« Ceux qui protestent, sont des feignants » !( Attal)
C’est en substance ce qu’a dit le petit chouchou du gouvernement, Gabriel Attal, quand il a dit: «Ceux qui peuvent se permettre, qui ont le temps, en pleine semaine, en pleine après-midi, d’aller accueillir des ministres pendant quatre heures, de 14 à 18 heures, a priori, ce n’est quand même pas les Français qui travaillent, qui ont des difficultés au quotidien pour boucler leur fin de mois», fustige assez fortement Gabriel Attal, dans une vidéo postée par un journaliste de Midi Libre. Si le ministre de Bercy est l’une des voix les plus audibles au sein de l’exécutif, cette nouvelle petite phrase risque bien de brusquer un peu plus les oppositions politiques et ceux qui contestent la réforme.
Cette phrase est significative de la nervosité tout autant que du mépris du gouvernement qui tente désespérément de diviser les Français pour retrouver un peu de crédit. Évidemment, cette attaque ne fera sans doute que renforcer l’opposition à la réforme.
Le petit chouchou du gouvernement tente ainsi d’imiter son patron macron en substituant l’invective à la compréhension des opposants et au débat apaisé.
Dans sa prise de parole, Gabriel Attal a toutefois reconnu une «inquiétude» et une «colère» chez les Français. Avant de tancer les «militants d’ultragauche» et les «permanents syndicaux» qui ont «des actions violentes». «Empêcher un ministre ou qui que ce soit de circuler, couper l’électricité dans un quartier avec parfois des dommages collatéraux comme un établissement de santé, je considère que ce sont des actions qui n’ont pas leur place dans le débat public, y compris dans un moment de tension sociale», a pourfendu, avec force, le jeune ministre. jeune ministre dont on peut discuter sa connaissance du travail lui qui n’a œuvré que dans la politique.