Archive pour le Tag 'PS'

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PS: Une planète morte

 PS: Une planète morte

D’après un papier du Monde , La candidate à l’élection présidentielle paie la lente déliquescence d’un Parti socialiste qui n’est plus que l’ombre de lui-même, avec 22 000 adhérents à l’heure actuelle.

Analyse.

 

Anne Hidalgo n’est pas totalement responsable de sa contre-performance dans les sondages pour l’élection présidentielle, qui la placent en deçà des 5 % requis pour le remboursement des frais de campagne. La maire de Paris paie la lente déliquescence du Parti socialiste (PS). Cinquante ans après le congrès refondateur d’Epinay, en 1971, le PS n’est plus que l’ombre de lui-même. Les courants qui ont structuré les confrontations d’idées sont devenus fictifs ou ont disparu.

Dans cet astre mort, on ne débat plus, même pour désigner une candidate à l’Elysée. Les personnalités qui ont marqué son histoire se sont évanouies : fini, le temps des Jospin, Fabius, Joxe, Mermaz, Rocard, Chevènement ou Hollande. A l’ère des « éléphants » a succédé celle des « éléphanteaux », qui n’impriment plus. Le PS, qui a engrangé des succès de 1971 à 1989, a vécu, à partir du congrès de Rennes de 1990, où il s’est déchiré sur la succession de François Mitterrand, une longue série de tempêtes et de naufrages. Son agonie n’en finit pas.

Au congrès d’Epinay, François Mitterrand réussit son OPA sur le PS, un parti qui se veut « révolutionnaire » et entend « transformer la société capitaliste en une société collectiviste ». « Il ne s’agit pas d’aménager un système, mais dlui en substituer un autre », proclame la déclaration de principes. Mitterrand se fait adouber sur la quête d’un programme commun de gouvernement avec le Parti communiste français (PCF). Celui-ci est signé en juin 1972. « Notre objectif fondamental, explique le premier secrétaire du PS, c’est de refaire un grand Parti socialiste sur le terrain occupé par le PCF lui-même, afin de faire la démonstration que sur les 5 millions d’électeurs communistes 3 millions peuvent voter socialiste. » Mitterrand gagne son pari et, aux législatives de 1978, le PS, avec 22,8 %, ravit, au prix d’une rupture avec lui, la première place au PCF (20,6 %), qui amorce alors son déclin.

En 1974, lors des Assises du socialisme, la « deuxième gauche », portée par Michel Rocard et la CFDT, rejoint le PS. Deux grands courants, qui sont aussi des écuries présidentielles, vont s’affronter : les mitterrandistes, étatistes, et les rocardiens, décentralisateurs. Au congrès de Metz, en 1979, Mitterrand impose sa ligne radicale de « rupture avec le capitalisme ». En 1981, il entre à l’Elysée. En 1982, le PS compte 213 584 adhérents, contre 80 300 en 1971. Mais les flamboyantes réformes du début du septennat sont interrompues par le tournant de la rigueur.

Politique– Le PS est mort, Il faut un nouveau parti socialiste (Stéphane Le Foll)

Politique– Le PS est mort, Il faut  un nouveau parti socialiste (Stéphane Le Foll)

Stéphane le Foll candidat malheureux lors des primaires du parti socialiste considère que le parti est mort et qu’un nouveau parti socialiste doit être recréé au lendemain des présidentielles.

Le maire modéré du mans ne fait que constater la mort quasi clinique d’un parti qui en plus a choisi sans doute la pire caricature du responsable socialiste:  révolutionnaire et gauchiste dans les mots  en campagne mais complice des dérives des intérêts particuliers en situation de gestion. Sans parler de l’incompétence générale de nombre de socialistes nourris au lait de fonction publique.

 Invité au micro de Jean-Pierre Elkabbach  sur Europe 1, le maire socialiste du Mans a ainsi affirmé qu’il fallait « refonder une sociale démocratie française ». Cela supposerait effectivement de changer complètement la sociologie d’un parti socialiste qui n’a jamais représenté les couches populaires qui théoriquement justifient son existence. Le parti socialiste a toujours été globalement un club d’élus, de fonctionnaires et d’arrivistes; sans parler des bobos gauchistes qui parlent si bien des inégalités dont ils ignorent tout. Bref la caricature d’un parti social démocrate.

 Stéphane Le Foll a déploré la décision du Parti socialiste de « sortir des statuts l’idée d’une primaire » avant de faire marche arrière avec la proposition d’Anne Hidalgo. A la peine dans les sondages, la candidate socialiste à l’élection présidentielle a finalement appelé à une primaire de la gauche. « Ce parti socialiste n’existe pas », a-t-il asséné au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1.Stéphane le Foll estime qu’il faut refonder une social-démocratie française.

 

Le PS est mort, Il faut un nouveau parti socialiste (Stéphane Le Foll)

Le PS est mort, Il faut  un nouveau parti socialiste (Stéphane Le Foll)

Stéphane le Foll candidat malheureux lors des primaires du parti socialiste considère que le parti est mort et qu’un nouveau parti socialiste doit être recréé au lendemain des présidentielles.

Le maire modéré du mans ne fait que constater la mort quasi clinique d’un parti qui en plus a choisi sans doute la pire caricature du responsable socialiste:  révolutionnaire et gauchiste dans les mots  en campagne mais complice des dérives des intérêts particuliers en situation de gestion. Sans parler de l’incompétence générale de nombre de socialistes nourris au lait de fonction publique.

 Invité au micro de Jean-Pierre Elkabbach  sur Europe 1, le maire socialiste du Mans a ainsi affirmé qu’il fallait « refonder une sociale démocratie française ». Cela supposerait effectivement de changer complètement la sociologie d’un parti socialiste qui n’a jamais représenté les couches populaires qui théoriquement justifient son existence. Le parti socialiste a toujours été globalement un club d’élus, de fonctionnaires et d’arrivistes; sans parler des bobos gauchistes qui parlent si bien des inégalités dont ils ignorent tout. Bref la caricature d’un parti social démocrate.

 Stéphane Le Foll a déploré la décision du Parti socialiste de « sortir des statuts l’idée d’une primaire » avant de faire marche arrière avec la proposition d’Anne Hidalgo. A la peine dans les sondages, la candidate socialiste à l’élection présidentielle a finalement appelé à une primaire de la gauche. « Ce parti socialiste n’existe pas », a-t-il asséné au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1.Stéphane le Foll estime qu’il faut refonder une social-démocratie française.

 

 

 

 

 

« Il n’y a pas de projet »

L’ancien ministre n’a pas mâché ses mots concernant la candidature de la maire de Paris. « J’ai écouté ce qu’a dit Anne Hidalgo, qu’elle n’y allait pas pour sa personne, mais pour le projet. Il n’y a pas de projet », a taclé l’ancien ministre de l’Agriculture. « Je voulais un débat. Je n’ai pas obtenu un seul débat », a-t-il déploré avant de souligner qu’Anne Hidalgo devait « assumer » son choix de s’être présentée sans primaire et « prendre ses responsabilités ».

Une « sociale démocratie française »

 

 

Peu optimiste quant aux chances de la gauche de remporter la présidentielle en 2022, Stéphane Le Foll préfère regarder vers l’avenir. Selon lui, le Parti socialiste, plus divisé que jamais, doit être réinventé. Il va falloir penser à refonder une sociale démocratie française qui va permettre à la gauche d’être une alternative mais aussi d’être en alternance. Il faut un nouveau parti socialiste après la présidentielle », a-t-il suggéré.

 

 

Alliance écolos–PS: seulement 40 % favorables à gauche

Alliance écolos–PS: seulement 40 % favorables à gauche

 

Une éventuelle alliance entre le parti socialiste et les écolos pour la candidature aux présidentielles ne changeraient sans doute pas grand-chose. Dans les sondages Jadot est en effet crédité de l’ordrede 8 % et Hidalgo de 6 %. L’addition ne ferait pas 14 % mais sans doute pas plus de 10 %. En dépit du caractère un peu gauchisant d’ Hidalgo, de nombreuses divergences demeurent entre les deux partis. Et les écolos se souviennent de la politique des socialistes quand ils sont au pouvoir . Même si on envisageait l’impossible union de la gauche réunissant écolos, parti socialiste et insoumis on ne parviendrait même pas à 30 %.

 

Dernier aspect et non des moindres si Hidalgo devait retirer sa candidature ce serait sans doute la disparition totale et définitive du parti socialiste sur la scène politique française.

 

Certes cette disparition est cependant programmée mais elle peut encore s’étirer assez longtemps dans le temps en s’appuyant sur les solides bastions locaux du parti socialiste notamment les élus. Ce qu’on a pu vérifier l’heure des élections régionales et des élections communales. Selon un sondage Ifop paru dans le Journal du Dimanche, 53% des électeurs de gauche sont en faveur d’une alliance.

 

2022 : Stéphane Le Foll critique le vote interne du PS

 

L e paradoxe du IPS d’après Stéphane le Foll c’est que le parti socialiste va cadenasser la désignation du candidat socialiste pour précisément choisir une candidate, la mIRE  de Paris, qui n’est plus adhérente au parti. Stéphane le Foll critique le changement de statut qui permet de limiter le vote aux seuls membres du parti socialiste. Jusque-là? les statuts prévoyaient un effet un vote citoyen ouvert. Le vote sera d’autant plus cadenassé qu’il y a beaucoup d’incertitudes sur le nombre exact de membres du parti socialiste. lE  nombre d’adhérents à jour de leur cotisation serait de 22 000 ans en  2021 alors qu’ils étaient de plus de 100 000 en 2016.

« Si le principe d’un vote a été acté pour choisir celui ou celle qui portera le projet socialiste à la présidentielle, je demande un vote ouvert aux sympathisants et un débat entre les candidats. Ce débat devra être public, télévisé et il devra permettre de véritables interactions sur le fond », écrit le maire du Mans, qui appelle « à faire revivre la vie démocratique interne ».

Sénat 2021 : Ségolène Royal se présente contre le PS

Sénat 2021 : Ségolène Royal se présente contre le PS

Faute d’avoir était choisie par le parti comme candidate au Sénat comme représentante des Français de l’étranger, Ségolène Royal a décidé de se passer de l’étiquette PS.

Officiellement le parti socialiste a choisi comme candidat Yan Chantrel, élu PS à l’Assemblée des Français de l’étranger -

Progressivement le parti socialiste débarrasse donc de ces leaders connus comme par exemple Ségolène Royal mais aussi Arnaud Montebourg. Ce dernier a lui aussi choisi de se présenter sans la bénédiction du parti socialiste à l’élection présidentielle de 2022.

Ségolène Royal n’a sans doute pas toutes les vertus mais elle avait l’avantage d’abord d’être connue ensuite d’avoir une certaine épaisseur politique. Dernière observation le parti socialiste a encore choisi fonctionnaire pour le représenter .

Présidentielle : le candidat du PS sera élu par les adhérents

Présidentielle : le candidat du PS sera  élu par les adhérents

 

Les instances nationales du parti socialiste ont décidé que le candidat aux présidentielles de 2022 serait désigné par les adhérents. Le seul problème est de savoir qui est adhérent au parti socialiste. Officiellement, il y aurait encore 100 000 adhérents mais la plupart n’ont pas payé de cotisations. En réalité le nombre serait autour de 30 000. Reste à savoir quel bidouillage on va utiliser permettant d’aboutir au chiffre officiel d’adhérents.

Patrick Kanner ( Sénateur PS) : « Pour l’obligation vaccinale universelle »

Patrick Kanner (PS) :  « Pour l’obligation vaccinale universelle »

Le sénateur socialiste réitère sa position qui consisterait à rendre la vaccination obligatoire au lieu d’une régulation assez floue par le passe sanitaire qui révèle en fait  une insuffisance de doses vaccinales. »Je respecte [la] décision » du Conseil constitutionnel, a réagi sur franceinfo le sénateur socialiste Patrick Kanner. Mais il craint que le contrôle de ces pass soit « très compliqué », notamment dans les TGV et les avions.

Il explique néanmoins que les socialistes du Sénat espéraient « un encadrement plus fort » sur le pass sanitaire. Patrick Kanner indique qu’il aurait préféré l’instauration de « l’obligation vaccinale universelle » qui, selon lui, « aurait été la solution égalitaire ».

Covid: le PS veut une «vaccination obligatoire»

Covid: le PS veut une «vaccination obligatoire»

 

Pour une fois le parti socialiste prend une position claire, nette et pertinente  à travers sa proposition de vaccination obligatoire contre la covid.  À l’issue d’une réunion entre parlementaires lundi soir, les socialistes ont annoncé qu’ils allaient défendre la «vaccination obligatoire», «sauf contre-indication médicale», lors de l’examen du projet de loi sanitaire au Parlement cette semaine. «Il nous paraît important de franchir une nouvelle étape», ont expliqué les élus PS dans un communiqué, proposant que cette obligation soit «progressive» et «entre en vigueur au 1er octobre». «Cette vaccination obligatoire doit s’inscrire dans une démarche pédagogique et positive, une démarche de lutte contre les inégalités», ont-ils précisé. Les socialistes préfèrent cette option à celle de l’élargissement du passe sanitaire, qui contraint, selon eux, «la moitié de la population à contrôler l’autre moitié de la population».

Régionales 2021: le PS résiste

Régionales 2021: le PS résiste

L e parti socialiste résiste compte-tenu de son implantation locale et parvient à conserver cinq présidents régionaux . La pilule est surtout amère pour les écolos qui pensaient gagner dans certaines régions; Pire, qui entendaient asseoir une certaine hégémonie sur la gauche dans la prévision des élections présidentielles de 2022.

Du coup, les socialistes reprennent espoir et risquent d’avoir un candidat au premier tour de 2022. L’union de la gauche recule d’autant plus que le résultat des insoumis est complètement marginal. Des insoumis en recul qui s’inscrivent d’une certaine manière fort logiquement sur le chemin déclinant des communistes comme leur prédécesseur le PC. Le PC qui pèrd d’ailleurs d’ailleurs le dernier département qu’il possédait dans le Val-de-Marne.

PS : De l’audace encore de l’audace ! Ou le dernier cri avant extinction ?

 PS : De l’audace encore de l’audace ! Ou le dernier cri avant extinction ?

Dans son essai, le député PS des Landes Boris Vallaud ancien énarque propose des pistes pour un prochain gouvernement de gauche, une rupture en faveur d’une « République sociale » qui permette d’affronter un « monde qui se défait ».De l’audace encore de l’audace ou peut-être le dernier cri avant extinction d’un parti socialiste qui n’en finit pas de mourir. Un cri qui aura du mal à être entendu car venant précisément d’un ancien énarque archétype du responsable socialiste qui a coulé le parti.

 

 

Livre.
 Réfléchir à l’après-crise sanitaire et économique et s’interroger sur la pertinence des valeurs chères à la gauche. Dans Un esprit de résistance, Boris Vallaud, député des Landes et une des principales voix du Parti socialiste à l’Assemblée nationale, s’est lancé dans une entreprise risquée. Les pistes qu’il propose ont le mérite de tenter un nouveau récit à un an de la présidentielle.C’est en s’appuyant tout à la fois sur son expérience de directeur de cabinet d’un gros ministère – il fut celui d’Arnaud Montebourg au ministère du redressement productif (en 2013-2014) – et de député du terrain que le responsable du projet du Parti socialiste pour l’élection présidentielle de 2022 entend renouer avec l’audace d’une gauche réformatrice. L’essai revient d’abord sur la récession liée à la pandémie et ses répercussions sur un Etat social déjà bien mis à mal par vingt ans de libéralisme. L’auteur se souvient alors de ses jeunes années de sous-préfet et le « sentiment d’impuissance » qu’il a pu éprouver, et éprouve encore comme député devant l’affaiblissement de l’Etat.

Fidélité à l’Europe

Il décrit avec justesse la détresse sociale dont il est témoin, avec le creusement abyssal des inégalités : celle de ces « Daniel Blake », travailleur pauvre, héros éponyme du film de Ken Loach (en 2016), qu’il voit frapper à la porte de sa permanence. Des électeurs des classes populaires, laissés pour compte de la mondialisation, s’enfonçant un peu plus dans la pauvreté, qui ont formé le gros des troupes des « gilets jaunes ».

 

Le ténor socialiste prône – et ce n’est pas une surprise venant d’un ancien proche de Montebourg – « une souveraineté politique qui s’impose à l’ordre économique », afin de retrouver, face à la mondialisation des échanges, une capacité d’action tant industrielle qu’agricole. Mais s’il vante un mode de régulation par le pouvoir politique de la puissance du marché, il le fait, et c’est là son originalité, sans abandonner la fidélité exigeante envers l’Europe qu’il juge urgent de ne pas lâcher.

Boris Vallaud s’essaie ensuite à quelques propositions de réformes et de changement d’optique pour un prochain gouvernement de gauche, alliant renouvellement démocratique et justice sociale : scrutin préférentiel pour une Assemblée nationale renouvelée, protection sociale universelle et inconditionnelle pour « s’adapter aux mutations du salariat », revenu de base sans condition pour les jeunes, « salaire maximum de décence » pour limiter les rémunérations des grands patrons… Bref, explique-t-il, une rupture en faveur d’une « République sociale » qui permette d’affronter un « monde qui se défait ».

Politique – Macron : la stratégie du coucou ; après le PS , LR !

Politique

Macron : la stratégie du coucou ; après le PS , LR !

 

Même au sein de la majorité on constate que Macron ne peut s’appuyer sur la république en marche qui demeure une organisation virtuelle sans vraie présence sur le terrain. D’où l’idée du chef de l’État qui n’a jamais disposé d’une véritable organisation de rentrer par la petite porte d’un parti, d’y faire son nid et de vider ses occupants.

 

Ce fut d’ailleurs d’abord le cas avec le parti socialiste complètement pompé et que Macon a largement contribué à faire éclater et à décliner. Désormais la cible est le parti républicain avec la même stratégie. Il s’agit de faire son nid, créer des divisions, faire éclater l’organisation en la pillant. Depuis 2017, Emmanuel Macron a constaté l’émergence de deux droites au sein de LR, celle qui a appelé à voter pour lui au soir du premier tour de la présidentielle et celle qui se montre plus ambiguë à l’égard du « front républicain ».

 

En tendant la main à LR dans certaines régions, le chef de l’Etat cherche donc à exposer ces divisions. « Il veut détacher les gens de droite modérés de leur parti, leur faire miroiter qu’ils peuvent être élus uniquement avec En marche », confirme Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à Lille 2.  »Son objectif, c’est de siphonner encore un peu plus la droite modérée et empêcher l’émergence d’une candidature de droite. »

 

Les responsables de LR ne sont pas naïfs. « On additionne les manigances de Macron aux turpitudes des grands élus locaux qui estiment qu’ils auraient dû être ministres plus longtemps, et on a ce cocktail. (…) Il devient assez clair que Macron a ciblé la droite et cherche à faire monter le RN pour installer un duel Macron/Le Pen en 2022″, fustige le député LR Pierre-Henri Dumont. « Macron veut nous dissoudre, il ne veut plus rien entre Marine Le Pen et lui », ajoute un dirigeant LR, joint par France 2.

 

Macron : la stratégie du coucou ; après le PS , LR !

Macron : la stratégie du coucou ; après le PS , LR !

 

Même au sein de la majorité on constate que Macron ne peut s’appuyer sur la république en marche qui demeure une organisation virtuelle sans vraie présence sur le terrain. D’où l’idée du chef de l’État qui n’a jamais disposé d’une véritable organisation de rentrer par la petite porte d’un parti, d’y faire son nid et de vider ses occupants.

 

Ce fut d’ailleurs d’abord le cas avec le parti socialiste complètement pompé et que Macon a largement contribué à faire éclater et à décliner. Désormais la cible est le parti républicain avec la même stratégie. Il s’agit de faire son nid, créer des divisions, faire éclater l’organisation en la pillant. Depuis 2017, Emmanuel Macron a constaté l’émergence de deux droites au sein de LR, celle qui a appelé à voter pour lui au soir du premier tour de la présidentielle et celle qui se montre plus ambiguë à l’égard du « front républicain ».

 

En tendant la main à LR dans certaines régions, le chef de l’Etat cherche donc à exposer ces divisions. « Il veut détacher les gens de droite modérés de leur parti, leur faire miroiter qu’ils peuvent être élus uniquement avec En marche », confirme Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à Lille 2.  »Son objectif, c’est de siphonner encore un peu plus la droite modérée et empêcher l’émergence d’une candidature de droite. »

 

Les responsables de LR ne sont pas naïfs. « On additionne les manigances de Macron aux turpitudes des grands élus locaux qui estiment qu’ils auraient dû être ministres plus longtemps, et on a ce cocktail. (…) Il devient assez clair que Macron a ciblé la droite et cherche à faire monter le RN pour installer un duel Macron/Le Pen en 2022″, fustige le député LR Pierre-Henri Dumont. « Macron veut nous dissoudre, il ne veut plus rien entre Marine Le Pen et lui », ajoute un dirigeant LR, joint par France 2.

 

La perte de mémoire du 10 mai 1981 par le PS

  • La perte de mémoire du 10 mai 1981 par le  PS
  • Une grosse perte de mémoire au parti socialiste à propos du 10 mai 81 qui devrait faire l’objet d’une célébration de la victoire de Mitterrand. Le problème c’est que les socialistes sont très divisés sur le bilan du parti et de Mitterrand. Du coup, le parti socialiste officiel, ce qu’il en reste, ne participera pas à l’événement.
  • Ce sont surtout les anciens et les caciques qui seront présents à une cérémonie organisée dimanche au Creusot. S’y retrouveront notamment. Jean Glavany , Lionel Jospin. Pierre Joxe, d’autres anciens ministres, François Rebsamen ou Jean-Pierre Sueur. Bernard Cazeneuve aussi et François Hollande, bien sûr. Anne Hidalgo, maire PS de Paris et possible candidate à la présidentielle se devait d’y être.
  •  Les raisons de cette division tiennent dans le fait que le PS n’a jamais sue faire encore le bilan de sa gestion pendant les 14 ans qu’il a été au pouvoir.

2022 : Cambadélis (PS) propose la vieille ficelle du programme commun

  • 2022 : Cambadélis (PS) propose la vieille ficelle du programme commun
  • Jean-Christophe Cambadéslis, ancien responsable du parti socialiste ressort  la vieille ficelle du programme commun. L’intéressé fait partie des candidats pour 2022. Il constate la division à gauche et ressort la combine de Mitterrand. Un Mitterrand qui s’est d’ailleurs vite affranchi de ce programme pour établir les 101 propositions qu’il n’a pas respectées davantage. Bref une sorte de catalogue de promesses et d’utopies pour ensuite se noyer dans la gestion technocratique et le libéralisme échevelé.
  • Dans son troisième memorandum (le premier était consacré à «l’Etat impartial», le deuxième à «un nouveau contrat social et écologique»), Jean-Christophe Cambadélis propose «le réarmement» d’«une gauche divisée et datée». Lui-même ancien révolutionnaire trotskiste pur et dur.est en  fait un vrai professionnel de la politique qui en a vécu et qui a même été condamné pour cela. C
  • Comme renouveau du parti socialiste et comme stratégie nouvelle évidemment on fait mieux. Cambadélis s’est ensuite perdu dans le soutien sans condition apporté à Hollande, président socialiste à la conscience très molle et qui ne doit son élection qu’aux frasques de Strauss-Kahn.
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