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« Cabinet puant » : l’odeur de la campagne de Fillon

« Cabinet puant » : l’odeur de la campagne de Fillon

 

Coté Fillon, la campagne dégage de plus en plus un parfum de cabinet .  Maintenant il y aurait un complot  dirigé par l’Elysée pour atteindre l’ancien premeir ministre. L’Elysée qui seraiat alors responsable de l’emploi fictif de Pénélope, de celui de ses enfants, des relations trouble entre Axa et Fillon, des costumes offerts, des montres à 10 000 euros et de cet autre emploi fictif de Pénélope chez le milliardaire de la revue des deux mondes . En s’appuyant sur un livre livre Bienvenue place Beauvau , six responsables Républicains dénoncent  des infractions commises selon eux par le pouvoir socialiste. Ils en ont extrait 17 passages. Selon les auteurs du livre, par exemple, alors que le fils de Valérie Pécresse vient d’être interpellé avec quatre grammes de cannabis, l’information est très vite diffusée. « Un des collaborateurs de Claude Bartolone est en train de faire le tour de ses contacts journalistes pour les mettre au courant », est-il indiqué dans l’ouvrage. Ils affirment également que François Hollande a fait écouter Nicolas Sarkozy. Pour Luc Chatel, ce sont deux exemples parmi d’autres : « Les auteurs de ce livre décrivent un système de collusion entre des responsables policiers, des responsables de presse, des responsables politiques, ce qui est absolument ahurissant. » Des accusations réfutées sèchement par le garde des Sceaux, il nie toute intervention et y voit au mieux « de la pure spéculation, au pire, une volonté de manipulation de la réalité». Il faudrait sans doute être bien naïf pour penser que l’Elysée se tient totalement en dehors de la campagne et ou qu’il ne se tient informé de procédures judicaires. Il y a même sans doute des écoutes. Mais c’est le lot de la 5ème république depuis De Gaulle, la conséquence de la monarchie républicaine qui centralise tout. Sarkozy a écouté Hollande, Hollande Sarkozy, Chirac Sarkozy etc. mais en quoi cela change-t-il les faits ? Des faits qui initialement sont révélés en premier par la presse et ne font l’objet de procédure judicaire qu’ensuite. Les faits concernant Fillon sont indiscutables, ils sont même pour l’essentiel reconnu par l’intéressé. Il  a même piteusement rendu les costumes mais pas les montres et le reste.  Fillon rend responsable de sa pathétique campagne électorale un supposé cabinet noir. La vérité, c’est qu’avec Fillon se dégage effectivement une véritable odeur de cabinet. Avec Fillon, le débat est tombé dans le caniveau. Un débat qui déshonore le système politique et affecte même l’idée l’image de la France si l’on en juge notamment par les critiques sévères de la presse internationale qui ne comprend pas que 2 des principaux candidats englués dans les affaires puissent encore prétendre d’exercer la magistrature suprême. Si l’un des deux devait être élu,  on se demande de quelle crédibilité pourrait jouir la France pour négocier avec ses partenaires internationaux. Accablé par ses malversations et ses contradictions, en pleine déroute dans les sondages où il plafonne à 17-18 % loin derrière Macron et Le Pen, Fillon sort de son chapeau ce  cabinet noir qui serait responsable de ses dérives financières et politiques. Et pour cela,  il n’hésite pas à s’appuyer sur de faux propos de journalistes qui ont enquêté sur l’intervention politique du gouvernement dans la campagne. Malheureusement pour Fillon Didier Hassoux journaliste du Canard enchaîné qui a co-écrit « Bienvenue Place Beauvau », dément les propos du candidat Les Républicains sur l’existence d’un détournement des écoutes judiciaires par l’Élysée.  « La seule personne qui croit qu’il y a un cabinet noir à l’Élysée c’est François Fillon. Il y croit tellement que le 24 juin 2014 (…) il est allé voir Jean-Pierre Jouyet, qui est le numéro 2 de l’Élysée, pour lui demander d’activer ce cabinet noir. Ce cabinet noir n’existe pas », a poursuivi Didier Hassoux.  « Nicolas Sarkozy avait (…)  mis en place une police politique (…) alors que François Hollande, a simplement instrumentalisé la police à des fins politiques mais comme tous les présidents de la Ve République, c’est une maladie française », a-t-il poursuivi. Pour le journaliste, il y a une instrumentalisation de son livre du candidat Les Républicains, mis en examen. Un homme « aux abois », qui « essaye de faire un coup », selon lui. Fillon  se trompe adversaire, i attaque Hollande complètement hors jeu depuis longtemps alors que c’est Macron son concurrent. Une erreur de communication, une erreur stratégique qui maintient sa campagne dans le caniveau du faiat même de son entêtement à réfuter l’évidence de ses frasques certes instrumentalisés mais par sa faute à nourrir chaque jour une campagne irrespirable.

 




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