Risques de violences dramatiques après le discours provocateur de Macron
Il est pourtant évident que la parole présidentielle débridée et irresponsable risque de provoquer des violences dont certaines pourraient être dramatiques. De ce point de vue Macron sera rendu grandement responsable du chaos voire des drames. Les services de renseignement s’inquiètent d’ailleurs d’une flambée de violence.
Les huit dernières journées de mobilisation à l’appel des syndicats se sont déroulées dans le calme mais cela pourrait changer après le discours provocateur de Macon qui a osé comparer la foule des manifestants à celle de l’invasion du capital aux États-Unis par les extrémistes
Le renseignement s’attend aussi à la présence d’individus contestataires, principalement issus de l’ultra-gauche, à Rennes, Lille, Dijon, Grenoble, Caen, Angers et Nancy. A Paris, 150 militants d’ultra-gauche et une cinquantaine de gilets jaunes radicalisés sont attendus. A Toulouse, une centaine d’entre eux devrait se positionner en tête de cortège devant le service d’ordre de la CGT.
Les organisations syndicales craignent la présence de ces personnes, certains venant en découdre avec les forces de l’ordre. En raison de la diversité des profils parmi ces manifestants, les services d’ordre des syndicats s’attendent à rencontrer des difficultés dans l’encadrement des manifestations.
Ils redoutent aussi en interne d’être dépassés par leurs fédérations locales les plus radicales et de voir leur mouvement leur échapper au profit d’individus radicaux et violents.
Cette radicalisation du mouvement, déjà redoutée avant l’usage de l’article 49.3 et illustrée ces derniers jours par les tensions dans plusieurs villes de France lors de rassemblements spontanés, fait également craindre que certaines personnes mobilisées, comme les retraités, les familles, boudent les manifestations par crainte de potentielles violences.