Archive pour le Tag 'prothèses'

Prothèses dentaires : mieux prises en charge

Prothèses dentaires : mieux prises en charge

  • Ce n’est pas une  prise en charge totale dans tous les cas mais une meilleure couverture sociale.  En effet, la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD), principal représentant des travailleurs du secteur, a approuvé vendredi un accord avec l’Assurance maladie. La veille, l’Union dentaire en avait fait de même. Le feu vert est donc donné pour cet accord qui prévoit, entre autres choses, de plafonner les prix de certaines prothèses dentaires. Ce plafond entraînera la suppression du reste à charge pour les patients. Autrement dit, il ne leur restera plus rien à payer une fois les remboursements de la Sécurité sociale et de leur mutuelle effectués. Un tiers des prothèses sont concernées. « Des prothèses en céramique, de grande qualité », a promis Agnès Buzyn, ministre de la Santé, vendredi matin sur Europe 1. Seront prises en compte à la fois des couronnes de bonne qualité avec de beaux matériaux pour les incisives et des couronnes moins esthétiques pour les molaires. En revanche, il subsistera toujours des prothèses qui ne seront pas intégralement remboursées, notamment les plus luxueuses. « Il faut que les gens qui ont envie d’accéder à du superflus puissent le faire », a précisé Agnès Buzyn.

 

 

 

Lunettes et prothèses auditives et dentaires : remboursement pas avant 2022

Lunettes et prothèses auditives et dentaires : remboursement pas avant 2022

 

Finalement ce n’est peut-être qu’en fin de mandat que lunettes et prothèses auditives et dentaires   pourraient être remboursées comme l’avait promis Macron dans sa campagne électorale. En cause le cout très sous-estimé et qui pourrait dépasser les 5 milliards D’ici 2022, les prothèses dentaires et auditives ainsi que les lunettes seront remboursées par l’Assurance maladie, cependant réaffirmé  ce lundi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, précisant que des annonces seront faites d’ici juin. Il s’agit d’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron.  « L’objectif, c’est d’arriver à élaborer une feuille de route de mise en place du « reste à charge zéro » dans ces trois filières pour le mois de juin, avec une annonce qui pourrait être faite en juin de la façon dont ça va se mettre en place », a confié la ministre sur Public Sénat. Le dentaire pourrait être le premier domaine à profiter de ce remboursement, étant donné que les négociations pourraient être bouclées en premier. « Ça ne sera pas le même calendrier pour le dentaire, l’optique et les audioprothèses », a prévenu la ministre. « Les trois filières sont traitées de façon très différente parce qu’elles posent des questions différentes de répartition des marges entre les différentes professions impliquées », a-elle justifié. « Les filières d’audioprothèses et d’optique sont plus complexes, il y a plus d’intervenants et donc il faut bien démembrer ce que fait chacun à chaque étape et voir où nous avons des marges de manœuvre », a-t-elle poursuivi, affirmant que « la promesse sera tenue ».

 

Soins dentaires: enfin une réforme des prothèses

Soins dentaires: enfin une réforme des prothèses

 

« Un dispositif de rééquilibrage de l’activité dentaire est mis en place de manière échelonnée et progressive sur quatre ans, à compter du 1er janvier 2018″. Ainsi, les actes prothétiques (couronnes, bridges), plus rémunérateurs pour les professionnels, seront plafonnés, tandis que les soins conservateurs et de prévention (carie, détartrage) vont être revalorisés. La revalorisation de ces soins fréquents sera « échelonnée sur quatre ans, allant jusqu’au 1er janvier 2021″, précise l’arrêté. La réforme de la tarification a donné lieu à plusieurs actions de protestation, dont la dernière, début mars à Paris, a rassemblé entre 6.000 et 10.000 personnes. On se souvient que  Pour mettre fin au scandale de la surfacturation des prothèses dentaire Emmanuel Macron, ministre de l’Économie avait voulu  obligatoire l’inscription sur les devis du prix d’achat des prothèses dentaires proposés par les chirurgiens-dentistes à leurs patients.   Les chirurgiens-dentistes étaient  opposés à cette mesure.  Pourquoi  en effet facturer plus de 500 euros, parfois plus de 1000, une couronne qui coûte 120 euros si elle est fabriquée en France et 40 euros si elle vient de Chine? À cette question, Nicolas Rey, président du petit syndicat de prothésistes SFFFDMM, proposait  une réponse révolutionnaire. «Il faut mettre fin au monopole des chirurgiens dentistes, qui entraîne des tarifs de prothèse trop chers pour les patients et travailler en direct avec les patients», estime-t-il. Pour les bridges et les couronnes, il ne s’agit évidemment pas de se passer des services du chirurgien-dentiste pour la préparation chirurgicale et la pose du dispositif. Mais, le patient devrait pouvoir choisir librement son prothésiste, fabricant de sa future prothèse, et le rémunérer directement pour son travail, affirme le SFFFDMM. Cela demanderait un peu de temps supplémentaire au patient puisqu’il devrait aller voir lui-même le prothésiste. Mais, il pourrait réaliser une économie de plusieurs centaines d’euros.  Concrètement, cela se déroulerait de la façon suivante, explique le syndicat. Le dentiste établit un devis pour son intervention et le patient s’adresse à un prothésiste de son choix – il y en a plus de 3000 en France – pour obtenir, cette fois, un devis pour la couronne ou le bridge. Ensuite, le dentiste prépare chirurgicalement les dents, prend une empreinte, les mesures, la teinte des dents et il établit une prescription pour la fabrication du dispositif. Le patient se rend alors chez le prothésiste qui fabrique la prothèse et la facture au patient. Celui-ci retourne ensuite la faire implanter chez son dentiste. Pour les dentiers, cela pourrait être encore plus simple. Il suffirait d’autoriser les prothésistes à prendre les empreintes et délivrer eux-mêmes ces prothèses amovibles. En attendant cette vraie réforme on se satisfera d’un un plafonnement pour les prothèses, entériné par un arrêté du ministère des Affaires sociales, publié vendredi au Journal officiel (JO). Cet arrêté reprend le règlement arbitral qui avait été remis à la ministre, Marisol Touraine, après l’échec fin janvier des négociations tarifaires entre l’Assurance maladie et les syndicats de chirurgiens dentistes libéraux (FSDL, CNSD et Union dentaire).     Le troisième syndicat de la profession, l’Union dentaire, a annoncé dans un communiqué avoir « introduit une requête devant le Conseil d’État pour demander l’annulation » du texte, « assortie d’une demande de question prioritaire de constitutionnalité », selon son président, Philippe Denoyelle.




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