Archive pour le Tag 'PS; éternelle méprise ; pas élu pour appliquer son programme'

PS, éternelle méprise : il n’a pas été élu pour appliquer son programme

PS, éternelle méprise : il n’a pas été élu pour appliquer son programme

 

C’est l’éternelle méprise depuis 1981 ; les militants sont convaincus que la victoire du PS les autorise à mettre en place leur programme (quand il y en a un !). Mitterrand l’a cru avec ses 101 propositions  par ailleurs vite remises en question avec la rigueur. En fait Mitterrand n’a pas été élu sur son programme mais sur le rejet de Giscard victime surtout de son laxisme et de sa suffisance.  Dans un premier temps, le gouvernement Mauroy mène une politique de relance et profondes réformes, conforme aux 110 propositions du candidat Mitterrand (abolition de la peine de mort, augmentation sensible du SMIC, du minimum vieillesse et des allocations familiales, possibilité de prendre sa retraite à 60 ans, nationalisations, décentralisation, nouveaux droits des travailleurs, libération des médias, Fête de la Musique, dépénalisation de l’homosexualité etc.). Mais rapidement, la crise économique internationale, conduit le gouvernement de Pierre Mauroy à opter dès 1982, et surtout en 1983, pour une politique de « rigueur économique« .  En 1988, François Mitterrand est largement réélu avec 54 % des voix. Le candidat socialiste, qui a fait campagne sur le thème de la « France unie », se prononce pour une certaine ouverture de la majorité.  Les années Mitterrand sont également marquées par les « Affaires » qui signent avec l’échec de la lutte contre le chômage la déroute électorale de 1993, qui voit Édouard Balladur accéder au poste de Premier ministre. Après la dissolution surprise de 1997, le premier secrétaire et député Lionel Jospin, devient le Premier ministre d’un gouvernement de Gauche plurielle (alliance PCF-Les Verts-PRG-MDC). C’est réellement une surprise et le PS était encore moins que jamais préparé au pouvoir ; Il faut un programme, on se rabat sur les 35 heures qui seront mortelles pour l’économie. En 2012, même scénario, Hollande croit être élu sur son programme  ; en fait  les électeurs votent pour rejeter l’exhibitionniste de Sarkozy. Nouvelle méprise. Le PS qui  n’a qu’un catalogue de contradictions essaye d’appliquer ses recettes, surtout renforcer la fiscalité partout en espérant que cela relancera la croissance et résorbera la dette. Evidemment l’austérité produira le contraire ; le PS (mais c’est valable pour les autres partis) sont persuadés que le vote en leur faveur les autorise à mettre en œuvre leur programme. Le plus souvent il s’agit d’un vote de contestation et non d’adhésion. Les partis devraient comprendre que leur programme est généralement  une illusion au mieux, un contresens au pire. Qu’ils sont là pour appliquer ce que veulent les français et non les appareils des partis. Exemple : la règle d’or est bien comprise par la plupart des français quand hier le PS la contestait. Avec les moyens d’information moderne, les citoyens (sauf les militants) ne s’inscrivent dans les clivages et les programmes des partis. Il faudra que les partis, en particulier le PS, apprenne cette nouvelle gouvernance qui ne repose pas uniquement sur la démocratie d’opinion mais qui doit en tenir largement compte.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol