Archive pour le Tag 'qu’ailleurs !'

Revenu: un recul plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

Revenu: un recul plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

D’une certaine manière, l’OCDE confirme le recul du pouvoir d’achat en France. Un constat facilement compréhensible puisque l’inflation sera de l’ordre de 6 % et que l’augmentation des salaires va tourner autour de 3 %. Soit une perte de 3 % sur l’année.

Le revenu réel (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation) des ménages français, par personne, a reculé au deuxième trimestre, selon l’OCDE. L’organisation internationale chiffre cette baisse à 1,2 % par rapport au trimestre précédent. Soit une perte plus de deux fois plus importante que la moyenne des 38 pays de l’OCDE (sauf le Japon dont les données ne sont pas encore ¬disponibles). En Allemagne, le revenu réel a augmenté de 0,4 %.

Dans l’Hexagone, il avait déjà reculé, de 1,6 %, au premier trimestre, mais sur les trois derniers mois de 2021, il était en progression de 1,2 %. L’ensemble des pays de l’OCDE, en moyenne, a en¬registré son troisième recul trimestriel consécutif.

Recul du revenu plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

Recul du revenu plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

D’une certaine manière, l’OCDE confirme le recul du pouvoir d’achat en France. Un constat facilement compréhensible puisque l’inflation sera de l’ordre de 6 % et que l’augmentation des salaires va tourner autour de 3 %. Soit une perte de 3 % sur l’année.

Le revenu réel (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation) des ménages français, par personne, a reculé au deuxième trimestre, selon l’OCDE. L’organisation internationale chiffre cette baisse à 1,2 % par rapport au trimestre précédent. Soit une perte plus de deux fois plus importante que la moyenne des 38 pays de l’OCDE (sauf le Japon dont les données ne sont pas encore ¬disponibles). En Allemagne, le revenu réel a augmenté de 0,4 %.

Dans l’Hexagone, il avait déjà reculé, de 1,6 %, au premier trimestre, mais sur les trois derniers mois de 2021, il était en progression de 1,2 %. L’ensemble des pays de l’OCDE, en moyenne, a en¬registré son troisième recul trimestriel consécutif.

Moral des patrons français : plus haut qu’ailleurs

 

Moral des patrons français : plus haut qu’ailleurs 

 

Les  dirigeants français sont optimistes. C’est ce qui ressort de l’étude CEO Survey 2022 r- Ey Parthenon  rapportée par le Figaro qui a interrogé 2140 chefs d’entreprise dont 100 en France à la tête d’entreprises dont 80 % ont un chiffre d’affaires supérieur à 500 millions de dollars

Contrairement aux habitudes, le moral des patrons français serait plus haut que celui des patrons étrangers en général. Ainsi, 67% des chefs d’entreprise français disent vouloir accélérer leurs investissements à l’étranger contre 45% des dirigeants mondiaux interrogés dans cette étude. Loin d’être effrayés par les risques géopolitiques et les attitudes protectionnistes de certains États, les patrons de l’hexagone jugent impératif de soutenir le développement de leurs filiales internationales. Ils sont d’ailleurs plus nombreux (70% contre 47% pour les dirigeants mondiaux) à déclarer trouver un soutien de la part de leurs investisseurs.

Un fait d’autant plus surprenant que, selon les précédentes études menées par Ey Parthenon, les Français sont «traditionnellement et notamment avant pandémie, moins optimistes que les dirigeants du reste du monde», indique, Bruno Bousquié responsable du cabinet de conseil en stratégie Ey Parthenon. Selon lui, cet état d’esprit s’explique notamment par le soutien mis en place par l’État depuis le début de la pandémie. Le «quoi qu’il en coûte» brandit par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, «a bénéficié aux entreprises et rassuré les actionnaires et investisseurs», explique-t-il. Mais pas seulement. La pandémie et les difficultés économiques associées ont démontré la capacité des entreprises françaises à faire évoluer leur stratégie de développement pour répondre à cette situation de crise. Pour preuve, si pour un tiers des dirigeants le Covid-19 a provoqué une «disruption» dans leur industrie, chez les Français, elle est vue davantage comme un élément positif que négatif. C’est l’inverse pour les dirigeants internationaux.Si les dirigeants français ont le regard tourné vers l’après-pandémie, les enjeux environnementaux font désormais partie de leurs objectifs.

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France: une situation encore plus grave qu’ailleurs

France: une situation encore plus grave qu’ailleurs

 

 

Tous les indicateurs sont au rouge en France aussi bien en ce qui concerne les perspectives de croissance avec une baisse au moins égal à 10 % pour le PIB Une augmentation du chômage qui passerait à près de 12 % sans parler de la détérioration considérable des comptes publics avec un endettement de 120 % du PIB. La France sera sans doute l’un des pays les plus touchés au monde du fait un particulier de mesures de confinement à la fois trop tardive et mal adaptées.

 

Pour l’INSEE, les prévisions sont en ligne avec celles du gouvernement, les économistes tablant sur un effondrement du produit intérieur brut (PIB). L’activité économique, profondément abîmée par huit semaines de confinement, se replierait de 10,3 % cette année.

Alors que le pic du choc est désormais derrière nous, les entreprises redémarrent doucement, constate désormais l’institution. «Alors qu’il y a un mois nous avions estimé à environ – 27 % la perte de PIB sur une semaine-type de confinement en avril par rapport au niveau d’avant crise, notre nouvelle estimation pour une semaine-type d’activité fin mai se situe autour de – 17 %», écrivent les économistes de la banque centrale. «Les perspectives sur les prochains mois sont en amélioration » mais l’institut reste très prudent car les incertitudes sont très grandes notamment concernant l’évolution de la confiance des investisseurs, des entreprises et surtout des ménages qui manifestement pour l’instant je les en partie leur épargne plutôt que de consommer en prévision des jours sombres qui s’annoncent notamment concernant l’emploi et le pouvoir d’achat. Pourquoi une telle situation aussi dramatique au plan économique et social cela d’autant plus que le gouvernement avait pris à sa charge une grande partie du chômage partiel. Sans doute du fait de décisions technocratiques prises sans considération des réalités locales sectorielles et professionnelles.

Bref luttait partout de la même manière dans tous les secteurs en dépit des considérations géographiques, humaines et économiques. Du coup la France détient l’un des principaux records de contaminer avec en plus une économie à plat.

 

Industrie automobile : la crise a durer 10 ans

 

Selon les consultants du cabinet AlixPartners., près un pic des ventes à 2,7 millions de véhicules en 2019, celles-ci vont tomber à 1,8 million en 2020. Elles retrouveraient en 2022 leur niveau de 2016, soit 2,4 millions d’unités vendues. Le retour de la croissance n’étant pas attendu avant 2030. Le marché «ne devrait pas être en croissance malgré le maintien des lancements de nouveaux véhicules», estime Laurent Petizon, le directeur associé d’AlixPartners.

La France ne se relèvera pas au même rythme que l’Europe, dont les ventes devraient croître de 7,7 % par an de 2020 à 2025. D’après les prévisions d’AlixPartners, le marché sera soutenu par les ventes de SUV – électrifiés pour la plupart – qui devraient en 2030 représenter 43 % du marché, contre 21 % en 2015. Autre effet de la crise du Covid-19, le volume de production dans l’Hexagone va plonger à 1,5 million d’unités (2,2 millions en 2019) et se stabiliser à 1,8

 

Plusieurs concertations ont lieu avec les partenaires pour soutenir l’emploi, dont une sur les modalités d’un dispositif d’activité partielle, qui sera mis en place par un accord collectif d’entreprise ou de branche. Il donnerait lieu à une indemnisation en contrepartie du maintien dans l’emploi.

En avril, 8,6 millions de salariés étaient au chômage partiel, a rappelé la ministre, qui n’a pas encore les chiffres de mai.

Depuis le début de la crise en mars, le gouvernement a mis en place un régime exceptionnel de chômage partiel pour éviter les licenciements.

Depuis le 1e juin, la prise en charge par l’État et l’Unedic a baissé de 100% à 85% de l’indemnité versée au salarié, à l’exception des secteurs faisant l’objet de restrictions en raison de la crise sanitaire comme le tourisme ou la restauration.

« Ce dispositif permettra de garder son emploi, à l’entreprise de garder ses compétences », a expliqué la ministre.

 

Parmi les contreparties pour l’entreprise, le maintien dans l’emploi mais aussi,  »s’il y a une baisse de salaire pendant la crise (à l’issue de la crise, NDLR), on fait plus d’intéressement. Ce sera négocié dans l’entreprise ».

 

Croissance France : la chute plus importante qu’ailleurs

Croissance France : la chute plus importante qu’ailleurs

Une chute de près encore de 7 % en avril qui succède un fort déclin enregistré en janvier mars. Une baisse plus importante que dans la plupart des pays voisins. Plusieurs facteurs explicatifs : un confinement qui aurait été plus sévère en France, ce qui reste à vérifier mais surtout une politique sanitaire complètement contradictoire inefficace sur le plan de la santé et qui en plus à paralyser nombre d’activités. Ajoutons à cela que nombre de services publics se sont autorisés à fermer complètement les guichets accélérant l’écroulement de  l’économie. Entre janvier et mars, le PIB national a plongé de 5,8%, selon la première estimation de l’Insee. La chute est historique. Pendant la même période, les PIB espagnol, italien, belge et autrichien se sont respectivement contractés de 5,2%, 4,7%, 3,9%, 2,5%. Et les chiffres allemands, publiés cette semaine, sont attendus autour de – 2%.

À première vue, Paris paie donc un tribut à l’épidémie, du moins sur la sphère économique, plus lourd que ses voisins. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce décalage, dont la première tient aux conditions très rigoureuses du confinement français. Selon un indice développé par l’université d’Oxford, les règles imposées par Paris ont été en effet particulièrement sévères, comparables uniquement à celles imposées en Espagne ou en Italie, mais bien plus dures qu’en Allemagne, aux États-Unis

Le chômage en France pas plus grave qu’ailleurs !

Le chômage en France pas plus grave qu’ailleurs !

Olivier Passet, directeur des synthèses économiques au cabinet Xerfi dans un article paru dans Challenges défend l’idée que la France en matière d’emploi soutient la comparaison avec des pays d’Europe voisins. Son argumentation repose sur le fait que les pays qui présentent un meilleur taux de chômage le doivent surtout à des temps partiels beaucoup plus nombreux. Une analyse statistique qui n’est pas fausse mais qui fait l’impasse sur la situation en France de nombreux de chômeurs parqués dans les préretraites, dans allocation  adulte handicapé ou tout simplement inscrits nulle  part. Officiellement le nombre de chômeurs et de l’ordre de 5 millions en France mais en réalité en tenant compte des différents situations non comptabilisés au titre du chômage les sans-emploi représentent 7 à 8 millions de personnes en France. Dernier élément même si le temps partiel ne constitue pas une situation sociale très enviable voir très durable elle permet cependant de conserver le lien avec le travail. De cette situation critiquable en France le très haut niveau du coût de la protection sociale contre le chômage qui dépasse celui d’autres pays européens comparables la grande insuffisance du pays réside dans la faiblesse de la croissance  qui entraîne mécaniquement un très fort taux de chômage. Une croissance par ailleurs plombée par le record d’Europe de fiscalité qui pèse sur les deux entreprises.

Extrait de cet article «  Le paradis supposé des autres est en fait plus proche d’un purgatoire, dans lequel le chômage de masse s’est au mieux mué en une prolifération de petits jobs morcelés. Prenons l’exemple des sept économies européennes qui font mieux que nous en matière de chômage et d’emploi : Allemagne, Autriche, Suède, Pays-Bas, Danemark, Finlande et Royaume-Uni. La première différence avec la France réside dans la part plus élevée des jeunes de moins de 25 ans en emploi. En réalité, les plus jeunes s’insèrent avec de petits jobs à temps partiel, parallèles à leurs études. Cet écart ne témoigne pas, contrairement à l’idée répandue, d’une insertion en sortie d’études mieux réussie qu’en France. Passé l’âge de 25 ans, la performance française est comparable à celle des meilleurs modèles européens, et ces derniers, exceptée la Suède, partagent avec la France un piètre bilan en matière d’échec scolaire. L’apprentissage, cofinancé par le secteur public, joue aussi un rôle-clé dans les performances allemande, autrichienne, et britannique. La seconde différence concerne l’insertion des femmes, avec un recours au temps partiel très élevé aux Pays-Bas, en Allemagne ou au Royaume-Uni. Les femmes sont cantonnées dans des postes ne procurant que des revenus d’appoint au soutien de famille masculin. Troisième différence : dans ces pays, le niveau d’activité des seniors est plus élevé, avec une forte dose de temps partiel. Sur toutes les tranches d’âge, les temps partiels sont en moyenne plus courts. En clair, l’emploi est plus fractionné en petits jobs de survie ou d’appoint. Tous ces emplois produisent peu de chiffre d’affaires et de base fiscale supplémentaire. Ce que le cas américain confirme, où 8 à 9 millions d’emplois se sont, en quinze ans, évaporés, notamment parmi les 15-30 ans, sans cataclysme sur la production. Ces petits jobs d’appoint, dans le commerce ou la restauration notamment, se retrouvent dans l’économie collaborative. Bref, le plein-emploi de nos voisins repose sur du temps partiel court, concentré sur les jeunes, les femmes et les seniors, qui ont été favorisés par des incitations fiscales ou des exonérations de cotisations sociales. Ce sont, dans les pays plus libéraux, des jobs du soir, du dimanche dans des services tournant 7 jours sur 7, dans le commerce, la restauration, l’hôtellerie, ou dans la santé, l’action sociale, le soutien scolaire, face à l’attrition de la sphère publique. Un morcellement des emplois qui a plus d’impact que les réformes du droit du travail que l’on met en avant. »

 




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