Archive pour le Tag 'Pygmalion'

Affaire Pygmalion : toujours les gamelles judiciaires de Sarkozy

Affaire Pygmalion : toujours les gamelles judiciaires de Sarkozy

Avec les nombreuses gamelles judiciaires de Sarkozy, il y aurait sans doute possibilité d’ouvrir une véritable quincaillerie. Cette fois revient encore en appel l’affaire Pygmalion et le trucage des sommes engagées illégalement pendant la campagne présidentielle de 2012.

rappel des fait par wikipédia:

En février 2014, une enquête du magazine Le Point9, accusant la société Bygmalion d’avoir surfacturé des prestations de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, met en cause les liens d’amitiés entre les deux dirigeants de l’entreprise et Jean-François Copé, secrétaire général puis président de l’UMP10. Le 24 mai, Libération révèle qu’il s’agirait en fait de près de 70 conventions plus ou moins fictives qui auraient été facturées près de 18 millions d’euros11. Le 26 mai 2014, Me Patrick Maisonneuve, avocat de la société, déclare que Bygmalion s’est vu « imposer » des factures litigieuses « à la demande » de la direction de l’UMP, et explique que les fausses factures seraient un montage pour dissimuler les dépassements de frais de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 201212. Le même jour le directeur de cabinet de Jean-François Copé et ex-directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy, Jérôme Lavrilleux, reconnaît sur la chaîne BFM TV qu’« il y a eu un dérapage sur le nombre […] d’événements organisés dans le cadre de cette campagne » et qu’une partie des coûts de la campagne a été transférée sur les comptes de l’UMP car « c’est impossible de faire une campagne électorale avec 22 millions d’euros », mais que « ni Copé, ni Sarkozy n’ont été mis au courant des dérives » et qu’il « n’y a pas eu d’enrichissement personnel » dans l’affaire13. Le même jour, les policiers anti-corruption de Nanterre se présentent au siège de la société Bygmalion, de l’UMP, ainsi que du micro-parti de Jean-François Copé, Génération France14. Dominique Dord, ancien trésorier de l’UMP, émet des réserves concernant les allégations de Jérôme Lavrilleux, et rappelle que le « clan Sarkozy » conteste aussi cette version. C’est notamment le cas de Christian Estrosi et de Nathalie Kosciusko-Morizet15. Au cours de l’enquête, Franck Attal, patron d’Event et Cie, une filiale de Bygmalion, déclare aux policiers que Bastien Millot et Guy Alves avaient accepté la proposition faite par Jérôme Lavrilleux et Éric Cesari, de « rentrer dans l’irrégularité » par ce système de fausses factures, ce que Guy Alves confirme aux enquêteursLe procès en appel de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy s’ouvrira mercredi 8 novembre, dans le cadre de l’affaire Bygmalion. L’entourage du politique le décrit comme « très concentré » et prêt.
Nicolas Sarkozy « concentré et déterminé ». L’ancien chef de l’État sera présent mercredi 8 novembre à l’ouverture de son procès en appel dans le cadre du dossier dit « Bygmalion » sur le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Une affaire sur laquelle il a été condamné en première instance à un an de prison ferme.

Suite aux nombreux recours, l’affaire revient donc maintenant en appel. Comme l’a précisé la cour d’appel de Paris, ce procès va s’étendre du 8 novembre au 8 décembre 2023. Nicolas Sarkozy avait fait part de son intention de se rendre en appel par la voix de son avocat Thierry Herzog.

L’intéressé avait regretté que le droit ait été « une nouvelle fois bafoué », soulignant qu’on « ne peut pas être sanctionné deux fois pour les mêmes faits ».

« Son expérience de candidat lui avait même permis de prévenir son équipe du risque de dépassement, ont estimé les juges. Il a poursuivi la réalisation des meetings, engagé des dépenses et volontairement omis, en qualité de candidat, d’exercer un contrôle sur les dépenses. »

Affaire Pygmalion : les salades de Sarkozy

Affaire Pygmalion : les salades de Sarkozy 

L’ancien coprésident de Pygmalion reconnaît le trucage de la facturation de la campagne de Sarkozy.

L’ancien co-président de Pygmalion Guy Alvès , l’ancien co-président de Pygmalion à déclaré: « le directeur de campagne du président  avait annoncé à Franck Attal, dirigeant de la filiale événementielle Event &Cie, que les meetings coûtaient trop cher et qu’il faudrait désormais aménager la comptabilité, car le plafond légal (22 millions) allait être pulvérisé. En clair : les factures seraient adressées à l’UMP, et « ventilées » à travers diverses fausses factures, notamment pour des conventions bidon, afin de décharger le compte officiel du candidat. Les premiers responsables semblent bien être l’équipe de campagnes de Sarkozy et l’intéressé lui-même qui ne pouvait pas ne pas être au courant.

 

Pygmalion : garde à vue pour les responsables

Pygmalion : garde à vue pour les responsables

 

Il fallait s’y attendre, Sarkozy n’en a pas fini avec les affaires qui vont sans doute s’accélérer depuis son retour en politique. Un rapport des policiers a déjà mis en évidence qu’il ne pouvait pas ne pas être au courant. Cette fois c’est  Quatre personnes, dont l’ex-dirigeant Bastien Millot, qui ont été placées en garde à vue lundi matin dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Bygmalion, a-t-on appris de sources proches de l’enquête. Elles ont été interpellées à leurs domiciles, ont dit ces sources, et placées en garde à vue à l’office anticorruption de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à Nanterre (Hauts-de-Seine). Trois juges financiers parisiens ont été désignés pour instruire une information judiciaire ouverte pour faux et usage de faux, abus de confiance et tentative d’escroquerie. Les magistrats et les policiers enquêtent sur un système présumé consistant pour la filiale événementielle de Bygmalion, Event and Cie, à facturer indûment à l’UMP des dépenses qui auraient dû entrer dans le compte de campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2012, à hauteur de 10 à 11 millions d’euros. Le patron d’Event and Cie, Franck Attal, figure parmi les gardés à vue, de même que Guy Alvès, cofondateur de Bygmalion, et le comptable de la société, ont précisé ces sources à l’AFP.

Pygmalion : l’UMP et Sarkozy mouillés

Pygmalion : l’UMP et Sarkozy mouillés

D’après France info, Le comptable de Pygmalion se défend et affirme que c’est à la demande de l’UMP que les factures de la campagne de Sarkozy ont été truquées. En outre un SMS prouverait que Copé et Sarkozy étaient au courant des dépassements financiers. . Dans une lettre adressée au parquet, et révélée par Le Figaro (pour abonnés) mardi 17 juin, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, Guillaume Lambert, livre le contenu d’un texto embarrassant : celui-ci indique en effet explicitement que le patron de l’UMP a alerté le président de la République d’alors du dérapage des dépenses liées à sa campagne présidentielle. Ce SMS aurait été envoyé à Guillaume Lambert par Jérôme Lavrilleux, alors directeur adjoint de la campagne et bras droit de Jean-François Copé, le 28 avril 2012, à 12h19. Le soir même, Nicolas Sarkozy doit tenir un meeting à Clermont-Ferrand. « Jean-François ne vient pas à Clermont, il y est allé la semaine dernière. Louer et équiper la deuxième halle est une question de coût. Nous n’avons plus d’argent. JFC [Jean-François Copé] en a parlé au PR [président de la République]. » Finalement, le coût de ce meeting déclaré à la commission des comptes de campagne sera de 154 706 euros, pour un prix réel de 623 293 euros, selon le site Mediapart. Ce texto ne permet pas de savoir si Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé ont ensuite été mis au courant de la mise en place d’un système présumé frauduleux pour maquiller les dépassements des frais de la campagne. En revanche, il prouve que les deux personnes indiquées dans le SMS étaient au moins au courant de l’envolée des dépenses liées à l’organisation des meetings, des déplacements, etc. Selon plusieurs médias, dont Mediapart, la dernière campagne de Nicolas Sarkozy a coûté au total 39 millions d’euros, soit 17 millions de plus que le plafond légal, fixé à 22,5 millions d’euros. Pour tenter de cacher ce dépassement illégal, l’UMP aurait pris à sa charge une partie des dépenses, tandis que les montants des meetings déclarés par le candidat Sarkozy à la commission des comptes de campagne auraient été largement minorés. 

 




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