- Garde à vue pour avoir voulu déloger des squatteurs de son logement
- C’est un peu évidemment le monde à l’envers avec la mise en garde à vue d’un propriétaire qui a voulu déloger des squatters.
- «Le 13 octobre 2021, en rentrant du supermarché, je constate que le portail a été fracturé, avait raconté, la semaine dernière au Figaro le trentenaire vit avec sa mère malade. Il y a chez nous deux jeunes hommes, une femme et un pitbull. Ils ont jeté mes vêtements à la cave
- Appelée aussitôt, la police avait fait sortir les individus… qui reviendront quelques minutes plus tard. Ils finiront par quitter les lieux après une énième intervention des forces de l’ordre.
- Le 1er novembre, les squatteurs étaient pourtant de retour. Le propriétaire a tenté de récupérer pacifiquement son logement mais se retrouve désormais en garde à vue !
- Au parquet de Bobigny, on réplique que «les violences peuvent être psychologiques: le simple fait d’arriver à 23 ( des voisins) en menaçant d’expulser des gens en pleine nuit, en plein hiver».
Archive pour le Tag 'Protocole'
Par manque de tests, protocole scolaire encore allégé
Comme c’était prévisible, une certaine pagaille s’est installée en milieu scolaire avec d’une part la diffusion du Covid, d’autre part des mesures très complexes de dépistages imposées aux enfants.
De toute manière, des laboratoires et les pharmacies sont dans l’incapacité matérielle d’effectuer les contrôles exigés jusque-là dans les protocoles scolaires. Pour la troisième fois ministre de l’éducation allège encore la procédure.
La stratégie de dépistage massif est en train de montrer ses limites. D’une part les laboratoires et pharmacies sont complètement débordés et ne peuvent pas faire face à la demande. Par ailleurs, la grande pagaille relative au protocole scolaire à encore complexifier la situation. De toute manière sauf pour les cas graves le test n’est qu’une indication un moment donné et ne préjuge pas de l’avenir d’une contamination sans parler de la pertinence de certains tests.
Les syndicats ne sont pas convaincus. Peu après la prise de parole de Jean Castex sur France 2 pour annoncer un troisième protocole sanitaire dans les écoles en une semaine, les réactions ont été peu chaleureuses.
Pour Guislaine David, la secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, ce nouveau protocole, qui retire l’obligation d’un test PCR en cas d’enfant cas contact, pour le remplacer par un autotest, ne va « pas du tout faire réduire le nombre de contaminations à l’école, au contraire (…) car il suffit désormais d’une attestation sur l’honneur des parents ». En effet, c’est au parent de signer un document pour assurer que les trois autotests requis ont été effectués correctement.
Même son de cloche pour Sophie Vénétitay, du Snes-FU, qui écrit sur Twitter: « On va combattre la 5ème vague dans les collèges, les lycées à coup d’autotests et d’attestations sur l’honneur. Sérieusement? ». « On a déjà expérimenté les attestations sur l’honneur, c’est difficile à suivre », a-t-elle complété sur notre antenne.
Stéphane Crochet, du SE-UNS, dénonce un protocole qui « ne va faire qu’ajouter de la tension sur le terrain, là où la situation est déjà très tendue ».
Des réactions qui laissent entendre que les mesures annoncées par Jean Castex, qui visaient à faire baisser la colère des personnels de l’Éducation national, n’ont pas eu l’effet escompté. Interrogée sur BFMTV, Guislaine David assure ainsi « maintenir l’appel à la grève » pour jeudi. « Aucun moyen, aucune réponse aux exigences des collègues: protection, considération, aménagement du calendrier du bac. Tous les motifs de la grève du 13 janvier restent sur la table », écrit ainsi le compte twitter du SNES-FSU.
Brexit : protocole nord-irlandais annulé par Boris Johnson
Il se confirme que le protocole passé de l’Union européenne et la Grande-Bretagne s’avère d’une complexité qui pourrait un jour le rendre obsolète. Le conflit porte surtout sur les contraintes qui pèsent sur les échanges de Grande-Bretagne vers l’Irlande du Nord. Des contraintes caractérisées par des formalités administratives coûteuses. Londres a a donc décidé de geler l’application de certains éléments du « protocole nord-irlandais » contenu dans l’accord de Brexit.
Ce protocole, destiné à préserver le marché unique européen et à éviter le rétablissement d’une frontière physique sur l’île d’Irlande, a aussi suscité la colère dans les rangs des unionistes nord-irlandais, qui refusent toute différence de traitement entre la province et le reste du Royaume-Uni.
L’UE a dénoncé une initiative britannique unilatérale et les deux parties s’efforcent de parvenir à une solution de compromis. Londres Bruxelles s’était pourtant félicité de ce protocole, ce qui n’a pas empêché Boris Johnson de le remettre en cause ensuite
- Rentrée scolaire: demande de renforcement du protocole sanitaire (Snuipp-FSU)
«Les enfants n’étant pas vaccinés dans les classes, il faut qu’on trouve d’autres systèmes pour éviter la contamination et la circulation du virus entre enfants», a dit la secrétaire générale du Snuipp-FSU, Guislaine David, lors d’une conférence de presse.
«si on compare cette rentrée à celle de l’an dernier, nous ne sommes pas du tout dans les mêmes taux d’incidence: on enregistre un taux de 128 contre 30 (en 2020) pour les 0-9 ans et un taux de 310 contre 109 pour les 10-19 ans». «Le niveau 2 du protocole annoncé par le ministre (Jean-Michel Blanquer) est donc inquiétant car il est allégé par rapport à celui du mois de juin, où le taux d’incidence était moins élevé», a-t-elle souligné. «Avec ce protocole, il y a fort à parier que l’école sera perturbée dès les premières semaines avec une forte circulation du variant Delta».
Un protocole d’accord avec l’UE pour redresser la City
Pari perdu pour l’instant par Boris Johnson qui pensait faire de Londres Singapour sur Tamise avec comme support principal, la city. En fait les échanges financiers ont surtout profité à l’UE et en particulier à Amsterdam.
Du coup le Royaume Uni tente de combler le vide de l’accord du Brexit qui oubliait les transactions financières et boursières. La finance a été en effet la grande oubliée de l’accord commercial sur le Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Après l’effondrement du jour au lendemain au début de l’année de sa part de marché dans les échanges boursiers, au profit d’Amsterdam, la City de Londres attend avec nervosité une normalisation des relations. Dans ce sens, un protocole d’accord sur la coopération en matière de réglementation financière a été conclu vendredi, à l’image de celui qui existe entre l’Europe et les États-Unis. Mais cette déclaration de bonnes intentions ne suffit pas à rassurer les professionnels britanniques du secteur.
«Ce n’est pas un accord commercial sur la finance, mais un cadre sur la façon dont on communique sur ces sujets», relativise Miles Celic, directeur général du lobby TheCityUK. Derrière ce petit pas, les Britanniques restent suspendus au bon vouloir de Bruxelles sur les «équivalences» sectorielles nécessaires pour exercer leurs activités sur le continent.
Covid-19 : un protocole scolaire tordu
Le protocole qui doit s’appliquer à la rentrée et qui remplace celui du 22 juin est sans doute déjà obsolète avant d’être mis en application. Un protocole pour le moins tordu et contradictoire au moment ou on constate une montée importante des contamination compris chez les jeunes.
Le nouveau texte indique que « dans les espaces clos (salles de classe, ateliers, bibliothèques, réfectoires, cantines, internats…), la distanciation physique n’est pas obligatoire lorsqu’elle n’est pas matériellement possible ou qu’elle ne permet pas d’accueillir la totalité des élèves ». Consigne est toutefois donnée « d’organiser les espaces de manière à maintenir la plus grande distance possible entre les élèves ». Dans les espaces extérieurs, les mesures de distanciation physique n’existent plus non plus. Résumé : les mesures de distanciation deviennent facultatives. La mesure sera remplacée par le port du masque mais seulement au collège des l’âge de 11 ans . »dans les espaces clos et extérieurs lors de leurs déplacements ». Idem en classe, « lorsque la distanciation d’un mètre ne peut être garantie et qu’ils sont placés face à face ou côte à côte ». Le masques est « à proscrire » en maternelle et « pas recommandé » en primaire.
Pendant les récréations, l’accès aux jeux ainsi qu’aux bancs et « espaces collectifs extérieurs » sera de nouveau possible sans restriction. « La mise à disposition d’objets partagés au sein d’une même classe ou d’un même groupe constitué (ballons, jouets, livres, jeux, journaux, dépliants réutilisables, crayons…) est permise », sans condition de désinfection donc, peut-on également lire dans le texte du ministère.
Pour les récréations, les mesures complètement compréhensibles. Contrairement à ce qui avait été mis en place en juin lors de la reprise, avec notamment des heures de récréations échelonnées, « la limitation du brassage entre classes et groupes d’élèves n’est plus obligatoire », précise aussi le protocole. Cependant, il est indiqué que les établissements scolaires « organisent le déroulement de la journée et des activités pour limiter, dans la mesure du possible, les regroupements et les croisements importants ». Une vigilance particulière doit être prise pour les « arrivées et départs ».
Pour renouveler l’air, le protocole indique que les locaux doivent être aérées « toutes les trois heures » (avant l’arrivée des élèves, durant les récréations et la pause du midi, et le soir), pendant « au moins 10 à 15 minutes ». Par ailleurs, un nettoyage des sols et des tables et bureaux doit être « réalisé au minimum une fois par jour ». Idem pour les poignées de porte par exemple.
Pour les enseignants en maternelle, le port du masque pour le personnel n’est pas obligatoire. Il l’est dans les autres niveaux (primaire, collège et lycée), sauf quand l’enseignant est « à une distance d’au moins un mètre des élèves ». Le nouveau protocole précise que lorsqu’il n’est pas utilisé, le masque doit être « soit suspendu à une accroche isolée, soit replié sans contacts extérieur/intérieur (ne pas le rouler) et stocké dans une pochette individuelle ». Des masques – deux par jour de présence – seront mis à disposition pour les professeurs.
Par contre dans les universités, « Une distanciation physique d’un mètre ou d’un siège d’écart est préconisé », précise le communiqué. Si cela n’est pas possible, le masque est alors obligatoire. De manière générale, « le port du masque dans les salles d’enseignement est fortement recommandé », est-il aussi écrit. En respectant les consignes sanitaires, les restaurants universitaires, espaces de coworking ou encore salles de sport seront de nouveau ouverts. Un ensemble de mesures particulièrement incohérentes très critiqués par les syndicats d’enseignement.
Protocole de Kyoto : accord symbolique jusqu’en 2020
L’accord obtenu est « une avancée modeste mais essentielle », a déclaré la commissaire européenne chargée du climat, Connie Hedegaard. Le point le plus important de cet accord est le lancement de la seconde période d’engagement du protocole de Kyoto, qui engage l’Union européenne, l’Australie et une dizaine d’autres pays industrialisés à réduire leurs émissions de GES entre janvier 2013 et décembre 2020. Sa portée sera essentiellement symbolique car les pays engagés ne représentent que 15% des émissions de GES dans le monde, après le désistement du Japon, de la Russie et du Canada. Les Etats-Unis, deuxième pollueur au monde, n’a jamais ratifié Kyoto. Mais les pays du Sud – et notamment les puissances émergentes – sont très attachés à ce protocole, seul instrument légal sur le climat, au nom de la « responsabilité historique » du Nord dans le dérèglement climatique. Cette « responsabilité » n’est pas la seule motivation des pays du Sud. En effet, l’autre gros dossier de l’accord était l’aide financière aux pays en voie de développement pour faire face au changement climatique. L’accord n’est « pas à la hauteur », a regretté le ministre des Affaires étrangères de Nauru, Kieren Keke, au nom de l’Alliance des petits Etats insulaires (Aosis), sans pour autant dénoncer l’adoption du texte. Les pays du Sud attendaient des pays développés qu’ils s’engagent à verser 60 milliards de dollars d’ici 2015, pour assurer une transition entre l’aide d’urgence de 30 milliards pour 2010-2012, et la promesse des 100 milliards par an d’ici 2020. Mais, dans le texte de l’accord de samedi, les signataires ne se sont engagés sur aucun montant.