- La perte de mémoire du 10 mai 1981 par le PS
- Une grosse perte de mémoire au parti socialiste à propos du 10 mai 81 qui devrait faire l’objet d’une célébration de la victoire de Mitterrand. Le problème c’est que les socialistes sont très divisés sur le bilan du parti et de Mitterrand. Du coup, le parti socialiste officiel, ce qu’il en reste, ne participera pas à l’événement.
- Ce sont surtout les anciens et les caciques qui seront présents à une cérémonie organisée dimanche au Creusot. S’y retrouveront notamment. Jean Glavany , Lionel Jospin. Pierre Joxe, d’autres anciens ministres, François Rebsamen ou Jean-Pierre Sueur. Bernard Cazeneuve aussi et François Hollande, bien sûr. Anne Hidalgo, maire PS de Paris et possible candidate à la présidentielle se devait d’y être.
- Les raisons de cette division tiennent dans le fait que le PS n’a jamais sue faire encore le bilan de sa gestion pendant les 14 ans qu’il a été au pouvoir.
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- 2022 : Cambadélis (PS) propose la vieille ficelle du programme commun
- Jean-Christophe Cambadéslis, ancien responsable du parti socialiste ressort la vieille ficelle du programme commun. L’intéressé fait partie des candidats pour 2022. Il constate la division à gauche et ressort la combine de Mitterrand. Un Mitterrand qui s’est d’ailleurs vite affranchi de ce programme pour établir les 101 propositions qu’il n’a pas respectées davantage. Bref une sorte de catalogue de promesses et d’utopies pour ensuite se noyer dans la gestion technocratique et le libéralisme échevelé.
- Dans son troisième memorandum (le premier était consacré à «l’Etat impartial», le deuxième à «un nouveau contrat social et écologique»), Jean-Christophe Cambadélis propose «le réarmement» d’«une gauche divisée et datée». Lui-même ancien révolutionnaire trotskiste pur et dur.est en fait un vrai professionnel de la politique qui en a vécu et qui a même été condamné pour cela. C
- Comme renouveau du parti socialiste et comme stratégie nouvelle évidemment on fait mieux. Cambadélis s’est ensuite perdu dans le soutien sans condition apporté à Hollande, président socialiste à la conscience très molle et qui ne doit son élection qu’aux frasques de Strauss-Kahn.
« La fin du PS »
Alors que le PS s’apprête à licencier onze de ses salariés, Yoan Hadadi, membre de son bureau national, dénonce, dans une tribune au « Monde », « une pratique de ressources humaines hors du temps et de l’entendement ».
Tribune.
Alors que les Français s’inquiètent d’être à nouveau confinés, que l’Etat se cherche une stratégie face à la pandémie, que les soignants ne voient pas le premier euro arriver, que les commerçants, les salariés, le patronat tirent tous la langue, que les cafetiers ne servent, au mieux, plus que dans des gobelets en carton, le Parti socialiste passe à l’action.
Sa direction annonce de grandes décisions stratégiques. Un projet ? Il arrive. Un changement de nom ? Aussi. Mais avant tout cela, il faut « faire des choix stratégiques car le PS n’est pas une association de macramé ». Tout est dit. Le PS va licencier plus d’une dizaine de salariés. Pour ce faire, il retrouve le langage des cost-killers des années 1980.
Fini le Baron noir, on passe en mode Wall Street. On crée le storytelling à vendre. De bonnes âmes le reprennent. Et puis, patatras ! Un grain de sable dans la machine. La presse fait son travail d’information. Elle ne se contente pas du récit convenu, elle donne un autre angle. Celui des salariés.
Là, le socialiste moyen tombe de sa chaise. Il lit, relit. C’est bien « PS » qui est écrit sur le papier, pas le nom d’une banque d’affaires, d’un géant de l’acier, d’un opérateur de télécommunication ou d’une multinationale de l’IT. Le Parti socialiste sort de l’histoire, nous le savions. Désormais, il perd la mémoire.
Au passage, il est notable d’observer que les salariés ciblés par ces licenciements se trouvent pour beaucoup au sein du pôle idées. Amnésique, ce parti de la gauche qui en vient à oublier que son camp naturel est d’abord celui des salariés. Passé cette vague d’articles, la direction tente bien d’expliquer à quel point elle a le ventre qui se tord alors qu’elle licencie à tour de bras. Le mal est fait. On aurait même pu la croire si elle n’avait pas procédé d’un double manquement.
D’abord, si elle n’avait pas dans le même temps, recruté un nombre de salariés quasi égal à celui qu’elle licencie. Ensuite, si ces articles ne dépeignaient pas une pratique de ressources humaines hors du temps et de l’entendement. Un cas pratique de tout ce qu’on apprend à ne pas faire en école de commerce, en master de sciences de gestion et plus prosaïquement, dès lors que l’on se trouve en situation de management.
On ne saura jamais si la finance était réellement cet ennemi sans visage du Bourget. Il y a débat. Il y a des doutes. Il reste un bilan. Ce que l’on sait aujourd’hui avec certitude, à la lecture de tous ces articles, c’est que le wolf management serait devenu une norme au sein même du PS. Sur-mobilisation des salariés, pression à tous les étages, coups de menton, placardisations, licenciements sans critères.
Olivier Faure secrétaire du PS, toujours aussi emblématique qu’une limande propose la création d’un grand parti d’alternance de gauche. Sans doute un parti avec autour de 5 % des intentions de vote comme l’indique la plupart des sondages. Et le charismatique Olivier Faure de déclarer « Il faut retrouver dans ce pays une gauche qui enthousiasme, qui emmène les jeunes générations », a déclaré le premier secrétaire au micro du Grand rendez-vous d’Europe 1-Les Échos-CNews. « Je crois que nous devons avancer avec toutes celles et ceux qui le souhaitent pour pouvoir refonder » un parti de gauche capable de concurrencer la droite. Et de sortir des banalités habituelles de tous les cafés du commerce :
« nous sommes face à des défis qui sont des défis majeurs, notamment le réchauffement climatique, mais aussi le passage à l’économie numérique, le capitalisme de surveillance. Bref, tous ces sujets sur lesquels nous sommes attendus et sur lesquels il va falloir développer une vision. » Le mieux serait peut-être finalement de changer de lunettes pour se donner au moins l’illusion d’un avenir pour ce parti socialiste qui n’en finit pas de mourir. Et on voit on voit mal ce qu’il y a de commun entre les insoumis, l’extrême gauche, le parti socialiste et les communistes
Politique : « PS, sept ans de trahison »
Les réactions d’un lecteur du monde, Maurice Blanc, au s’article : « PS, sept ans de trahison » « Même si le PS a des spécificités indéniables, vos constats concernent les partis politiques dans leur ensemble. Quand Pierre Moscovici déclare : « Qui a trahi a peur d’être trahi », ceci ne vaut pas uniquement pour Emmanuel Macron et La République En Marche ! De l’extrême droite à l’extrême gauche, tout le monde est concerné. » considère Maurice Blanc
« Fidèle abonné du « Monde », j’ai lu avec beaucoup d’intérêt la série de six articles d’articles de Gérard Davet et Fabrice Lhomme « PS, sept ans de trahisons » et je vous félicite pour une enquête qui a dû être difficile » Jacques Loic / Photononstop
Fidèle abonné du « Monde », j’ai lu avec beaucoup d’intérêt la série de six articles d’articles de Gérard Davet et Fabrice Lhomme « PS, sept ans de trahisons » et je vous félicite pour une enquête qui a dû être difficile. Même si cette lecture est attristante, elle dévoile les rancœurs et les trahisons qui ont abouti à la mort du Parti socialiste. Ses dirigeants se comportent comme des élèves dans la cour de récréation, leurs querelles d’ego et leur infantilisme sont affligeants.
Je comprends que vous vous en teniez à votre sujet et que vous ne vous permettiez aucune extrapolation. C’est ce que j’ai longtemps enseigné à mes étudiants ! Ici, sur deux points au moins, vous auriez pu monter en généralité.
1. Même si le PS a des spécificités indéniables, vos constats concernent les partis politiques dans leur ensemble. Quand Pierre Moscovici déclare : « Qui a trahi a peur d’être trahi », ceci ne vaut pas uniquement pour Emmanuel Macron et La République En Marche ! De l’extrême droite à l’extrême gauche, tout le monde est concerné. Le mépris des corps intermédiaires, en commençant par celui des partis politiques, s’inscrit dans une tradition bonapartiste, renouvelée par le général De Gaulle et toujours présente, à droite comme à gauche.
2. Paradoxalement, cette faillite avérée apporte une lueur d’espoir : si les experts autoproclamés qui confisquent le pouvoir du peuple échouent lamentablement, il faut prendre au sérieux la sagesse populaire et jouer à fond la carte de la démocratie participative.
Maurice Blanc, professeur émérite de sociologie, université de Strasbourg
Le PS à vendre sur le Bon coin ?
Le parti socialiste n’en finit pas de mourir et Olivier Faure le secrétaire actuel à tout le profil dans la forme comme sur le fond du croque-mort qui va enterrer définitivement la vieille institution. Le PS meurt doucement en s’éloignant de son siège historique mais aussi des préoccupations des Français.
Ne reste qu’un noyau de bobos purs et durs qui se radicalisent d’autant plus que les effectifs disparaissent.
Ainsi après avoir vendu le siège du parti, le parti socialiste s’apprête à licencier une cinquantaine de personnes dans son siège. Encore quelques années et le maigre patrimoine se retrouvera sur le Bon coin et racheté peut-être par l’extrême gauche elle-même en plein recul. En cause évidemment le mal de la gauche française qui n’a jamais su intégrer les acteurs économiques et sociaux du terrain. Une organisation plutôt pseudo intellectuelle coupée des réalités et plus proche d’un club d’élus que d’une organisation politique réelle.
Le maire PS de Montpellier conditionner les aides aux associations au respect de la laïcité
Le maire de Montpellier, pourtant proche de Hamon, met les pieds dans le plat de la laïcité, un terrain où la gauche en général est plus qu’ambigüe. Raide sur les principes, la gauche est plus sulfureuse quant aux conditions de son application. En particulier pour ne pas heurter les sensibilités islamistes. Le maire de Montpellier a donc décidé d’imposer les règles de la laïcité aux associations qui sont financièrement soutenues par les pouvoirs publics.
: « Je mets de l’ordre là-dedans. Il y a eu par le passé trop de complaisance. Des équipements municipaux étaient utilisés pour des prières. » Dans la presse locale, il se félicite d’avoir obtenu des renforts policiers après un rendez-vous avec Gérald Darmanin. Sur les réseaux sociaux, il s’affiche en tournée de nuit avec les forces de l’ordre.
« Il s’éloigne d’une gauche qui promettait la tranquillité aux intégristes en échange de leur vote. Il s’est décalé du dogme PS. Il est jeune, il finira ministre »
Ses collègues socialistes, jeunes responsables locaux comme lui, ne sont pas surpris d’un tel discours. Maire de Nancy depuis juin dernier, Mathieu Klein le connaît depuis 25 ans : « Il incarne une gauche du réel, qui défend un espace public ouvert à tous, sans tabou. » « Il assume ce sujet de la sécurité du quotidien », se félicite la maire de Nantes, Johanna Rolland. « Nos grands anciens ont vécu une période dans laquelle l’idéologie était très forte avec Mai-68 ou la deuxième gauche. Michaël, comme nous, s’est formé au contact du terrain. Il est plus un élu d’action qu’un idéologue », analyse Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand. « Les grandes théories se confrontent au réel. Associée à un gros travail de prévention, la répression est nécessaire », complète la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.
« Il s’éloigne d’une gauche qui promettait la tranquillité aux intégristes en échange de leur vote. Il s’est décalé du dogme PS. Il est jeune, il finira ministre, s’enthousiasme le député LREM (ex-PS), Patrick Vignal. Mais il vient de l’écurie Hamon. Va-t-il être capable de bosser avec nous, macronistes ? » Dans la préparation des élections municipales, les marcheurs qui le connaissent, dont la députée de l’Hérault Coralie Dubost, avaient passé le message à l’état-major de la majorité : « C’est quelqu’un d’intéressant. » Mais pour l’intéressé pas question d’être débauché surtout si c’est pour rejoindre le Titanic d’Emmanuel Macron », écarte le député de la Loire, Régis Juanico, membre de Génération.s, qui le connaît depuis 1994. Elle-même approchée à plusieurs reprises par En Marche, Carole Delga est catégorique : « C’est peine perdue pour un ralliement. » « Même à 8 % dans les sondages, j’ai gardé le logo du PS sur mes affiches. Je ne me laisserai pas débaucher », confirme Michaël Delafosse.
Législatives partielles : la revanche de LR et du PS
Trois victoires pour Les Républicains et trois pour la gauche. LREM éliminé partout.
Défaite des macronistes dans les Yvelines , le candidat LR, Philippe Benassaya, a récolté 67,7% des suffrages, devant la candidate Génération.s, Sandrine Grandgambe (32,2%). La droite conserve aussi son siège dans le Haut-Rhin avec la victoire du LR, Yves Hemedinger, face au candidat écologiste, Frédéric Hilbert (62,78% contre 37,22%). Dans le Maine-et-Loire, la candidate LR, Anne-Laure Blin, a également emporté son mano a mano face à la candidate EELV, Daphnée Raveneau (61,1 contre 38,9%).
À gauche, le candidat PS, Gérard Leseul, l’a nettement emporté en Seine-Maritime avec 70% des voix face au candidat RN, Jean-Cyril Montier. Il succède ainsi à un autre socialiste, Christophe Bouillon, élu maire de Barentin en mars dernier.
Dans le Val-de-Marne, les socialistes ont remporté leur duel face aux écologistes. La candidate PS, Isabelle Santiago, a récolté 58% des voix, contre 42% pour la candidate EELV, Sandra Régol. Ce second tour a été marqué par de fortes rivalités entre les deux partis de gauche. À la Réunion, Karine Lebon, candidate de la gauche unie (Pour La Réunion, PS, LFI), l’a emporté sans surprise (71,96%) face à la candidate Divers droite, Audrey Fontaine (28,04%).
« Nous mettrons en œuvre les propositions de la convention citoyenne sur le climat »( collectif des maires écolos et PS )
finalement ça ne mange guère de pain d’affirmer qu’on appliquera les propositions de la convention citoyenne sur le climat. Des propos propositions tellement irréalisables pour certaines, utopiques pour d’autres es truffées de banalités qu’on ne prend pas beaucoup de risques en sachant que de toute façon avant un an ou deux il ne reste rapport grand-chose de cette auberge espagnole .
Un collectif d’élus locaux de divers bords politiques, dont Anne Hidalgo, Eric Piolle ou François Grosdidier, déclare cependant vouloir mettre en application les propositions de la convention citoyenne sur le climat dans leur commune. Tout cela sent nettement la perspective de 2022 !
« La première convention citoyenne française a travaillé pendant neuf mois sur le climat et la justice sociale. Elle vient de nous proposer une feuille de route afin que nous tenions nos engagements internationaux. Une grande partie des solutions à la crise climatique se trouve dans nos communes, et les maires seront donc en première ligne pour s’engager avec leurs habitants dans cette grande transformation que nous devons opérer.
Chacun doit prendre sa part. En France, nous devons faire baisser de plus de 40 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 [par rapport à 1990]. Nous avons dix ans, un mandat et demi de maire.
C’est un bouleversement de nos modèles d’organisation qui n’a pas d’équivalent. Car il ne s’agit pas simplement de reconstruire comme après les conflits mondiaux que la France a connus, il s’agit de réinventer notre modèle. En tant que maires nouvellement élus ou réélus, nous sommes prêts à relever le défi que nous adressent les citoyens.
Une partie des 149 propositions sont de notre compétence. Nos leviers d’action sont nombreux. Nous nous engageons donc à appliquer les mesures que les 150 Français tirés au sort ont proposées pour changer de modèle et faire de la France un pays en avance dans la transition environnementale.
Nous sommes nombreux à nous être déjà engagés dans les actions proposées par la convention. Tant mieux ! Nous pourrons nous épauler les uns les autres et nous faire partager les bonnes pratiques. Mais aucun d’entre nous n’est au bout du chemin.
Nous prenons donc l’engagement de faire connaître à nos habitants et de mettre en œuvre dans nos villes les propositions de la convention citoyenne sur le climat, en fixant des critères environnementaux dans nos appels d’offres, en favorisant encore davantage les transports en commun et le vélo, en rénovant les bâtiments municipaux pour économiser de l’énergie, en limitant l’étalement urbain pour ne pas grignoter les terres agricoles ou les champs nécessaires à la biodiversité, en relocalisant les emplois…
Nous favoriserons les circuits courts, proposerons, par exemple, une offre quotidienne de repas végétariens dans les cantines, bannirons les plastiques à usage unique de nos villes, proposerons une journée de télétravail aux employés municipaux afin de limiter les déplacements, favoriserons les énergies renouvelables et les projets d’autoconsommation… Enfin, certains d’entre nous iront encore plus loin sur le plan démocratique, en organisant à leur tour des conventions citoyennes à l’échelle de nos territoires. »
2022 : les maires écologistes et PS préparent l’union
Réunis à Tours les maires écolos et TS se sont rencontrés mardi à Tours pour préparer une plate-forme en prévision de 2022; ils étaient tous là notamment Éric Piolle (Grenoble), Emmanuel Denis (Tours), Anne Hidalgo (Paris) et Johanna Rolland (Nantes)
Ce 21 juillet, une vingtaine de maires écologistes et socialistes réunis dans la capitale tourangelle pour réfléchir à un réseau d’alliance des villes « pour le climat et la justice sociale ».
L’objectif de cette journée de rencontres : « poser la première pierre de ce réseau de villes humanistes, en s’appuyant sur les expériences des uns et des autres », explique le nouveau maire de Tours Emmanuel Denis, qui ne cache pas sa fierté d’accueillir cette première réunion de travail. “Tours fait partie des villes symboliques à avoir basculé vers la social-écologie. L’idée est d’incarner un véritable renouveau en se réunissant ailleurs qu’à Paris ou Grenoble, dans une ville facile d’accès.”
Avenir LR : comme le PS, vers l’extinction
Les experts s’interrogent sur les conditions qui permettraient aux républicains de se redresser : La ligne politique comme la personnalité des dirigeants. Dans un récent sondage sondage plus de la moitié des Français estimaient que les républicains étaient condamnés à disparaître. En cause surtout, le fait que l’espace politique qu’occupaient les républicains a disparu et qu’il est désormais totalement occupé par Macron. Un Macron clairement positionné au centre droit qui s’appuie sur les mêmes couches sociologiques, sur les mêmes valeurs à telle enseigne que dans l’entourage de Sarkozy on considère que Macron est l’un des meilleurs présidents que la France ait connus ! Macron a d’abord tué la gauche en donnant l’illusion aux électeurs socialistes qu’il incarnait la continuité du PS. Rapidement cependant Macron a délibérément choisi d’appliquer des orientations très libérales et très inégalitaires. De sorte qu’aujourd’hui le vrai parti de droite est incarné par Macron. On voit mal ce que la majorité des électeurs des républicains pourrait contester de la ligne stratégique de Macron. En fait, la seule opposition provient de ce qui reste de la base militante des républicains repliés sur des valeurs identitaires finalement proches de celles de Marine Le Pen encore davantage de sa nièce Marion Maréchal. Un sondage exclusif Ifop pour le JDD confirme la déroute des Républicains : pour une partie des Français, le parti doit désormais se rapprocher de La République en marche ou du Rassemblement national pour exercer le pouvoir. »Un doute s’est instillé dans l’esprit du peuple de droite sur la pérennité de ce parti, qui perd son caractère de parti d’alternance, capable de conquérir et d’exercer le pouvoir », diagnostique Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Pour 57% des sympathisants LR seulement, l’avenir du parti ne passe par aucun rapprochement, quand 24% d’entre eux imagine une alliance avec le Rassemblement national (RN) et 19%, avec La République en marche (LREM)… Le problème c’est que les sympathisants LR ne sont plus en face avec l’ensemble de l’opinion. Et pour mieux enfoncer le parti des républicains, Sarkozy ne cesse de s’afficher avec Macon. Il voudrait définitivement tuer son ancien parti il ne s’y prendrait pas autrement.
Les experts s’interrogent sur les conditions qui permettraient aux républicains de se redresse : La ligne politique comme la personnalité des dirigeants. Dans un récent sondage sondage plus de la moitié des Français estimaient que les républicains étaient condamnés à disparaître. En cause surtout le fait que l’espace politique qu’occupaient les républicains a disparu et qu’il est désormais totalement occupé par Macron. Un Macron clairement positionné au centre droit qui s’appuie sur les mêmes couches sociologiques, sur les mêmes valeurs à telle enseigne que dans l’entourage de Sarkozy on considère que Macron est l’un des meilleurs présidents que la France ait connus ! Macron a d’abord tué la gauche en donnant l’illusion aux électeurs socialistes qu’il incarnait la continuité du PS. Rapidement cependant Macron a délibérément choisi d’appliquer des orientations très libérales et très inégalitaires. De sorte qu’aujourd’hui le vrai parti de droite est incarné par Macron. On voit mal ce que la majorité des électeurs des républicains pourrait contester de la ligne stratégique de Macron. En fait, la seule opposition provient de ce qui reste de la base militante des républicains repliés sur des valeurs identitaires finalement proches de celles de Marine Le Pen encore davantage de sa nièce Marion Maréchal. Un sondage exclusif Ifop pour le JDD confirme la déroute des Républicains : pour une partie des Français, le parti doit désormais se rapprocher de La République en marche ou du Rassemblement national pour exercer le pouvoir. »Un doute s’est instillé dans l’esprit du peuple de droite sur la pérennité de ce parti, qui perd son caractère de parti d’alternance, capable de conquérir et d’exercer le pouvoir », diagnostique Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Pour 57% des sympathisants LR seulement, l’avenir du parti ne passe par aucun rapprochement, quand 24% d’entre eux imagine une alliance avec le Rassemblement national (RN) et 19%, avec La République en marche (LREM)… Le problème c’est que les sympathisants LR ne sont plus en face avec l’ensemble de l’opinion.
Programme PS : Réconcilier l’écologie et le social avec des taxes !
Le philosophe Raphaël Glucksmann, la tête de liste du Parti socialiste et de Place Publique se propose de réconcilier l’écologie et le social avec des taxes. Finalement il reprend les thèses des écolos et des socialistes concernant leur transition écologique mise en place d’ailleurs par François Hollande et repris à son compte avec les déboires que l’on sait par Emmanuel Macron. On voit mal comment la réconciliation pourrait avoir lieu entre les couches sociales défavorisées qui subissent principalement les effets d’une hausse de la fiscalité et la gestion d’une transformation environnementale. On sait en effet que l’impôt ne résout rien, qu’il va rejoindre le puits sans fond du budget. À peine 20 % des nouvelles taxes dites environnementales vont effectivement en direction des actions écologiques. L’axe majeur de la transition doit passer par une politique de l’offre et de normes. Pour parler clair, par exemple en transport il faut imposer des normes qui réduisent de manière drastique les émissions polluantes et parallèlement offrir des solutions de transport alternatives. Et ce n’est pas parce que la taxe aura une dimension européenne qu’elle sera pour autant plus pertinente. En vue des élections européennes, le candidat socialiste a détaillé son programme dans le JDD et défend, entre autres, l’idée d’une fiscalité européenne au service de la transition écologique. Un impôt européen sur les bénéfices des sociétés et une taxe sur le kérosène sur les vols intra-européens doivent ainsi permettre de dégager « 1.000 milliards d’euros sur cinq ans ». « Assumons d’augmenter largement le budget de l’Europe, nous sommes les seuls à le faire, martèle le candidat. Tant pis si c’est impopulaire. » En gros toujours la philosophie socialiste des impôts, encore des impôts. Certes élargir certaines problématiques au plan européen peut être utile voire indispensable mais le transfert de gestion à l’Europe peut aussi traduire en vérité l’incapacité des dirigeants de ce pays à gérer les réformes. Pour preuve la déclaration du candidat du PS aussi générale que confuse, Raphaël Glucksmann propose en effet »donner à l’Europe les moyens de faire ». Sur la question démocratique, il plaide ainsi pour « un budget conséquent et un service public européen élargi ». Tout cela sent l’approximation et les vieilles recettes qui ont tué les socialistes pour s’être coupé des couches populaires qui subissent les folies de l’emballement fiscal. Notons que ces propositions sont faites au moment où le carburant retrouve les niveaux les plus hauts qui ont déclenché le mouvement des gilets jaunes. Et le PS propose d’y ajouter encore des taxes !
PS : Réconcilier l’écologique et le social avec des taxes !
Le philosophe Raphaël Glucksmann, la tête de liste du Parti socialiste et de Place Publique se propose de réconcilier l’écologie et le social avec des taxes. Finalement il reprend les thèses des écolos et des socialistes concernant leur transition écologique mise en place d’ailleurs par François Hollande et repris à son compte avec les déboires que l’on sait par Emmanuel Macron. On voit mal comment la réconciliation pourrait avoir lieu entre les couches sociales défavorisées qui subissent principalement les effets d’une hausse de la fiscalité et la gestion d’une transformation environnementale. On sait en effet que l’impôt ne résout rien, qu’il va rejoindre le puits sans fond du budget. À peine 20 % des nouvelles taxes dites environnementales vont effectivement en direction des actions écologiques. L’axe majeur de la transition doit passer par une politique de l’offre et de normes. Pour parler clair, par exemple en transport il faut imposer des normes qui réduisent de manière drastique les émissions polluantes et parallèlement offrir des solutions de transport alternatives. Et ce n’est pas parce que la taxe aura une dimension européenne qu’elle sera pour autant plus pertinente. En vue des élections européennes, le candidat socialiste détaille son programme dans le JDD et défend, entre autres, l’idée d’une fiscalité européenne au service de la transition écologique. Un impôt européen sur les bénéfices des sociétés et une taxe sur le kérosène sur les vols intra-européens doivent ainsi permettre de dégager « 1.000 milliards d’euros sur cinq ans ». « Assumons d’augmenter largement le budget de l’Europe, nous sommes les seuls à le faire, martèle le candidat. Tant pis si c’est impopulaire. » En gros toujours la philosophie socialiste des impôts, encore des impôts. Certes élargir certaines problématiques au plan européen peut être utile voire indispensable mais le transfert de gestion à l’Europe peut aussi traduire en vérité l’incapacité des dirigeants de ce pays à gérer les réformes. Pour preuve la déclaration du candidat du PE aussi générale que confuse, Raphaël Glucksmann propose
Souhaite en effet »donner à l’Europe les moyens de faire ». Sur la question démocratique, il plaide ainsi pour « un budget conséquent et un service public européen élargi ». Tout cela sent l’approximation et les vieilles recettes qui ont tué les socialistes pour s’être coupé des couches populaires qui subissent les folies de l’emballement fiscal.
Réconcilier l’écologique et le social » (PS)…… avec des taxes !
Le philosophe Raphaël Glucksmann, la tête de liste du Parti socialiste et de Place Publique se propose de réconcilier l’écologie et le social avec des taxes. Finalement il reprend les thèses des écolos et des socialistes concernant leur transition écologique mise en place d’ailleurs par François Hollande et repris à son compte avec les déboires que l’on sait par Emmanuel Macron. on voit mal comment la réconciliation pourrait avoir lieu entre les couches sociales défavorisées qui subissent principalement les effets d’une hausse de la fiscalité et la gestion d’une transformation environnementale. On sait en effet que l’impôt ne résout rien, qu’il va rejoindre le puits sans fond du budget. À peine 20 % des nouvelles taxes dites environnementales vont effectivement en direction des actions écologiques. L’axe majeur de la transition doit passer par une politique de l’offre et de normes. Pour parler clair, par exemple en transport il faut imposer des normes qui réduisent de manière drastique les émissions polluantes et parallèlement offrir des solutions de transport alternatives. Et ce n’est pas parce que la taxe aura une dimension européenne qu’elle sera pour autant plus pertinente. En vue des élections européennes, le candidat socialiste détaille son programme dans le JDD et défend, entre autres, l’idée d’une fiscalité européenne au service de la transition écologique. Un impôt européen sur les bénéfices des sociétés et une taxe sur le kérosène sur les vols intra-européens doivent ainsi permettre de dégager « 1.000 milliards d’euros sur cinq ans ». « Assumons d’augmenter largement le budget de l’Europe, nous sommes les seuls à le faire, martèle le candidat. Tant pis si c’est impopulaire. » En gros toujours la philosophie socialiste des impôts, encore des impôts. Certes élargir certaines problématiques au plan européen peut être utile voire indispensable mais le transfert de gestion à l’Europe peut aussi traduire en vérité l’incapacité des dirigeants de ce pays à gérer les réformes. Pour preuve la déclaration du candidat du PE aussi générale que confuse, Raphaël Glucksmann propose
Souhaite en effet »donner à l’Europe les moyens de faire ». Sur la question démocratique, il plaide ainsi pour « un budget conséquent et un service public européen élargi ». Tout cela sent l’approximation et les vieilles recettes qui ont tué les socialistes pour s’être coupés des couches populaires qui subissent les folies de l’emballement fiscal.