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Marchés financiers : le plongeon des bourses jusqu’à quand

Marchés financiers : le plongeon des bourses jusqu’à quand

Le CAC 40 plonge et est tombé autour des 7.000 points ( 6997 hier à la clôture)


Les marchés Financiers sont tendanciellement orientés vers la baisse. Mécaniquement les capitaux se réorientent vers les marchés obligataires avec la hausse des taux. Une tendance qui va durer tant que les taux se maintiendront à des niveaux records. Au moins une bonne partie de l’année 2024 car les banques centrales n’envisagent pas de relâcher leur politique restrictive avant. Le problème c’est que ce relèvement des taux pourrait parallèlement tuer la croissanceSur la tendance à Paris et au plan mondial, le « malade économie » pourrait mourir mais guéri de l’inflation. En effet avec une hausse historique des taux, les banques centrales assomment la croissance qui pourrait plonger elle aussi en 2024. Non seulement le pouvoir d’achat des ménages est fortement impacté mais aussi les investissements devenus trop chers à amortir. Il faut évidemment lutter contre l’inflation mais pas au point d’affecter l’activité économique et c’est tout ce savant dosage qui est en cause.

Avec des taux obligataires de très haut niveau les capitaux vont s’orienter vers les placements prudents et déserter la bourse. Une bourse qui pourra aussi être affectée justement par la baisse de croissance et donc de profit. Bref comme les taux vont se maintenir à ce niveau pendant toute l’année 2024, la bourse risque d’être malade pendant au moins la nouvelle année. Le CAC 40 est passé ce mardi sous la barre des 7.000, à 6.997,05 points (-1,01 %). A l’ouverture de la journée, l’indice phare de la Bourse de Paris avait démarré à 7 031,59 points.

Marché plombé par la hausse des taux obligataires
En cause, un marché plombé depuis une dizaine de jours par la montée des taux d’intérêt sur le marché obligataire, qui atteignent des plus hauts depuis 2007 pour les échéances à deux, dix et trente ans. Lors de sa dernière réunion de septembre, la Réserve fédérale américaine s’est, en effet, montrée plus ferme que ce qu’anticipaient les investisseurs. Elle a laissé présager que ses taux directeurs resteraient à des niveaux élevés en 2024, tandis que les marchés les voyaient descendre dans un avenir proche.

De même, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux pour la dixième fois consécutive le 14 septembre dernier pour continuer à baisser les prix. Poursuivant son resserrement monétaire, l’institution a augmenté son taux de référence de 25 points de base. Désormais à 4%, il se situe au plus haut niveau de son histoire. Le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal se situent, eux, à 4,50% et 4,75%.

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Au total, ce dernier relèvement porte à 450 points de base la hausse des taux dans la zone euro depuis plus d’un an. De quoi peser sur l’activité économique. D’autant plus qu’en juin dernier, la zone euro (les 20 pays à avoir adopté la monnaie unique) se trouvait techniquement en récession avec le recul du produit intérieur brut (PIB) sur deux trimestres consécutifs, de -0,1% d’octobre à décembre et à nouveau de -0,1% entre janvier et mars, d’après les données d’Eurostat, révisées et publiées ce jeudi 8 juin.

Même tendance observée chez d’autres places boursières ces derniers mois
Depuis le 20 septembre, le CAC 40 a perdu plus de 4,5%, tandis que dans le même temps le taux d’intérêt de la dette de l’Etat français à dix ans est passé de 3,23% à 3,48% et a signé un nouveau plus haut depuis novembre 2011. Le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans ne cesse de grimper également et évolue au plus haut depuis près de 16 ans, à 4,74%.

Les investisseurs craignent que les taux élevés pèsent sur l’activité économique.

Dérive de la dette public : jusqu’à quand ?

Dérive de la dette public : jusqu’à quand ?

En 2022 la dette représentée 111,6% du PIB, celle de l’Allemagne 66,3%. Avant la crise financière de 2007, ces ratios étaient respectivement de 65% et 64%.
La trajectoire de la dette en France est bien plus alarmante qu’il n’y paraît. Explications d’après Marc Guyot et Radu Vranceanu, Professeurs à l’Essec
Marc Guyot et Radu Vranceanu Dans la Tribune

Fin 2022, la dette publique de la France au sens de Maastricht représentait la bagatelle de 2.950 milliards d’euros (INSEE) soit 111,6% du PIB, dont 2.300 milliards euros de dette négociable de l’État (France Trésor). Pour avoir un ordre de grandeur réel de cette somme, elle correspond à 350 centrales nucléaires nouvelle génération. De son côté, la dette publique de l’Allemagne représente 66,3% de son PIB alors qu’en 2007, avant la grande crise, les dettes françaises et allemandes étaient respectivement 65% et 64% du PIB.

Faut-il s’inquiéter de la dynamique d’endettement de la France ? Comme l’a rappelé Olivier Blanchard dans son discours en tant que Président de l’Association américaine de Sciences économiques en 2019, si le ratio de la dette en proportion du PIB demeure stable ou diminue, le niveau de la dette lui-même ne devrait pas être un sujet d’inquiétude. Tant que la dette n’est pas remboursée, elle augmente tous les ans du montant du taux d’intérêt auquel le pays s’est endetté. De son côté, le PIB en valeur augmente naturellement à un certain taux de croissance, qui combine inflation et croissance réelle. Ainsi, en l’absence de déficit public, le ratio de la dette en proportion du PIB diminue si la vitesse d’augmentation de la dette est plus faible que la vitesse d’augmentation du PIB, c’est-à-dire si le taux d’intérêt est plus faible que le taux de croissance du PIB. En présence d’un déficit public positif mais stable, le ratio de la dette au PIB ne diminue pas, mais fini par se stabiliser si le taux d’intérêt est plus faible que le taux de croissance.

A ce jour, les taux d’intérêt des emprunts français à 10 ans seraient d’environ 3%, tandis que la croissance nominale (la croissance réelle augmentée de l’inflation) a été d’environ 8% en 2022. Peut-on conclure que la condition de stabilité est remplie ? Clairement non si on compare bien les taux d’intérêt futur et la croissance nominale future et non la croissance nominale passée.

Plus en détail, nous observons que la dette négociable de l’Etat français à une maturité d’environ 8,4 ans. Une partie de cette dette a été contractée à des taux proches de zéro, aussi, dans l’immédiat, l’inflation permet de réduire le ratio dette sur PIB. En revanche, cette logique ne n’applique pas aux 12% de cette dette composée d’obligations indexées sur l’inflation.

Le temps du repas gratuit est néanmoins compté. Le gouvernement doit emprunter tous les ans quelques centaines de milliards d’euros (270 milliards pour 2023) pour renouveler la part de la dette qui arrive à échéance. De leur côté, les taux longs (aujourd’hui proches des 3%) devraient augmenter car la BCE ne peut pas encore déclarer victoire dans la lutte contre l’inflation. En termes de croissance réelle, celle-ci devrait être faiblarde sur la décennie à venir. La vision optimiste de l’agence France-Trésor la situerait à un niveau légèrement inférieur à 2% jusqu’en 2027. La vision pessimiste comme suggéré par le scénario de Fitch la situe plutôt à un taux moyen de 1,1%. Bien que l’inflation reste encore élevée, elle devrait retomber vers la cible de 2% d’ici à trois ans (la Commission européenne prévoit 2,8% d’inflation en zone euro pour 2024). Avec ces données, la condition nécessaire d’un taux d’intérêt inférieur au taux de croissance nominal pour la stabilité de la dette n’est remplie que de justesse, avec des taux d’intérêt de 3% et une croissance nominale de 4% dans le scénario de Fitch). Dans ces conditions, l’émergence d’un doute sur la stabilité financière du pays suffirait à faire apparaitre une prime de risque à même de pousser les taux d’intérêt au-delà du taux de croissance nominal. Ce risque s’est d’ores et déjà matérialisé d’une part avec l’élargissement du spread avec l’Allemagne qui est passé à 0,5% contre 0,3% lors des 2 années précédentes. C’est cette logique qui est mise en avant par l’agence de notation Fitch quand elle a dégradé la dette française à AA- en avril.

Un autre argument sur lequel s’appuient les optimistes est la perte de valeur de marché des obligations de long terme lorsque les taux d’intérêt augmentent. Une hausse des taux longs de 3% correspond à une dépréciation de 25% des obligations d’Etat en tant qu’actif financier. Selon les optimistes, ceci devrait alléger le fardeau de l’Etat. En réalité, l’État français devra rembourser la dette à sa pleine valeur faciale puisqu’il ne compte pas la racheter avant échéance, en vendant par exemple, des actifs comme la Tour Eiffel ou le Palais de l’Elysée.

L’incapacité de la France à équilibrer ses comptes a souvent été présentée par les autorités françaises comme une posture raisonnable face à la nécessité d’assurer les investissements publics et un niveau de service public de qualité, notamment en termes de santé publique et d’éducation nationale. De fait, cela peut sembler plus important que suivre des règles budgétaires mesquines édictées par les technocrates sans âmes de Bruxelles. Malheureusement, ces dépenses vertueuses mises en avant pour justifier déficits et endettement cachent une réalité effrayante. En janvier 2023, le Fonds monétaire international (FMI) a publié un rapport sur l’efficacité de l’utilisation des dépenses publiques en France. La comparaison avec un groupe de pays européens de références est atterrante. Beaucoup de gaspillage dans l’utilisation des ressources et des objectifs qui ne sont pas atteints. Ce résultat est conforme au bon sens. Plus il est facile de s’endetter moins il y a de rigueur dans la dépense. Inversement la discipline budgétaire oblige à l’efficacité dans la dépense publique. Il est à craindre que ce gouvernement ne soit pas plus capable d’améliorer l’efficacité des services publics que ses prédécesseurs. En revanche, il veut nous en donner à croire avec sa campagne de communication baptisée « en avoir pour ses impôts ».

La réforme des retraites est emblématique de l’incapacité du gouvernement à maîtriser la dépense publique en dépit de sa touchante volonté d’y parvenir. Des mois de travail puis des mois de conflit à l’Assemblée et dans la rue, une grosse perte de popularité pour accoucher d’une réformette qui permettra d’économiser quelques dizaines de milliards. Le compte n’y est pas même si la bonne intention y est, et il faut reconnaitre que le signal est positif. En revanche, la réduction des impôts pour les classes moyennes et la « Bidenisation » de l’intervention publique avec déluge de subventions sur les secteurs décrétés priorité nationale vont dans le mauvais sens. Oui, la réindustrialisation du pays est un objectif important, mais cela passe d’abord par la réforme du marché du travail vers davantage de flexibilité et la simplification administrative et fiscale.

Prix: L’inflation jusqu’à quand ?

Prix: L’inflation jusqu’à quand ?

par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby dans la « Tribune »


L’inflation galopante contemporaine est une tragédie économique qui se joue en 3 actes. Le 1er acte est celui d’une pénurie de l’offre abrutie par la crise sanitaire puis la crise ukrainienne. Le 2e acte est celui d’une exubérance de la demande déconfinée puis survoltée par les politiques du quoi qu’il en coûte. Enfin, le 3e acte est celui où les ménages revendiquent des hausses de salaire afin de limiter la casse des prix sur leur pouvoir d’achat. Ce 3e acte est censé être le dernier, et pourtant tout indique le contraire.

La hausse des salaires est censée être le 3e et dernier acte de l’inflation galopante, car il anticiperait la fin du cycle d’expansion économique. Comme attendu, la Banque centrale serait incitée à monter une bonne fois pour toutes ses taux directeurs afin de renchérir suffisamment le coût du capital et freiner ainsi l’activité. Mais surtout, cette hausse du coût salarial éroderait alors les marges bénéficiaires des entreprises, les incitant à réviser à la baisse leurs programmes d’investissements et d’embauches. Toutes les conditions seraient alors réunies pour que le marché d’actions commence enfin sa purge. Sauf que tout indique le contraire.

D’une part, les marges des entreprises restent sur des niveaux historiquement élevés. D’autre part, les marchés d’actions sont en hausse de près de 15 % depuis le début de l’année.

Concernant les marges des entreprises, ce qu’il y a de plus surprenant encore est que les analystes financiers n’anticipent pas de révision baissière significative pour les 12 mois à venir. Il existe évidemment des nuances en fonction des secteurs d’activité, mais globalement aucun ne semble biaiser la lecture générale. Pourtant, les graphes que nous montrent la finance professionnelle sont sans équivoque : une hausse du coût salarial unitaire anticipe toujours une baisse des marges des entreprises. Sauf que là, non. Pour l’instant, l’accélération des salaires n’est pas jugée insupportable pour les entreprises. Le 3e acte de l’inflation galopante ne serait donc pas le dernier. Il existerait en fait un 4e acte.

Si les marges des entreprises restent aussi élevées malgré la hausse des prix des inputs (essentiellement les salaires), c’est forcément parce que les prix des outputs (prix à la consommation) montent d’autant. Autrement dit, les entreprises n’éprouvent pour l’instant aucune difficulté à ajuster les prix des produits vendus aux coûts qu’elles supportent. La valse des étiquettes n’est pas un problème pour l’entreprise, car c’est elle qui dicte le tempo.

Comment lui en vouloir ? L’entreprise entend à longueur de journée que nous vivons un déséquilibre offre – demande sans précédent motivant un renchérissement des prix de tous les biens, que la démondialisation et la transition énergétique ne font qu’exacerber cette tendance haussière des prix pour une durée indéterminée. Puisque les prix doivent monter, quoi de plus naturel que de les monter ? Il ne faut pas voir le mal partout, mais il ne faut surtout pas être naïf en la matière. On peut très bien imaginer que nous vivons un 4e acte de l’inflation galopante : celui d’une inflation opportuniste de la part des entreprises. On dira alors que l’inflation fait le larron.

Et cette très bonne tenue des marges serait donc une des explications à la très bonne tenue des marchés d’actions depuis le début de l’année. On rappellera qu’en 2022, c’est aussi la très bonne tenue des marges qui avait permis aux marchés d’actions de limiter la casse, face à l’impact défavorable de la hausse des taux d’intérêt sur la valorisation des prix des actifs (le PER). Pour le reste de l’année 2023, les taux d’intérêt semblent déjà être à bout de souffle, comme en témoigne leur relative stabilité depuis le début de l’année. Si les taux cessaient d’être une menace pour les marchés d’actions, alors seules les marges des entreprises seraient susceptibles de peser sur le moral des investisseurs. À condition que ces marges s’érodent enfin.

Social et entreprises: Face à l’étatisation, à quand le réveil du Medef

Social et entreprises: Face à l’étatisation, à quand le réveil du Medef


Il semblerait qu’enfin les syndicats patronaux se réveillent et prennent conscience qu’ils ont peut-être un rôle à jouer vis-à-vis de cette colère sociale qui affecte le pays au moins depuis le début de l’année en particulier concernant les retraites mais pas seulement. Jusque-là en effet , les patrons se seront montrés d’une discrétion coupable laissant ainsi Macron et son gouvernement minoritaire décider de l’agenda social y compris dans des domaines qui concernent en priorité les entreprises et les partenaires sociaux.

Si les patrons avaient su assumer leurs responsabilités y comprise en matière de retraite, on aurait peut-être pu éviter une crise sociale qui en fait est une crise entre la technocratie gouvernementale et le corps social. La question globale du travail mérite en effet être traitée d’abord par les partenaires sociaux et le cas échéant ensuite par la sphère politique si l’intérêt général est en jeu.

Or pour des raisons essentiellement politiciennes, le pouvoir politique s’est emparé d’un peu près tous les enjeux sociaux pour montrer un dynamisme progressiste plus que douteux et surtout peu efficace. Témoin d’ailleurs cette condamnation par l’agence de notation Fitch qui note la compétence du gouvernement à gérer les conflits sociaux. Les trois leaders du Medef, de la CPME et de l’U2P ont proposé à leurs homologues syndicaux une rencontre au plus vite. Le but ? Décider ensemble des futures négociations post-retraites « sans rien nous laisser imposer par le gouvernement ».

En appelant ce mardi à une nouvelle journée d’action le 6 juin prochain , l’intersyndicale retraites a envoyé un signal clair : tous ceux qui espéraient la voir tourner la page de la contestation en sont pour leurs frais. L’opposition aux 64 ans est là pour durer, écrivent ses membres dans le communiqué publié ce mardi à l’issue d’une rencontre en visioconférence entre leurs numéros un.

Emploi des seniors, salaires, usure professionnelle, reconversions… Une nouvelle séquence s’ouvre désormais pour bâtir l’agenda social des mois à venir, Elisabeth Borne l’ayant inscrit en haut de sa feuille de route . Avec, en toile de fond, un nouveau rapport de force qui se dessine entre les trois acteurs de la pièce – exécutif, syndicats et patronat – ce dernier ayant peur d’en faire les frais, comme le montre un courrier auquel « Les Echos » a eu accès.

L’inflation jusqu’à quand ?

L’inflation jusqu’à quand ?

par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby dans la « Tribune »


L’inflation galopante contemporaine est une tragédie économique qui se joue en 3 actes. Le 1er acte est celui d’une pénurie de l’offre abrutie par la crise sanitaire puis la crise ukrainienne. Le 2e acte est celui d’une exubérance de la demande déconfinée puis survoltée par les politiques du quoi qu’il en coûte. Enfin, le 3e acte est celui où les ménages revendiquent des hausses de salaire afin de limiter la casse des prix sur leur pouvoir d’achat. Ce 3e acte est censé être le dernier, et pourtant tout indique le contraire.

La hausse des salaires est censée être le 3e et dernier acte de l’inflation galopante, car il anticiperait la fin du cycle d’expansion économique. Comme attendu, la Banque centrale serait incitée à monter une bonne fois pour toutes ses taux directeurs afin de renchérir suffisamment le coût du capital et freiner ainsi l’activité. Mais surtout, cette hausse du coût salarial éroderait alors les marges bénéficiaires des entreprises, les incitant à réviser à la baisse leurs programmes d’investissements et d’embauches. Toutes les conditions seraient alors réunies pour que le marché d’actions commence enfin sa purge. Sauf que tout indique le contraire.

D’une part, les marges des entreprises restent sur des niveaux historiquement élevés. D’autre part, les marchés d’actions sont en hausse de près de 15 % depuis le début de l’année.

Concernant les marges des entreprises, ce qu’il y a de plus surprenant encore est que les analystes financiers n’anticipent pas de révision baissière significative pour les 12 mois à venir. Il existe évidemment des nuances en fonction des secteurs d’activité, mais globalement aucun ne semble biaiser la lecture générale. Pourtant, les graphes que nous montrent la finance professionnelle sont sans équivoque : une hausse du coût salarial unitaire anticipe toujours une baisse des marges des entreprises. Sauf que là, non. Pour l’instant, l’accélération des salaires n’est pas jugée insupportable pour les entreprises. Le 3e acte de l’inflation galopante ne serait donc pas le dernier. Il existerait en fait un 4e acte.

Si les marges des entreprises restent aussi élevées malgré la hausse des prix des inputs (essentiellement les salaires), c’est forcément parce que les prix des outputs (prix à la consommation) montent d’autant. Autrement dit, les entreprises n’éprouvent pour l’instant aucune difficulté à ajuster les prix des produits vendus aux coûts qu’elles supportent. La valse des étiquettes n’est pas un problème pour l’entreprise, car c’est elle qui dicte le tempo.

Comment lui en vouloir ? L’entreprise entend à longueur de journée que nous vivons un déséquilibre offre – demande sans précédent motivant un renchérissement des prix de tous les biens, que la démondialisation et la transition énergétique ne font qu’exacerber cette tendance haussière des prix pour une durée indéterminée. Puisque les prix doivent monter, quoi de plus naturel que de les monter ? Il ne faut pas voir le mal partout, mais il ne faut surtout pas être naïf en la matière. On peut très bien imaginer que nous vivons un 4e acte de l’inflation galopante : celui d’une inflation opportuniste de la part des entreprises. On dira alors que l’inflation fait le larron.

Et cette très bonne tenue des marges serait donc une des explications à la très bonne tenue des marchés d’actions depuis le début de l’année. On rappellera qu’en 2022, c’est aussi la très bonne tenue des marges qui avait permis aux marchés d’actions de limiter la casse, face à l’impact défavorable de la hausse des taux d’intérêt sur la valorisation des prix des actifs (le PER). Pour le reste de l’année 2023, les taux d’intérêt semblent déjà être à bout de souffle, comme en témoigne leur relative stabilité depuis le début de l’année. Si les taux cessaient d’être une menace pour les marchés d’actions, alors seules les marges des entreprises seraient susceptibles de peser sur le moral des investisseurs. À condition que ces marges s’érodent enfin.

Confiscation des sifflets contre Macron: à quand l’interdiction de crier ?

Confiscation des sifflets contre Macron: à quand l’interdiction de crier ?


De peur d’avoir à affronter le mécontentement de la foule, Macron s’est réfugié dans les couloirs du stade de France pour saluer les joueurs lors de la coupe de France de football.

De toute manière, il ne craignait pas grand chose puisque le pouvoir avait décidé d’interdire les sifflets et les cartons rouges qui devaient être utilisés à la 49e minute référence 49-trois) pour protester contre la réforme des retraites. À quand le zèle d’un autre préfet pour interdire aux manifestants de crier ou de parler ?

Présent au Stade de France, ce samedi pour la finale de Coupe de France entre le FC Nantes et Toulouse, Emmanuel Macron a salué les joueurs et les entraîneurs des deux équipes dans les couloirs de l’enceinte, à l’abri des regards.

Si les syndicats ont distribué des cartons rouges avec la mention « non à la retraite à 64 ans » aux abords du Stade de France, ceux-ci ont été confisqués à l’entrée de l’enceinte. Le règlement interne du Stade de France stipule que les « emblèmes et/ou banderoles à caractères politique » sont interdits à l’intérieur !

RETRAITES: MACRON propose la concertation quand tout est décidé

RETRAITES: MACRON propose la concertation quand tout est décidé

Nouveau foutage de gueule de Macron qui propose un « échange » aux syndicats dans un « esprit de concorde » après la décision attendue du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites.

Le président de la république qui jusque-là toujours refusé de recevoir les syndicats à propos de la réforme des retraites se propose désormais d’ouvrir une concertation lui-même mais uniquement lorsque le conseil constitutionnel aura définitivement arrêté la réforme. Bref une sorte de pos-concertation, concept assez nouveau qui relève davantage d’une politique de communication que d’une véritable volonté d’associations des organisations syndicales que Macron a toujours méprisées.

En outre, les discussions à venir sur la problématique travail et ses nombreux aspects n’est pas d’un président de la république. Il est vrai que son premier ministre est actuellement mis entre parenthèses avant sans doute d’être remplacé.

C’est l’éternelle question de l’ambiguïté de la gestion de Macron qui veut à la fois être au-dessus de la mêlée mais en même temps diriger seul le pays comme s’il était premier ministre ou même ministre. Une fois, il s’engage et quand la situation devient difficile il se désengage. Ainsi par exemple a-t-il pris le soin à presque chaque manifestation de grande ampleur concernant la réforme des retraites d’aller se promener à l’étranger et ou de se taire.

Il y a un vrai problème de légitimité pour Macron qui est désarmé très largement minoritaire dans l’opinion et ne dispose plus que d’un soutien de moins de 25 %. Par ailleurs, il est sans majorité à l’Assemblée nationale et ne peut même plus imposer la moindre loi. Le voir tenter de se rapprocher de la démocratie sociale paraît assez curieux car la priorité serait d’abord pour lui de résoudre d’abord la crise politique afin de se doter d’un gouvernement et d’une majorité.

« Le pays doit continuer d’avancer », a également déclaré le président de la République au terme d’un déplacement aux Pays-Bas.
« J’engagerai pour tout ce qui les concerne, les partenaires sociaux à pouvoir revenir – je sais que la période gardera encore les traces des désaccords du moment – mais je le ferai avec l’esprit de concorde et la volonté d’engager la suite, quelle que soit la décision » des Sages, a-t-il poursuivi.

Marlène Schiappa dans Playboy….. quand le ridicule ne tue plus

Marlène Schiappa dans Playboy….. quand le ridicule ne tue plus !


Après Macron qui s’est exprimé dans le petit journal pour enfants « PIF », c’est au tour de Marlène Shiappa schiappia pas de faire dans la provocation distributive. Et de choisir le magazine Playboy un des symboles du machisme. Encore heureux pour les lecteurs, elle paraîtra dans le magazine habillée ! On devrait peut-être la trouver prochainement dans une émission de télé réalité et ainsi elle pourra retourner dans les médias de série B d’où elle vient. Elle va prétexter la défense de principe féministe dans un journal essentiellement spécialement spécialisé dans la parution de photos de femmes nues !

Le cabinet de Marlène Schiappa précise que la membre du gouvernement sera en Une de la revue de charme «dans le cadre d’une longue interview de 12 pages portant essentiellement sur la liberté des femmes mais aussi le féminisme, la politique et la littérature.» «Elle est habillée et porte une robe longue blanche», indique-t-on de même source.

Alors que le coup médiatique devrait susciter polémiques et railleries dans la classe politique et au sein de la majorité, le cabinet de Marlène Schiappa anticipe les éventuelles moqueries : «Nous avons toujours assumé de parler à tout le monde et d’avoir une communication disruptive. C’est ce qui fait que la ministre a beaucoup de soutiens d’ailleurs.» Avant d’ajouter : «Marlène Schiappa est la seule ministre capable d’aller répondre aux questions d’un magazine comme Playboy.

Politique : À quand le coup de l’insurrection par Macron

Politique : À quand le coup de l’insurrection par Macron

Il faut vraiment que le gouvernement soit dans un état de fébrilité et de faiblesse extrême pour que Macron en soit réduit à défendre sa réforme des retraites au motif que les élus de l’assemblée nationale et le Parlement seraient menacés par une forme d’insurrection en cours.

D’une certaine manière les gauchistes provocateurs et autres Black blocs sont les idiots utiles du pouvoir en multipliant les débordements. En effet c’est le dernier argument que va utiliser le pouvoir pour tenter de retourner l’opinion publique opposée à la réforme des retraites.

Macron ne se prive pas donc de centrer l’essentiel de son propos sur la question de l’insécurité des élus et donc la menace sur la démocratie. Il faudrait bien que les révolutionnaires de papier se persuadent que brûler une poubelle ,casser une vitrine ou une voiture n’a rien de véritablement révolutionnaire. Il s’agit bien tout simplement de délits.

Inversement, le pouvoir ne saurait se prévaloir d’une incendie de poubelles pour inverser les responsabilités de la crise et utiliser l’arme de l’atteinte à la démocratie.« Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux deux présidents (du Sénat et de l’Assemblée, ndlr) son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous », a indiqué l’Elysée dans un message transmis à l’AFP.

« A la suite des tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’Etat, ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le président de la République a appelé Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires, tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger », a ajouté l’Elysée

Retraites: À quand le coup de l’insurrection par Macron

Retraites: À quand le coup de l’insurrection par Macron

Il faut vraiment que le gouvernement soit dans un état de fébrilité et de faiblesse extrême pour que Macron en soit réduit à défendre sa réforme des retraites au motif que les élus de l’assemblée nationale et le Parlement seraient menacés par une forme d’insurrection en cours.

D’une certaine manière les gauchistes provocateurs et autres Black blocs sont les idiots utiles du pouvoir en multipliant les débordements. En effet c’est le dernier argument que va utiliser le pouvoir pour tenter de retourner l’opinion publique opposée à la réforme des retraites.

Macron ne se prive pas donc de centrer l’essentiel de son propos sur la question de l’insécurité des élus et donc la menace sur la démocratie. Il faudrait bien que les révolutionnaires de papier se persuadent que brûler une poubelle ,casser une vitrine ou une voiture n’a rien de véritablement révolutionnaire. Il s’agit bien tout simplement de délits.

Inversement, le pouvoir ne saurait se prévaloir d’une incendie de poubelles pour inverser les responsabilités de la crise et utiliser l’arme de l’atteinte à la démocratie.« Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux deux présidents (du Sénat et de l’Assemblée, ndlr) son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous », a indiqué l’Elysée dans un message transmis à l’AFP.

« A la suite des tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’Etat, ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le président de la République a appelé Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires, tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger », a ajouté l’Elysée

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L’inflation zone euro : Jusqu’à quel niveau et jusqu’à quand ?

L’inflation zone euro : Jusqu’à quel niveau et jusqu’à quand ?

Par Gregory Gadzinski , Associate Professor of Finance, International University of Monaco dans the conversation


En 2022, le taux d’inflation annuel enregistré dans la zone euro fut le plus élevé (8,4 %) depuis sa création en 1999, notamment sous l’effet des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondial et de la crise énergétique engendrée par le conflit en Ukraine. La question qui se pose désormais est celle de sa trajectoire en 2023 et au-delà. Faut-il s’attendre à un ralentissement ou à une accélération de la hausse des prix ? En effet, plusieurs facteurs semblent aujourd’hui susceptibles de rapprocher l’inflation de l’objectif de 2 % de la Banque centrale européenne (BCE) tandis que d’autres, à l’inverse, risquent de la maintenir à des niveaux élevés.

Parmi les facteurs qui laissent penser que la tendance serait plutôt à un ralentissement de l’inflation, on peut déjà noter une baisse des prix des matières premières. Après un pic à 10,6 % en glissement annuel en octobre 2022, les derniers chiffres de janvier ont montré une baisse à 8,5 %. Cette chute des matières premières depuis leurs sommets historiques explique en grande partie cette décélération de la hausse des prix. En effet, l’alimentation et le logement/énergie représentent 35 % de l’indice global de l’IPCH (indice harmonisé des prix).
En supposant que nous n’assistions pas à une résurgence des tensions sur ces marchés à forte volatilité, l’effet de base (c’est-à-dire corrigé des causes transitoires) sera donc de plus en plus favorable dans les mois à venir, poussant les chiffres de l’inflation globale à la baisse.

Autre argument qui plaide pour un ralentissement de l’inflation : les anticipations d’inflation. De manière peut être surprenante pour le grand public, ces anticipations constituent en effet l’un des principaux moteurs de la hausse des prix aujourd’hui. Dans ce contexte, les banquiers centraux surveillent donc attentivement les enquêtes menées auprès des consommateurs et des prévisionnistes professionnels pour évaluer les sentiments d’inflation.

Or, selon le dernier rapport de la BCE, ces prévisions des consommateurs commencent à se stabiliser depuis plusieurs mois. Dans le même temps, les professionnels ont revu légèrement à la hausse leurs prévisions d’inflation IPCH pour 2023 et 2024 par rapport à l’enquête précédente (pour le quatrième trimestre de 2022), pour s’établir à 5,9 % et 2,7 % respectivement. Dans l’ensemble, ces deux indicateurs constituent un signal positif indiquant que les anticipations d’inflation à moyen terme sont toujours bien ancrées autour de l’objectif de la BCE, et que le scénario d’un dérapage de l’inflation n’est (pour l’instant) que peu probable.

Enfin, il ne faut pas oublier que les actions de politique monétaire mettent du temps à produire leurs effets (minimum 12 mois et un pic à 24 mois).

En bref, nous ne ressentirons l’impact de la première hausse des taux d’intérêt de la BCE (en juillet 2022) qu’à la mi-2023. Si l’économie de la zone euro a montré quelques signes de ralentissement au dernier trimestre de 2022, l’effet « retardateur » d’une hausse des taux d’intérêt aura certainement un impact plus important sur la croissance en 2023, attendue à 0,7 % après 3,5 % l’année dernière.

Cependant, un certain nombre d’arguments peuvent aujourd’hui laisser penser que les prix resteront à un niveau élevé. Tout d’abord, les chiffres de l’inflation restent supérieurs à 7 % dans les grands pays de la zone euro. L’Allemagne, la France et l’Italie n’ont pas sont encore connu de ralentissement significatif. En résumé, les prix des biens européens continuent d’augmenter.

Les recherches sur la persistance de l’inflation menées par la BCE ont montré que les prix sont actualisés peu fréquemment et de manière irrégulière, ce qui peut entraîner des « effets de second tour » qui mettent du temps à répercuter le choc inflationniste des matières premières au reste de l’économie. Il n’est donc pas surprenant de constater que les prix à la production ne sont pas encore entièrement transférés aux détaillants et grandes surfaces.

D’après Michel-Édouard Leclerc, patron de l’enseigne E. Leclerc, la hausse des prix pourrait atteindre un pic « entre avril et juin ».
Il est aussi intéressant de noter que les changements de prix semblent encore plus rares pour les biens industriels non énergétiques et surtout pour les services. Lors de sa dernière conférence de presse du 2 février dernier, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a tenu à souligner que l’inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) avait atteint 5,4 % en décembre, soit un record absolu dans la zone euro. La rigidité des prix reste d’ailleurs élevée dans la zone euro (plus qu’aux États-Unis), ce qui explique la posture « faucon » de certains responsables de la BCE pour lesquels la bataille contre l’inflation n’est pas encore gagnée !

Jusqu’à présent, la boucle inflation-salaire reste maîtrisée malgré les problèmes récurrents de pénurie de main-d’œuvre observée dans plusieurs pays. Toutefois, la BCE estime que le marché de l’emploi, plus que résilient en ce début d’année, pourrait entraîner une hausse des salaires.

Dans les années 1970, la boucle inflation-salaire avait été responsable de la forte persistance de l’inflation après le choc pétrolier. Dans un article de recherche publié en 2004, je concluais que le degré de persistance de l’inflation avait progressivement diminué lorsque les autorités monétaires avaient adopté une politique de ciblage de l’inflation, et que l’indexation des salaires était devenue l’exception plutôt que la norme. Cependant, comme l’a reconnu Christine Lagarde, les salaires constitueront une composante importante de la pression inflationniste dans les mois à venir.

Il existe un consensus sur le fait que la BCE (ainsi que la Réserve fédérale américaine, la Fed) avait tardé à relever son taux d’intérêt directeur l’année dernière.
Verrons-nous une autre erreur de politique de la part des banquiers centraux cette année ? Dans un article du Financial Times, le journaliste Martin Wolf rappelait que, lorsque l’inflation avait commencé à baisser au début des années 1970, la Fed avait réduit son taux directeur trop tôt. Il est d’ailleurs intéressant de noter que les contrats à terme sur les taux d’intérêt (produits financiers qui engagent l’achat ou la vente d’un actif à un prix et une date déterminés) prévoient que la Fed comme la BCE pourraient baisser leur taux directeur dès cette année !

Au bilan, il reste difficile de dire quels facteurs vont l’emporter, notamment avec le climat d’incertitude que les autorités monétaires et budgétaires ne peuvent contrôler. Même si le consensus s’oriente vers une désinflation progressive de la zone euro, l’économie mondiale n’est pas à l’abri d’autres chocs géopolitiques impossibles à prévoir et qui pourraient nous rapprocher d’une trajectoire réinflationniste similaire aux années 1970. Si l’histoire ne se répète jamais, elle rime souvent, c’est pourquoi l’humilité et la détermination sont peut-être les meilleurs outils dont disposent les pilotes de la politique monétaire pour nous faire atterrir en douceur.

Politique- énergie-Encore un chèque bois énergie …. À quand un chèque bistrot énergie ?

Politique- énergie-Encore un chèque bois énergie …. À quand un chèque bistrot énergie ?

Faute d’une politique énergétique efficace et cohérente, le pouvoir multiplie les petits cadeaux via des chèques. Ou la politique de régulation remplacée par le secours populaire , le secours catholique ou les restos du cœur. .

Il est clair que la régulation par les prix incluant notamment une modulation de la fiscalité et un meilleur fonctionnement des conditions de concurrence serait plus efficiente que la distribution de chèques au caractère très temporaire et en plus très peu réclamés par les bénéficiaires potentiels.

On peut se demander si les producteurs d’alcool forcément eux aussi touchés par la crise énergétique ne vont pas recommander au pouvoir de distribuer également des chèques alcool énergie tant il est vrai que la consommation de cet élixir contribue à l’élévation de la température intérieure autant qu’à celle du moral.

Comme nous sommes dans une période caractérisée par l’émergence du corporatisme auquel ne résiste pas le pouvoir; les habitués du bistrot seraient légitimes , via Internet évidemment, à solliciter un chèque de boissons alcoolisées pour contribuer à remonter la santé de la filière et leur propre température.

Le plus drôle dans cette distribution de cadeaux de Noël ,c’est que ce chèque bois énergie est également un « chèque en bois » puisque financé par l’emprunt qui atteint désormais près de 115 % du PIB et représente presque 50 milliards de charges financières. Un chèque pinard énergie ne serait sans doute pas susceptible d’alourdir de façon excessive un endettement qui comme l’alcool provoque une addiction durable.

Politique-Encore un chèque bois énergie …. À quand un chèque pastis énergie ?

Politique-Encore un chèque bois énergie …. À quand un chèque pastis énergie ?

Faute d’une politique énergétique efficace et cohérente, le pouvoir multiplie les petits cadeaux via des chèques. Ou la politique de régulation remplacée par le secours populaire , le secours catholique ou les restos du cœur. .

Il est clair que la régulation par les prix incluant notamment une modulation de la fiscalité et un meilleur fonctionnement des conditions de concurrence serait plus efficiente que la distribution de chèques au caractère très temporaire et en plus très peu réclamés par les bénéficiaires potentiels.

On peut se demander si les producteurs d’alcool forcément eux aussi touchés par la crise énergétique ne vont pas recommander au pouvoir de distribuer également des chèques pastis énergie ( ou autre alcool.) tant il est vrai que la consommation de cet élixir contribue à l’élévation de la température intérieure autant qu’à celle du moral.

Comme nous sommes dans une période caractérisée par l’émergence du corporatisme auquel ne résiste pas le pouvoir; les habitués du bistrot seraient légitimes , via Internet évidemment, à solliciter un chèque de boissons alcoolisées pour contribuer à remonter la santé de la filière et leur propre température.

Le plus drôle dans cette distribution de cadeaux de Noël ,c’est que ce chèque bois énergie est également un « chèque en bois » puisque financé par l’emprunt qui atteint désormais près de 115 % du PIB et représente presque 50 milliards de charges financières. Un chèque pinard énergie ne serait sans doute pas susceptible d’alourdir de façon excessive un endettement qui comme l’alcool provoque une addiction durable.

Encore un chèque bois énergie …. À quand un chèque pastis énergie

Encore un chèque bois énergie …. À quand un chèque pastis énergie ?

Faute d’une politique énergétique efficace et cohérente, le pouvoir multiplie les petits cadeaux via des chèques. Ou la politique de régulation remplacée par le secours populaire , le secours catholique ou les restos du cœur. .

Il est clair que la régulation par les prix incluant notamment une modulation de la fiscalité et un meilleur fonctionnement des conditions de concurrence serait plus efficiente que la distribution de chèques au caractère très temporaire et en plus très peu réclamés par les bénéficiaires potentiels.

On peut se demander si les producteurs d’alcool forcément eux aussi touchés par la crise énergétique ne vont pas recommander au pouvoir de distribuer également des chèques pastis énergie ( ou autre alcool.) tant il est vrai que la consommation de cet élixir contribue à l’élévation de la température intérieure autant qu’à celle du moral.

Comme nous sommes dans une période caractérisée par l’émergence du corporatisme auquel ne résiste pas le pouvoir; les habitués du bistrot seraient légitimes , via Internet évidemment, à solliciter un chèque de boissons alcoolisées pour contribuer à remonter la santé de la filière et leur propre température.

Le plus drôle dans cette distribution de cadeaux de Noël ,c’est que ce chèque bois énergie est également un « chèque en bois » puisque financé par l’emprunt qui atteint désormais près de 115 % du PIB et représente presque 50 milliards de charges financières. Un chèque pinard énergie ne serait sans doute pas susceptible d’alourdir de façon excessive un endettement qui comme l’alcool provoque une addiction durable.

Une justice française inefficace

Une  justice française inefficace

 

L’avocat Stéphane Bonifassi estime, dans une tribune au « Monde », que la justice française ne souffre pas tant d’une insuffisance de moyens que, notamment au civil, d’une surproduction de jugements en l’absence d’outils procéduraux qui permettraient de limiter l’intervention des magistrats.

 

Le rapport des Etats généraux de la justice – dit rapport Sauvé – remis le 8 juillet au président de la République appelle à une augmentation substantielle des moyens de la justice et fait état d’un sous-investissement chronique. Pourtant, ce même rapport relève que la France se situe au-dessus de la médiane européenne pour les dépenses des tribunaux rapportées au produit intérieur brut ou au nombre d’habitants, selon la Commission européenne pour l’efficacité de la justice (Cepej).

En même temps, la France présente un délai de traitement des affaires bien supérieur à la médiane européenne et la Cepej s’alarme de l’insuffisante efficacité de notre système judiciaire. Des moyens supérieurs à la médiane mais une justice plus inefficace que les autres : on ne saurait dire de manière plus convaincante que notre justice ne souffre pas seulement d’une insuffisance de moyens.

Pour autant, la justice civile française ne chôme pas. Ce sont plus de un million d’affaires qui ont été traitées en 2020 devant les tribunaux judiciaires en première instance. Bien que le juge civil français soit devenu un auteur particulièrement prolifique, il ne parvient pas à faire face aux stocks inépuisables d’affaires introduites.

Mais les difficultés rencontrées par la justice civile française ne seraient-elles pas justement liées à cette production de masse de jugements ?

En Angleterre, seules 5 % des affaires dont le juge civil est saisi font l’objet d’un jugement, selon une récente étude réalisée par le magistrat Michaël Haravon. Le reste, soit l’écrasante majorité, est transigé avant tout jugement. Le juge n’a alors à juger que les quelques affaires pour lesquelles aucun accord n’a pu être trouvé entre les parties.

En France, ce sont environ 70 % des affaires civiles qui donnent lieu à un jugement, selon les statistiques du ministère de la justice, sans parler des innombrables recours devant les cours d’appel ou la Cour de cassation. C’est ainsi que pour 14 076 décisions en matière civile rendues en 2020 par la Cour de cassation en France, son homologue la Cour suprême britannique a rendu en tout et pour tout 54 décisions, toutes matières confondues, y compris pénales. Les délais, du fait de ces recours innombrables, explosent.

Le choix fait par la justice britannique de favoriser le règlement amiable des différends permet un règlement plus rapide et mieux accepté du litige. En parallèle, le juge dispose de plus de temps et de plus de moyens pour traiter des affaires présentant une vraie complexité juridique.

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