Archive pour le Tag 'Qatar'

Page 3 sur 3

Mondial foot au Qatar : la pagaille continue

Mondial foot au Qatar : la pagaille continue

 

 

La comédie continue. La FIFA a d’abord « vendu » le mondial foot à un pays qui n’a pas de tradition de foot, ensuite envisagé de faire jouer les matchs avec une température de 50 degré. Maintenant on prend enfin conscience de cette absurdité, le sulfureux président de la FIFA décide de faire jouer la compétition en hiver. C’est mieux pour la température mais ce sera la pagaille complète pour le calendrier des autres compétitions nationales comme internationales. En clair 3 ou 4 mois  de compétitions  neutralisées ou-et reportées en été !  La Coupe du monde de football se jouera donc  pour la première fois de son histoire en hiver ? C’est en tout cas ce que pense le patron de la Fédération internationale de football (Fifa), Sepp Blatter, qui estime que l’édition 2022 au Qatar « ne peut pas se jouer en été ». « La date qui convient, c’est la fin de l’année », a-t-il ajouté, lundi 20 octobre, sur France Info. Si aucune décision n’a encore été officiellement arrêtée, de nombreuses voix s’élèvent pour critiquer le choix d’organiser la Coupe du monde au Qatar, où les températures peuvent atteindre 50°C l’été, et où il semble inenvisageable, financièrement et écologiquement, de climatiser tous les stades. « On peut baisser la température dans les stades, mais on ne peut pas mettre tout le pays sous un toit », observe Sepp Blatter. A ses yeux, la compétition devrait donc se tenir en novembre ou décembre 2022. Un calendrier inédit, qui pose de nombreux problèmes pour les championnats nationaux et les autres compétitions internationales. Dans un entretien accordé en mai à la télévision suisse RTS, Sepp Blatter avait déjà reconnu que confier au Qatar l’organisation de la Coupe du monde de football était « bien sûr » une erreur.

 

Le Qatar achète la France

 

 

Le Qatar achète la France

 

Le Qatar s’est constitué un parc immobilier de plus de 6 milliards d’euros sur les dix dernières années en France dans le résidentiel très haut de gamme et les sites commerciaux ou touristiques de prestige à la faveur d’un régime fiscal dérogatoire, montrent des documents administratifs et juridiques consultés par Reuters. Une quarantaine d’actifs immobiliers acquis par l’émirat du Qatar en France soit en direct, soit au travers de son fonds souverain ou encore par le biais d’investissements réalisés en propre par des membres de la famille régnante al Thani ont ainsi été identifiés. L’émirat et son fonds souverain contrôle une dizaine de ses biens immobiliers pour une valeur totale de près de 3 milliards d’euros, selon les données compilées par Reuters. Un fond créé par l’ex-émir, cheikh Hamad ben Khalifa al Thani, qui a abdiqué en juin en faveur de son fils cheikh Tamin, en détient neuf et ses enfants, dont le nouvel émir, six. Les autres sont contrôlés soit par d’autres membres de la famille soit par des hommes d’affaires qui entretiennent des liens étroits avec la famille régnante comme Ghanim bin Saad al-Saad. L’ancien émir du Qatar s’est ainsi porté acquéreur du célèbre showroom Citroën des Champs-Elysées mis en vente par PSA, qui confronté à d’importantes difficultés financières, a cédé pour deux milliards d’actifs en 2012. Les Qataris bénéficient en France d’un régime fiscal dérogatoire controversé en vertu d’un accord bilatéral dont la dernière mouture remonte à 2008 et qui exempte d’imposition sous certaines conditions les plus values immobilières. Il s’agissait notamment pour Paris de proposer des conditions au moins aussi attractives que Londres à un moment où la crise financière avait exacerbé la concurrence pour attirer les investissements des pays exportateurs de pétrole et de gaz, enrichis par l’envolée des cours, soulignent plusieurs experts.

 

Magasin « le Printemps » : enquête sur la vente au Qatar

 

Magasin «  le Printemps » : enquête sur la vente au Qatar

Nouveaux remous autour des acquisitions en France du Qatar, cette fois pour le magasin  « le printemps »La cession du Printemps provoque des remous. La vente du grand magasin français par un fonds d’investissements qatari, finalisée le 31 juillet, fait l’objet d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris le 28 juin, affirme l’agence Reuters ce 2 août. Les syndicats du grand magasin avaient saisi le procureur de la République sur les modalités du rachat du groupe de grands magasins par des investisseurs qataris. Les syndicats, qui jugent opaque la procédure de cession et qui craignent des suppressions d’emploi, souhaitent la suspension ou l’annulation de la procédure de consultation des salariés ainsi que la suspension du projet de cession lui-même.  Un « signalement de faits » avait été déposé auprès du procureur le 21 mai, avait précisé Bernard Demarcq, porte-parole de l’intersyndicale, dénonçant un montage financier opaque et divers commissionnements jugés exorbitants. Du côté du Printemps, une porte-parole indiquait que « le groupe considère avoir agi dans le cadre de la loi et en toute transparence ». Parallèlement, les représentants de l’intersyndicale ont déposé une assignation en référé pour défaut d’information devant le Tribunal de grande instance de Paris. Le jugement sera rendu le 8 août, précise le site d’informations Mediapart.

Qatar : comme Sarkozy, Hollande fait la manche !

Qatar : comme Sarkozy, Hollande fait la manche !

 

A défaut de politique économique cohérente Hollande en est réduit à faire la manche au Quatar. Comme Sarkozy. Le champion des valeurs démocratiques et de la paix va tenter de vendre des Rafale aux Emirs qui sont les meilleurs soutiens des extrémistes musulmans. François Hollande tentera en effet ce week-end au Qatar de dissiper la méfiance que suscite en France ce richissime émirat dont la boulimie d’investissements et l’activisme diplomatique dérangent, malgré son statut d’allié privilégié. Le déplacement du président français intervient à un moment clé dans la vie politique du Qatar, où une transition du pouvoir entre l’émir, Cheikh Hamad bin Khalifa al Thani, et son fils, le prince héritier Cheikh Tamim, est attendue. Au beau fixe sous Nicolas Sarkozy, qui a entraîné le Qatar dans l’intervention en Libye, les relations avec la France ont plutôt bien résisté à la victoire du candidat socialiste, pourtant réservé vis-à-vis de l’émirat avant son élection. S’il souhaite se démarquer de la « diplomatie de contrat » et de la personnalisation affichées selon lui par son prédécesseur, François Hollande entend toutefois marquer la continuité. « La continuité républicaine vue de Doha fonctionne parfaitement », juge un homme d’affaires français qui se rend régulièrement dans l’émirat. L’entourage de François Hollande abonde dans ce sens. « Le Qatar est un pays ami de la France, c’est peut-être un ami de Nicolas Sarkozy mais c’est surtout un ami de la France », juge un conseiller de François Hollande. Hasard du calendrier ou non, Nicolas Sarkozy, encore influent dans l’émirat, y a précédé son successeur de deux semaines pour une visite privée. Malgré les milliards d’euros investis dans l’Hexagone, le Qatar reste mal aimé et les sommes colossales injectées dans le club de football de la capitale, le Paris Saint-Germain, ont parfois été critiquées en France, où l’émirat bénéficie d’une avantageuse convention fiscale. Point d’orgue des crispations françaises, l’intention du Qatar, il y a plus d’un an, de créer un fonds d’investissement à destination des banlieues, un projet qui avait été dénoncé comme une volonté de les islamiser. « Il y a eu un certain nombre de polémiques à la fois sur la présence du Qatar en France et sur sa politique étrangère, le but de la visite du président de la République c’est de ramener un peu de sérénité dans tout cela », dit un de ses conseillers. François Hollande devrait confirmer que l’aide à destination des banlieues prendra la forme d’un fonds cofinancé à 50% par la Caisse des dépôts et qu’il sera destiné aux PME, plutôt qu’à une zone géographique ou un public déterminé. La volonté de la France reste d’encourager le Qatar, actionnaire de multinationales françaises comme Total ou Veolia, à poursuivre ses investissements sur le territoire national, mais si possible au-delà des acquisitions de prestige comme les palaces ou de grands immeubles parisiens. « Ils veulent de l’immobilier, ils adorent l’immobilier, ils aiment encore l’immobilier et ils veulent encore plus d’immobilier », déclare un homme d’affaires qui estime que l’Etat aimerait voir l’émirat investir davantage dans des PME, comme ce fut le cas avec le maroquinier Le Tanneur. L’importante délégation de patrons français qui accompagne François Hollande tentera aussi de profiter des grands appels d’offres dans le cadre de la Coupe du monde de football qu’organisera en 2022 ce richissime exportateur de gaz naturel. La mère des batailles pour la France reste néanmoins le contrat pour renouveler la flotte de l’armée de l’air du Qatar, à laquelle l’avionneur Dassault aimerait vendre son Rafale. L’Elysée souhaite aussi tordre le cou à l’idée que François Hollande donne une importance disproportionnée à cet Etat de deux millions d’habitants, dont à peine 10% de nationaux. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une politique régionale plus vaste, dit ainsi son entourage, qui rappelle ses visites récentes en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Mais l’activisme diplomatique du Qatar, qui a autorisé les taliban d’Afghanistan à ouvrir une représentation à Doha, en fait un pays de plus en plus présent dans le jeu régional. Les ministres des Affaires étrangères du groupe des « Amis de la Syrie » se réuniront ainsi samedi à Doha pour discuter des moyens d’apporter un soutien concret à l’opposition syrienne. Sur ce dossier, la France ne critique pas officiellement l’aide qu’accorderait le Qatar à des groupes islamistes radicaux, mais plaide pour une meilleure coordination du soutien international à l’Armée syrienne libre. L’Elysée dément aussi toute friction avec le Qatar sur le Mali, où de l’aide humanitaire en provenance de l’émirat se serait retrouvée entre les mains des combattants islamistes. Les conseillers de François Hollande admettent néanmoins que le soutien du Qatar aux islamistes dans les révoltes arabes apparaît parfois trop exclusif aux yeux de la France. « Les Frères musulmans peut-être, mais pas seulement les Frères musulmans », expliquent-ils en prônant une approche plus inclusive de toutes les forces politiques démocratiques qui ont émergé des printemps arabes.

 

Printemps racheté par le Qatar

Printemps racheté par le Qatar

En février, l’italien qui détient 30% du Printemps avait pourtant annoncé dans un communiqué être entré en négociations exclusives pour le rachat des grands magasins en partenariat avec des investisseurs non identifiés du Qatar.  Selon le Figaro, les Qataris, regroupés dans une société de droit luxembourgeois, Divine Investments SA (Disa), auraient désormais pour projet de reprendre seuls le Printemps.  La société de Maurizio Borletti « sera elle aussi acquise par les investisseurs qataris qui négocient le rachat de 70% du groupe (Printemps, ndlr) auprès de la Rreef, filiale de la Deutsche Bank », indique le Figaro.  Contactée par l’AFP, la direction du Printemps n’a pas souhaité faire de commentaires. Egalement sollicité, le groupe Borletti s’est refusé au moindre commentaire « avant une présentation aux syndicats le 5 avril ».  Selon le quotidien économique, l’opération de reprise sera bouclée d’ici juillet.  Aucun détail sur le montant de ce rachat n’est pour l’instant évoqué.  En 2006, le Printemps avait été cédé par PPR sur la base d’un prix des actifs de 1,075 milliard d’euros. Depuis le chiffre d’affaires du groupe a bondi de 30% pour atteindre 1,45 milliard d’euros en 2011, et le résultat opérationnel a été doublé.  Les Galeries Lafayette, qui avaient elles aussi pris contact avec les Qataris pour mettre la main sur le Printemps -qu’elles convoitaient déjà en 2006- avaient fait une offre de 1,8 milliard fin 2012.  Une fois le rachat effectué, les Qataris prévoient de maintenir l’équipe de direction du Printemps, notamment l’actuel PDG, Paolo de Cesare.  Borletti resterait également afin de « fournir des conseils d’ordre opérationnel et stratégique en continuité avec l’actuel plan stratégique », indique le Figaro citant des documents fournis au comité central d’entreprise extraordinaire de mardi.  Les emplois du groupe, qui dispose de 16 magasins en France, dont son vaisseau amiral Printemps-Haussmann sur les Grands Boulevards parisiens, « ne seraient pas menacés », est-il ajouté.  Trois autres CCE, au cours desquels le projet de rachat sera présenté, sont d’ores et déjà officiellement programmés, les 5, 19 et 25 avril.

 

Qatar : après le PSG , Sarkozy ?

Qatar : après le PSG , Sarkozy ?

Le Quatr continue dinvestir en France, dans les affaires, au PSG et maintenat chez nos politiues, Sarkosy seraiat visé. « The Financial Times »,  l’affirme : Nicolas Sarkozy serait courtisé depuis quelque temps déjà par plusieurs fonds souverains, dont celui du Qatar, pour prendre la tête d’un fonds d’investissement. Une structure basée à Paris, qui pourrait être forte de 500 millions d’euros. L’ancien président n’y aurait qu’un rôle « non exécutif », se contentant, selon, le quotidien britannique, d’« ouvrir des portes » et d’« initier » des opérations grâce à ses « relations ». Info ou intox ? Ces révélations tombent en tous cas à point nommé pour l’ex-chef de l’Etat. Sa vraie-fausse interview la semaine dernière à « Valeurs actuelles » avait donné l’impression qu’il fourbissait ses armes en vue de la prochaine présidentielle. En déclarant à l’hebdomadaire qu’il pourrait être « obligé » de revenir à la politique, « pas par envie » mais par « devoir », Nicolas Sarkozy avait, de fait, replongé, un peu à la surprise générale, dans le maelstrom politicien qui lui procure pourtant « un ennui mortel ». Comme si l’envie de remettre à sa place François Fillon et d’en découdre avec François Hollande était la plus forte. Quitte à rompre, dix mois à peine après avoir quitté l’Elysée, la cure médiatique qu’il s’était imposée. Et de s’affranchir de la retenue qui sied à un ancien président. Ces « confessions » s’étant accompagnées d’une critique en règle de l’action de son successeur, ce que ni François Mitterrand ni Jacques Chirac ne s’était aventuré à faire après leur départ du Château. Et de propos plutôt mal venus sur le Mali en beau milieu d’une intervention militaire française à hauts risques dans ce pays.  Selon le « JDD », son entourage assure depuis que ces réflexions n’avaient pas vocation à se retrouver dans la presse, que Nicolas Sarkozy en aurait été « abasourdi ». Et que la faute en revenait à son très influent conseiller Patrick Buisson. Soit. Mais l’image d’un homme pressé de prendre sa revanche risque de rester. Ce qui ne peut être que contreproductif, près des deux tiers des Français (62 %), selon un récent sondage BVA, ne souhaitant pas pour le moment son come-back.

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

http://chansontroisiemeage.unblog.fr/ 

 

 

Le Qatar achète du CAC 40

Le Qatar achète  du CAC 40

Les fonds d’investissement du Qatar vont injecter 10 milliards d’euros dans nos grandes entreprises. L’objectif est atteint : « Montrer que la France reste un pays ami et respecté ; 10 milliards, c’est beaucoup d’argent mais une goutte d’eau à l’aune des 40 premières capitalisations tricolores. Et ces milliards ne seront sans doute pas investis sur une mais deux ou trois années », tempère Emmanuel Limido, président de la société d’investissements Centuria Capital, qui a accompagné le Qatar sur plusieurs opérations. Les grands patrons, eux, sont prévenus. Doha attend leurs appels et leurs visites. Pour expliquer l’engouement des Qatariens, l’ambassadeur invoque des « relations historiques », « la qualité de l’environnement économique et des marques » de l’Hexagone, ainsi que le profit politique et médiatique – l’obsession de Doha – qui en dérive. « C’est un petit État qui veut avoir tout d’un grand et qui a fait de la France une plateforme d’influence », formule Matthieu Pigasse aux commandes de la banque Lazard à Paris. Un pays stratégique, la France? Oui, mais pas plus que la Grande-Bretagne, dont le Qatar fut un protectorat, ou la première puissance économique d’Europe, l’Allemagne. Quoi qu’il en soit, sa force de frappe financière va aller croissant. Créé il y a moins de dix ans, le fonds QIA qui coiffe tout le dispositif – plus d’une quinzaine de fonds – pèse quelque 115 milliards d’euros. Et il reçoit désormais 100 milliards de plus tous les trois ans. Une cagnotte à placer dans le monde entier. « Vus de Paris, les Qatariens peuvent sembler exotiques. En réalité, ce sont des investisseurs à la Warren Buffett, concentrés sur la stratégie et le rendement », confie le directeur financier d’une société française « qatarisée ». À une nuance près. Ils cherchent aussi à acquérir des savoir-faire et à développer des projets, au Qatar ou à l’étranger. Pour eux, être actionnaire rime avec partenaire. À de rares exceptions (PSG, Le Tanneur…), ils acquièrent des blocs minoritaires et ne revendiquent pas toujours de postes d’administrateur. Ses prises de participation ont souvent un double prisme : la recherche d’un bon placement et de tickets stratégiques en termes de rayonnement et de relation avec chaque pays. Le Qatar est une monarchie dirigée par cinq grandes familles qui gèrent l’argent pour les générations futures comme leur propre cassette. Au sommet dominent quatre personnalités : l’émir cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, son épouse cheikha Mozah, leur fils et prince héritier cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, le Premier ministre cheikh Hamad Ben Jassim ben Jaber Al- Thani. Cette dynamique se reflète dans l’organigramme des fonds souverains « La cohabitation est parfois tendue entre l’émir et le Premier ministre, réputé l’homme le plus riche de l’émirat », affirme un ancien banquier de QIA.

 

Qatar : 10 milliards dans des groupes français

Qatar :  10 milliards  dans des groupes français

Le Qatar, un pays dont la surface est tout juste un peu plus Grand que le département de la  Gironde, moins de 2 millions d’habitants déverse ses milliard en France y compris pour sauver nos banlieues. De quoi se réjouir mais aussi s’inquiéter. Se réjouir car la France a besoin d’investisseurs qui prennent le relais d’un Etat surendetté. S’inquiéter car il faudrait connaître les conditions (non écrites) imposées par le Qatar. Enfin pour la question des banlieues, le risque d’islamisation n’est pas à écarter car le Qatar- en dépit de sa position officielle- est loin d’être neutre dans le développement de certains mouvements terroristes. (Mali par exemple avec des visées religieuses, politiques et économiques comme l’exploitation des sous-sols du Sahel). Le Qatar étudie donc la possibilité d’injecter 10 milliards d’euros supplémentaires dans de grandes entreprises françaises, a annoncé à l’AFP son ambassadeur en France.   »Les 10 milliards d’euros seront des fonds du Qatar pour prendre des parts dans des grands groupes français, monter des projets ensemble ou faire des partenariats dans des pays tiers », a expliqué Mohamed Jaham Al-Kuwari.   »Ce n’est pas finalisé, c’est une idée qu’on est en train d’étudier », a-t-il précisé.  Un accord doit par ailleurs être signé d’ici à la fin de l’année sur la création d’un fonds franco-qatari à destination des petites et moyennes entreprises, dont le montant pourrait atteindre 300 millions d’euros.  A l’origine, le Qatar avait évoqué fin 2011 un projet de fonds pour les banlieues françaises doté de 50 millions, à la suite d’une visite au Qatar d’élus de quartiers en difficulté. L’annonce avait suscité une forte polémique en pleine campagne électorale.  Le nouveau gouvernement de gauche a finalement donné son accord, à condition d’y être associé.  Le fonds sera donc financé pour moitié par la Qatar Investment Authority, bras financier du petit émirat, « à hauteur de 100-150 millions d’euros », et pour l’autre moitié par un groupe public français, la Caisse des dépôts, et éventuellement des partenaires privés, selon l’ambassadeur.  Le Qatar entend diversifier son économie, afin de « garantir des revenus issus de ses investissements supérieurs aux ressources du gaz et du pétrole d’ici 2030″, a expliqué M. Al-Kuwari.  L’émirat dispose d’importantes réserves en hydrocarbures qui lui assurent un poids économique important, sans rapport avec sa superficie de 11.500 km2 et sa population de seulement 1,8 million d’habitants.  Le Qatar est déjà très présent en France. Au cours actuel (mardi soir), ses participations dans les grandes entreprises françaises valent au moins six milliards d’euros. Ce calcul réalisé par l’AFP se base sur les parts suivantes: Total 3%, Vinci 7%, Lagardère 12%, Veolia Environnement 5%, LVMH 1%, Vivendi 3%.  Le Qatar possède par ailleurs des hôtels de luxe, le club de football Paris-Saint-Germain (PSG) et a investi dans l’achat de droits télévisés et le marché de l’art.

 

Le Qatar fait ses courses en France : 3% du groupe pétrolier français Total

Le Qatar fait ses courses en France : 3% du groupe pétrolier français Total

Le Qatar détient maintenant 3% de Total, Rien encore d’alarmant en valeur absolue mais un processus qui devrait interroger sur le contrôle de filière stratégique. L’exemple de la sidérurgie française rachetée par un indien puis progressivement liquidée mérite réflexion.  Le fonds souverain Qatar Holding, contrôlé par le riche émirat gazier du Golfe, détient 3% du capital de Total, a déclaré le PDG du groupe français samedi dans un entretien au quotidien qatari Al-Sharq.   »L’acquisition par le Qatar de 3% des parts dans notre compagnie constitue clairement un progrès positif », a déclaré M. de Margerie, ajoutant que « cela témoigne de la forte relation établie depuis 75 ans » entre Total et le Qatar, selon ses propos publiés en arabe par le journal.   »Nous nous félicitons d’un investisseur qui a prouvé qu’il est un partenaire de long terme », s’est réjoui M. de Margerie. Le patron de la major française n’a pas indiqué quand avait eu lieu cette entrée du Qatar dans son capital, ni le montant de cet investissement. C’est la première fois que Total commente la montée du Qatar au sein du groupe. A la mi-mars, le quotidien économique français Les Echos avait rapporté que cet émirat du Golfe, champion du gaz naturel liquéfié, avait pris depuis l’été 2% du capital de Total, devenant ainsi, derrière les sociétés du milliardaire belge Albert Frère et les salariés, l’un des grands actionnaires de la plus grosse société française.  La ministre du Budget, Valérie Pecresse, avait implicitement confirmé l’opération, soulignant qu’il ne s’agissait « pas de prendre un pouvoir de décision sur une très grande entreprise française ».  Qatar Holding dépend de la très influente Qatar Investment Authority (QIA).  Le Qatar, qui entretient historiquement de bonnes relations avec la France a récemment renforcé ses participations dans les fleurons économiques français, avec une prédilection pour le luxe, le sport et les médias.  Mi-mars, le numéro un mondial du luxe LVMH (Louis Vuitton, Bulgari…) avait annoncé que le Qatar détenait 1,03% de son capital.  L’émirat a également racheté en deux temps la totalité du club de football Paris Saint-Germain (PSG), repris les palaces cannois Carlton et parisien Royal Monceau et fait une razzia sur les droits télévisés de Ligue 1 à travers sa chaîne de télévision Al-Jazira Sports.  Il est aussi devenu le premier actionnaire du groupe de médias Lagardère, avec 10,1% du capital, sans délaisser l’industrie pour autant, puisqu’il a acquis 5% du capital de Veolia Environnement et 5,6% du groupe de BTP Vinci, et pris le contrôle du maroquinier Le Tanneur.

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol