Archive pour le Tag 'provisoirement'

Prix du pétrole : en retrait provisoirement

Prix du pétrole : en retrait provisoirement

 

Les prix du pétrole sont légèrement en retrait pour le premier semestre et pourrait remonter légèrement au second. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a perdu 1,27% à 84,66 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en août, a baissé de 1,11% à 81,41 dollars.

L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) relevé son estimation de la demande globale de brut ainsi que son évaluation du prix du baril pour la deuxième partie de l’année, le plaçant à 89 dollars au lieu de 84 dollars en moyenne au premier semestre.

Adrien Quatennens exclu des Insoumis…. provisoirement ?

Adrien Quatennens exclu des Insoumis…. provisoirement ?

Finalement Mélenchon, qui jusque-là avait toujours soutenu Adrien Quatennens, a été contraint d’exclure l’intéressé de son parti, les « Insoumis ». Le problème est que cette exclusion pourrait bien être temporaire et qu’elle a surtout vraisemblablement pour objet de faire taire les frondeurs du parti qui s’agite beaucoup dans la perspective très hypothétique d’une retraite de Mélenchon

Nombre de voix au sein de l’appareil dirigeant s’étaenit élevé notamment celles d’éventuels prétendants à la succession de Mélenchon.

Des voix souvent davantage intéressées par la question de la succession de Mélenchon que par la gifle d’Adrien Quatennens.

C’est aussi une manière pour le leader des insoumis de reprendre en main la cohésion du parti et de faire taire ainsi les voies discordants et même les attaques à son égard.

Condamné en décembre pour violences conjugales et qui a repris son travail parlementaire en janvier, est exclu du Parti de gauche, a annoncé mardi la formation fondée par Jean-Luc Mélenchon et membre fondatrice de La France insoumise. «Le secrétariat exécutif national du PG décide de transformer la suspension d’Adrien Quatennens en exclusion», indique le parti dans un communiqué. Le député du Nord était suspendu depuis le 20 septembre, au début de l’affaire.

Le député Alexis Corbière a notamment évoqué une «clause de revoyure» avant son retour programmé dans le groupe.
Adrien Quatennens a pour sa part d’ores et déjà effectué son retour à l’Assemblée nationale mi-janvier, en tant que non inscrit. Des partenaires de la coalition Nupes ont estimé qu’il devait être définitivement exclu de LFI.

Système de retraite : provisoirement dans le vert

Système de retraite : provisoirement dans le vert

D’après le conseil d’orientation des retraites, le système a dégagé Près de 900 millions d’euros en plus en 2021, et plus de 3,2 milliards en 2022. 

Ces bons résultats s’expliquent en grande partie par la reprise économique, la baisse du chômage, grâce à des créations d’emplois, qui ont permis au régime d’engranger des recettes ces deux dernières années. Et le montant est conséquent, notamment en 2022 : 3,2 milliards d’euros représentent 0,1% de PIB.

En revanche, les prévisions avancées par le Conseil d’orientation des retraites ne sont pas très optimistes. L’accalmie devrait être de courte durée, puisque dès la fin de cette année, et jusqu’en 2032, la situation du régime devrait se dégrader. Le déficit pourrait aller de -0,5 de PIB à -0,8 point, en fonction de la convention retraite retenue. Soit entre 7,5 et 10 milliards d’euros de déficit en 2027, selon les options retenues – en fonction notamment des scénarios d’évolution du taux de chômage et de la productivité.

Et l’organisme table en moyenne sur un système déficitaire, quel que soit le scénario pour les 25 prochaines années.

Mais à plus long terme, de 2032 à 2070, malgré un vieillissement progressif de la population, la part des dépenses de retraites dans la richesse nationale serait stable ou en diminution, note le COR.

L’institution souligne aussi « les fortes incertitudes qui entourent ses travaux, l’évolution du contexte économique des prochaines années dépendant de la situation internationale ainsi que de la situation sanitaire « .

Si l’organisme est aussi prudent, c’est parce que, par le passé, il a souvent été montré du doigt pour ses projections beaucoup trop optimistes, notamment en matière de baisse du chômage. Il n’empêche, malgré ses précautions, ces conclusions ne manqueront pas de donner du grain à moudre au débat politique, dans un contexte où le chef de l’Etat souhaite mener sans attendre, une réforme des retraites, et où pendant la campagne, il a avancé comme objectif un passage de l’âge légal de 62 à 64 ans. Dans le Point, Olivier Dussopt, le ministre du travail et du plein emploi, en charge du dossier, assure que « le système des retraites est structurellement en déficit. »

De leurs côtés, les syndicats sont nombreux à freiner des quatre fers, jugeant que cette réforme n’est ni « urgente, ni essentielle ». Reçus ce lundi par Olivier Dussopt, ils ont réaffirmé leur opposition à ce chantier. Ils craignent que des mesures figurent dans le futur budget de la sécu, le PLFSS, qui sera discuté cet automne au Parlement.

Récession: Repoussée provisoirement ?

Récession: Repoussée provisoirement ?

 

Peut-être pour rassurer la Banque de France écarte l’hypothèse d’une récession second trimestre en prévoyant une petite croissance de 0,25 %.

En cause évidemment l’explosion de l’inflation qui plombe les coûts et tue la demande .
L’inflation frappe en premier lieu l’industrie et  ait boule de neige dans la distribution et la consommation.Concernant la consommation des ménages ont subi une perte d’achat de leur de 3 % puisque l’inflation a dépassé 5 % et que le revenu des ménages n’a augmenté qu’à peine de 2 %. Conséquence la consommation se tasse avec des effets sur la croissance.

Sans surprise, la hausse de l’indice des prix à la consommation qui a atteint 5,8% au mois de mai selon de récents chiffres de l’Insee, a des répercussions majeures dans l’industrie. D’après les chefs d’entreprise interrogés par la Banque de France, 40% des industriels ont augmenté leur prix de vente en mai. Derrière cette moyenne, il existe des écarts spectaculaires entre les secteurs.

Dans l’industrie chimique ou encore le bois, le papier et l’imprimerie, cette proportion dépasse les 50%. A l’opposé, ce ratio demeure inférieur à 15% dans l’industrie aéronautique et en deça de 30% dans les produits informatiques et électroniques.la demande

La Banque de France prévoit une croissance de 0,25% au second trimestre contre 0,2% auparavant après un repli de l’activité en début d’année (-0,2% au premier trimestre). L’économie française échapperait de peu à la récession au premier semestre mais l’inflation galopante risque de plomber la demande si les prix de l’énergie demeurent élevés.

À noter la dispersion des croissances autour de la moyenne. Le secteur tertiaire devrait largement dépasser le niveau d’activité du dernier trimestre 2021 au mois de mai (+0,4 point). Compte tenu du poids des services dans l’économie tricolore (79%), les services marchands devraient tirer la croissance vers le haut au cours du deuxième trimestre après un début d’année chahuté par le variant Omicron et les conséquences de la guerre en Ukraine.

 

L’autre résultat important de l’enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France est que la trésorerie des entreprises s’effrite. Après avoir atteint un pic en 2021, l’opinion des chefs d’entreprise à l’égard de la situation financière des entreprises se détériore, en particulier dans l’industrie. Il faut dire que les mesures du « quoi qu’il en coûte » destinées à amortir le choc de la pandémie ont permis à un grand nombre d’entreprises de ne pas sombrer.

En dépit du bouclier tarifaire et de la remise de 18 centimes d’euros sur les prix du carburant, l’explosion des prix de l’énergie a fait reculer le pouvoir d’achat des ménages en France d’environ 1,8% au cours du premier trimestre selon de récents calculs de l’OFCE.

Ce serait la plus forte chute du pouvoir d’achat depuis 2013. « Cette contraction va peser sur la dynamique de reprise à travers la faible dynamique de la consommation des ménages en l’absence de réduction du taux d’épargne dans un contexte marqué par de fortes incertitudes géopolitiques », soulignent les chercheurs dans leur dernier point de conjoncture. En attendant les prochaines prévisions macroéconomiques de la Banque de France pour l’année 2022 prévues la semaine prochaine, le gouvernement entame son mandat dans un contexte économique particulièrement assombri.

Sondage Passe vaccinal : les Français pour mais provisoirement

Sondage Passe vaccinal : les Français pour mais provisoirement

Selon un sondage Odoxa Backbone-Consulting réalisé pour Le Figaro, ils sont en effet 62% à approuver le dispositif qui doit entrer en vigueur ce lundi, selon les récentes annonces gouvernementales.

Dans le détail, le dispositif est particulièrement apprécié par les plus de 35 ans (57%), mais surtout les seniors (80%) et les Français les plus aisés (69%). Tandis que les catégories populaires (50%), les jeunes de 25 à 34 ans (57%) et les Français les plus modestes (49%) le désapprouvent davantage.

 

Pour une partie de l’opinion publique (61%), il serait même acceptable d’aller plus loin et d’étendre l’obligation vaccinale à tous les Français. Une part encore plus importante (76%) souhaite porter cette obligation sur les personnes âgées ou fragiles.

 

Cependant 71% des Français souhaitent ainsi que l’outil soit «automatiquement suspendu» dès que la situation sanitaire s’améliorera. Or pour l’instant, l’exécutif n’a pas souhaité apporter de précisions sur les conditions qui permettraient de lever le passe vaccinal.

Nationaliser provisoirement Veolia et Suez

Nationaliser provisoirement Veolia et Suez

 

Il est clair que les fantasmes de bricolage capitalistique engagés par le patron de Veolia portent un grave préjudice à toutes la filière française non seulement sur les marchés en France mais aussi internationaux. Comment en effet faire confiance à des entreprises françaises si demain elles se voient contraintes de liquider une partie de leurs activités à des fonds plus ou moins spéculatifs qui ne connaissent pas grand-chose à l’activité.

L’enjeu de la bataille actuelle va bien au-delà de l’avenir de Veolia et de Suez, il concerne la politique de gestion de l’eau et de services associés. Jusque-là,  le gouvernement a tergiversé en demandant que les deux sociétés discutent et parviennent à une solution commune. Une perspective rejetée régulièrement par Veolia.

Du coup, se pose la question de savoir s’il ne conviendrait pas de procéder rapidement à la nationalisation du secteur de l’eau fondamentalement une ressource d’intérêt général vital qui ne peut être abandonné aux humeurs d’apprentis sorciers en mécano capitalistique. Cette nationalisation provisoire pourrait aussi être l’occasion d’une redéfinition du statut de l’eau menacée par le climat et la pollution. En même temps on pourrait redéfinir les modes de régulation.

 

CETA : appliqué discrètement et provisoirement

CETA : appliqué  discrètement et provisoirement

 

Un curieux objet juridique le CETA ,  accord de libre-échange entre l’union européenne et le Canada.  Le Ceta a été ratifié par le Parlement européen. Ce traité de libre échange  supprime 99 % des droits de douane. Ce  CETA de libre-échange est  destiné à dynamiser le commerce et l’emploi. Cet accord signé par l’union européenne doit cependant être ratifié par les Etats . Mais en attendant on le mettra discrètement et provisoirement en application !. On pourra surtout exporter davantage d’automobiles allemandes aussi de fromages français alors qu’à l’inverse le Canada pourra exporter davantage ses productions agricoles.  Le CETA va faire disparaître les tarifs douaniers sur près de 99% des marchandises. Les bénéficiaires en seront, par exemple, les constructeurs automobiles et l’industrie textile de l’UE, sur les produits desquels les droits de douane canadiens peuvent se monter à 18% jusqu’à présent. Le Canada, de son côté, bénéficiera à l’exportation de quotas plus importants pour ce qui est du porc, du bœuf et du blé vers les marchés de l’UE. L’UE pourra exporter vers le Canada plus du double du volume actuel autorisé de fromages de « haute qualité ». Les sociétés de services pourront aussi tirer parti du CETA et les entreprises de l’UE seront autorisées à répondre à des appels d’offres pour des contrats publics au niveau des provinces et des municipalités du Canada, ce qui sera une première. Le CETA fait figure de tremplin vers un accord plus large entre l’UE et les Etats-Unis, appelé TTIP (traité de libre-échange transatlantique). . Les partisans du CETA font valoir que cet accord va faire bondir de 20% le commerce entre le Canada et l’UE et doper l’économie européenne de l’ordre de 12 milliards d’euros par an, et l’économie canadienne de 12 milliards de dollars canadiens (8,15 milliards d’euros). Une disposition est particulièrement controversée : celle qui concerne le tribunal permanent d’arbitrage.  Les litiges commerciaux qui ne relèveront plus de la responsabilité des systèmes juridiques nationaux. Le tribunal permanent créé par le CETA sera composé de 15 juges professionnels nommés par l’UE et le Canada. Toutes les auditions seront publiques et il sera possible de faire appel. Plusieurs ONG, elles, craignent que ces « pseudo-juges » soient des avocats d’affaires liés à des cabinets privés. Le fameux tribunal d’arbitrage sera cependant en suspens jusqu’à l’adoption définitive du texte, qui pourrait ne survenir que dans plusieurs années. Enfin cela risque de bousculer les normes environnementales définies par l’union européenne mais que nombre d’Etats peinent  à mettre en œuvre comme par exemple la pollution de l’air. .Le CETA, accord de libre-échange UE-Canada, sera donc appliqué « provisoirement » au 21 septembre, ont annoncé les deux parties ce samedi dans un communiqué commun. Le président de la Commission Jean-Claude Juncker et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui assistent tous les deux au G20 à Hambourg (Allemagne), se sont mis d’accord sur cette date, en attendant une pleine entrée en vigueur du texte une fois que tous les parlements des pays membres de l’UE l’auront voté. Evoquant ce traité controversé vendredi aux côtés de Justin Trudeau, Emmanuel Macron a rappelé que le gouvernement français avait nommé jeudi une commission d’évaluation de ses effets sur l’environnement et la santé pour tenir compte des critiques formulées à son encontre. « La France elle-même a demandé une étude mais qui ne sera rendue que début septembre avec la volonté ferme de promouvoir un commerce juste, équitable » dans « l’esprit de cet accord », a déclaré le chef de l’Etat français.

 

Pour GM&S sauvé provisoirement par sous la pression de Bercy

Pour GM&S sauvé provisoirement par sous la pression de Bercy

 

Bercy a forcé la main de Renault et PSA pour soutenir  GM&S afin d’apporter une aide temporaire à une société qui de toute façon devra se restructurere.et perdre au final près de 100 emplois.  Les constructeurs automobiles français PSA et Renault se sont engagés, sous la pression du ministère de l’Economie, à augmenter leurs commandes auprès de l’équipementier GM&S Industry de la Souterraine (Creuse), menacé de liquidation judiciaire. Le nouveau ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’est entretenu durant le week-end avec le PDG de Renault, Carlos Ghosn, et le président du directoire de PSA, Carlos Tavares. « Il leur a demandé de s’engager sur un montant de commandes supplémentaires permettant la continuité de l’exploitation de l’entreprise et la poursuite des discussions avec les repreneurs », précisent dimanche les services de Bercy dans un communiqué. « Le groupe PSA s’est engagé à augmenter ses commandes de 10 à 12 millions d’euros. Le groupe Renault s’est engagé pour sa part à doubler ses commandes pour les porter de 5 à 10 millions d’euros », indiquent-ils. »Ces engagements permettront d’atteindre un niveau de chiffre d’affaires sur 2017 proche de 25 millions d’euros, et rendent possible la continuité de l’exploitation et la poursuite des discussions sur la reprise de l’entreprise », ajoutent-ils. Bruno Le Maire, critiqué par son parti Les Républicains pour avoir « pactisé » avec Emmanuel Macron, avait promis vendredi aux représentants syndicaux du site de la Souterraine, reçus à Bercy, de « déployer tous les efforts nécessaires » auprès des deux groupes, qui représentent 65% du carnet de commandes de GM&S Industry, d’ici au 23 mai. Le tribunal de commerce de Poitiers (Vienne) doit se prononcer mardi sur une éventuelle liquidation pour cette entreprise qui emploie 277 salariés. Les syndicats espèrent que le tribunal repoussera sa décision d’un mois pour laisser aux repreneurs potentiels, GMD et Magneto, le temps de formuler une offre.

L’assurance chômage ; la nouvelle convention annulée provisoirement

L’assurance chômage ; la convention annulée provisoirement

 

Juridiquement la nouvelle convention de l’assurance chômage est annulée par le Conseil d’État. En fait elle est seulement suspendue en attendant que des négociations interviennent sur quelques points contestés par le Conseil d’État. Il s’agit surtout du différé d’indemnisation qui était fonction des indemnités perçues. Comme souvent en France, les  positions syndicales  en présence sont assez divergentes. Celle des syndicats réformistes qui avaient signé la nouvelle convention et qui vont proposer quelques modifications pour rendre applicable la nouvelle convention avant le 1er mars 2016. Celle des  syndicats  « révolutionnaires » qui veulent renégocier la totalité de la convention. Une nouvelle renégociation mettrait en péril le régime de l’ASSEDIC qui bon an mal fait apparaître un déficit de 3 à 4 milliards par an avec un déficit cumulé autour de 25 milliards fis 2015. Des propositions seront rapidement faites par les syndicats réformistes pour répondre aux objections du Conseil d’État. Le Conseil d’Etat juge en effet  illégale la possibilité, prévue par cette convention âprement négociée par les partenaires sociaux, de décaler dans le temps le versement des allocations aux salariés licenciés s’ils bénéficient d’indemnités de rupture de contrat de travail supérieures à ce qui est prévu par la loi. Le calcul de ce « différé d’indemnisation » est fonction du montant des indemnités perçues et du motif du licenciement. Il est plafonné à 180 jours (75 en cas de licenciement économique). Le Conseil d’Etat donne raison aux organisations et associations de salariés comme Sud Culture Solidaires ou la coordination des intermittents et précaires, qui contestent ce dispositif censé optimiser l’allocation des ressources de l’Unedic, organisme gestionnaire de l’assurance chômage. « Un tel dispositif est possible dans son principe mais les modalités prévues par la convention pouvaient aboutir à priver certains salariés licenciés illégalement de toute indemnisation des préjudices autres que la perte de revenus », explique-t-il. Il a aussi pour résultat de limiter le montant perçu par le chômeur s’il retrouve du travail avant expiration de ses droits. Le Conseil d’Etat considère que ce dispositif étant un des éléments clés retenus par les partenaires sociaux pour assurer l’équilibre de l’assurance chômage, l’illégalité des modalités du différé d’indemnisation remet en cause toute la convention. Pour garantir la continuité du système d’assurance chômage, il reporte cependant au 1er mars 2016 l’annulation de l’arrêté qui rend obligatoire son application, sauf en ce qui concerne la récupération des prestations versées à tort. Dans un communiqué commun, les syndicats signataires de la convention (CFDT, CFTC et Force ouvrière) jugent « mineurs » les correctifs à apporter: « Ils ne remettent pas en cause l’équilibre général de l’accord (conclu par les partenaires sociaux) ni le reste de la convention. » Ces trois organisations promettent de proposer rapidement une solution technique répondant aux objections du Conseil d’Etat, afin que la convention puisse de nouveau faire l’objet d’un agrément de l’Etat avant le 1er mars 2016. A contrario, pour la CGT, qui avait refusé de signer la convention, le Conseil d’Etat « confirme le besoin d’une autre négociation sur l’assurance chômage ».

Croissance Allemagne : Le moral des patrons allemands provisoirement en hausse

Croissance Allemagne : Le moral des patrons allemands provisoirement en hausse

 

 

Un climat des affaires légèrement en hausse en Allemagne mais une hausse qui risque d’être provisoire compte tenu du net ralentissement économique en Chine et de la baisse des marchés boursiers. Des événements que les pouvoirs publics tentent de minimiser mais qui auront nécessairement un impact important sur un pays exportateur comme l’Allemagne. L’indice IFO qui mesure ce climat des affaires doit donc être relativisé d’autant que le rythme de croissance n’est déjà pas exceptionnel. Le Produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre, qui confirme une croissance de 0,4% par rapport aux trois premiers mois de l’année et de 1,6% en rythme annuel.  Mais pour Klaus Wohlrabe, économiste de l’IFO, les turbulences actuelles en Chine, conséquence du ralentissement marqué de la croissance, sont peu prises en compte dans l’enquête d’août.   »Le thème de la Chine et des marchés émergents aura une importance accrue à l’avenir », a-t-il dit à Reuters.  Les marchés boursiers chinois ont poursuivi leur chute mardi, sans empêcher un rebond d’autres marchés asiatiques et des places européennes au lendemain d’un « lundi noir ». Ces turbulences font craindre un ralentissement accentué de la croissance de la deuxième économie mondiale, après une série d’indicateurs jugés préoccupants ces dernières semaines. En Allemagne, le ministre de l’Economie, Sigmar Gabriel, a relativisé le risque lié aux répercussions de la situation chinoise sur l’économie allemande.   »Les inquiétudes nées de l’évolution de la situation en Chine sont certainement justifiées. Néanmoins, je pense qu’il faut dire, pour ce que nous pouvons en juger, que cela ne contribuera pas à une dégradation de la situation en Allemagne », a-t-il déclaré, ajoutant que la dynamique actuelle en Europe et la baisse des prix du pétrole constituaient des facteurs de soutien.  Les exportations allemandes, moteur historique de la croissance, ont augmenté de 2,2% au deuxième trimestre, alors que les importations progressaient de 0,8%. Au final, le commerce extérieur a ainsi apporté une contribution positive de 0,7 point de pourcentage au PIB, alors que la contribution de la demande intérieure est négative de 0,3 point.  Mais les investissements ont reculé sur avril-juin, une évolution plus préoccupante pour l’avenir dans un contexte de ralentissement global. « Les entreprises n’investissent pas comme elles devraient le faire », estime Ulrike Kastens, de Sal. Oppenheim. « Ce n’est pas la faiblesse des taux d’intérêt qui constitue le facteur décisif pour elles, c’est plutôt l’évolution de leurs principaux marchés. Et c’est là que se trouvent les principaux points d’interrogation, comme le montre l’évolution en Chine et sur d’autres marchés émergents. » La formation brute de capital fixe (FCBF) a soustrait 0,1 point à la croissance du PIB au deuxième trimestre et les stocks 0,4 point, les entreprises privilégiant le déstockage.   »Les inquiétudes chinoises, et plus généralement la crainte que d’importants marchés émergents ne soient plus vraiment ‘émergents’ suffisent à peser sur les investissements, y compris à l’avenir », estime Holger Sandte, de Nordea.