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Le train plus cher que l’avion !

Le train plus cher que l’avion !

 

 

Ce que démontre une enquête qui confirme que la grande faiblesse du train en France n’est pas technologique mais commerciale. Le train en France et beaucoup trop chère pas étonnant qu’il ne cesse de perdre des parts de  marché au profit notamment de l’autocar et surtout de l’automobile. Le comparateur de prix et site de vente en ligne de billets de transports GoEuro a publié, le 5 septembre 2016, son indice du prix des transports 2016 en Europe – avion, train et autocar. Même si le train est moins à son avantage, la France se classe au 11e rang tous modes de transport confondus sur 40 pays. . Le comparateur de prix et site de vente en ligne de billets de transports, GoEuro a publié, le 5 septembre 2016, son indice du prix des transports 2016 en Europe calculé à partir du prix moyen des trajets nationaux (1). « Malgré les apparences, la France bénéficie de prix de transports assez raisonnables », selon le comparateur.  Concrètement, parcourir 100 kilomètres en train en France reviendrait plus cher qu’en avion, 17,59 euros contre 14,74, selon les calculs de GoEuro. Le même trajet en autocar revient à 4,78 euros. La France se classe au cinquième rang des pays où la place de train est la plus élevée, après la Suisse (47,44 euros), le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Belgique (20,54 euros). Parmi les pays les moins chers que la France, figurent l’Espagne à 13,74 pour 100 kilomètres, l’Allemagne à 12,59 euros et l’Italie à 12,28 euros.  Bien évidemment, ces tarifs ne prennent pas en compte la politique de billets à petits prix et les cartes de réduction. Or, selon la SNCF, 75% de clients TGV profitent de tarifs réduits. Mais, c’est bien parce que le TGV est considéré comme cher par les Français et que la compagnie est concurrencée par d’autres modes de transport que la SNCF a développé une politique tarifaire agressive visant à ancrer l’idée que le train est un transport accessible à tous – billets à petits prix et Prem’s, trains #TGVpop, offre low cost Ouigo et pour les départs à la dernière minute, 100% Eco pour les Intercités… En revanche, sur un marché très concurrentiel et qui n’est pas encore mature comme l’autocar, le France est le moins cher des pays comparables en Europe : 4,78 euros pour 100 kilomètre contre 13,59 euros au Royaume-Uni, 10,98 euros en Belgique, 8,2 en Espagne, 5,7 euros en Italie et 5,33 euros en Allemagne. Lorsque la concurrence effrénée entre les opérateurs sera achevée, les prix des autocars Macron remonteront, et la comparaison fera davantage sens avec les pays européens et avec le train qui perd des clients à cause de l’autocar et du covoiturage.

 

(Avec Mobilicités)
(1) Le prix moyen des transports est basé sur les données internes du moteur de recherche GoEuro, sur la période comprise entre avril 2015 et avril 2016. Les données résultent de millions de recherches et réservations effectuées sur le site GoEuro. Plus de 450 compagnies de transport et opérateurs sont inclus dans cette étude, avec plus de 300 millions de trajets. Les prix proviennent directement de ces compagnies et sont donnés sans commission, mais taxes incluses.
La moyenne totale est une moyenne pondérée des prix moyens des bus, trains et vols, quand ceux-ci sont disponibles. Cependant, pour certains pays dans la liste, des trajets nationaux ne sont pas possibles pour tous les types de transport ; il a été décidé de les inclure tout de même, pour permettre aux utilisateurs de se faire une idée des prix et pouvoir les comparer séparément.

Le cirque Macron : « Il est temps que cela s’arrête » (Valls)

Le cirque Macron : « Il est temps que cela s’arrête » (Valls)

 

 

Jusque-là c’était la guerre larvée entre Valls et Macron mais cette fois elle devient publique dans la mesure où Valls demande implicitement le départ de Macon. Valls n’admet plus les petites phrases assassines contre son gouvernement de la part du ministre de l’économie. Le premier meeting de Macron est sans doute la dernière goutte qui a fait déborder le vase du colérique Valls. Valls qui pourtant ne devrait pas être surpris car c’est bien lui qui a pris l’initiative de la lutte ouverte entre les deux. Faut-il rappeler que Valls a retiré à Macron le projet de loi afin d’éviter que le ministre de l’économie n’incarne par trop la volonté réformatrice. Macon se venge évidemment d’être en fait marginalisé par Valls au sein du gouvernement. Au-delà ce qui est en jeu c’est le leadership pour la succession de Hollande soit en 2017 si l’actuel président de la république renonce à se présenter, soit en 2022. La hargne de Valls s’explique aussi par l’écroulement de sa popularité dans l’opinion publique (autour de 20 % quand Macon est autour de 50 %). Manuel Valls ne cache donc plus son exaspération vis-à-vis des ambitions politiques de plus en plus ouvertement affichées d’Emmanuel Macron et de son mouvement En marche!, qui tient son premier grand meeting politique ce mardi 12 juillet. « Il est temps que tout cela s’arrête », a répondu le Premier ministre à la presse aujourd’hui, juste avant d’entrer dans l’hémicycle pour la séance des questions au Sénat, selon des images diffusées par BFMTV. La question posée au Premier ministre portait sur le fait de savoir « si un de ses ministres pouvait tenir un meeting politique ». Manuel Valls semble d’abord éluder, puis répond finalement par sa petite phrase quand il est relancé par un journaliste. Le Premier ministre s’était jusque-là gardé dans l’espace public de critiquer aussi ouvertement son ministre de l’Économie, qui entretient savamment la possibilité de se lancer dans la course à la présidentielle malgré la probable candidature de François Hollande. Quant au ministre de l’Économie, lui aussi interrogé par BFMTV sur le fait de pouvoir « être ministre l’après-midi et dans un meeting le soir », il s’est lui aussi fendu d’une petite pique en répondant: « J’ai le sentiment que c’est le cas de pas mal de monde en ce moment. » Emmanuel Macron faisait ainsi allusion aux meetings politiques auxquels participent Manuel Valls et plusieurs de ses ministres.

(Avec AFP)

45% des Français estiment vivre moins bien que leurs parents : une illusion

45% des Français estiment vivre moins bien que leurs parents : une illusion

 

 

Une nouvelle preuve du climat particulièrement pessimiste qui règne en France avec ce sondage diffusé à l’occasion d’une émission sur France 2. Il est clair que ce sondage est fortement influencé par la dégradation de la situation de l’emploi mais aussi par l’environnement très morose en France notamment depuis que  François Mitterrand, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont été élus présidents de la république. Ceci étant  ont on ne peut attribuer à ces  responsables la détérioration du pays dans tous les domaines. Le 16 mars 1986, quand, les Français ont choisi de faire revenir au pouvoir les partis qui étaient dans l’opposition depuis 1981, nul doute qu’ils entendaient ainsi exprimer, entre autres, leur déception devant l’impuissance des socialistes à maîtriser le problème le plus préoccupant de leur vie quotidienne, le chômage. Beaucoup de ceux qui avaient mis tant d’espoir dans les promesses de la gauche se sont sentis floués à l’heure du bilan. De 1981 à 1986, la France a perdu 647 000 emplois et le nombre des chômeurs a augmenté de 50 p. 100, passant de 1 600 000 à 2 400 000. Sous l’ère Sarkozy on a encore perdu environ 600 000 emplois et autant sous l’ère Hollande. Une situation imputable aussi à l’environnement international mais avec des causes bien spécifiques en France liées notamment au poids de la fiscalité et de la bureaucratie. En augmentant de manière considérable le nombre de fonctionnaires, en repoussant l’âge de la retraite ou encore en diminuant le temps de travail le pays s’est enfoncé dans la croissance molle. Du coup la France s’est engagée dans le chômage de masse à partir des années 86 en raison de la faiblesse de la croissance et du dynamisme de la démographie. Ceci étant le pouvoir d’achat depuis 30 ans n’a cessé d’augmenter en moyenne, les dépenses sociales n’ont jamais été aussi importantes, l’accès à l’éducation autant facilitée. Avec les 35 heures les Français n’ont jamais aussi peu travaillé. De nombreux critères permettraient de démontrer que le niveau de vie en 2016 s’est  amélioré  depuis une trentaine d’années. La perte de confiance en l’avenir de la part de la jeunesse s’alimente évidemment fort justement de la problématique du chômage mais plus généralement  du manque de confiance en l’avenir du pays, de l’incompréhension voire du refus des réformes structurelles nécessaires au pays. La faute sans doute aux responsables politiques mais aussi à la société dont la majorité ne comprend pas les mutations actuelles dans les domaines économiques, technologiques, sociaux, environnementaux et plus largement sociétaux surtout dans un environnement de plus en plus internationalisé. Même si l’on doit tenir compte du facteur explicatif relatif à l’emploi, justifié celui-là, il n’empêche que ce sondage confirme que les Français constituent le peuple le plus pessimiste du monde qui ne croit ni en lui-même, ni dans les politiques. L’enjeu du redressement est sociétal il ne peut être géré uniquement par les politiques. Un certain nombre de valeurs essentielles à la dynamique du pays doivent être réappropriées par les citoyens à commencer par la valeur travail. De tout temps ou presque on a toujours considéré que la vie était meilleure une trentaine d’années avant, une nostalgie contredite par les chiffres mêmes si aujourd’hui la question du chômage se pose avec une grande acuité du fait notamment du dynamisme démographique. Ce mardi 31 mai, France 2 diffusait pour la première fois L’Angle Éco en prime. Dès 20h55, François Lenglet, que l’on retrouve tous les jours dans RTL Matin, s’intéressera à la guerre des âges. À cette occasion, l’institut Elabe a réalisé un sondage sur « Les Français et la situation des jeunes », pour RTL et France 2. On apprend ainsi que 45% des personnes interrogées estiment vivre moins bien que leurs parents quand ils avaient leur âge, soit davantage que ceux qui estiment mieux vivre que leurs parents (34%). Ce regard négatif est partagé par la plupart des classes d’âges, hormis les personnes âgées de plus de 65 ans qui sont une majorité à estimer vivre mieux que leurs parents (52%). Les 18-24 ans sont quant à eux plus partagés quant à leurs conditions de vie : 42% d’entre eux pensent qu’ils vivent mieux que leurs parents alors que 45% répondent vivre moins bien. Le pessimisme des Français s’avère encore plus prononcé concernant l’avenir de leurs enfants. 61% estiment que leurs enfants vivront moins bien qu’eux lorsqu’ils auront leur âge. Seuls 8% pensent qu’ils vivront mieux, alors que 30% déclarent qu’ils ne vivront « ni mieux, ni moins bien ». Un pessimisme qui n’épargne aucune catégorie de population, même si les plus jeunes apparaissent légèrement plus optimismes : 20% pensent que leurs enfants vivront mieux (contre 8% en moyenne), un score qui s’avère toutefois largement en deçà de la proportion estiment qu’ils vivront moins bien (56%). Invités à choisir jusqu’à trois personnalités parmi une liste de douze candidats possibles à la future élection présidentielle pour faire de la jeunesse sa priorité, 38% des Français n’en ont choisi aucun. Signe d’une défiance élevée, parmi les 12 personnalités proposées, aucune d’entre elles n’atteint les 20% de citation.  Le podium est composé d’Emmanuel Macron (16%), Marine Le Pen (13%) et Alain Juppé (12%). En 4e et 5e positions, Nicolas Sarkozy et Jean-Luc Mélenchon arrivent à égalité et recueillent 10% des voix chacun. François Hollande et Manuel Valls ne sont quant à eux que 6e et 7e avec 6% chacun.

 

(Avec RTL)

Twitter : un peu plus que 140 caractères : la littérature sauvée

Twitter : un peu plus que  140 caractères : la littérature sauvée

Le courant orthodoxe qui défend la langue française s’inquiétait depuis longtemps des limites d’expression de Twitter, limité à 140 caractères et qui imposent  des raccourcis linguistiques. Message reçu, Twitter va autoriser un léger dépassement des 140 caractères. La littérature est sauvée ! La plateforme, qui cherche à élargir son public, cessera de comptabiliser dans les 140 caractères les photos, vidéos, noms dans les réponses et sondages, a expliqué Todd Sherman, responsable produit.  »Durant la dernière décennie, le tweet a évolué d’un simple message en 140 caractères vers une riche toile pour la créativité, comprenant photos, vidéos, mots-dièse, Vines et autres », a-t-il rappelé. Twitter maintenu à une limite des 140 caractères, la littérature est sauvée ! L’extension à 10 000 caractères envisagés un moment avait créé un traumatisme anxiogène insupportable chez les utilisateurs habituels. Les politiques, les philosophes médiatophiles, les sportifs et autres stars du showbiz pourront donc continuer de déverser leurs aphorismes de caricature sans mettre en péril leur appareil neuronal. Twitter est en effet devenu un véritable phénomène de société qui réduit la pensée aux propos de bistrot. Une véritable rupture qui permet de réduire la réflexion politique, sociétale ou même  philosophique à un slogan. La littérature elle-même pourrait même un jour accepter de se soumettre aux limites qualitatives et quantitatives de Twitter. À quand un Goncourt du nouveau roman tweeté ?  Le réseau social avait en effet mécontenté et traumatisé nombre de ses utilisateurs en réformant son fil d’actualité avec des algorithmes, il cherche aujourd’hui à les rassurer. Le président de Twitter, Jack Dorsey, avait  déjà annoncé qu’il changerait peu  la limite de 140 caractères imposée aux tweets, les messages postés par les utilisateurs. « Ça restera, c’est une bonne contrainte pour nous », a-t-il expliqué dans une interview à la chaîne américaine Today, soulignant le caractère symbolique de cette limite, qui permet de conserver l’esprit « sur le moment » du réseau social. En janvier, le site spécialisé Re/Code — souvent bien informé — affirmait que l’entreprise envisageait de porter à 10 000 caractères la taille maximale des tweets, citant plusieurs sources internes. C + mieu  !

Croissance zone euro : mieux que les États-Unis et la Grande-Bretagne

Croissance zone euro : mieux que les États-Unis et la Grande-Bretagne

 

Au vu des résultats du premier trimestre,  la zone euro semble enfin sortir de la crise même si les risques de déflation demeurent (avec ses conséquences sur le blocage des salaires et des pensions). L’augmentation de l’activité provient en grande partie de la baisse des matières premières et surtout du pétrole d’une part, de la baisse de l’euro et de la faiblesse des taux d’autre part. Le tassement constaté en Grande-Bretagne et surtout aux États-Unis pourrait cependant constituer un motif d’inquiétude d’autant que de façon plus globale l’environnement international est encore relativement déprimé. Des résultats en tout cas qui semblent donner raison à la banque centrale européenne avec sa politique accommodante en dépit des critiques allemandes. La France semble aussi sortir  du trou et peut maintenant espérer atteindre de l’ordre de 1,5 % de progression du PIB,  seuil à partir duquel le solde réel d’emplois  peut redevenir positif (c’est-à-dire sans le secours des radiations et des mises en formation de pôle emploi).  La croissance des 19 pays qui partagent l’euro a été de 0,6% au premier trimestre, en première estimation et par rapport au trimestre précédent, au-delà d’un consensus qui la donnait à 0,4% et mieux que la Grande-Bretagne (0,4%). Les Etats-Unis ont quant à eux dégagé une croissance annualisée de 0,5% au premier trimestre, soit un peu plus de 0,12% seulement en variation trimestrielle. La croissance de la zone euro ressort à 1,6% en rythme annuel. « Il est évident que les entreprises et les ménages ne se sont pas laissés aller à la déprime. La vigueur de l’économie intérieure de la zone euro est la clé de la croissance économique en ce moment et cela s’explique principalement par l’amélioration du marché de l’emploi » observe l’économiste Bert Colijn, d’ING. Le chômage reste élevé dans la zone euro mais son taux a diminué à 10,2% en mars contre 10,4% en février, au plus bas depuis quatre ans, et la situation s’est particulièrement améliorée en particulier en Espagne. Mais pour ce qui concerne l’inflation, les nouvelles sont moins bonnes. La zone euro est retombée en déflation en avril, de quoi préoccuper un peu plus la Banque centrale européenne (BCE). Les prix de détail ont baissé de 0,2% par rapport à avril 2015 après avoir stagné en mars. La BCE a pour un objectif un taux d’inflation d’un petit peu moins de 2% et a pris en décembre et en mars des mesures de stimulation monétaire pour progresser vers ledit objectif. L’inflation considérée hors prix énergétiques et alimentaires a elle aussi fléchi, ce qui est peut-être encore plus préoccupant pour la BCE car cela pourrait impliquer que la tendance déflationniste des prix de l’énergie se diffuse dans les autres catégories de biens et dans les services. La BCE est particulièrement inquiète de ces effets dits de « second tour » parce que, s’ils venaient à se propager aux salaires, il deviendrait extrêmement ardu de rompre le cycle déflationniste. Pourtant, Peter Praet, économiste en chef et membre du directoire de la BCE, a estimé vendredi qu’il faudrait que les perspectives d’inflation se détériorent de manière significative pour que la BCE décide d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt. Malgré ces incertitudes, le deuxième trimestre semble avoir débuté sur une note favorable: le sentiment économique s’est amélioré plus que prévu en avril dans tous les secteurs économiques et chez les ménages. Les données provisoires des enquêtes auprès des directeurs d’achats et l’indice allemand Ifo du climat des affaires laisse penser que les entreprises sont plus optimistes pour l’avenir que pour le présent, tandis que la reprise du crédit se poursuit, bien qu’à un rythme encore modéré. La croissance de la zone euro pourrait également s’appuyer sur les achats par la BCE d’obligations émises par les entreprises et sur de nouvelles opérations de financement à très long terme et à bas coût.

(Avec  Reuters)

Panama papers révèlent que les dirigeants politiques se sucrent

Panama papers révèlent que les dirigeants politiques se sucrent

 

Le caractère très international des dirigeants politiques ayant utilisé le canal du Panama pour dissimuler leur fortune démontre à l’évidence que pour nombre de responsables la préoccupation première n’est pas forcément l’intérêt général mais de s’assurer une confortable retraite. Toutes les zones sont touchées : la Russie, la Chine, les pays arabes, des  pays européens ;  de quoi vraiment s’interroger sur la nature de certains régimes tout autant que sur des pays dits démocratiques. Pour parler clair l’argent pourrit le système politique. Certes tous les pays ne sont pas concernés, certes tous les responsables ne sont pas impliqués mais il y en a cependant suffisamment pour qu’on puisse douter de la probité d’individus supposés gérer l’intérêt général et non leur petite fortune personnelle. Notons aussi que l’affaire du Panama est très partielle et que pour se faire une idée plus complète de l’ampleur du panaméenne il conviendrait d’enquêter dans les 70 ou 80 paradis fiscaux existants. De ce point de vue en dépit des déclarations aussi bien du G20 que de l’OCDE ou de l’union européenne la transparence et l’équité ne sont pas pour demain. Par exemple Le président de l’Ukraine (pays en pleine détresse financière) détient une société offshore qui possède l’un des plus grands confiseurs européens. Avant de devenir président, Porochenko avait promis qu’il vendrait ses avoirs. Mais il ne semble pas l’avoir fait. Son porte-parole affirme que ce compte n’a « aucun lien avec son activité politique ».  Le président ukrainien Petro Porochenko a affirmé respecter la loi à la lettre : « Je pense qu’il est possible que je sois le premier responsable officiel de très haut rang en Ukraine qui gère de manière très sérieuse la déclaration de ses actifs, le paiement de ses impôts et les problèmes de conflit d’intérêts, et ce dans le respect total du droit privé ukrainien et international », a-t-il écrit sur sa page Facebook.  « Devenu président, je ne participe pas à la gestion de mes actifs, ayant délégué cette responsabilité aux sociétés de consultant et d’avocat », a-t-il ajouté. Ensuite, il y a le Premier ministre islandais Geunleugusson. Il est soupçonné de ne pas avoir déclaré aux impôts son compte offshore. Un compte qu’il avait ouvert avec sa femme, une riche héritière. Lorsque le système bancaire s’est effondré en 2008, l’Islande a lancé une campagne de moralisation de la vie publique. Geunleugusson a vendu sa part du compte à sa femme pour un dollar symbolique, tout en gardant une procuration. Il nie avoir agit illégalement. Autre dirigeant cité dans les Panama papers, le roi Salmane d’Arabie Saoudite. A travers plusieurs sociétés écrans, il aurait souscrit des prêts de 30 millions d’euros pour acheter des résidences de luxe à Londres et utiliser un yacht. Le roi Salmane a jusqu’à présent refusé de s’exprimer. Dans les quelque 11,5 millions de documents provenant du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca apparaissent aussi des noms de l’entourage de personnalités politiques de premier plan, parmi lesquelles les présidents russe Vladimir Poutine, chinoisXi Jinping, syrien Bachar al-Assad et mexicain Enrique Peña Nieto, ainsi que le Premier ministre britannique David Cameron. Le fils du président congolais Denis Sassou Nguesso et plusieurs autres fils de personnalités africaines sont également cités dans les Panama papers.

Attentats : que les politiques et la justice la ferment !

Attentats : que les politiques et la justice la ferment !

 

 

L’action politique et l’action judiciaire s’inscrivent  désormais dans un processus de télé réalité. Chaque jour,  un politique ou un procureur donne presque en temps réel le détail des avancées des enquêtes policières. De quoi évidemment complètement déstabiliser le travail déjà difficile des enquêteurs. Sans doute une pathologie de nature existentielle tant pour les politiques que pour les responsables de la justice. Surtout quand il s’agit de s’exprimer pour ne rien dire ou pire  pour révéler des éléments perturbateurs pour l’enquête. C’est la mode du terrorisme en « live » à la télé  avec des politiques qui se délectent de parler sur des sujets qui masquent leur incompétence dans d’autres domaines, incompétence qui ne les exonère pas de leur responsabilité en matière de sécurité. Il serait donc temps de conseiller aux politiques, aux procureurs mais aussi aux médias de la fermer et ceci tant que l’enquête n’est pas complètement bouclée. Or à ce jour, personne ne connaît l’étendue du réseau à l’origine des attentats à l’origine des attentats du 13 novembre en France et de ceux de Bruxelles , ce qui n’a pas empêché Hollande en mal existentiel d affirmer que ce réseau « est en voie d’être anéanti », . Ce que personne ne sait évidemment sans parler de la nature des liens organisationnels avec l’État islamique. Pourtant en direct à la télé Hollande s’exprime. :

« Nous savons qu’il y a d’autres réseaux. Même si celui qui a commis les attentats de Paris et de Bruxelles est en voie d’être anéanti, il y a toujours une menace qui pèse », a déclaré le président français au début d’un entretien avec l’ancien président israélien Shimon Peres, à l’Elysée.

 

(Avec Reuters et AFP)

Sondage : les moins de 35 ans sont contre la loi travail mais cependant plus optimistes que leurs aînés

Sondage : les moins de 35 ans sont contre la loi travail mais cependant plus optimistes que leurs aînés

 

Un sondage assez contradictoire sur l’idée que se font les jeunes de 35 ans d’eux-mêmes  même et de la loi travail.  Sondage aussi tout au soleil contrasté de l’image qu’ont les Français de la jeunesse. Les Français de moins de 35 ans sont plus nombreux que leurs aînés à se déclarer « opposés » à la loi Travail, selon un sondage du Parisien. Si l’ensemble des Français se déclarent à 71% « plutôt opposés à la loi El Khomri et 28% « plutôt favorables » (1% ne se prononcent pas), les 18-34 ans se disent à 78% « plutôt opposés », selon cette enquête Odoxa.  Les moins de 35 ans sont 54% à se dire « optimistes » pour leur avenir et 45% « pessimistes », contre respectivement 46 et 53% pour l’ensemble des tranches d’âge, selon ce sondage consacré à la jeunesse. Les Français dans leur ensemble disent avoir une bonne image des jeunes, à 71%. Les plus nombreux à porter un regard positif sont les sympathisants de gauche (79%) tandis que les plus sévères sont ceux du Front national (seulement 56% à avoir une bonne image). Il n’en reste pas moins que le regard des personnes interrogées –y compris les personnes de moins de 35 ans– est assez critique: elles jugent certes les jeunes « créatifs » (73%) et « enthousiastes » (61%). Mais 67% des Français les qualifient également d’ »individualistes », « coupés des réalités » (60%), « immatures » (59%), et ni « courageux ou faisant des efforts » (55%) ni « respectueux » (68%). Des pourcentages en augmentation par rapport à un sondage similaire réalisée il y a cinq ans. Et les jeunes eux-mêmes ne sont qu’à peine plus cléments que leurs aînés dans le regard qu’ils portent sur eux-mêmes, précise Le Parisien.

Ce que la baisse des taux va changer : rien ! .

Ce que la baisse des taux va changer : rien !

Des mesures qualifiées de révolutionnaires par la BCE et certains experts qui se contentent de diffuser la pensée dominante. L’objectif de la BCE est de relancer l’inflation. Or il faudrait  une baisse beaucoup plus radicale pour véritablement opérer une rupture et redonner confiance. Une confiance qui manque surtout en ce moment pour assurer investisseurs et consommateurs. Contrairement à ce que dit la BCE ces derniers sont convaincus qu’on s’engage dans un processus à tendance déflationniste et qu’il convient donc d’attendre pour investir et pour consommer. La Banque centrale européenne (BCE) a donc  abaissé ce jeudi ses trois taux directeurs. Elle a ramené, comme attendu, le taux de sa facilité de dépôt à -0,4% contre -0,3%, mais elle a aussi abaissé son taux de refinancement à zéro, une première, contre 0,05% jusqu’alors, et réduit son taux de prêt marginal de 0,3% à 0,25%. Elle a en outre porté de 60 à 80 milliards d’euros le montant de ses achats mensuels sur les marchés financiers, destinés à injecter des liquidités dans le système financier et à faire baisser les taux de crédit. Elle procèdera enfin à partir du mois de juin à quatre nouvelles opérations de prêt de liquidités à long terme aux banques de la zone euro.

«Il faudrait que les syndicats soient au service de l’intérêt général» (Agnès Verdier-Molinié)

 «Il faudrait que les syndicats soient au service de l’intérêt général» (Agnès Verdier-Molinié)

Dans une interview au Figaro Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’iFRAP, think thank flingue les syndicats considérant qu’ils ne sont pas au service de l’intérêt général. Une critique cinglante qui n’est pas sans fondement mais quand même un peu caricaturael quand on connaît le peu d’intérêt du patronat pour une véritable concertation. La vérité c’est que les syndicats sont condamnés à adopter des postures le plus souvent protestataire par faute d’objet social du syndicalisme. En effet du fait de l’absence de transparence des stratégies économiques des entreprises, les syndicalistes n’ont d’autre choix que de se réfugier dans l’opposition systématique. L’absence de transparence et de volonté de concertation nourrissent l’ignorance, l’incompétence et le corporatisme. De ce point de vue le patronat a les syndicats qui méritent et fêtent émerger des représentants du personnel au profil essentiellement contestataire.

 

LE FIGARO. – Y-a-t-il des syndicats plus enclins que d’autres à réformer le marché du travail français?

Agnès VERDIER-MOLINIÉ. - Parler de syndicats réformistes en France est assez difficile. Il y a plutôt les tenants du blocage systématique que sont FO et la CGT et les tenants du blocage moins systématique que sont la CFTC, la CFE-CGC et la CFDT. Mais au final, où est la différence? Si on écoute la CFDT et la CFTC sur le projet de loi El Khomri, on ne fait pas du réformisme mais de la réformette. Les soi-disant réformistes ne veulent pas du barème des indemnités prud’homales, ils ne veulent pas des nouvelles modalités du licenciement économique, ils ne veulent pas plus de liberté pour l’employeur sur l’organisation du travail et la flexibilité des horaires (qui marche si bien en Allemagne). Bref, les «réformistes» ne veulent rien de ce qui pourrait avoir un impact et rendre plus flexible le marché du travail et faire baisser la peur de l’embauche. Tout de même, accordons aux «réformistes» leur accord en faveur du référendum d’entreprise et de la consultation des salariés. Mais… à une condition, comme l’explique très bien Laurent Berger, que le référendum «ne puisse intervenir qu’à l’issue de la négociation et à la seule initiative des syndicats signataires». Si on suit les réformistes, ça va bouger, c’est sûr mais seulement d’un millimètre.

 

Cette situation de blocage que l’on rencontre actuellement pour la loi travail nous révèle-t-elle quelque chose du syndicalisme à la française?

Cette situation démontre une représentation syndicale à bout de souffle. Elle semble terrorisée par des employeurs qui pourraient demander directement l’avis des salariés et se passer d’elle. N’oublions pas que moins de 5% des salariés du privé sont syndiqués. Pire, selon un sondage Opinionway de 2015, deux-tiers des Français considèrent que les syndicats ne sont «pas représentatifs». Et 54% qu’ils ne sont «pas utiles». Moins de 50% des Français leur font confiance pour négocier et gérer les organismes paritaires et les deux tiers des Français ne se sentent proches d’aucun syndicat.

 

«Si leur positionnement reste le même, les prochaines années verront le syndicalisme français uberisé car il n’est plus du tout en phase avec les évolutions contemporaines

Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’iFRAP

On ne peut donc pas dire que nos syndicats soient plébiscités! L’opinion publique sent confusément que nos syndicats sont plus les tenants de l’immobilisme et du statu quo. Dans toutes les réformes, ils défendent leurs rentes sectorielles et les font même jouer les unes contre les autres: les régimes spéciaux publics contre les avantages acquis des salariés du privé, les retraites publiques contre les retraites privées etc. Les bastions qui gagnent sont toujours les mêmes. Si leur positionnement reste le même, les prochaines années verront le syndicalisme français «uberisé» car il n’est plus du tout en phase avec les évolutions contemporaines: flexibilité et anticipation plutôt que passéisme et immobilisme.

 

Avez-vous des propositions pour réformer le syndicalisme?

A la Fondation iFRAP, nous proposons aux les gouvernements et responsables politiques en général d’être vaillants face aux syndicats. Nous souhaiterions qu’ils soient moins faibles et qu’ils cessent de les ménager systématiquement. Pourquoi avoir ajouté, sous la droite, avec Gérard Larcher à la fin janvier 2007, l’article L.1 qui dispose que: «Tout projet de réforme envisagé par le Gouvernement qui porte sur les relations individuelles et collectives du travail, l’emploi et la formation professionnelle et qui relève du champ de la négociation nationale et interprofessionnelle fait l’objet d’une concertation préalable avec les organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel en vue de l’ouverture éventuelle d’une telle négociation.» Nous nous sommes liés, en connaissance de cause, à la capacité de blocage de syndicats. La solution pour en sortir? Passer à côté et adopter, avec le soutien des Français, les mesures de réforme. Cela passe par des référendums à la fois au niveau des entreprises (y compris et surtout à l’initiative de l’employeur) et au niveau national. Cela passe par une vraie transparence de la gestion (et cogestion) paritaire totalement opaque aujourd’hui. Cela passe aussi par la construction d’un nouveau syndicalisme, vraiment réformiste et représentatif, avec la mise en place d’un chèque syndical qui aboutirait à ce que plus de Français soient syndiqués mais mieux syndiqués. Enfin apparaîtraient des syndicats au service de l’intérêt général qui nous manquent tant aujourd’hui.

 

Déchéance de la nationalité : maintenant que la gauche est d’accord c’est sans doute la droite qui sera en désaccord

Déchéance de la nationalité : maintenant que la gauche est d’accord c’est sans doute la droite qui sera en désaccord

Le cirque politique continue avec le débat sur la déchéance de nationalité. Pour satisfaire les députés du parti socialiste, le gouvernement a réussi à proposer un texte bâtard qui ne parle plus de la déchéance destinée uniquement aux binationaux. Du coup ce sera la déchéance pour tout le monde ;  au moins dans le texte car pratiquement on ne pourra sanctionner que les binationaux ; les cas  d’apatridie  pour les nationaux seront tout à fait exceptionnels. Bref on est enfin parvenu à se mettre d’accord à gauche (saufs quelques bobos gauchistes qui résistent encore). Mais maintenant c’est la droite qui renâcle. Avant elle refusait de voter le texte du fait des divisions de la gauche maintenant elle menace de ne pas le voter parce que précisément la gauche a résolu son problème d’unité. À droite il faut bien comprendre que les divisions sur ce sujet prennent en compte la problématique des prochains primaires. De ce point de vue la position de NKM est sans doute la plus caricaturale : « est-ce que vous pensez que les Français s’intéressent vraiment à cette question » a-t-elle déclaré sur RTL. Bien évidemment il s’agit pour elle de démolir Sarkozy (en faveur de la déchéance). De toute évidence,  NK M ne doit entretenir avec les Français qu’un rapport très ésotérique ou à les limiter à quelques immeubles du 16e arrondissement.  Ce mercredi en fin d’après-midi, le président du groupe PS à l’Assemblée, Bruno Le Roux, annonce donc  qu’il n’y a « plus de malentendu avec le gouvernement » sur la formulation de l’application de la déchéance de nationalité. Il estime qu’une « très large majorité » des députés PS voteront la révision constitutionnelle. Le gouvernement, a-t-il dit, a levé « le malentendu sur l’interdiction de l’apatridie », qui était présent dans l’avant-projet de loi d’application et qui avait provoqué une vive réaction mardi des députés PS, pour qui cela revenait à dire que la déchéance ne pouvait de facto s’appliquer qu’aux binationaux. Pour Patrick Mennucci, député PS des Bouches-du-Rhône, le travail est en train de porter ses fruits :  »Un rassemblement de l’immense majorité de gauche est désormais possible, à partir du moment où le projet de loi unifiera les régimes de déchéance applicable aux personnes condamnées quel que soit leur origine d’appartenance à la nation. Qu’ils soient français depuis 15 ans ou 15 générations. C’est ce que nous voulions. Nous ne souhaitions pas de différenciation entre nationaux et binationaux. » « Nous avons obtenu ce que nous voulons » Patrick Menucci, député PS des Bouches-du-Rhône . La semaine dernière, l’article 2 de la réforme constitutionnelle avait déjà été balayé par Manuel Valls, on ne parlait donc plus de la déchéance des seuls binationaux. De quoi attiser la colère des députés socialistes qui ont vu revenir par la bande, en l’occurrence par le biais de l’avant-projet de loi d’application, une inégalité entre les citoyens. En effet, la première mouture exclut de créer des apatrides : elle réintroduit donc indirectement une différence de traitement. Car si on ne peut pas créer d’apatrides, on ne peut pas déchoir ceux qui n’ont que la nationalité française.   Ce mercredi midi, le premier ministre a de nouveau reçu des députés socialistes. D’après nos informations, il les aurait invité à se concentrer sur l’essentiel : la réforme constitutionnelle (et sur le débat qui commence après demain). Le débat sur la loi d’application viendra plus tard, il aurait même donné sa parole. En ratifiant la convention de 1961 sur la réduction du nombre d’apatrides, Paris utilisera son droit à se réserver la possibilité d’en créer en cas d’atteinte grave aux intérêts de l’Etat. Le texte prévoit d’ailleurs la possibilité de création d’apatrides, à condition de le prévoir au moment de la ratification.

« Hollande : pire que Sarkozy » (Mélenchon)

« Hollande : pire que Sarkozy »  (Mélenchon)

 

Comme d’habitude Mélenchon ne fait pas dans la dentelle en considérant que la situation avec Hollande est pire  que celle qu’avait connue la France avec Sarkozy comme président de la république. Dans un certain nombre de domaines, ce n’est d’ailleurs pas complètement faux. Surtout sur l’aspect essentiel du chômage. En cinq ans en effet le nombre de chômeurs aura augmenté d’environ 800 000. Une petite inversion ni changera rien. Sauf  bricolage méthodologique concernant les statistiques, l’inversion  ne se produira d’ailleurs pas en 2016 compte tenu du niveau de croissance prévue (1.3% probables). Comme tous les Français, Mélenchon a donc des raisons d’être mécontent mais il y rajoute des motifs économiques ou de nature sociétale que ne partagent pas nécessairement les Français (dernier exemple ;l’ état d’urgence ou de déchéance de nationalité). Mélenchon considère que François Hollande est non seulement inefficace mais qu’en plus il divise. . « Il divise tout et tout le monde : le mouvement social, la gauche, sa propre majorité, son gouvernement. Maintenant, il nomme comme nouveau garde des Sceaux quelqu’un qui a proposé de fusionner le ministère de la Justice et le ministère de l’Intérieur, et qui traitait les frondeurs de « djihadistes ». Taubira est partie dégoûtée. Maintenant que tous les dégoûtés sont partis, il ne reste que les dégoûtants. » Déclare-t-il au JDD ». » Nous avons élu François Hollande pour nous débarrasser de la politique de Sarkozy. Un an avant la fin du quinquennat, sur tous les marqueurs de l’époque – et au premier rang le chômage – la situation est pire que sous Sarkozy. Quant aux dommages moraux, ils sont vertigineux. François Hollande est le nom de toutes nos misères et de toutes nos désillusions. »

Entrepreneur, c’est plus dur que salarié, une évidence !

Entrepreneur,  c’est plus dur que salarié, une évidence !

 

Une évidence mais pourtant un tabou en France. Il est pourtant clair qu’un entrepreneur- surtout dans les petites boîtes-  d’une part travaille beaucoup plus qu’un salarié d’autre part les risques financiers ne sont pas comparables puisqu’un entrepreneur risque de tout perdre financièrement. Sans parler de l’impossibilité souvent pour les créateurs de petites entreprises de se verser un salaire décent pendant les premières années. Tandis qu’on s’est résolu en France à adopter la philosophie des 35 heures, nombre de patrons doive effectuer 70 heures par semaine. Évidence toutefois contestée par les syndicats et les frondeurs. En tête de la fronde médiatique, Christian Paul, représentant de la gauche du PS, fonctionnaire, énarque qui n’entretient comme la plupart de ses collègues qu’un rapport très approximatif avec l’économie. Emmanuel Macron a donc soulevé l’indignation des syndicats qui ont dégoupillé après avoir entendu une déclaration du ministre de l’économie affirmant mercredi 20 janvier sur l’antenne de BFM TV que « la vie d’un entrepreneur est souvent bien plus dure que celle d’un salarié ». Depuis, plusieurs personnalités de son camp, comme le frondeur Christian Paul, s’écharpent sur la phrase assumée du pensionnaire de Bercy qui comporte une part de vraie, même si d’autres indicateurs tendent également à prouver le contraire.  Un patron peut en effet tout perdre, c’est vrai, s’il ne s’est pas protégé. En cas de faillite, les entrepreneurs individuels peuvent se voir saisir leur résidence principale ou leur voiture familiale et leur conjoint doit très souvent se porter caution. Ensuite, Emmanuel Macron dit qu’un entrepreneur a moins de garanties qu’un salarié. Là aussi, c’est vrai. Même s’il cotise pour le chômage et qu’il travaille en moyenne 10 heures de plus qu’un employé, Pôle Emploi ne lui versera généralement rien. S’il ne peut pas se dégager un revenu, un patron ne validera pas ses trimestres de retraite et ne prendra pas de vacances. En revanche, s’il tombe malade, même avec un arrêt la sécurité sociale de l’indemnisera pas.


2017 : Alain Juppé nettement en tête parce que Sarkozy s’écroule

 

2017 : Alain Juppé nettement en tête parce que Sarkozy s’écroule

La dernière enquête de l’IFOP pour le Figaro montre comme d’autres sondages qu’Alain Juppé fait désormais nettement la course en tête très loin devant Sarkozy. Les autres candidats obtenant des scores assez anecdotiques voire ridicules (exemple 1 % pour Morano). La vérité c’est que Juppé ne progresse pas autant qu’on le dit, c’est Sarkozy qui s’écroule. Dans l’opinion publique  75 % ne souhaitent pas que Sarkozy se représente, même score pour Hollande. Chez ceux qui pensent  voter pour les primaires à droite Sarkozy a perdu 10 points en quelques mois, Sarkosy surnage désormais à 29 %. Selon la nouvelle étude sur les intentions de vote au premier tour de la primaire de la droite que l’Ifop a réalisé pour Le Figaro, le maire de Bordeaux domine donc  aujourd’hui la compétition. Avec 38% des intentions de vote parmi les personnes qui se déclarent sûres d’aller voter, le candidat à l’investiture présidentielle devance largement tous ses concurrents. Nicolas Sarkozy, qui ne s’est pas encore officiellement déclaré, arrive second à 29%, soit 9 points derrière le favori des sondages. Les six autres personnalités testées sont très largement distancées. François Fillon et Bruno Le Maire sont chacun crédités de 12% des intentions de vote. Nathalie Kosciusko-Morizet termine cinquième à 4%, suivie par Nadine Morano (2%), Jean-Frédéric Poisson (2%) et Hervé Mariton (1%). Six mois après son entrée en campagne, l’ancien premier ministre de Jacques Chirac se maintient à un bon niveau malgré les pronostics de ceux qui pariaient sur un «dégonflement du phénomène Juppé avec le temps». Dans notre première étude, en septembre, il recueillait 36 % des intentions de vote, un résultat comparable à ceux mesurés depuis par l’Ifop (37 % en octobre, 35 % en novembre et 38 % en janvier).

Platini : «ça fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con»

Platini :   «ça fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con»

 
Platini dans une interview à lEquipe Platini fait preuve d’une lucidité naïve tout autant que touchante quand il tente de  s’expliquer à propos du piège dans lequel il est tombé à la FIFA. Implicitement, il reconnaît il n’avait peut-être pas les qualités intellectuelles et où les capacités manœuvrière d’un Blatter pour accéder à la présidence de l’organisation internationale de football. Force est de constater que la très grande majorité des grands professionnels du foot ne sont pas vraiment des intellos mêmes  s’il y a quelques brillantes exceptions notamment chez les consultants. Un très bon joueur de football ne fait pas forcément un bon dirigeant ou-même un bon entraîneur. Il faut en effet d’autres compétences notamment en matière de relations humaines et de gestion. De toute évidence la défense de Platini présente de graves lacunes comme en témoigne d’ailleurs encore cette interview. Même s’il est clair que le machiavélique Blatter  l’a complètement piégé. Considérer  que Platini est un qu’on est à la fois sans doute injuste et bien sûr injurieux mais ses dernières déclarations ne peuvent le dédouaner de la légèreté coupable dont il a fait preuve dans cette affaire. Bref une interview pleine de lucidité mais aussi de naïveté

On dit que je suis un gros con

«Les  choses ont été  dures pour mes proches, qui ont été perturbés par l’injustice que je vis. Dans le dossier, il n’y a clairement rien, mais la médiatisation qui en a été faite, la communication autour de ce dossier, toutes les supputations ont fini par me retomber dessus. Mais je les ai encaissées. Ca fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con.»

L’affaire vécue par ses proches : «C’est moi qui leur remontais le moral»
«(Le plus dur pour sa famille) Les ragots, les supputations, ça les a fait souffrir. J’ai la chance que mon papa ne s’en soit pas rendu compte, ma maman, elle, a disparu … Pour ma femme et mes enfants, c’est plus compliqué, ils n’ont pas ma dureté. Ces dernières semaines, c’est moi qui leur remontais le moral alors que ça aurait pu être le contraire (sourire). J’irais au bout du monde s’il fallait faire la guerre.»

Sa candidature à la présidence de la Fifa : «Ce n’était pas mon destin»
«Le retrait de Blatter m’a poussé à y aller. Mais le vrai plaisir, c’était d’être à l’UEFA. Ce n’était pas mon destin d’aller à la Fifa. C’était plus une nécessité. Il fallait que je ramène le football à la Fifa. Aujourd’hui, aucun des candidats ne parle de football. De toute façon, ils ne connaissent pas.»

Sa descente aux enfers : «Blatter disait souvent que je serais son dernier scalp»
«Tout est parti de Blatter, qui voulait ma peau, qui ne voulait pas que j’aille à la Fifa. Il disait souvent que je serais son dernier scalp, mais il est tombé en même temps que moi. De toute façon, ils cherchaient absolument quelque chose contre moi.»

Son renoncement à sa candidature : «Je n’ai plus le temps de me battre avec les autres»
«Je ne me présenterai pas à la présidence de la Fifa. Je retire ma candidature. Je ne peux plus, je n’ai plus le temps ni les moyens d’aller voir les électeurs, de rencontrer les gens, de me battre avec les autres. En me retirant, je fais le choix de me consacrer à ma défense par rapport à un dossier où on ne parle plus de corruption, de falsification, où il n’y a plus rien.»

Le paiement neuf ans après, raison de sa suspension : «J’ai fait confiance à la Fifa, à son président»
«Attendez. D’abord, je parle au président de la Fifa qui me donne cet argent pour un travail effectué. S’il y avait le moindre problème avec ce paiement, pourquoi m’avoir versé cet argent, alors ? Pourquoi la Fifa, avec tous ses juristes et financiers, m’aurait payé si je n’avais pas travaillé, sachant qu’au bout de cinq ans il y avait prescription ? Ils auraient pu ne pas me verser cet argent. (…) S’ils ne l’avaient pas fait, je n’aurais pu m’en prendre qu’à moi-même pour ne pas l’avoir réclamé plus tôt. J’ai fait confiance à la Fifa, à son président. (…) On juge trente, quarante ans de nos carrières sur le paiement administratif de 2 millions de francs suisses d’une mission entamée en 1998. On est en 2015.»

Son rapport à l’argent : «Je suis plutôt dilettante»
«J’ai un rapport à l’argent qui est néant. Peut-être parce que j’en ai depuis que j’ai 17 ans et que ça ne m’a jamais intéressé. (…) Je n’ai jamais connu le salaire d’un coéquipier. Jamais. Ça ne m’intéresse pas. Avec mon argent, je suis plutôt dilettante.»

Son regard sur Joseph Blatter : «Quelqu’un d’atypique, tu n’en croises pas tous les jours au coin de la rue des gens comme lui»
«Quand on se promenait ensemble, c’est vrai que les gens me regardaient et pas lui. Il a toujours eu un problème avec Platini, Beckenbauer. Il aime les joueurs mais il ne faut pas qu’ils lui fassent de l’ombre. (…) C’est quelqu’un d’atypique, tu n’en croises pas tous les jours au coin de la rue des gens comme lui. Il a quelque chose de spécial dans le bien, le mal, la méchanceté, tout ce que tu veux, la gentillesse, le charme, il est intelligent, malin, machiavélique, il a quatre-vingts ans (79) mais il a eu une vie exceptionnelle. Ça se termine mal. Je n’ai plus la compassion que j’avais pour lui mais je reconnais qu’il a fait beaucoup pour le football.»

Son avenir : «Il n’y a pas que le foot dans la vie»
«Je crois à ma famille, à la santé de mes proches, à plein de belles choses. Il n’y a pas que le foot dans la vie. Même si je pense qu’il y aura du foot dans ma vie plus tard. Si j’écope au final d’une suspension de quelques mois, je serai toujours président de l’UEFA. Et sinon, je prendrai un club… Je ne suis pas préoccupé. Pour l’instant, je suis suspendu huit ans. Mais je ne comprends pas qu’une commission d’éthique puisse te suspendre avant que tu ne sois jugé. Quand on te suspend trois mois, on te tue médiatiquement.»

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