable qui paiera, un jour ou l’autre. Le gestionnaire d’infrastructures ferroviaires a donc expliqué dans un communiqué que les 50 millions d’euros de travaux, nécessaires pour raboter les quais de gares, seront à la charge de l’entreprise. Minimiser la casse. C’est la stratégie adoptée par Réseau Ferré de France (RFF). Dans son édition de ce mercredi 21 mai, Le Canard Enchaîné explique que la SNCF et RFF auraient commandé des rames trop grandes, pour ses quais. L’erreur coûtera 50 millions d’euros. L’affaire ne cesse de prendre de l’ampleur. Après les moqueries postées par des internautes, sur Twitter, les politiques ont aussi dénoncé la bêtise commise par les deux entreprises. Dans un communiqué publié ce mercredi, RFF se défend et explique que « comme à chaque livraison de nouveaux trains, l’infrastructure doit être adaptée. Certaines installations datent de plus d’un siècle et doivent être mises aux normes actuelles ». Quant au coût des travaux, estimé à 50 millions d’euros, RFF minimise la somme. Elle représente « 1,5% du coût de la commande totale de ces trains », ajoute la société dans son communiqué. Le gestionnaire d’infrastructures explique qu’il prendra « en charge intégralement les 50 millions d’euros ». Un rapport d’enquête interne devrait être remis le 26 mai prochain au ministre des Transports, Frédéric Cuvillier.

PSA : quel actionnaire va diriger la société ?

PSA : quel actionnaire va diriger la société ?

Francois Lenglet pose la question aujourd’hui car l’actionnariat est éclaté en part à peu près équivalente entre l’Etat, la famille Peugeot et le chinois Dongfeng ; Elle risque de se poser encore davantage demain si le pacte d’actionnaires Peugeot éclate, ce qui n’est pas impossible. Du coup PSA pourrait éventuellement être dominé majoritairement par le chinois. PSA et Dongfeng ont officiellement annoncé leur mariage, ce mercredi 19 février. Le chinois va donc entrer au capital du constructeur automobile, à égalité de parts avec l’État. Au micro de RTL, le ministre de l’Économie Pierre Moscovici a expliqué qu’une « nouvelle histoire commençait » pour PSA et que ce rapprochement était « une bonne nouvelle ».  La bonne nouvelle est que cela permet de sauver Peugeot qui était au bord de la faillite. L’accord va lui permettre de récupérer 1,5 milliard d’euros et d’avantage à terme. Cet argent est indispensable à l’entreprise qui en a besoin pour éponger ses pertes, investir et aussi rester dans la course technologique.  Parallèlement, la base industrielle du constructeur a été assainie avec la fermeture de l’usine d’Aulnay et aussi des réductions de capacités significatives ailleurs. Il devrait avoir un meilleur accès au marché automobile chinois, le plus important du monde. PSA a ainsi assuré son avenir de court terme. La mauvaise nouvelle est que tout cela se fait quand même à un prix élevé pour les intérêts français. PSA vaut 4,5 milliards d’euros, c’est cinq fois moins que Renault et douze fois moins que Volkswagen. Les Chinois entrent donc à bon compte.  L’autre problème, plus grave encore, est que l’actionnariat de l’entreprise est désormais éclaté. Or, celui qui dirige vraiment une entreprise, c’est l’actionnaire. C’est lui qui définit la stratégie, qui révoque les dirigeants et arbitre entre dividendes ou investissements. Peugeot a désormais trois propriétaires qui sont des actionnaires de poids identiques : la famille Peugeot, l’État français et les Chinois de Dongfeng, qui vont chacun tirer de leur côté en veillant à leur objectif particulier.  Le loup est-il entré dans la Bergerie ? Oui. Pour Pierre Moscovici, les intérêts stratégiques français sont préservés, mais rien n’est moins sûr. Il y a bien un risque à long terme. Il faut comprendre que le capitalisme chinois est un capitalisme d’État. La quasi-totalité des entreprises dont Dongfeng est actionnaire sont contrôlées par le gouvernement, qui fixe leurs objectifs stratégiques. Parmi ces derniers, un prime en particulier : développer les capacités de production chinoises grâce aux technologies occidentales pour devenir les « diables étrangers ». C’est ce qui va se passer dans l’automobile, comme dans le nucléaire ou l’aéronautique. L’objectif de Dongfeng est de récupérer les technologies de Peugeot notamment sur le moteur hybride. Le risque pour le Français est de nourrir un concurrent puissant qui aura la clé des marchés émergents. Il y a l’État français qui pourrait faire contrepoids au capital de PSA. Le seul problème, c’est qu’en France les ministres vont et viennent au gré des échéances électorales. En Chine, pas d’élections. C’est pratique, le pouvoir est là depuis longtemps et pour longtemps.

 

Sondage- quel rôle pour la Première dame ? Aucun !

Sondage- quel rôle pour  la Première dame ? Aucun !  

 

Une Première Dame, pourquoi pas mais sans aucun rôle, c’est ce que pensent une majorité de français. Depuis la révélation de la liaison entre François Hollande et Julie Gayet, la question se pose avec acuité : quel devrait être le statut de la première dame ? Selon un sondage BVA pour Le Parisien-Aujourd’hui en France paru vendredi, une majorité de Français (54%) préfèrerait que le conjoint du président de la République ne joue « plus aucun rôle » et n’ait plus de moyens alloués. Bernadette, chouchou des Français. Quand les Français sont interrogés sur leurs préférences entre les conjointes des présidents de la Ve République, Valérie Trierweiler, dont les premiers pas hésitants et sa « relation » avec Ségolène Royal n’ont pas été oubliés, arrive en dernière position, avec 8%. En tête, Bernadette Chirac recueille 46%, viennent ensuite Danielle Mitterrand (40%), Carla Bruni-Sarkozy (28%), Yvonne de Gaulle (27%), Claude Pompidou (20%), Cecilia Attias (13%), Anne-Aymone Giscard d’Estaing (10%).

 

oissance- emploi ou impôts – chômage t: quel choix pour Hollande

Croissance- emploi ou impôts – chômage t: quel choix pour Hollande

 

 Dans un environnement international en crise, la France ajoute une difficulté supplémentaire, son hésitation permanente entre austérité et relance ; De fait la politique économique françaises a été largement inspirée sinon imposée par Bruxelles, d’où cette obstination à réduire brutalement les déficits notamment par le biais du matraquage fiscal. Ce n’est que récemment qu’on a décidé de figer un peu le niveau des prélèvements obligatoires dans le budget 2014. En réalité, il y aura bien augmentation en 2014 et ce n’et qu’éventuellement en 2015 qu’il aura éventuellement un figeage de la pression fiscale. Cette hésitation permanente s’est illustrée à travers discours et pratiques à l’égard des entreprises, d’abord taxées, puis détaxées, à nouveau fiscalement sollicitées et réconfortées lors du congrès du Medef.  La vérité c’est qu’il n’ya aucune ligne économique au gouvernement qui slalome entre les exigences de Bruxelles et ses contradictions caractérisées par ses lubies fiscales qui tuent la consommation, la compétitivité et l’emploi. Contrairement à ce qu’affirme Hollande et certains experts aux ordres, la reprise n’est pas là, le bon chiffre de 0.5 % du second trimestre n’est dû qu’augmentation de dépenses de chauffages. L’activité manufacturière ne reprend pas ni en juillet, ni en aout. Et les dépenses contraintes (impôts notamment) ne vont pas favoriser la reprise en fin d’année. Comme d’habitude, il est probable que Hollande va décider de ne pas choisir, ce qui va pour longtemps nous condamner à la croissance molle.

 

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