Archive pour le Tag 'qu’avant'

Afghanistan : c’est pire qu’avant d’après l’ONU

Afghanistan : c’est pire qu’avant d’après l’ONU
Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme en Afghanistan, Richard Bennett, a dénoncé ce mercredi 21 août un «pas en arrière» après avoir été interdit d’entrée dans le pays par les talibans au pouvoir. «L’annonce publique par les talibans qu’ils ne me laisseront plus entrer en Afghanistan constitue un pas en arrière et envoie un signal préoccupant sur leur engagement auprès des Nations unies et de la communauté internationale en matière de droits de l’Homme», a déclaré Richard Bennett dans un communiqué. Il assure qu’il continuera toutefois à enquêter sur la situation des droits humains dans le pays.

 

«Malgré cette annonce, qui m’avait déjà été communiquée, je continuerai à dialoguer avec le peuple afghan, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, ainsi qu’avec toutes les parties concernées par ce dossier», a-t-il ajouté, en précisant qu’il «n’avait pas pu se rendre en Afghanistan depuis plus d’un an».

«J’ai toujours cherché à dialoguer de manière transparente avec les autorités de facto, en proposant une évaluation critique de la situation des droits de l’Homme en Afghanistan, comme le prévoit mon mandat, en formulant des recommandations concrètes et pratiques en vue d’une amélioration et en proposant une assistance technique», a poursuivi M. Bennett. «J’exhorte les talibans à revenir sur leur décision et je réitère ma volonté et ma disponibilité pour me rendre en Afghanistan», conclut le texte.

Les rapporteurs spéciaux comme M. Bennett sont des experts indépendants nommés pour des missions spéciales par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, basé à Genève.

Croissance plus faible qu’avant la pandémie dans une majorité de pays

Croissance plus faible qu’avant la pandémie dans une majorité de pays

Pour la banque mondiale globalement, dans 60% des pays de la planète qui abritent plus de 80% de la population, la croissance sur la période 2024-2026 sera plus lente qu’avant la pandémie de Covid. La Banque mondiale prévoit même un recul de l’expansion, de 4,2% en 2023 à 4% en 2024, pour les économies émergentes et en développement.

La situation reste préoccupante pour les pays les plus pauvres de la planète, qui ont subi de plein fouet les chocs successifs : pandémie, inflation et durcissement monétaire. Un quart d’entre eux n’a pas retrouvé le niveau d’avant 2020. La proportion est deux fois plus élevée pour les pays fragiles et en situation de conflit. «Les pays les plus pauvres pâtissent du lourd fardeau que constitue le service de la dette, des possibilités restreintes sur le plan des échanges commerciaux et de la survenue d’épisodes climatiques coûteux», détaille Indermit GillEntre janvier et juin, la Banque mondiale a amputé la prévision de croissance des pays à faible revenu d’un demi-point, à 5%. La reprise est en particulier fragile sur le continent africain, qui concentre les États les plus pauvres, et à un rythme bien trop lent pour avoir un effet significatif sur la réduction de la pauvreté.

Si l’inflation a commencé à refluer – prévue à 3,5% à l’échelle mondiale en 2024 puis 2,9% en 2025 – l’un des risques majeurs tient aux taux d’intérêt qui vont rester durablement élevés. L’institution prévoit 4% sur la période 2025-2026, soit environ le double des taux moyens enregistrés entre 2000 et 2019. «Le durcissement des conditions financières mondiales se traduirait par une croissance beaucoup plus faible pour les économies en développement», alerte l’économiste en chef adjoint, Ayhan Kose.

 

Crise sociétale : 81% des Français estiment que les parents ont moins d’autorité qu’avant

Crise sociétale : 81% des Français estiment que les parents ont moins d’autorité qu’avant


D’après Brice Teinturier, directeur général de l’institut Ipsos, 81 % des Français pensent que les parents ont moins d’autorité qu’avant sur leurs enfants. « Ce chiffre balaie tout, il écrase tout, c’est massif pour tout le monde, c’est majoritaire même pour les sympathisants de La France insoumise, observe encore notre sondeur. C’est un credo fondamental de la société, un fait qui ne se discute pas pour les Français. » Dans le détail, c’est encore plus vrai pour les plus âgés et ceux qui n’ont pas d’enfants. « Ce sont surtout les plus de 60 ans et les sympathisants LR qui défendent la discipline et le respect de l’autorité », poursuit-il.

Pour les sondés, les causes de cette baisse d’autorité sont avant tout externesEt c’est toute la société qui est en cause.

« Cela témoigne d’un rapport au monde où l’on se sent démuni et dépassé », pointe Brice Teinturier.

La a nouvelle ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, livre les premières pistes du gouvernement à La Tribune Dimanche : des travaux d’intérêt général pour les parents défaillants, le paiement d’une contribution financière auprès d’une association de victimes pour les parents d’enfants coupables de dégradations, et enfin une amende pour ceux ne se présentant pas aux audiences qui concernent leurs enfants.

Bref des mesures en forme de sanctions qui ne sont pas forcément inutiles mais qui font l’impasse sur la dimension sociétale du problème. En effet c’est toute la société qui a relâché ses liens avec l’autorité à commencer par l’État devenu impuissant dans trop de domaines: l’école, la police, la justice, la défense du pays et l’incapacité à faire respecter et même aimer les valeurs qui ont fait de la France une nation. De ce point de vue les propos contradictoires d’un monde politique arriviste et corporatiste ont largement nourri le doute vis-à-vis de ces valeurs et de l’autorité.

Des annonces à la tonalité très coercitive qui correspondent au climat du moment. Car selon notre sondage, une bonne majorité de Français (61 %) est favorable à une approche répressive pour ces parents considérés comme défaillants.

Société : 81% des Français estiment que les parents ont moins d’autorité qu’avant

Société : 81% des Français estiment que les parents ont moins d’autorité qu’avant


D’après Brice Teinturier, directeur général de l’institut Ipsos, 81 % des Français pensent que les parents ont moins d’autorité qu’avant sur leurs enfants. « Ce chiffre balaie tout, il écrase tout, c’est massif pour tout le monde, c’est majoritaire même pour les sympathisants de La France insoumise, observe encore notre sondeur. C’est un credo fondamental de la société, un fait qui ne se discute pas pour les Français. » Dans le détail, c’est encore plus vrai pour les plus âgés et ceux qui n’ont pas d’enfants. « Ce sont surtout les plus de 60 ans et les sympathisants LR qui défendent la discipline et le respect de l’autorité », poursuit-il.

Pour les sondés, les causes de cette baisse d’autorité sont avant tout externesEt c’est toute la société qui est en cause.

« Cela témoigne d’un rapport au monde où l’on se sent démuni et dépassé », pointe Brice Teinturier.

La a nouvelle ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, livre les premières pistes du gouvernement à La Tribune Dimanche : des travaux d’intérêt général pour les parents défaillants, le paiement d’une contribution financière auprès d’une association de victimes pour les parents d’enfants coupables de dégradations, et enfin une amende pour ceux ne se présentant pas aux audiences qui concernent leurs enfants.

Bref des mesures en forme de sanctions qui ne sont pas forcément inutiles mais qui font l’impasse sur la dimension sociétale du problème. En effet c’est toute la société qui a relâché ses liens avec l’autorité à commencer par l’État devenu impuissant dans trop de domaines: l’école, la police, la justice, la défense du pays et l’incapacité à faire respecter et même aimer les valeurs qui ont fait de la France une nation. De ce point de vue les propos contradictoires d’un monde politique arriviste et corporatiste ont largement nourri le doute vis-à-vis de ces valeurs et de l’autorité.

Des annonces à la tonalité très coercitive qui correspondent au climat du moment. Car selon notre sondage, une bonne majorité de Français (61 %) est favorable à une approche répressive pour ces parents considérés comme défaillants.

Emploi Etats-Unis : chômage plus élevé qu’avant la crise

Emploi Etats-Unis : chômage plus élevé qu’avant la crise

 

Aux États-Unis, : le chômage reste beaucoup plus élevé qu’avant la crise pourtant – un peu comme en Europe–les entreprises ne parviennent pas à recruter. Les chiffres du département du Travail, publiés ce vendredi, montrent que l’économie américaine n’a créé que 194.000 emplois au mois de septembre, quand les économistes en attendaient 500.000. Le mois d’août avait déjà été jugé décevant.

Le rythme des créations d’emploi a nettement ralenti par rapport au début de l’année. Sur les sept premiers mois de 2021, c’est une moyenne de 636.000 emplois qui étaient créés tous les mois (et un million il y a un an).

Après Covid : une société plus molle qu’avant

Après Covid  : une société plus molle qu’avant

Jean-Claude Kaufmann, sociologue, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la vie quotidienne et des identités, publie C’est fatigant la liberté. « C’est magnifique la liberté, surtout quand on en est un petit peu privé. On la réclame », démarre le sociologue au micro de RTL.

« On est deux personnes en une de plus en plus. On est la personne qui correspond un peu à la théorie de notre époque, des individus maîtres de leur destin, libres de choisir leur moral, leur destin, leur vérité dans tous les domaines où l’on se pose des questions », poursuit le sociologue. « Mais, plus l’on s’en pose, plus ça devient fatiguant, ça nous charge la tête et on a juste envie de se poser un petit moment pour reprendre le souffle; Et ce bouton pause on a tendance à appuyer dessus un petit peu plus, car c’est fatigant cette liberté. On ne veut pas y renoncer, mais l’exercer en plein ce n’est pas aussi simple que cela », décrit-il encore.

Dans son livre, Jean-Claude Kaufmann explique que « nous sommes dans une société molle » et parle d’un laisser-aller « généralisé ». « Tout a chuté. Mais c’est ça surtout le premier confinement (…) plus ça dure, plus on voudrait retrouver la vie d’avant, la vie normale. Mais au moment du premier confinement, il s’est passé quelque chose qui a révélé l’évolution de notre société parce que cette tendance au mou, elle avait déjà commencé avant », argumente le sociologue. 

Les changements des confinements

Les nombreux confinements ont ainsi créé des moments de plongée. « Certains se sont laissé plonger de manière très passive, très négative et cela se développe aujourd’hui. Il y a une cassure intérieure. Mais d’autres se sont dit : ‘Ce n’est pas si mal que ça. À quoi ça sert de courir sans cesse dans le stress ?’ ». Cette évolution reste « positive » selon le sociologue, mais « c’est en train de nous indiquer la société de demain. Cette société un peu plus molle, peut-être un peu plus docile. On a envie d’être un peu guidé, pas par n’importe qui, par quelqu’un de bien, de clairvoyant et qui nous facilite la vie d’une certaine manière ».




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