Pas de baisse des déficits (Haut conseil des finances publiques)
Rhétoriques de gribouille de la part de Michel sapin qui conteste les compétences du Haut conseil des finances publiques (HCFP) sceptique sur les objectifs de baisse des déficits du gouvernement et doute de la capacité de la France à ramener son déficit public sous le seuil de 3% du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain. Au conseil pourtant nommé par le gouvernement selon les dispositions de l’article 11 de la loi organique n° 2012-1403 du 17 décembre 2012 relative à la programmation et à la gouvernance des finances publiques et de l’article 1er du décret n° 2013-144 du 18 février 2013 relatif à la constitution initiale du Haut Conseil des finances publiques. Un conseil forcément moins compétent que l’énarque Michel sapin, le fameux promoteur du concept de l’inversion de la courbe du chômage. Liste des membres du Haut conseil des finances publiques (pas vraiment des gauchistes incultes en comptabilité publique) :
1° Magistrats de la Cour des comptes en activité à la cour, désignés par son premier président :
M. Raoul BRIET, président de chambre.
Mme Martine LATARE, conseillère-maître.
M. François ECALLE, conseiller-maître.
Mme Catherine DEMIER, conseillère-maître ;
2° Membres nommés, respectivement, par le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat, les présidents des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat :
M. Jean PISANI-FERRY, professeur d’économie, nommé par le président de l’Assemblée nationale.
M. Michel AGLIETTA, ancien administrateur de l’INSEE, professeur d’économie, nommé par le président du Sénat.
Mme Marguerite BÉRARD-ANDRIEU, inspectrice des finances, directrice générale adjointe d’un groupe bancaire, nommée par le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Mme Mathilde LEMOINE, directrice de département d’une banque, nommée par le président de la commission des finances du Sénat ;
3° Membre nommé par le président du Conseil économique, social et environnemental :
M. Philippe DESSERTINE, professeur d’économie.
Le mandat des membres prend effet le jour de l’installation du Haut Conseil.
Siège également au Haut Conseil, en qualité de membre de droit, le directeur général de l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Le Haut Conseil des finances publiques est présidé par le premier président de la Cour des comptes.
Le scénario macroéconomique retenu pour l’élaboration du dernier projet de loi de finances du quinquennat, présenté la semaine dernière, s’articule toujours sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,5% en 2017 et prévoit un déficit public ramené de 3,3% du PIB cette année à 2,7% l’an prochain. Réponse à peine polie de Michel sapin « le Haut Conseil, peut-être est-ce dans sa nature, a été le plus souvent démenti par les faits. »