Archive pour le Tag 'Quatennens'

Législatives: l’Insoumis Adrien Quatennens retire sa candidature

Législatives: l’Insoumis Adrien Quatennens retire sa candidature

Le député sortant du Nord a finalement décidé ce dimanche de se retirer sa candidature. «Je n’entends pas plus longtemps que ma candidature soit utilisée contre la France insoumise et le Nouveau Front populaire pour leur nuire dans un moment où toute l’énergie doit être mobilisée pour battre l’extrême droite», a-t-il déclaré. 

Militante au sein du collectif féministe «Nous Toutes», Amy Bah avait annoncé samedi se présenter face à lui dans cette circonscription historiquement de gauche, au nom des «valeurs» du Nouveau Front populaire, mais sans investiture officielle.

LFI a annoncé dans un communiqué dimanche, «investir Aurélien Le Coq, co-animateur national des Jeunes insoumis, et Lahouaria Addouche, travailleuse sociale» au nom du Nouveau Front populaire et demander «le retrait de toute candidature dissidente».

Adrien Quatennens exclu des Insoumis…. provisoirement ?

Adrien Quatennens exclu des Insoumis…. provisoirement ?

Finalement Mélenchon, qui jusque-là avait toujours soutenu Adrien Quatennens, a été contraint d’exclure l’intéressé de son parti, les « Insoumis ». Le problème est que cette exclusion pourrait bien être temporaire et qu’elle a surtout vraisemblablement pour objet de faire taire les frondeurs du parti qui s’agite beaucoup dans la perspective très hypothétique d’une retraite de Mélenchon

Nombre de voix au sein de l’appareil dirigeant s’étaenit élevé notamment celles d’éventuels prétendants à la succession de Mélenchon.

Des voix souvent davantage intéressées par la question de la succession de Mélenchon que par la gifle d’Adrien Quatennens.

C’est aussi une manière pour le leader des insoumis de reprendre en main la cohésion du parti et de faire taire ainsi les voies discordants et même les attaques à son égard.

Condamné en décembre pour violences conjugales et qui a repris son travail parlementaire en janvier, est exclu du Parti de gauche, a annoncé mardi la formation fondée par Jean-Luc Mélenchon et membre fondatrice de La France insoumise. «Le secrétariat exécutif national du PG décide de transformer la suspension d’Adrien Quatennens en exclusion», indique le parti dans un communiqué. Le député du Nord était suspendu depuis le 20 septembre, au début de l’affaire.

Le député Alexis Corbière a notamment évoqué une «clause de revoyure» avant son retour programmé dans le groupe.
Adrien Quatennens a pour sa part d’ores et déjà effectué son retour à l’Assemblée nationale mi-janvier, en tant que non inscrit. Des partenaires de la coalition Nupes ont estimé qu’il devait être définitivement exclu de LFI.

Affaire de la gifle d’ADRIEN QUATENNENS: DES MILITANTS DE LFI RÉCLAMENT L’EXCLUSION DU DÉPUTÉ… et l’explosion de LFI

Affaire de la gifle d’ADRIEN QUATENNENS: DES MILITANTS DE LFI RÉCLAMENT L’EXCLUSION DU DÉPUTÉ… et l’explosion de LFI

« Nous, membres de la France insoumise et de la Nupes demandons l’exclusion d’Adrien Quatennens », peut-on lire dans une tribune de militants de LFI mais aussi de la NUPES. Inutile de tourner autour du pot, ce sont certains militants exclus de la direction de LFI et des écologistes radicaux d((écologie les Verts qui sont à la manœuvre.

Pourtant en adhérant à la Nupes, ces militants auraient dû savoir qu’ils adhéraient en même temps au centralisme démocratique habituel des organisations procommunistes. Et Mélenchon n’a jamais caché sa sensibilité de ce point de vue. Témoin la manière dont il a imposé aussi le nouveau patron de LFI et les autres dirigeants non pas élus mais choisis en fonction de leurs « compétences particulières ».

« Nous demandons une démocratie interne plus juste où les représentants seront nommés et légitimés par les militant-e-s et non pas essentiellement par le cercle restreint par le bureau national », écrivent-ils encore.La formulation de démocratie plus juste pose question. Il n’y a pas en effet de démocratie plus ou moins juste mais une démocratie ou une dictature. Quand on est dans un parti pro communiste, il faut en accepter le principe et les modalités.

« Appliquez vos promesses, agissez: oui, le privé est politique, aucun agresseur n’a sa place dans nos partis, nos organisations, nos institutions, dans nos hémicycles », exhortent les signataires.
Suspendu pour quatre mois de son groupe à l’Assemblée nationale dans la foulée de sa condamnation, début décembre, à quatre mois de prison avec sursis pour des « violences » sur son épouse, le député du Nord s’était déclaré victime d’un « lynchage médiatique » et a refusé de démissionner.

Ce qui est en cause dans ces protestations c’est la future existence non seulement de LFI mais aussi de la Nupes dans certains adhérents naïfs et ou hypocrites constatent aujourd’hui le caractère autoritaire forcément antidémocratique.

«Privilège blanc» : Adrien Quatennens , contre

 «Privilège blanc» : Adrien Quatennens , contre

Adrien Quatennens, le coordinateur national de LFI a affirmé ne pas être «d’accord avec cette idée» d’un «privilège blanc» en France. Cette thèse est pourtant largement défendue par les mouvements antiracistes qui se sont exprimés ces derniers jours, au travers de nombreuses manifestations organisées un peu partout en France pour dénoncer les «violences policières», et plus largement les discriminations dans la société. Rassemblements auxquels de nombreux Insoumis ont participé… dont Adrien Quatennens. «C’est sa position», minimise d’ailleurs un parlementaire mélenchoniste, interrogé sur la sortie de son camarade.

Au risque de se désolidariser de plusieurs de ses collègues, le député du Nord estime que les discriminations proviennent surtout d’une République qui ne ferait «pas corps dans tout le pays»«Quand les associations ont disparu, quand les services publics s’éloignent toujours plus des quartiers, c’est la République qui disparaît», a-t-il souligné.

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Proche de Jean-Luc Mélenchon, le jeune élu s’est également prononcé contre les statistiques ethniques. Une réponse à Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, qui propose d’ouvrir le débat – contre l’avis de l’exécutif - pour «regarder la réalité telle qu’elle est» «Je ne suis pas sûr qu’on ait besoin de statistiques ethniques pour comprendre ce qu’il se passe aujourd’hui en France du point de vue des discriminations», a-t-il jugé. «On en dispose déjà beaucoup, sur les difficultés à pouvoir accéder à un emploi, selon que vous soyez habitants de tel quartier, ou que votre nom ait telle ou telle consonance», a poursuivi le député LFI.