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Avec Trump, l’ère de l’intox

Avec Trump, l’ère de l’intox

 

Le terme de « post-vérité » désignerait une époque historique nouvelle où les faits objectifs auraient perdu leur influence sur l’opinion publique et sur les résultats des élections. Dans ce contexte, les politiciens pourraient donc mentir en toute impunité – à l’image du président des États-Unis Donald Trump. Mais quelle est la validité du concept de post-vérité pour comprendre la situation des démocraties contemporaines ?

 

par 

Chercheur post-doctorant, École normale supérieure (ENS) – PSL dans « The Conversation »

La « post-vérité » s’est diffusée dans le vocabulaire politique et journalistique ces dernières années. Les exemples les plus souvent invoqués par les commentateurs incluent les mensonges du camp « Leave » au sujet des 350 millions de livres sterling que l’adhésion à l’Union européenne était censée coûter à la Grande-Bretagne ; l’indulgence des électeurs républicains vis-à-vis des mensonges de Trump sur une supposée fraude électorale en 2020 ; ou le climatoscepticisme.

Cette approche ne résiste pourtant pas très bien à l’analyse. Si le concept de post-vérité saisit des tendances historiques bien réelles, celles-ci prolongent et amplifient des phénomènes psychologiques et sociaux qui ne sont pas nouveaux.

Premièrement, au risque de rappeler une évidence, il est impossible de vivre une vie de relativiste complet. Ce n’est pas parce que certaines personnes déclarent remettre en cause l’idée de vérité, ou ne pas croire certains médias associés à l’establishment, qu’elles ont cessé de croire en l’existence du monde extérieur avec ses contraintes et ses faits physiques, biologiques, et sociaux. Il est en revanche plus facile de mettre en doute des faits quand ceux-ci sont d’une nature abstraite, collective et non directement perceptible (changement climatique, pandémie…).

Deuxièmement, la diffusion de mensonges par des politiciens cyniques est bien antérieure aux réseaux digitaux et à Internet. Dans les années 1930, les nazis blâment l’incendie du Reichstag sur les communistes pour les discréditer. En 2003, Colin Powell ment à la tribune de l’ONU en faisant croire, faux échantillon d’anthrax à la main, que les États-Unis possèdent la preuve du développement, par Saddam Hussein, d’armes de destruction massive.

L’évocation de menaces collectives et de complots dans le but de mobiliser les masses, ou de promouvoir des intérêts politiques, est une stratégie aussi ancienne que le discours sur la politique lui-même.

Ce qui est relativement nouveau aujourd’hui, c’est que nombre de nos démocraties – les États-Unis et la France notamment – ont vu se développer une défiance grandissante envers les hommes et les femmes politiques et aussi une haine mutuelle entre électeurs de camps opposés (par exemple, républicains contre démocrates aux États-Unis).

Une autre nouveauté est le développement d’Internet et des réseaux sociaux dans les années 2000-2010. Ces sources digitales ont amplifié le fractionnement de notre paysage informationnel initié par la télévision câblée en multipliant encore davantage les sources d’informations partisanes « à la carte ». Elles donnent une force de diffusion potentiellement élevée aux mensonges des politiciens et aux récits conspirationnistes par des canaux comme Facebook, TikTok, YouTube et X, et certains blogs et sites. Quantitativement, l’exposition à des contenus faux sur les réseaux sociaux reste toutefois quelque chose de rare pour le citoyen moyen, de l’ordre de moins de 1 % – le terme d’« infodemic » est donc exagéré.

Dans le même temps, des politiciens populistes ont émergé et soulèvent un enthousiasme extrêmement fort auprès de certaines franges de l’électorat, qui y voit des leaders providentiels capables de défendre leurs intérêts dans le monde globalisé et en mutation démographique. Parmi leurs convictions politiques figurent des croyances que les données scientifiques contredisent, comme l’idée que nous serions victimes d’une submersion migratoire incontrôlée, ou que l’on pourrait se permettre de ne pas réagir face au changement climatique. Ces politiciens ont donc intérêt à alimenter le doute à l’encontre des sources scientifiques et des journalistes qui les contredisent.

Or, les espoirs que ces politiciens populistes soulèvent sont si forts qu’ils ont découvert qu’ils jouissaient d’une marge de manœuvre considérable dans l’opinion, malgré les accusations de mensonges et les enquêtes pénales qui les visent parfois. Une partie de l’électorat est en effet disposée à « détourner le regard », en plusieurs sens.

Pour les électeurs des populistes, mensonges ou fautes morales peuvent en effet apparaître comme « acceptables », comparés aux espoirs politiques qu’ils nourrissent, en vertu d’un calcul rationnel coûts-bénéfices.

Bien souvent, cette évaluation se trouvera biaisée par l’affection dont bénéficie le politicien providentiel, et par la haine nourrie à l’encontre de ses opposants, suivant un mécanisme de raisonnement motivé. C’est le même raisonnement motivé qui conduit les parents à se trouver « aveuglés par l’amour » qu’ils portent à leurs enfants. Donnez-moi une raison (même douteuse) de continuer à penser que les vaccins causent l’autisme ou que le Covid-19 était un mensonge et j’y arriverai, car j’ai très envie de le croire.

Autre élément important, l’esprit est calibré par la sélection naturelle pour se préoccuper essentiellement de ce qui peut concrètement affecter les intérêts matériels et la réputation de l’individu et ceux de sa famille proche.

L’électeur moyen est, par comparaison, peu motivé par des dangers, éloignés dans le temps et l’espace, difficiles à percevoir directement, et atteignant surtout les autres – comme le changement climatique, l’échec d’une immunité vaccinale collective, ou le déclin de la confiance envers les institutions.

De manière générale, les citoyens ne sont pas incités à développer des connaissances véridiques sur les conséquences des politiques publiques. Cela demande du temps et de l’énergie, tandis que les chances qu’ils soient concrètement affectés personnellement sont souvent très faibles (certains économistes se demandent même pourquoi les gens vont voter).

A contrario, dans certains cercles sociaux, il peut y avoir des bénéfices sociaux immédiats et concrets (amitiés, followers, contrats) à exprimer ouvertement son soutien au climatoscepticisme ou aux mensonges de Trump.

Journalisme d’investigation et recherche scientifique reposent sur l’échange contradictoire et la vigilance des pairs, et ces professionnels sont incités, en raison de l’impact sur leur réputation, à se corriger quand ils se trompent. En ce qui concerne la science, l’accumulation de données statistiques et expérimentales convergentes permet à des conclusions d’acquérir une fiabilité infiniment supérieure à celle de l’opinion de sens commun. Les politiciens populistes, les sites de fake news et les stars de YouTube ne sont, quant à eux, soumis à aucune de ces contraintes intellectuelles et éditoriales. Or, ces connaissances sur la hiérarchie des témoignages et des méthodes ne vont pas de soi : elles doivent être enseignées et apprises.

En l’absence d’éducation politique et scientifique idoine, nombre de citoyens ne sont donc pas armés sur le plan cognitif pour saisir ce qui confère une autorité supérieure aux journalistes professionnels ou aux scientifiques sur les affirmations du premier démagogue venu.

Dans ce contexte, investir dans l’enseignement des fondements des autorités journalistique et scientifique, dans la responsabilisation des plates-formes numériques, mais aussi dans la réduction des inégalités économiques et de l’impunité des élites apparaît comme indispensable.

Il convient toutefois de nuancer l’idée que nous serions parvenus à une ère de « post-vérité ». La diffusion de fausses rumeurs et le cynisme ont toujours existé. La pensée motivée, le tribalisme politique et le goût pour les théories du complot trouvent leurs fondements dans notre psychologie fondamentale et des ressentiments socio-économiques, plus que dans le développement des réseaux sociaux et d’Internet.

Climat: Les COP Sont-elles vraiment utiles ?

Climat: Les COP Sont-elles vraiment utiles ?

À quoi servent les COP ? Certains mettent en doute leur utilité. Du sommet de Rio à la COP28, un retour historique permet de mieux saisir les enjeux de la négociation climatique. Chaque année, la COP (ou Conférence des Parties) sur le climat réunit pendant deux semaines des délégués venus du monde entier. Pour les représentants des États, c’est l’occasion de négocier les accords climatiques, comme le protocole de Kyoto (1997) ou l’accord de Paris (2015). De multiples évènements parallèles réunissent experts, représentants de la société civile et acteurs du monde économique. À l’extérieur de l’enceinte officielle, les militants battent le pavé, avec leurs pancartes dénonçant l’inertie des dirigeants face à l’urgence climatique.

Par Par Christian de Perthuis, Université Paris Dauphine – PSL. dans la « Tribune »

Hautement médiatisées, les COP attirent de plus en plus de monde : près de 10 000 personnes en 1997 à Kyoto pour mettre au point le protocole du même nom, plus de 30 000 à Paris en 2015. La barre des 40 000 a été franchie à Glasgow en 2021.

À quoi servent ces grands-messes annuelles ? Pour mieux comprendre, opérons un petit retour en arrière.

Si le lien entre les rejets de CO2 et le réchauffement de la planète a été établi dès 1896 par le Nobel de chimie Svante Arrhenius, la question a ensuite été ignorée des politiques pendant près d’un siècle. La création en 1988 du GIEC, le Groupement intergouvernemental d’experts sur le climat, va totalement changer la donne.

Le premier rapport d’évaluation du GIEC paraît en 1990. Il présente les premiers scénarios climatiques qui anticipent, si rien n’est fait pour contrôler des émissions de gaz à effet de serre (GES), un réchauffement global de 4 à 5 °C à l’horizon 2100. Il recommande, sur le modèle de ce qui a été fait quelques années auparavant pour protéger la couche d’ozone, l’adoption d’une « convention cadre » et de « protocoles additionnels » pour coordonner l’action des États.

Deux ans après la publication du rapport, se tient en 1992 à Rio le « Sommet de la Terre », une conférence décennale des Nations unies sur l’environnement. Ce sommet historique débouche sur l’adoption de trois conventions internationales sur la biodiversité, la désertification et le climat.

La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC, ou UNFCCC en anglais) est le traité international fondateur de la négociation climatique. Elle fixe un objectif ultime : stabiliser la concentration atmosphérique des GES à un niveau limitant les « perturbations anthropiques dangereuses du système climatique ». La Convention laisse toutefois le soin aux futurs textes d’application de préciser ce niveau.

Elle introduit le principe de la « responsabilité commune mais différenciée » face au réchauffement global. En ratifiant la Convention, chaque partie reconnaît porter une part de la responsabilité qui doit être différenciée suivant le degré de développement. La Convention liste en annexe les pays développés (pays occidentaux et Japon) qui portent la plus lourde responsabilité.

La Convention climat ne se contente pas d’énoncer des principes généraux. Elle met aussi en place une gouvernance, avec un secrétariat, des organes techniques basés à Bonn en Allemagne, et un organe suprême : la Conference of the Parties (COP) qui doit se réunir au moins une fois par an. Dans les COP, chaque pays, quelle que soit sa taille ou sa puissance économique, dispose d’une voix et les décisions se prennent au consensus.

Deux ans après la conférence de Rio, la Convention climat est ratifiée par un nombre suffisant de pays pour entrer en vigueur en mars 1994. La première COP sera convoquée à Berlin en décembre. Les négociations climatiques sont lancées.

C’est une jeune ministre de l’environnement, inconnue du public, qui préside la première COP : une certaine Angela Merkel, qui fait là ses premiers pas diplomatiques. Sa tâche est assez simple : la COP1 donne un mandat de deux ans à un groupe de négociateurs pour compléter la Convention de 1992 par un texte d’application.

En décembre 1997, c’est chose faite : la COP3 adopte le protocole de Kyoto, premier texte d’application de la Convention de 1992. Ce protocole introduit des engagements contraignants pour les pays développés et les pays de l’ex-bloc soviétique, qui doivent réduire de 5 % leurs émissions de GES entre 1990 et 2008-2012.

Pour faciliter l’atteinte de cet objectif, des mécanismes de flexibilité reposant sur des échanges de quotas ou crédits carbone sont introduits, sous la pression des négociateurs américains qui y voient une façon d’alléger la contrainte pesant sur les États-Unis.

Les négociations semblent alors être bien parties. Mais pour entrer en vigueur, le Protocole de Kyoto doit être ratifié par un nombre suffisant de pays représentant un certain volume d’émissions…
En mars 2001, le Président Bush, nouvellement élu à la Maison Blanche, annonce que les États-Unis ne ratifieront pas un protocole qui n’est pas contraignant pour la Chine et les autres pays émergents. Et c’est alors que la diplomatie climatique se complique.

Car sans la signature des États-Unis, il faut avoir celle de la Russie pour atteindre le quorum permettant à Kyoto d’entrer en application. Cela donne un grand pouvoir de négociation au Président Poutine qui ne va pas se priver de l’utiliser. La Douma finit par ratifier le protocole en novembre 2004 et le protocole de Kyoto entre en application début 2005.

Mais sans la participation des États-Unis et avec l’accélération des émissions de la Chine et des autres pays émergents d’Asie, il couvre désormais moins d’un tiers des émissions mondiales de GES. Il faut donc trouver les voies d’un élargissement des accords climatiques.

De 2005 à 2009, l’Union européenne préconise donc d’élargir le protocole de Kyoto aux pays émergents après 2012, ce qui permettrait un retour des États-Unis. Cette tentative échoue en 2009 à la COP15 de Copenhague.

Les grands pays émergents ne veulent pas d’un super-Kyoto, mais font une contre-proposition : un accord universel où chaque pays déposerait librement sa contribution avec un engagement de transfert financier des pays riches. Le Président Obama se rallie à ce schéma avec une promesse de transfert de 100 milliards de dollars par an de pays riches vers les pays pauvres.

En 2010, on renoue les fils de la négociation à la COP de Cancún sur ces nouvelles bases. L’année suivante, la COP17 de Durban confie un nouveau mandat à un groupe de négociateurs, de quatre ans cette fois, pour parvenir à un accord universel au plus tard en 2015 à la COP21.

Une grande incertitude pèse alors sur la possibilité de parvenir à un tel accord universel. À tel point que les candidatures ne sont pas légion pour héberger la COP21. La France se porte candidate. Sous la houlette de Laurent Fabius, le réseau du Quai d’Orsay est mobilisé. Son action est facilitée par l’engagement des Présidents Obama et Xi Jinping qui se prononcent à deux reprises à l’amont de la conférence en faveur d’un tel accord.

Nouveau texte d’application de la convention de 1992, l’accord de Paris est adopté le 12 décembre 2015. Sa forme juridique n’est pas un protocole, mais une annexe de la décision de la COP21, ce qui facilitera sa ratification, notamment par les États-Unis. Comme en témoigne le nombre des chefs d’État sur la photo de famille, c’est un beau succès diplomatique.

En matière climatique, l’accord précise en premier lieu les objectifs de long terme : limiter le réchauffement global bien en dessous de 2 °C en visant 1,5 °C. Pour y parvenir, l’article 4 précise qu’il faut atteindre rapidement le pic des émissions pour viser la neutralité climatique, conformément aux scénarios du 5ᵉ rapport d’évaluation du GIEC, publié en amont de la conférence.

Les objectifs de réduction des émissions de GES sont déclinés en « contributions déterminées au plan national » (NDC), que les pays déposent sur un registre des Nations unies et doivent réviser au moins une fois tous les cinq ans à la hausse, au vu d’un bilan global.

Au titre de la différenciation de la responsabilité, les financements climatiques devront être accrus, les 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 étant considérés comme un socle minimal amené à être fortement augmenté.

Contrairement au Protocole de Kyoto, l’accord de Paris entre très rapidement en application, le 4 novembre 2016. Moins d’un an après la COP21, mais… quelques jours avant l’élection présidentielle américaine. Nouvellement élu, Donald Trump retire les États-Unis de l’Accord de Paris en mars 2017. L’histoire serait-elle en train de se répéter ?

Pas tout à fait, car on sort de l’accord de Paris plus difficilement que du protocole de Kyoto. Il faut quatre ans pour que ce retrait soit acté : le temps d’élire un nouveau président ! L’une des premières décisions de Joe Biden à la Maison Blanche a été de signer un décret ramenant les États-Unis dans la maison onusienne.

Car l’épisode trumpien n’a pas fait dérailler l’accord de Paris. À la COP26 de Glasgow, retardée d’un an pour cause de Covid-19, la quasi-totalité des pays, États-Unis inclus, avait déposé sur le registre des Nations unies leur contribution à l’accord de Paris.

À la COP28 de Dubaï, les négociateurs vont examiner le tout premier bilan global de l’accord de Paris, préparé par le secrétariat de Bonn. C’est sur cette base que la négociation s’engagera avant le dépôt du prochain jeu de contributions nationales pour la prochaine période quinquennale démarrant en 2025.

Le rapport technique que vont trouver les délégations est sans équivoque. Si tous les pays mettent bien en œuvre leurs contributions nationales, les émissions mondiales cesseront de croître à partir de 2025 – voire diminueront même d’environ 10 % entre 2019 et 2030 dans le meilleur des cas (zone en rouge sur le graphique). C’est loin d’être suffisant pour rejoindre les trajectoires d’émission du GIEC limitant le réchauffement climatique en dessous de 2 °C.

Par ailleurs, au plan des financements climatiques, le bilan établi par l’OCDE est sans équivoque. Sur les 100 milliards promis de longue date par les pays riches, 10 manquent encore à l’appel en 2021.

Pour rattraper le temps perdu, il va donc falloir fortement rehausser l’ambition des NDC d’ici 2025 et surtout s’assurer des conditions de leur mise en œuvre. Cela implique de mobiliser davantage d’investissements proclimat et de diriger une plus large part de ces investissements vers les pays moins avancés. Simultanément, il faut tarir ceux dirigés vers les énergies fossiles et parallèlement renforcer les actions en faveur des forêts et de l’agroécologie.

Mission impossible dans le contexte actuel de dégradation des relations internationales ? Deux ans avant la COP21, peu d’observateurs pariaient sur l’adoption d’un accord universel comme celui de Paris, et pourtant. La COP28 peut-elle apporter quelques bonnes surprises ? Réponse mi-décembre à Dubaï.

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Par Christian de Perthuis, Professeur d’économie, fondateur de la chaire « Économie du climat », Université Paris Dauphine – PSL

Classement de Shanghaï: recul de PSL perd des places

Classement de Shanghaï: recul de PSL perd des places

PSL (Paris Sciences et Lettres), regroupement d’établissements du supérieur, comprenant notamment l’ENS, Paris-Dauphine ou Mines Paris Tech, chute  dans la hiérarchie établie par Shanghaï.  «Pour le classement de Shanghaï, mieux vaut être une faculté riche et vieille», soutient Alain Fuchs, président de PSL. S’il relativise les deux places perdues par PSL, rappelant au passage le gain de huit rangs dans le classement QS, il ne manque pas de souligner les dysfonctionnements de la méthode utilisée par Shanghaï. Celle-ci intègre six critères, dont le nombre de Nobel et de médailles Fields (l’équivalent du Nobel pour les mathématiques) parmi les diplômés et les professeurs ou la quantité de publications .

Dans ce classement qui évalue plus de 2.000 universités dans le monde, quatre autres établissements français se maintiennent dans le top 100 : l’université PSL (Paris Science et Lettres), qui regroupe plusieurs établissements du supérieur dont l’Ecole normale supérieure (ENS), au 38e rang, la Sorbonne – qui progresse de quatre places – (35e) et l’Université de Paris (73e). Un résultat qu’Emmanuel Macron n’a pas manqué de saluer sur Twitter dimanche 15 août. L’INSA Toulouse et Montpellier font également leur entrée dans ce classement.




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