Archive pour le Tag 'propriétaires'

Élection :Ces fonctionnaires qui se croient propriétaires du service public

Élection :Ces fonctionnaires qui se croient propriétaires  du service public

 

Sans état d’âme et sans interrogations juridiques, la présidente de l’université de Nantes appelle étudiants et enseignants à voter contre Le Pen.

Ou  la dérive de services publics dont certains fonctionnaires se pensent prioritaires et qui explique aussi sans doute l’écroulement du niveau de l’enseignement en France.( Voir le dernier classement des universités où la France quasiment absente des filières scientifiques et technologiques).

 

«Je vous appelle solennellement à voter le 24 avril pour faire barrage à l’extrême droite et donc au Rassemblement National». Dans un mail daté de ce mercredi 13 avril, la présidente de l’université de Nantes, Carine Bernault, a appelé étudiants et enseignants à voter contre Marine Le Pen, qui affrontera Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle dans dix jours.

Soulignant que son message est «inhabituel», mais qu’elle le juge «indispensable au regard des enjeux attachés à ce vote», celle qui préside l’université de Nantes depuis le mois de janvier dernier conclut : «Quel que soit le résultat le 24 avril, vous pouvez compter sur mon engagement pour défendre nos valeurs».

Ce mail a rapidement circulé sur Twitter, où il a suscité l’indignation de certains internautes et hommes politiques de droite. «Ce message [...] est une faute grave qui doit avoir pour conséquence une exclusion», a ainsi écrit Sébastien Pilard, porte-parole de Reconquête. Axel Casenave, responsable des Jeunes Républicains de Loire-Atlantique, a tweeté : «Les dérives politiques des présidents d’université se poursuivent. [...] Où est le devoir de réserve ? Où est le respect des opinions des étudiants ?»

«La prise de position de la présidente de l’université de Nantes, en violation des règles de neutralité qu’impose sa fonction, est une faute lourde. Les étudiants ont raison de s’en scandaliser. 

Un double droit de vote pour les propriétaires de résidences secondaires ?

Un double droit de vote pour les propriétaires de résidences secondaires ?

 

Une curieuse idée du député LR de l’Oise Éric Woerth (D’ordinaire plus sérieux) qui propose que les propriétaires de résidences secondaires votent à deux reprises aux élections municipales. Une proposition qui a peu de chances d’aboutir car elle crée évidemment une rupture d’égalité entre les citoyens. En effet les droits civiques ne sauraient se fonder sur des problèmes de discrimination fiscale. En outre dans certaines communes, le poids des propriétaires de résidences secondaires pourrait changer échanger la sociologie des électeurs. Sans doute la vraie raison pour laquelle le député fait cette proposition.

 

Par ailleurs de toute manière certains propriétaires vont continuer de payer la taxe d’habitation, à savoir les plus aisés au moins jusqu’en 2023.

Certains propriétaires de résidences principales continuent de payer la taxe d’habitation. Il s’agit des 20% les plus aisés. Pour les 80% restants, conformément aux engagements d’Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle de 2017, la taxe d’habitation est totalement supprimée cette année.

Cette proposition de la droite curieusement est rejointe par les écolos bretons qui avaient fait la même proposition.

 En fonction de ce principe, pourquoi ne pas autoriser les propriétaires de multiples résidences à voter autant de fois qu’il possède de résidences secondaires ! Bref encore une proposition complètement tordue qui montre à l’évidence que certains politiques manquent sérieusement d’idées cohérentes.

Logement : 62 % de propriétaires

Logement : 62 % de propriétaires

les Français sont 62% à posséder leur logement. Un taux nettement supérieur aux 45% de propriétaires allemands mais quasi-similaire à celui enregistré par les États-Unis. De l’autre côté du Rhin, on est plus habitué à louer qu’acheter: le pays compte un peu plus de 54% de locataires (contre 35% en France). Un chiffre qui varie même entre 67% et 84% dans les grandes villes allemandes, selon l’OCDE. Après la seconde guerre mondiale, le pays a développé une politique de reconstruction dynamique qui a favorisé une offre de logements, en particulier locatifs. La fluidité du marché du logement explique le bas niveau des loyers par rapport à la France. Là où un locataire devra débourser en moyenne un peu plus de 8 euros par m² à Berlin, il aura à payer plus de 24 euros à Paris. Ajoutons enfin que cela fait quasiment deux ans que les grandes villes allemandes ont adopté l’encadrement des loyers que seul Paris, en France, avait appliqué à l’époque. Depuis, Lille l’a également mis en place. Mais si l’Allemagne est LE pays des locataires, la France est loin d’être celui des propriétaires. Parmi les autres adeptes d’acquisitions d’appartements ou de maisons, figurent également les pays d’Europe du Sud (de 71% en Italie à 78% en Espagne). Et comme en Allemagne, les raisons sont culturelles: l’Europe du sud apprécie particulièrement la pierre. La tête du classement est occupée par l’Europe de l’Est où la part de détenteurs de logements dépasse allègrement les 80% voire les 90%. C’est le cas notamment de la Roumanie où le taux est supérieur à 96  Plus de la moitié des personnes aux plus faibles revenus (les 20% les moins riches) consacre plus de 40% de leur revenu disponible au remboursement de leur prêt. D’où le développement de logements sociaux, qui pèsent près de 19% du nombre total de logements (contre 4% en Allemagne), le 4e taux le plus élevé en Europe, et des aides aux logements qui représentent 0,83% du PIB français (contre 0,59% en Allemagne), le deuxième taux le plus élevé en Europe. Quant aux propriétaires un peu plus aisés, ils ont profité de taux extrêmement bas.

Taxer les propriétaires : un impôt sur le « loyer implicite » !!!

Taxer les propriétaires : un impôt sur le « loyer implicite »

 

 

 

La dernière production de France stratégie pour créer un impôt supplémentaire pour les propriétaires a suscité de nombreuses réactions. D’abord sans doute parce qu’il s’agit encore une fois d’augmenter les prélèvements obligatoires au moment où l’économie (entreprises, ménages, consommateurs) est déjà plombé par la pression fiscale. Seconde contestation, le caractère complètement surréaliste de la proposition qui consiste à considérer qu’un propriétaire bénéficie d’un loyer implicite qu’il faut donc surtaxer. La preuve que l’ingénierie fiscale française et sans limite et détient sans doute le record du monde en matière de créativité ! On en profiterait pour supprimer la taxe foncière actuelle qui serait fondue dans une fiscalité en très forte hausse. Notons que la taxe d’habitation et la taxe foncière sont déjà les deux impôts directs qui pèsent déjà le plus sûr le pouvoir d’achat des ménages. Ces deux impôts cumulés représentent en effet en moyenne 2000 € par an avec de très fortes disparités. Un impôt qui pèse autrement plus pour les moins favorisés que l’impôt sur le revenu. Le raisonnement des technocrates de France stratégie (l’ancien plan) est  particulièrement spécieux : puisqu’un occupant d’un logement est propriétaire il ne paye donc pas de loyer et bénéficie d’un loyer implicite qui mérite d’être taxé. Un raisonnement qui pourrait être appliqué à la plupart des biens. Exemple les propriétaires d’une automobile ou de tout autre bien d’équipement ne paye pas de frais de location. On pourrait donc considérer qu’il bénéficie d’une location, elle aussi, implicite qu’il faudrait taxer. L’argumentation officielle de France stratégie serait de fluidifier le marché de l’immobilier. Dommage que cette fluidification ne soit envisagée qu’à travers une nouvelle augmentation de la fiscalité et non à travers sa diminution. Un raisonnement qui rejoint les partisans d’une révision brutale des valeurs locatives qui serait justifiée par le fait qu’elles n’ont pas été actualisées depuis 1978. Comme si aujourd’hui par exemple l’installation d’un WC intérieur, d’une salle d’eau ou d’un chauffage central constitué un luxe.  Les fameuses inégalités de fiscalité qui pèse sur le logement tienne moins en fait  aux équipements qu’à leur localisation et au processus de supe concentration urbaine qui fait flamber les prix du logement et la fiscalité avec. Une fiscalité qui varie de 1 à 10 ou 20 selon qu’on se trouve en zone rurale ou en zone très dense. Le danger est aussi d’utiliser la taxe  foncière à la fois pour boucher les trous des budgets de  l’État d’abord mais aussi des collectivités locales dont nombre se sont endettés de manière irresponsable.

 

Logement: Nouvelle taxe pour les propriétaires occupants !!

 

 

 

Décidément l’ingénierie fiscale française est sans limite ;  un service du Premier ministre envisage une taxe supplémentaire pour les propriétaires occupants pour motif qu’il ne paye pas de loyer et  bénéficie donc d’un loyer fictif gratuit. Raisonnement complètement tordu  mais qui permettrait d’accroître encore les prélèvements obligatoires. Pour faire passer la pilule la nouvelle taxe globale on la substituerait à la taxe  fonciére ( aujourd’hui en moyenne de 1000 euros). C’est la proposition de France stratégie institution de prospective placée auprès du Premier ministre qui s’est souvent signalée par ses élucubrations et ses propositions approximatives.  pour l’essentiel,  cet organisme est composé de fonctionnaires qui tentent de dessiner le futur du pays. Pas un organisme qui confronte avec les acteurs mais qui travaillent en chambre à partir de philosophie très contradictoire qui mêle le réalisme et l’étatisme. Bref la pensée à la mode chez les technocrates qui évidemment mettraient en faillite une petite épicerie dans les six mois s’ils en avaient la gestion amis  qui proposent les  grandes orientations économiques pour le pays. D’après l’officine France stratégie l a fiscalité du patrimoine immobilier devrait être réformée pour rétablir de l’équité entre les contribuables, estime dans un rapport France Stratégie (retrouvez ce document ici) qui suggère entre autres pistes de supprimer la taxe foncière, en échange d’une taxation des «loyers implicites» pour les propriétaires occupant. «La fiscalité du patrimoine immobilier, en France, favorise beaucoup la détention d’une résidence principale», souligne dans ce document publié mercredi France Stratégie, organisme de réflexion rattaché au Premier ministre. Dans le cas d’un bien mis en location, le propriétaire doit en effet, en plus de la taxe foncière, s’acquitter des prélèvements sociaux (15,5%) et de l’impôt sur le revenu, qui s’appliquent au montant des loyers perçus. Ce qui n’est pas le cas des biens occupés par leur propriétaire. «Encourager ainsi le statut de propriétaire occupant, au détriment par exemple de celui de locataire bailleur (personne propriétaire d’un bien loué à un tiers mais locataire de sa résidence principale) emporte des conséquences négatives en termes de mobilité», estime le rapport. Selon France Stratégie, ce système défavorise par ailleurs les jeunes générations, chez qui le taux de détention de sa résidence principale a stagné depuis trente ans, alors qu’il a nettement progressé chez les plus de 60 ans. Pour faire en sorte que les ménages soient imposés «à proportion de leur capacité», le rapport suggère plusieurs pistes de réforme, dont une refonte de la taxe foncière, qui ne reposerait plus sur des valeurs locatives mais sur la valeur vénale du bien (son prix de vente potentiel, ndlr), nette du montant des crédits restant dus. Ce concept «suscite beaucoup d’incompréhension, voire d’hostilité dans l’opinion, même si la taxation des loyers implicites existe ailleurs et a existé en France jusqu’en 1965», reconnaît France Stratégie.

Immobilier : moins de propriétaires en France

Immobilier : moins de propriétaires en France  -

 

Le  Crédit Foncier publiée ce lundi 14 novembre dire une curieuse conclusion d’une étude comparative en matière de logement. Le crédit foncier considère Révèle que, contrairement aux idées reçues, les Français ne seraient pas plaindre du côté du marché du logement. Pourtant seulement 65 % des Français sont propriétaires de leur logement pour une moyenne de 70 % dans l’union européenne. Pas étonnant si les Français consacrent moins alors logement. Facteur explicatif majeur le manque de solvabilité de nombre d’acquéreurs potentiels qui ne peuvent emprunter. Ce qui explique d’ailleurs en grande partie la crise dans le bâtiment. Le crédit foncier a dû mettre des lunettes roses pour faire son diagnostic comparatif du logement des différents pays européens. En effet l’étude du Crédit Foncier publiée ce lundi et révélée par le journal Les Echos vient battre en brèche quelques idées reçues sur la situation de l’immobilier français. Se basant sur les données Eurostat, l’organisme financier explore en détail les évolutions récentes des marchés du logement de différents pays (Royaume-Uni, Italie, Espagne, Pays-Bas, Pologne et Allemagne). Premier constat : la France ne serait pas si mal lotie.  Comme l’affirment Les Echos, « chausser des lunettes européennes permet de relativiser des impressions nationales ». Au niveau de l’espace d’abord : Avec 2,3 habitants résidant dans des logements de 102 mètres carrés, la France se situerait pile dans la moyenne des 28 pays européens. A titre de comparaison, les Britanniques, de leur côté, se serreraient à 2,3 en moyenne dans 76 mètres carrés et les Polonais à 2,7 dans 85 mètres carrés.  L’étude montre cependant que les Français seraient 65 % à posséder un logement (58 % si l’on ramène ce chiffre au nombre de ménages et non au nombre d’occupants, comme le calcule Eurostat). Un chiffre parmi les plus bas de l’Union, puisque la moyenne s’établit à 70 %.  Autre observation : les dépenses de logement ne seraient pas si importantes pour les Français. En moyenne, 18,3% de leur revenu y serait consacré (pour 25,1% du côté des Britanniques). Pourtant, force est de constater que se loger à Belfort ou Paris ne revient pas exactement au même… Comme le souligne le quotidien, « Paris n’est pas la France », de même que Londres n’est pas le Royaume-Uni.  Les deux capitales apparaissent en effet comme des cas particuliers au sein de l’étude. Si le prix des logements dépasse en moyenne 3000 euros pour le mètre carré à Lyon, Strasbourg ou Bordeaux, vous devrez compter pas moins de 8400 euros pour Paris, avec des pics à plus de 12 000 dans les arrondissements les plus chics, comme le VIe.  L’étude observe enfin que si des disparités persistent au niveau européen entre les villes régionales et leur capitale, seules Paris et Londres affichent de tels écarts. Car si beaucoup craignaient quelques tensions au sein du marché britannique après le Brexit, la situation immobilière londonnienne n’a, semble-t-il, pas beaucoup évolué

 

Immobiliers ; augmentation des propriétaires surendettés

Immobiliers ; augmentation des propriétaires surendettés

 

 

Selon la dernière enquête typologique sur le surendettement des ménages , menée par la Banque de France sur l’année 2011, on trouve de plus en plus de propriétaires immobiliers parmi les personnes surendettées. La part des 202.874 dossiers traités par la Banque de France comportant un endettement immobilier est passée de 7,2 % en 2010 à 8,7 % en 2011. Un endettement consécutif à l’acquisition d’un appartement, d’une maison ou suite à la réalisation de travaux. « Cette évolution est à mettre en relation avec la progression observée de la part des propriétaires et des propriétaires accédants dans les situations de surendettement déclarées recevables par la commission », constate la BDF. En effet, si les locataires constituent l’immense majorité des personnes en surendettement (78,6 % en 2011), La part des propriétaires est passée de 7,5 % à 9,3 % en un an. La différence entre les deux chiffres s’explique par le fait que la dette immobilière des propriétaires n’est pas toujours à l’origine du surendettement.  La Banque de France révèle aussi que l’encours moyen de dettes immobilières est nettement supérieur à celui des autres catégories de dettes (crédit à la consommation, crédit révolving etc.). Il ressort à 95.250 euros. Conséquence de cet accroissement des dettes liées aux emprunts immobiliers, l’endettement global moyen par dossier est en progression de 6,8 % à 36.800 euros. Une situation critique alors que 81,2 % des personnes dans cette situation dispose d’une capacité de remboursement inexistante ou faible (strictement inférieure à 450 euros par mois). L’enquête de la Banque de France montre aussi un vieillissement de la population surendettée. La part des plus de 65 ans grimpe à 8,4%, alors que les plus de 55 ans représentent près d’un quart de la population des surendettés (23,6 %), contre 53,3 % pour les 35-54 ans). Autre évolution montrée par les 202.874 dossiers déclarés recevables par la commission, la hausse du montant des ressources des personnes concernées : 78,5 % des ménages ont des ressources mensuelles inférieures ou égales à 2.000 euros. Ils étaient 83,1 % en 2010. On peut y voir aussi une conséquence de la crise qui touche une frange de plus en plus large de la population française.

 

 

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