Sondage : Juppé plus honnête que Sarkozy
C’est les résultats de sondages sur l’honnêteté 49% pour Juppé et 29% pour Sarkozy. Alain Juppé semble donc creuser l’écart dans les sondages avec Nicolas Sarkozy… En tout cas auprès de l’ensemble des Français. L’ancien Premier ministre, candidat à la primaire à droite en vue de la présidentielle 2017, est considéré par les Français comme beaucoup plus sympathique et moins clivant que son rival Nicolas Sarkozy, selon un sondage Ifop publiée dans Sud-Ouest Dimanche. Le maire de Bordeaux est jugé « sympathique » par 59% des Français, soit 20 points de plus que le score obtenu par Nicolas Sarkozy en réponse à la même question dans un sondage similaire mi-septembre, rappelle Ifop. La personnalité d’Alain Juppé est aussi perçue comme beaucoup moins clivante: ainsi 30% des sondés disent qu’il les « inquiète », et 23% qu’il les « met en colère ». Pour Nicolas Sarkozy, ces chiffres étaient respectivement 51% et 50%. Quant à l’image d’honnêteté, 48% des sondés estiment que l’expression « il est honnête » s’applique « bien » à Alain Juppé (contre 29% pour Nicolas Sarkozy le mois dernier). L’avance d’Alain Juppé, selon le sondeur, est aussi palpable dans des domaines où l’ancien président pourrait « structurellement être mieux placé »: ainsi pour 57% des personnes interrogées, Alain Juppé a « l’étoffe d’un président » (5 points de plus que M. Sarkozy), et 50% estiment qu’ »il veut vraiment changer les choses » (+5 également par rapport à l’ancien président).. En revanche, Nicolas Sarkozy surclasse toujours Alain Juppé en terme d’image auprès des sympathisants de droite, et surtout auprès de ceux de l’UMP: que ce soit sur « l’étoffe d’un président » (20 points de plus qu’Alain Juppé auprès des sympathisants UMP), la volonté de « vraiment changer les choses » (+19%) et sa compréhension « des problèmes des gens comme nous » (+17%). Alain Juppé va donc devoir mettre les bouchées doubles s’il souhaite passer le cap des primaires. Car ce sera bien au sympathisants de droite de désigner le candidat UMP à la présidentielle.
Chômage : que les ministres arrêtent de se contenter d’être des commentateurs ( Placé)
Chômage : que les ministres arrêtent de se contenter d’être des commentateurs ( Placé)
Placé (EELV) recadre sérieusement Rebsamen qui récemment s’est encore contenté de commenter l’actualité du chômage (après sa sortie malheureuse sur le contrôle renforcé des chômeurs). Rebsamen a notamment déclaré qu’il n’y avait pas assez de croissance pour créer des emplois (une découverte !). Placé invite à l’action et non à se laisser aller pour étaler ses sentiments sur les médias. Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat, a joué les maîtres d’écoles, ce dimanche, et a invité les ministres à «ne pas débiter» leurs «avis et sentiments» dans les médias, mais au contraire à «se concentrer» sur leur action, lors du grand entretien de RCJ, la radio de la Communauté Juive. «J’appelle à la responsabilité toutes celles et tous ceux au gouvernement qui, matin, midi et soir, passent sur les antennes des radios et télévisions, sur les chaines info notamment, et débitent un peu leurs avis, leurs sentiments ! Le ministre, vraiment, qu’il évite de raconter avis et sentiments et qu’il se concentre sur son action», a plaidé le sénateur. Le dirigeant du parti écologiste a notamment évoqué les récentes déclarations au Parisien de François Rebsamen, ministre du Travail, sur «l’échec» du gouvernement sur le chômage. Rebsamen, «c’est vraiment un très bon ami. Il était président du groupe socialiste au Sénat et on a travaillé très très bien» mais «ses sorties sur les chômeurs, ses sorties sur les réformes du droit du travail, faut vraiment qu’il arrête !». «Si le droit du travail c’était ça le problème dans ce pays, peut être que la droite l’aurait reformée pendant 10 ans. On n’est pas obligé de faire ce que la droite n’a pas fait pendant 10 ans. On est quand même une majorité de gauche ! Emmanuel Macron a lancé lui aussi des idées ! Eh bien, qu’il se concentre sur l’économie, qu’il se concentre sur l’action. Quand je vois les difficultés qu’on a eu lors des discussions sur l’Europe, encore tout récemment !», les ministres, «qu’ils se concentrent tous», a-t-il insisté. Jean-Vincent Placé à a plusieurs reprises refuser de participer à un gouvernement de François Hollande.