Archive pour le Tag 'provisoire'

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Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Le seul vrai changement de ce micro remaniement concerne l’éducation nationale avec la nomination du courtisan Gabriel Attal qui bien entendu ne connaît rien au problème puisque sorti comme beaucoup d’autres d’un institut d’études politiques. Pour le reste, ce sont des inconnus qui remplacent d’autres inconnus. Ou comment faire semblant de changer un gouvernement paralysé par la peur comme le président de la république. Et en attendant une rentrée qui risque d’être chaude …..et un nouveau gouvernement.

Pour remplacer Gabriel Attal, le chef de l’Etat a choisi Thomas Cazenave au budget. Le président le connaît bien : inspecteur des finances, il était directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron quand ce dernier était à Bercy. Ensuite, Thomas Cazenave est passé par la présidence de la République comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Sabrina Agresti-Roubache devient ministre de la Ville.
Pour le reste ce sont quelques inconnus qui remplace d’autres inconnus dans un gouvernement pléthorique. Les 3/4 ne servent d’ailleurs à rien.

Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Politique: Un micro remaniement bidon…et provisoire

Macron A longtemps hésité sur la nécessité ou pas de changer totalement le gouvernement y compris la Première ministre. Finalement il s’est résolu au statu quo et pour donner l’illusion n’a changé que quelques ministres souvent d’ailleurs bien inutiles. Ainsi il va prolonger le calvaire d’Élisabeth borne pour la pressurer jusqu’au moment où la situation sera suffisamment tendue pour nécessiter un vrai changement ; sans doute à la rentrée.

Le seul vrai changement de ce micro remaniement concerne l’éducation nationale avec la nomination du courtisan Gabriel Attal qui bien entendu ne connaît rien au problème puisque sorti comme beaucoup d’autres d’un institut d’études politiques. Pour le reste, ce sont des inconnus qui remplacent d’autres inconnus. Ou comment faire semblant de changer un gouvernement paralysé par la peur comme le président de la république. Et en attendant une rentrée qui risque d’être chaude …..et un nouveau gouvernement.

Pour remplacer Gabriel Attal, le chef de l’Etat a choisi Thomas Cazenave au budget. Le président le connaît bien : inspecteur des finances, il était directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron quand ce dernier était à Bercy. Ensuite, Thomas Cazenave est passé par la présidence de la République comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Sabrina Agresti-Roubache devient ministre de la Ville.
Pour le reste ce sont quelques inconnus qui remplace d’autres inconnus dans un gouvernement pléthorique. Les 3/4 ne servent d’ailleurs à rien.

Un micro remaniement bidon…et provisoire

Un micro remaniement bidon…et provisoire

Le seul vrai changement de ce micro remaniement concerne l’éducation nationale avec la nomination du courtisan Gabriel Attal qui bien entendu ne connaît rien au problème puisque sortie comme beaucoup d’autres d’un institut d’études politiques. Pour le reste, ce sont des inconnus qui remplacent d’autres inconnus. Ou comment faire semblant de changer un gouvernement paralysé par la peur comme le président de la république. Et en attendant une rentrée qui risque d’être chaude et un nouveau gouvernement.

Pour remplacer Gabriel Attal, le chef de l’Etat a choisi Thomas Cazenave au budget. Le président le connaît bien : inspecteur des finances, il était directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron quand ce dernier était à Bercy. Ensuite, Thomas Cazenave est passé par la présidence de la République comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Sabrina Agresti-Roubache devient ministre de la Ville.
Pour le reste ce sont quelques inconnus qui remplace d’autres inconnus dans un gouvernement pléthorique. Les 3/4 ne servent d’ailleurs à rien.

Société-IMMIGRATION: Retour du projet de loi… provisoire ?

Société-IMMIGRATION: Retour du projet de loi… provisoire ?

Le gouvernement fait un peu feu de tout bois en ce moment pour tenter de retrouver un peu de crédibilité auprès de l’opinion publique. Faute de vraiment pouvoir s’attaquer à la question centrale du pouvoir d’achat face à l’inflation, le gouvernement choisit de traiter aussi des thèmes sociétaux ( le numérique par exemple, les handicapés ou la formation professionnelle) ). Ainsi le projet de loi immigration qui avait été renvoyée aux calendes grecques revient dans l’actualité et la première ministre promet met un projet de loi en juillet.

Reste à savoir qui sera possible de faire l’unanimité en tout cas trouver une majorité. Rien n’est certain dans ce domaine tellement les positions seront éloignées bien sûrentre les extrêmes de la gauche et de la droite mais aussi à l’intérieur même de la droite de Renaissance et de la droite des Républicains. Pour se refaire une santé les républicains pourraient bien être tentés de proposer des mesures assez radicales dans ce domaine, cela pour bien se distinguer du pouvoir .

« La Première ministre a demandé (lors d’une réunion à Matignon ce soir) à Gérald Darmanin, en lien constant avec Olivier Dussopt et Franck Riester, de conduire dans les prochaines semaines des concertations sur le sujet », a indiqué Matignon à BFMTV.

Ces consultations, qui dureront un mois, ont pour « objectif de présenter un projet de loi en juillet pour que des mesures soient examinées au Parlement à l’automne », a poursuivi Matignon.

La cheffe du gouvernement avait affirmé le 26 avril, en présentant sa feuille de route pour la poursuite du quinquennat après la crise des retraites, qu’il n’existait actuellement « pas de majorité pour voter un tel texte », très critiqué par la gauche.

Mais elle avait déjà l’ambition de présenter le projet de loi au Parlement à l’automne. « Si nous ne pouvons pas trouver d’accord global, nous présenterons en tout état de cause, un texte à l’automne, avec comme seule boussole, l’efficacité », avait-elle lancé.

Puits de carbone : une partie de la solution ou la mise provisoire sous le tapis de la poussière ?

Puits de carbone : une partie de la solution ou la mise provisoire sous le tapis de la poussière ?

par

Daphné Lorne
Analyste prospectiviste biocarburants transport, IFP Énergies nouvelles

Guillaume Boissonnet
Directeur de Recherche – Economie Circulaire du Carbone, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)

Jack Legrand
Professeur Emérite, Génie des Procédés, Université de Nantes

Monique Axelos
Chercheur en alimentation et bioéconomie, Inrae ( dans the conversation)

Un article intéressant d’éminents experts qui expliquent comment piéger le carbone mais en sous-estimant le fait qu’il s’agit d’un piégeage provisoire qui va rejaillir un jour ou l’autre, demain ou dans des centaines d’années. Un article qui manque cruellement de données quantitatives relatif au cycle systémique du carbone; Une insuffisance qui affecte sérieusement son caractère scientifique NDLR

Guillaume Boissonnet est membre de l’International Scientific Advisory Committee de European Biomass Conference and Exhibition (EUBCE) et de la Société Française de Génie des Procédés. Guillaume Boissonnet a reçu des financements de projets de recherche par ADEME, ANR et European Union Horizon H2020

Société Française de Génie des Procédés

Monique Axelos a co-présidé le groupe de travail « Biomasse et neutralité Carbone » du Comité de prospective de la Commission de Régulation de l’Energie

Dans l’Union européenne, et dans la plupart des pays développés, un objectif de « neutralité carbone » a été fixé d’ici 2050. Il s’agit de compenser les émissions de CO2 anthropiques vers l’atmosphère par des absorptions de CO2, en utilisant des systèmes qui piègent plus de CO2 atmosphérique qu’ils n’en émettent – les plantes en sont un premier exemple. On les appelle « puits de carbone ».

En effet, tous les scénarios climatiques de référence s’alignent : une fois mises en place les multiples solutions de réduction des émissions de CO2 d’origine fossile (sobriété énergétique, efficacité des systèmes énergétiques, substitution par les énergies renouvelables, etc.), il restera des émissions incompressibles dans le temps imparti, dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie notamment, qui devront être compensées par des puits de carbone.

Évolution des émissions et des puits de GES sur le territoire français entre 1990 et 2050 (en MtCO2eq). Inventaire CITEPA 2018 et scénario SNBC révisée (neutralité carbone). Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Ministère de la Transition énergétique

Qu’est-ce qu’un puits de carbone ?

Un « puits de carbone » piège donc plus de CO2 atmosphérique qu’il n’en émet dans l’atmosphère, grâce à un réservoir qui séquestre durablement du carbone d’origine atmosphérique sous forme liquide, gazeuse, ou solide, tel que les sols superficiels (le premier mètre tout au plus), les plantes, certains écosystèmes aquatiques, des cavités souterraines ou des structures géologiques poreuses en sous-sols profonds (plusieurs dizaines voire centaines de mètres), ou encore des matériaux à longue durée de vie (proche et au-delà de la centaine d’années).

Aujourd’hui, les principaux puits de carbone à l’échelle de la planète sont des puits naturels comme les océans, et les sols supports de la biomasse (forêt, tourbière, prairie, etc.). Ceux-ci peuvent stocker le CO2 mais aussi le méthane, l’autre gaz à effet de serre carboné très important. Face à l’urgence climatique, les niveaux de puits doivent être accrus.

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La première question est celle de la préservation des puits « naturels » existants et de l’augmentation de leur efficacité. Ces actions s’accompagnent du développement de nouveaux puits dits « technologiques ».

À l’échelle du territoire français, où en sommes-nous en termes de capacités de puits pour piéger notre CO2 excédentaire ? Quelles nouvelles solutions devrons-nous développer et mettre en place ?

C’est à ces questions que tentent de répondre le rapport et les fiches de synthèse récemment publiés par un groupe de chercheurs membres de l’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie (ANCRE).

À l’échelle du territoire français, l’absorption nette de ces gaz à effet de serre a été chiffrée à 14 millions de tonnes de CO₂ équivalent sur l’année 2020, contre 50 millions de tonnes de CO2 équivalent en 2005 (CO2 et méthane principalement).

D’après la Stratégie nationale bas carbone, la trajectoire des émissions nationales visant la neutralité carbone en 2050 exige de passer de 460 millions de tonnes de CO2eq émises par an en 2015, à 80 millions de tonnes de CO2 équivalent par an d’ici 2050. Une telle trajectoire devra ainsi s’accompagner d’un puits annuel d’au moins 80 millions de tonnes de CO2 équivalent pour atteindre la neutralité.

Un tel objectif nécessite ainsi le développement de ces puits d’un facteur 6. Il faudra avoir recours à des solutions de préservation et d’augmentation des puits naturels ainsi que des solutions technologiques.

Mieux comprendre et mieux protéger les puits naturels de carbone
Aujourd’hui, les forêts françaises et l’usage du bois d’œuvre constituent le principal puits national grâce à l’absorption du CO2 atmosphérique par la végétation via la photosynthèse. Après une forte augmentation jusqu’en 2008, on observe une tendance à la baisse via des épisodes de tempêtes, d’incendies, et la baisse du marché des produits issus du bois récolté. C’est sur ce dernier levier que la Stratégie nationale bas carbone souhaite jouer en redynamisant fortement les produits bois via notamment le développement des matériaux à longue durée de vie.

Les terres agricoles participent également aux puits de carbone français, en particulier via les prairies. Leurs surfaces ayant connu une baisse importante, en particulier entre 2005 et 2010, il convient aujourd’hui de les préserver et de redéployer des pratiques agricoles « stockantes » : développement de l’agroforesterie, des cultures intermédiaires, allongement des rotations des prairies temporaires, réimplantation des haies notamment.

Des pratiques stockantes spécifiques peuvent également être développées à travers l’implantation de la biomasse en milieux urbains : agriculture urbaine, jardins partagés, abords des infrastructures de transport, toits et façades végétalisés, ou encore végétalisation de friches industrielles et commerciales.

Un marais au lever du jour
Les zones humides et milieux aquatiques contribuent également à stocker le carbone. Jon/Unsplash, CC BY
Les milieux aquatiques représentent des puits de carbone sur des échelles de temps supérieures à la centaine d’années, mais dont le potentiel est encore mal évalué.

Le stockage peut provenir (i) de la dissolution directe dans l’eau du CO2 de l’air via les pompes biologiques et physiques, (ii) de la fixation du CO2 dans la matière organique issue de la photosynthèse par la flore dans les estuaires, deltas, mangroves, herbiers notamment, que l’on appelle « carbone bleu », (iii) de l’altération des roches silicatées (basaltes, granits, etc.) par les eaux de pluie chargée en acide carbonique issu de la dissolution du CO2 de l’air. Le carbone se retrouve alors stocké dans les roches sédimentaires des fonds marins. Pour ces milieux, la priorité revient à une meilleure connaissance par observation et modélisation des bilans d’émissions/absorption, qui sont encore difficiles à estimer.

L’avenir de ces puits naturels face à l’évolution de certaines activités humaines (urbanisation…) et aux effets du changement climatique reste cependant incertain, et peu étudié.

Développer des technologies de captage et de stockage de CO₂ d’origine atmosphérique
Ainsi, le recours à des systèmes technologiques de captage et de stockage est envisagé en parallèle. Le captage en milieu concentré (fumées ou effluents d’usines par exemple) est déjà déployé, mais le captage du CO2 atmosphérique doit encore être amélioré, en particulier son efficacité (le CO2 est bien plus dilué dans l’atmosphère que dans les fumées d’usine).

Parmi ces technologies, sont aujourd’hui en cours d’expérimentation le captage direct dans l’air ou encore le captage de CO₂ biogénique au sein de bioraffineries. La première solution, appelée « DACS » pour Direct Air Capture and Storage, commence à être démontrée, par exemple sur le site d’Orca en Islande, mais elle est encore difficilement reproductible sans être confrontée à des verrous en termes de bilan énergétique et donc de bilan d’émissions de GES.

Le CO2 émis par des bioraffineries (chaudières biomasse, méthaniseurs, usines de production de bioéthanol, etc.) est issu de la transformation de la biomasse ayant elle-même absorbé du CO2 atmosphérique durant sa croissance via la photosynthèse.

Au sein de la bioraffinerie, ce CO2 peut être capté avec les mêmes technologies que celles déployées à l’heure actuelle sur les cheminées d’usines ou centrales thermiques. Une fois capté, ce CO2 peut ensuite être recyclé ou séquestré dans un réservoir qui peut être géologique ou dans des sols plus superficiels (en tant qu’amendement pour les sols agricoles, dans d’anciennes mines ou carrières) ou encore dans des matériaux à longue durée de vie pour la construction du bâti ou d’infrastructures (charpentes, isolants, revêtement de route, bétons, etc.).

Si les solutions de puits de carbone semblent potentiellement nombreuses, d’importantes actions sont encore à mener afin de développer une meilleure connaissance des flux naturels, une plus grande maîtrise des pratiques stockantes liées à la gestion de la biomasse, ainsi que d’améliorer l’efficacité, la durabilité et les coûts des technologies dédiées.

Ces améliorations doivent encore être démontrées sur des systèmes complets à grande échelle. Il faudra en parallèle veiller à ce que ces technologies ne se substituent pas aux efforts de réduction d’émissions de GES, qui restent le premier levier pour l’atteinte de la neutralité carbone.

Enfin, de nombreuses actions d’accompagnements seront nécessaires, des cadres réglementaires aux normes de comptabilisation des bilans d’émissions, en passant par le soutien à la recherche et au développement et par l’amélioration de l’acceptabilité des nouvelles technologies. Un chantier important qui implique dès aujourd’hui les acteurs de la recherche, de l’industrie, les collectivités et les pouvoirs publics.

L’inflation provisoire qui va s’amplifier et durer longtemps

L’inflation provisoire qui va s’amplifier et durer longtemps !

L’inflation n’est pas temporaire mais elle va continuer en 2023 et au-delà. En outre contrairement à ce qu’on pourrait imaginer l’inflation prévue de 5 % en 2023 ne va évidemment pas se substituer aux 6,6%fin 2002. Les deux chiffres se cumulent de sorte que l’inflation sera >10 % en 2023 par rapport à 2021.Jusque-là pouvoir et certains experts ne cessaient de considérer la hausse des prix comme relativement temporaire. Elle devait s’affaiblir fin 2022. Au lieu de cela on risque de connaître pour l’année prochaine encore supérieure à 2023 avec autour de 5 % de croissance des prix.

Mais l’INSEE promet qu’à partir de mars, la hausse des prix devrait refluer progressivement jusqu’à atteindre environ 5,5% sur un an en juin.Une évidence puisque la majorité des hausses vont intervenir dès le début de janvier.En réalité l’envol des prix une fois réalisé va peser évidemment sur le pouvoir d’achat car on ne reviendra pas en arrière en 2024 voire au-delà

Il n’y a pourtant guère de surprise car l’inflation constitue un mode de régulation et d’ajustement entre la richesse réelle et l’énorme masse monétaire libérée par banques centrales pendant la crise sanitaire. Pour parler clair on a fait tourner la machine à billets, une sorte de fausse monnaie ; aujourd’hui il faut réajuster avec une inflation qui agit comme une dévaluation.Les Français ne sont pas spécialement experts en matière de connaissances financières; d’après une enquête d’alliance ils étaient même en dernière position sur 19 pays testés dans ce domaine.
La vérité c’est que l’inflation est incontournable à moins officiellement de dévaluer l’euro ( ce qui de fait se produit quand même avec notamment l’augmentation des prix des matières premières et de l’énergie)

Bientôt le pic tant attendu. Établie à 6,2% en novembre dernier, l’inflation devrait atteindre un sommet début 2023, en janvier et février, à 7% sur un an, a indiqué l’Insee ce jeudi dans sa dernière note de conjoncture. Les prix à la consommation devraient donc continuer d’augmenter d’ici là, atteignant dans un premier temps 6,6% sur un an fin 2022.

«La hausse de l’inflation sur les premiers mois de l’année serait principalement tirée par l’énergie : fin de la remise à la pompe en janvier (+0,1 point d’inflation), hausse de 15% des tarifs réglementés du gaz en janvier (+0,2 point) puis de l’électricité en février (+0,4 point)», expliquent les statisticiens nationaux. En outre, la revalorisation prévue du prix du paquet de cigarettes de 50 centimes d’euros en mars «augmenterait l’inflation de 0,1 point». L’inflation alimentaire atteindra de son côté un pic à près de 13% sur un an en janvier.

Quant à la croissance française, le PIB (produit intérieur brut) devrait se contracter de 0,2% au quatrième trimestre, pénalisé notamment par une consommation des ménages en berne dans le contexte de forte inflation. L’Insee tablait jusque-là sur une croissance nulle en fin d’année. Dans sa note de conjoncture, l’institut national de la statistique a également revu en légère baisse sa prévision de croissance pour l’ensemble de 2022, qu’il voit désormais à 2,5% (contre 2,6% précédemment), soit 0,2 point de moins que celle du gouvernement.

L’inflation provisoire qui va durer longtemps !

L’inflation provisoire qui va durer longtemps !

L’inflation n’est pas temporaire mais elle va continuer en 2023 et au-delà. Jusque-là pouvoir et certains experts ne cessaient de considérer la hausse des prix comme relativement temporaire. Elle devait s’affaiblir fin 2022. Au lieu de cela on risque de connaître pour l’année prochaine encore supérieure à 2023 avec autour de 5 % de croissance des prix.

Mais l’INSEE promet qu’à partir de mars, la hausse des prix devrait refluer progressivement jusqu’à atteindre environ 5,5% sur un an en juin.Une évidence puisque la majorité des hausses vont intervenir dès le début de janvier.En réalité l’envol des prix une fois réalisé va peser évidemment sur le pouvoir d’achat car on ne reviendra pas en arrière en 2024 voire au-delà

Il n’y a pourtant guère de surprise car l’inflation constitue un mode de régulation et d’ajustement entre la richesse réelle et l’énorme masse monétaire libérée par banques centrales pendant la crise sanitaire. Pour parler clair on a fait tourner la machine à billets, une sorte de fausse monnaie ; aujourd’hui il faut réajuster avec une inflation qui agit comme une dévaluation.Les Français ne sont pas spécialement experts en matière de connaissances financières; d’après une enquête d’alliance ils étaient même en dernière position sur 19 pays testés dans ce domaine.
La vérité c’est que l’inflation est incontournable à moins officiellement de dévaluer l’euro ( ce qui de fait se produit quand même avec notamment l’augmentation des prix des matières premières et de l’énergie)

Bientôt le pic tant attendu. Établie à 6,2% en novembre dernier, l’inflation devrait atteindre un sommet début 2023, en janvier et février, à 7% sur un an, a indiqué l’Insee ce jeudi dans sa dernière note de conjoncture. Les prix à la consommation devraient donc continuer d’augmenter d’ici là, atteignant dans un premier temps 6,6% sur un an fin 2022.

«La hausse de l’inflation sur les premiers mois de l’année serait principalement tirée par l’énergie : fin de la remise à la pompe en janvier (+0,1 point d’inflation), hausse de 15% des tarifs réglementés du gaz en janvier (+0,2 point) puis de l’électricité en février (+0,4 point)», expliquent les statisticiens nationaux. En outre, la revalorisation prévue du prix du paquet de cigarettes de 50 centimes d’euros en mars «augmenterait l’inflation de 0,1 point». L’inflation alimentaire atteindra de son côté un pic à près de 13% sur un an en janvier.

Quant à la croissance française, le PIB (produit intérieur brut) devrait se contracter de 0,2% au quatrième trimestre, pénalisé notamment par une consommation des ménages en berne dans le contexte de forte inflation. L’Insee tablait jusque-là sur une croissance nulle en fin d’année. Dans sa note de conjoncture, l’institut national de la statistique a également revu en légère baisse sa prévision de croissance pour l’ensemble de 2022, qu’il voit désormais à 2,5% (contre 2,6% précédemment), soit 0,2 point de moins que celle du gouvernement.

Energie: Un accord provisoire arraché à l’Allemagne

Energie: Un accord provisoire arraché à l’Allemagne


Un accord provisoire a été arraché à l’Allemagne concernant la politique de maîtrise des prix de l’énergie dans l’union européenne. La France et d’autre pays souhaitaient une sorte de bouclier tarifaire pour limiter les conséquences de la hausse de l’énergie sur l’économie et les ménages. L’Allemagne jusque-là s’était opposée à cette proposition considérant qu’au final c’est l’État qui paierait la facture entre les prix tarifés et les prix du marché.O n connaît l’orthodoxie financière de l’Allemagne qui ne souhaitait pas mettre en place une sorte de bouclier tarifaire finalement financé par l’emprunt et ultérieurement par le contribuable.

Les dirigeants de l’UE et des États membres se sont mis aussi d’accord pour favoriser les achats en commun de gaz à l’échelle de l’UE, avec l’idée qu’ils restent « volontaires » mais couvrent au moins un niveau-cible « obligatoire » de 15 % des objectifs de remplissage des stocks de l’UE pour L’accord est provisoire Il reste encore à affiner. Notamment sur les conditions d’encadrement des prix du gaz nécessaire pour produire de l’électricité.

Ils ont également appelé à accélérer ses « négociations » avec des pays producteurs pour éviter la concurrence inutile entre pays de l’union européenne

Outre une mesure d’encadrement du prix de gros dans les transactions de gaz naturel, les dirigeants demandent par ailleurs un projet précis de mécanisme « temporaire » pour plafonner les prix du gaz utilisé pour produire de l’électricité – un dispositif déjà mis en place en Espagne et au Portugal – et dont la France réclamait l’extension à l’ensemble de l’UE.

Mais, dans une concession faite à l’Allemagne, ce mécanisme devra être assorti de garde-fous pour « éviter toute consommation accrue de gaz ». Il devra aussi éviter que l’UE ne subventionne de l’électricité qui serait in fine exportée vers des pays voisins (Norvège, Royaume-Uni, Suisse…).

Prix de l’énergie: Un accord provisoire arraché à l’Allemagne


Un accord provisoire arraché à l’Allemagne

Un accord provisoire a été arraché à l’Allemagne concernant la politique de maîtrise des prix de l’énergie dans l’union européenne. La France et d’autre pays souhaitaient une sorte de bouclier tarifaire pour limiter les conséquences de la hausse de l’énergie sur l’économie et les ménages. L’Allemagne jusque-là s’était opposée à cette proposition considérant qu’au final c’est l’État qui paierait la facture entre les prix tarifés et les prix du marché.On connaît l’orthodoxie financière de l’Allemagne qui ne souhaitait pas mettre en place une sorte de bouclier tarifaire finalement financé par l’emprunt et ultérieurement par le contribuable.

Les dirigeants de l’UE et des États membres se sont mis aussi d’accord pour favoriser les achats en commun de gaz à l’échelle de l’UE, avec l’idée qu’ils restent « volontaires » mais couvrent au moins un niveau-cible « obligatoire » de 15 % des objectifs de remplissage des stocks de l’UE pour L’accord est provisoire Il reste encore à affiner. Notamment sur les conditions d’encadrement des prix du gaz nécessaire pour produire de l’électricité.

Ils ont également appelé à accélérer ses « négociations » avec des pays producteurs pour éviter la concurrence inutile entre pays de l’union européenne

Outre une mesure d’encadrement du prix de gros dans les transactions de gaz naturel, les dirigeants demandent par ailleurs un projet précis de mécanisme « temporaire » pour plafonner les prix du gaz utilisé pour produire de l’électricité – un dispositif déjà mis en place en Espagne et au Portugal – et dont la France réclamait l’extension à l’ensemble de l’UE.

Mais, dans une concession faite à l’Allemagne, ce mécanisme devra être assorti de garde-fous pour « éviter toute consommation accrue de gaz ». Il devra aussi éviter que l’UE ne subventionne de l’électricité qui serait in fine exportée vers des pays voisins (Norvège, Royaume-Uni, Suisse…).

Un gouvernement « d’action »…… provisoire (Macron)

Un gouvernement d’action…… provisoire (Macron)

Macron en quelque sorte a confirmé Élisabeth Barnes au poste de première ministre mais sans doute de manière provisoire que le gouvernement sera revu au mois de juillet. Cette hypothèse d’un nouveau gouvernement n’est pas exclue car à peine en fonction, le gouvernement subit déjà une crise de popularité.

Selon le dernier baromètre Ifop pour le JDD, avec seulement 38 % de Français satisfaits (- 3 points) contre 61 % qui ne le sont pas (+ 3), le Président affiche en juin une cote de popularité qui n’est plus que la moitié de celle qu’il enregistrait au début de son premier quinquennat, à l’été 2017. Pis, pour la première fois, « il est minoritaire dans les catégories qui constituent son socle électoral », relève ­Frédéric Dabi, directeur général du département Opinion de l’Ifop.

 

Un « nouveau gouvernement d’action » sera formé dans  »les premiers jours du mois de juillet », a affirmé le président. D’ici là, Elisabeth Borne est chargée de sonder les différents groupes de l’Assemblée nationale, notamment sur leur volonté de participer au gouvernement, de voter la confiance en la Première ministre et le projet de budget.

On voit mal comment cette première ministre qui n’a aucune expérience politique et ne dégage pas un grand charisme pourrait convaincre les oppositions à se rallier à la république en marche au Parlement.

 « la Première ministre me soumettra des propositions pour une feuille de route pour le gouvernement de la France sur les prochains mois et les prochaines années, et également pour la composition d’un nouveau gouvernement d’action au service de la France », détaille Emmanuel Macron dans cet entretien.

Ce gouvernement pourra aller « des communistes aux LR », mais pas au-delà, prévient Emmanuel Macron, qui exclut la participation du Rassemblement national et de La France insoumise : « Je ne confonds pas les extrêmes, mais par leur expression, leur positionnement, (…) ces formations ne s’inscrivent pas comme des partis de gouvernement ». En fait,  chaque courant de l’opposition a déjà en tête la perspective d’une dissolution le moment venu évidemment et  ne voudra pas porter le chapeau de l’échec politique de Macron. 

Bref on pourra éventuellement se diriger vers des alliances au cas par cas mais certainement pas de ralliements (saufs quelques débauchages) à la politique de la République en marche.

L’hypothèse la plus vraisemblable c’est que ce gouvernement ne durera pas davantage que quelques mois voire quelques semaines compte tenu d’une part de la baisse de la popularité du pouvoir et de la détérioration de la conjoncture (baisse de croissance, inflation, retour du covid etc).

 

Crise Ukraine et Prix: Les produits en hausse ?

Crise Ukraine et Prix: Les produits en hausse ?

 

Le conflit en Ukraine perturbe les marchés mondiaux des céréales, du pétrole ou encore du gaz. Les conséquences pour l’alimentation des Français  d’après un papier du Figaro.

Alors qu’à plusieurs milliers de kilomètres de nos frontières, la guerre en Ukraine se poursuit depuis plus de deux semaines, ce conflit pourrait avoir un impact sur le prix de nombreux produits de grande consommation achetés par les Français.

L’Ukraine et le sud-ouest de la Russie font en effet partie des principaux producteurs de céréales au monde. Ces deux pays représentent notamment un tiers des exportations de blé tendre dans le monde. En conséquence, les cours du blé américain ont signé, ce mardi, un nouveau record, toujours portés par les incertitudes sur l’offre russe et ukrainienne. Le prix du blé tendre d’hiver de variété SRW (Soft Red Winter Wheat) pour livraison en mai a bondi jusqu’à 13,6350 dollars le boisseau (environ 27 kg), bien au-delà du précédent sommet de 13,4000 dollars, établi vendredi.

La Russie est également de loin le premier fournisseur de l’Europe de gaz naturel, représentant 40% de ses importations au total et 20% pour la France. Même si les prix du gaz reculaient, ce mardi, face au risque amoindri d’un embargo européen sur la Russie, le cours du gaz reste tout de même en hausse de 147% depuis le début de l’année.

De leur côté, les prix du gazole avaient bondi de 14 centimes en une semaine, selon les chiffres officiels publiés lundi. «En 2020, la France a importé 25 millions de tonnes de gazole dont un quart était du gazole russe, à peu près 6 millions de tonnes. Là encore, on a une dépendance potentielle et le marché est déjà en train de se réorganiser et notamment de délaisser le gazole russe, d’où les augmentations considérables que l’on a vues sur le gazole la semaine dernière», a relevé Olivier Gantois, président de l’Ufip (ex-Union française des industries pétrolières).

Des perturbations sur les cours des céréales, du gaz et du pétrole qui pourraient avoir un impact direct sur les éleveurs et les industriels et in fine sur le prix proposé aux consommateurs. « Avant même le début de conflit, nous prévoyions une inflation d’une moyenne de 3% sur l’ensemble des prix des produits de grande consommation, notamment à cause de la hausse des prix des transports, du gaz et de l’électricité mais aussi des matières premières à cause des aléas climatiques. L’impact additionnel de cette guerre sur les prix va dépendre de sa gravité et de sa durée mais on envisage une inflation de l’ordre de 5% », explique Emily Mayer de l’Iri. Certains produits devraient être plus touchés que d’autres.

Selon les chiffres de FranceAgriMer, en plus de leur importance sur le marché du blé, l’Ukraine et la Russie représentent 20% des exportations mondiales de maïs. Il s’agit d’une des principales céréales utilisées, avec le blé, pour nourrir le poulet et le porc. « Cela reviendra plus cher aux éleveurs pour les nourrir, il y aura donc une répercussion sur leur prix de vente », met en avant Emily Mayer, directrice Business Insight (perspectives commerciales) au sein de l’Iri, institut spécialisé dans l’analyse des données de produits de grande consommation. Du côté du bœuf, il devrait également y avoir un impact sur le prix mais moindre. En effet, les vaches se nourrissent principalement d’herbes et seulement en petites proportions de céréales.

Cependant, cette hausse des prix ne devrait pas se ressentir dans l’immédiat. « Les éleveurs ont d’ores et déjà leurs stocks de céréales pour les deux ou trois prochains mois à venir. Ce sera au moment où ils devront en racheter que l’impact se fera ressentir. Le prix de tous les produits périphériques sera également touché tels que les œufs et la charcuterie», affirme Henri Biès Peré, vice-président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (Fnsea).

L’herbe est l’aliment principal pour nourrir les vaches mais les céréales telles que le blé et l’orge sont tout de même utilisées pour compléter leur alimentation. L’Ukraine et la Russie représentent 30% des exportations mondiales d’orge. «Il en découle que le prix du lait va également augmenter mais pas autant que les produits de la filière animale car le poids des céréales dans l’alimentation des vaches est moindre», explique Henri Biès Peré de la FNSEA. En conséquence, l’ensemble des produits laitiers tels que les fromages, les yaourts et la crème connaîtront également une hausse de leur prix.

La farine étant obtenue par un broyage des grains de céréales, en général du blé tendre, sera directement affectée par la hausse des cours de blé. « Tous les produits contenant de la farine seront donc indirectement impactés, en fonction de la proportion de la matière première dans le produit fini. La majorité des biscuits et des viennoiseries en contiennent », déclare Emily Mayer de l’Iri. En ce qui concerne le pain, Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA se veut rassurante : il n’y aura pas de répercussions car, «sur le pain, nous utilisons du blé français».

« La Russie et l’Ukraine représentent 78% des exportations mondiales d’huile de tournesol », met en avant Emily Mayer. qui précise qu’un taux d’inflation à deux chiffres sur ce produit en particulier est à envisager. L’Ukraine est le plus gros producteur d’huile de tournesol au monde. Cette importante hausse de prix qui pourrait également avoir un effet de ricochet sur le prix des autres types d’huile qui vont, en conséquence, être plus sollicitées. D’après les données de l’Iri, à ce jour, l’huile de tournesol comptabilise 37% des ventes d’huiles en France.

 

Economie-Une inflation provisoire… qui risque de durer !

Economie-Une inflation provisoire… qui risque de durer !

 

Les économistes volontaristes en matière de croissance ont inventé un nouveau concept l’inflation temporaire. Le problème c’est évidemment que cette inflation temporaire pourrait durer car on voit mal dans l’histoire économique  une inflation disparaître presque aussitôt après son émergence. L’inflation aujourd’hui est largement alimentée par la très forte hausse de toutes les matières premières, matières pour l’industrie ou pour les matières agricoles. La seconde raison est liée au dysfonctionnement de la chaîne logistique largement perturbée par la crise sanitaire et qui accroît les coûts de transport sans parler des ruptures de chaînes de production et de distribution.

Naturellement l’inflation de la production se transmet un moment ou un autre à la consommation sauf déflation. Or la demande est suffisante pour justifier une augmentation générale des prix dans nombre de domaines y comprit d’ailleurs les services. Le fonds monétaire international n’échappe pas à cette contradiction qui consiste à constater une élévation générale des prix considérant que cette inflation disparaîtrait comme par miracle en 2022. Cette contradiction est surtout alimentée par le désir des économistes concernés de nourrir l’optimisme des acteurs économiques . Des économistes qui par parenthèse font l’impasse sur  le décalage de plus en plus immense entre la masse monétaire et la richesse réellement produite (phénomène de la planche à billets).

En outre concernant l’inflation, le FMI appelle les Banques centrales à maintenir leur soutien aux économies et ne pas resserrer leurs politiques dans l’immédiat, estimant que « l’inflation devrait retourner à ses niveaux pré-pandémiques dans la plupart des pays en 2022″, malgré « le risque que des pressions transitoires puissent devenir plus persistantes ».

Le FMI table désormais, pour les économies développées, sur 2,4% d’inflation en 2021 (+0,8 point), et 5,4% (+0,5 point) dans les pays en développement.

Néanmoins, l’organisation a prévenu que la persistance d’une inflation élevée pourrait conduire à une « réévaluation » des perspectives de politique monétaire par la Réserve fédérale et les banques centrales des pays avancés. Une action préventive de la part de ces institutions monétaires provoquerait un « double choc » sur les marchés émergents, ajoutant des sorties de capitaux et un durcissement des conditions financières aux difficultés de croissance. Bref le FMI prévoit quand même tout mais  aussi son contraire.

Une inflation provisoire… qui risque de durer (FMI)

Une inflation provisoire… qui risque de durer

 

Les économistes volontaristes en matière de croissance ont inventé un nouveau concept l’inflation temporaire. Le problème c’est évidemment que cette inflation temporaire pourrait durer car on voit mal dans l’histoire économique  une inflation disparaître presque aussitôt après son émergence. L’inflation aujourd’hui est largement alimentée par la très forte hausse de toutes les matières premières, matières pour l’industrie ou pour les matières agricoles. La seconde raison est liée au dysfonctionnement de la chaîne logistique largement perturbée par la crise sanitaire et qui accroît les coûts de transport sans parler des ruptures de chaînes de production et de distribution.

Naturellement l’inflation de la production se transmet un moment ou un autre à la consommation sauf déflation. Or la demande est suffisante pour justifier une augmentation générale des prix dans nombre de domaines y comprit d’ailleurs les services. Le fonds monétaire international n’échappe pas à cette contradiction qui consiste à constater une élévation générale des prix considérant que cette inflation disparaîtrait comme par miracle en 2022. Cette contradiction est surtout alimentée par le désir des économistes concernés de nourrir l’optimisme des acteurs économiques . Des économistes qui par parenthèse font l’impasse sur  le décalage de plus en plus immense entre la masse monétaire et la richesse réellement produite (phénomène de la planche à billets).

En outre concernant l’inflation, le FMI appelle les Banques centrales à maintenir leur soutien aux économies et ne pas resserrer leurs politiques dans l’immédiat, estimant que « l’inflation devrait retourner à ses niveaux pré-pandémiques dans la plupart des pays en 2022″, malgré « le risque que des pressions transitoires puissent devenir plus persistantes ».

Le FMI table désormais, pour les économies développées, sur 2,4% d’inflation en 2021 (+0,8 point), et 5,4% (+0,5 point) dans les pays en développement.

Néanmoins, l’organisation a prévenu que la persistance d’une inflation élevée pourrait conduire à une « réévaluation » des perspectives de politique monétaire par la Réserve fédérale et les banques centrales des pays avancés. Une action préventive de la part de ces institutions monétaires provoquerait un « double choc » sur les marchés émergents, ajoutant des sorties de capitaux et un durcissement des conditions financières aux difficultés de croissance. Bref le FMI prévoit quand même tout mais  aussi son contraire.

Pêche: un accord provisoire entre l’Union européenne et le Royaume-Uni

Pêche: un accord provisoire entre l’Union européenne et le Royaume-Uni

L’encre de l’accord sur le brexit  était à peine séchée que déjà Boris Johnson fidèle à ses habitudes s’était assis sur les dispositions relatives à la pêche. Il a fallu attendre le mois de mai pour qu’un accord définisse enfin les droits de pêche des européens dans les eaux britanniques.

 Un accord provisoire toutefois puisqu’il ne couvre que l’année 2021. Un accord qui ne fait pas l’unanimité chez les pêcheurs européens notamment français. D’abord les pêcheurs auront dû abandonner 25 % de leurs captures dans les eaux britanniques. Cela court jusqu’en 2026 ensuite les désaccords seront rediscutés annuellement.

 Un obstacle évidemment aux investissements. Ensuite pour pêcher dans les eaux britanniques les pêcheurs doivent disposer de licences accordées avec parcimonie et bureaucratie par le Royaume-Uni. Les petits pêcheurs étant surtout victimes  de cette procédure bureaucratique. Pour faire pression l’Europe dispose cependant d’une carte fondamentale à savoir les restrictions qu’elle peut apporter aux services financiers britanniques qui veulent intervenir dans l’union européenne.

Une taxe provisoire sur les riches proposée par le FMI

Une taxe provisoire sur les riches proposée par le FMI

Comme d’autres, le FMI propose la mise en place d’une taxe provisoire sur les plus riches pour financer les énormes dépenses des gouvernements qui font face au financement de la crise sanitaire. L’idée peut paraître pertinente et généreuse. Le seul problème pour des pays comme la France par exemple c’est que déjà le niveau de prélèvements obligatoires atteint des records avec 46 % du PIB consacré à l’impôt et 56 % du PIB aux dépenses.

La question est complexe car la taxation ne concernerait que ce qui aurait bénéficié de revenus supplémentaires (entreprises et particuliers) pendant la crise. Il faudrait en effet distinguer les bénéficiaires et les victimes ; ces dernières très nombreuses. Enfin et peut-être surtout, il faudrait s’assurer du caractère réellement provisoire de la nouvelle taxation. Or en France en particulier il est rare qu’une nouvelle taxation ne soit pas institutionnalisée pour toujours.

 

Notons aussi que les besoins financiers sont immenses et la France par exemple aurait besoin de  200 milliards par an de fiscalité nouvelle pour financer son déficit budgétaire covid. Un poids fiscal difficile à supporter sur une année et qui pourrait tuer la compétitivité et la croissance future.

 

Mieux vaudrait sans doute amortir sur le long terme l’endettement. Le  FMI recommande pourtant, comme il l’avait fait en octobre, la mise en place d’une fiscalité provisoire sur les revenus les plus élevés pour aider les gouvernements à répondre à ces besoins de financement. Prenant acte du fait que dans les économies avancées, il y a eu ces dernières années une érosion des revenus provenant de l’impôt sur les sociétés, Paolo Mauro, économiste au FMI a salué l’initiative internationale «pour parvenir à un accord» sur l’imposition d’une fiscalité minimale mondiale.

 

«Nous avons également constaté une érosion de l’imposition des revenus personnels pour les personnes se situant tout en haut de l’échelle des revenus», a-t-il ajouté. «Ainsi, dans les économies avancées, il y a une opportunité d’inverser» cette tendance en augmentant à la fois l’impôt sur le revenu des sociétés et des particuliers les plus riches, en éliminant les niches fiscales, en augmentant les impôts fonciers ou les droits de succession, a-t-il détaillé.

Le chef des affaires budgétaires du FMI Vitor Gaspar a de son côté défendu la vaccination tous azimuts. Plus de 1.000 milliards de dollars de recettes fiscales supplémentaires pourraient être générées d’ici 2025 à l’échelle mondiale si tous les pays parvenaient à maîtriser la pandémie plus tôt que prévu. Cela permettrait aussi «d’économiser des milliards supplémentaires dans les mesures d’aide» aux économies, observe le FMI dans son rapport sur la surveillance budgétaire publié mercredi dans le cadre des réunions de printemps. «La vaccination est donc plus que rentable, car elle offre un excellent rapport qualité-prix aux fonds publics investis pour accélérer la production et la distribution mondiales de vaccins», commentent les auteurs.

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