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Juppé : les propositions de Fillon c’est du pipeau

Juppé : les propositions de Fillon c’est du pipeau

 

 

C’est en substance ce qu’a déclaré Juppé à propos de certaines orientations de Fillon. Des propositions en apparence radicales mais inapplicables « Je le dis en toute amitié à François Fillon, on ne supprimera pas 500.000 ou 600.000 fonctionnaires en cinq ans, ce n’est pas possible, je le dis à Nicolas Sarkozy il faut reconnaître ses erreurs : nous avons eu tort de supprimer 10.000 postes dans les forces de l’ordre, de supprimer la double peine et de démanteler le renseignement territorial », a-t-il déclaré. « Moi, j’ai voulu faire une campagne digne, une campagne de vérité la France a besoin de réforme profonde et radicale mais attention à la surenchère, il faut rester crédible », a-t-il ajouté en déplorant des attaques « calomnieuses et ignominieuses » à son encontre. S’appliquant à défendre une alliance de fermeté et d’humanisme, l’ancien Premier ministre a rappelé les axes déjà connus de sa campagne et précisé « vouloir rendre imprescriptibles les crimes de terrorisme ». Dans la ville natale du général de Gaulle, Alain Juppé a cité à plusieurs reprises cette figure tutélaire en établissant des parallèles entre son propre programme et les valeurs du premier président de la Ve République.   »De Gaulle c’est le patriotisme et l’humanisme (…), c’est une certaine idée de la France que le sentiment inspire autant que la raison », a commenté Alain Juppé en vantant la richesse de la France et le besoin de redonner de l’espoir et de la confiance. « La France est diverse, je n’en démordrai pas, des origines différentes, des couleurs de peau différentes, des religions différentes, c’est une force et il faut le respecter », a-t-il déclaré. Le maire de Bordeaux a terminé son meeting en souhaitant « dire non à une France frileuse et oui à une France qui nous parle d’amour et pas de haine, dire oui à une France heureuse ».

Dix propositions- pour réformer l’islam de France (l’Institut Montaigne)

Dix propositions- pour réformer l’islam de France (l’Institut Montaigne)

 

Dix propositions intéressantes de l’Institut Montaigne mais qui ignorent  certains facteurs explicatifs de nature socioéconomique et sociétale. Pour beaucoup l’islam radical n’est qu’un prétexte pour légitimer une haine, une violence, un mépris des règles de vie commune qui rendent possible l’harmonie entre les groupes. Ces propositions de l’institut Montaigne sont utiles voir nécessaires mais elles ne prennent pas en compte que certains quartiers sont devenus des zones de non-droit où la religion sert uniquement de prétexte à la marginalité de certains ( marginalité sociale, économique et culturelle). Pour preuve les résultats de cette enquête de l’IFOP : Un tiers des musulmans ne se rendent jamais à la mosquée, et seulement 29% s’y rendent chaque semaine. La plupart des musulmans (68%) ne connaissent pas le Conseil français du culte musulman (CFCM). Encore une fois la réforme des institutions religieuses de l’islam de France est sans doute nécessaire mais elle ne permet pas de faire l’économie dune  réflexion sur les conditions de réinsertion républicaine des territoires perdus.

 

2. Perception, par la Fondation des œuvres de l’islam, d’une contribution sur la consommation halal. Gain espéré : 50 millions d’euros.

3. Création d’une École nationale d’aumônerie pour former et recruter des aumôniers fonctionnaires.

4. Création du TIF, le test d’islam français pour les imams et les aumôniers.

5. Implication des collectivités pour favoriser l’émergence d’un islam local.

6. Enseignement de l’arabe classique à l’école publique pour réduire l’attractivité des cours d’arabe dans les mosquées.

7. Suivre la situation par des statistiques religieuses.

8. Rédiger un livre d’histoire équitable commun aux pays des deux rives de la Méditerranée.

9. Créer un secrétariat d’État à la laïcité et aux cultes actuellement rattachés au ministère de l’Intérieur.

10. Revoir la politique étrangère de la France pour endiguer l’influence des régimes wahhabites (Qatar, Arabie saoudite…).

Propositions patronales pour redresser l’industrie

Propositions patronales pour redresser l’industrie

 

 

La désindustrialisation des économies développées est réversible. Voilà le message très optimiste que veut faire passer le Cercle de l’Industrie, le lobby regroupant les grands patrons de l’industrie et actuellement présidé par Philippe Varin (président du conseil d’administration d’Areva, et ex-président du directoire de PSA).   Il en veut pour preuve la Suède ou le Royaume-Uni où l’industrie automobile a opéré un remarquable décollage. Pour ce faire, le Cercle délivre plusieurs propositions à l’attention des candidats à l’élection présidentielle.

> Une réforme des prélèvements obligatoires. Le Cercle demande en fait d’alléger les prélèvements de 50 milliards d’euros sur cinq ans via une loi de programmation dans les 100 premiers jours du mandat. Dans le détail, il s’agit de réduire de 10 à 15 milliards les cotisations sociales employeurs, de 20 milliards les impôts qui pèsent sur les coûts de production « via un plafonnement de ces impôts en pourcentage de la valeur ajoutée », ainsi que la fiscalité du capital de 15 à 20 milliards d’euros.

> Dynamiser le marché du travail avec notamment la mise en place d’un contrat de travail unique qui remplacerait donc la dualité CDI/CDD avec des droits progressifs et une période d’essai « maximale ramenée à six mois ». Une proposition déjà faite  prix Nobel d’économie 2014 Jean Tirole qui milite depuis longtemps pour ce type de solution.

> Développer davantage l’apprentissage. Le Cercle propose par exemple de transformer les lycées professionnels en centres de formation des apprentis, et de développer une filière de pré-apprentissage accessible dès l’âge de 14 ans.

> Renforcer les avantages tricolores en matière de Recherche et Développement, en sanctuarisant le Crédit d’impôt recherche et en encourageant les initiatives fédérant les start-up comme la French Tech. Le Cercle demande par ailleurs de la flexibilité au niveau du principe de précaution en « intégrant la nécessité de la prise de risque et de l’innovation ».

> « Oser plus d’Europe » en coordonnant mieux les politiques énergétiques nationales et en développant un environnement favorable pour la connectivité, la couverture internet et la cybersécurité. Le Cercle propose aussi de créer « des pôles européens de compétitivité » ainsi qu’un « plan européen pour les industries stratégiques ».

> Enfin, le Cercle réclame des efforts pour « accompagner la transformation numérique et le déploiement des industries du futur ». Notamment en « proposant un cadre favorable au développement de l’entrepreneuriat et des talents ».

 

(Reuters)

Assurance-chômage : les propositions patronales

Assurance-chômage : les propositions patronales

Baisser la durée des allocations chômage pour les seniors, sanctionner l’absence de recherche d’emploi, réformer le mode de calcul: le patronat a détaillé ses propositions pour la négociation sur l’assurance chômage, parasitée par l’ultimatum du Medef sur la loi travail. Avant une cinquième séance de négociations ce jeudi 28 avril, la partie patronale (Medef, CGPME, UPA) a transmis mardi soir aux syndicats ses « pistes d’évolution » du régime d’assurance chômage, dont le déficit est estimé à 4,2 milliards d’euros en 2016. Mais il ne s’agit toujours pas d’un projet d’accord, alors que le numéro un du Medef Pierre Gattaz a menacé la semaine dernière de se retirer des négociations si « rien ne bougeait » sur le projet de loi travail, examiné au Parlement à partir du 3 mai. Le document contient neuf propositions pour « optimiser » les règles, à commencer par une réforme structurelle du calcul des indemnisations en le modulant sur le taux de chômage de l’Insee. Le ratio « 1 jour cotisé = 1 jour indemnisé » varierait à la hausse ou à la baisse en fonction de la « situation effective sur le marché du travail »: 1,2 jour indemnisé si le taux de chômage dépasse les 12%, 0,8 jour indemnisé s’il passe en dessous des 9%. Selon Eric Courpotion, de la CFTC, « ce système serait inéquitable car deux demandeurs d’emplois ne seraient pas indemnisés de la même façon en fonction du mois où ils s’inscrivent à Pôle emploi ». Le syndicaliste souligne également «l’incertitude sur le financement » du régime avec un tel mécanisme. Outre la « conjoncture globale « , le patronat suggère de caler les règles de calcul sur la « conjoncture spécifique à certaines parties de la population« , pointant les variations du taux de chômage en fonction des âges. Le taux de chômage des 50 ans ou plus est ainsi inférieur à celui du reste de la population (7% contre 10%). Mais les « seniors » restent plus longtemps au chômage, d’où la proposition de baisser la durée de leurs allocations en compensant partiellement par de la formation. Actuellement, les demandeurs d’emploi de 50 ans et plus peuvent être indemnisés jusqu’à 36 mois, au lieu de 24 pour les autres actifs. Le patronat souhaite relever l’âge d’entrée dans cette « filière senior » à 59 ans.  Entre 50 et 55 ans, un salarié qui perd son emploi ne toucherait plus que 24 mois d’indemnisation maximum, avec « en parallèle » un abondement de 500 heures de son compte personnel de formation (CPF). La période d’indemnisation pourrait augmenter par palier de 6 mois selon les tranches d’âge (55-57 ans, 57-59 ans), uniquement en cas de formation. Le patronat souhaite aussi renforcer le contrôle des chômeurs en sanctionnant l’absence de recherche d’emploi par une «dégressivité des allocations ». Autre proposition: revoir les modalités de calcul allocations-salaire pour les demandeurs d’emploi qui alternent contrats courts et périodes de chômage.

(La tribune)

Assurance-chômage : les propositions patronales

Assurance-chômage : les propositions patronales

Baisser la durée des allocations chômage pour les seniors, sanctionner l’absence de recherche d’emploi, réformer le mode de calcul: le patronat a détaillé ses propositions pour la négociation sur l’assurance chômage, parasitée par l’ultimatum du Medef sur la loi travail. Avant une cinquième séance de négociations ce jeudi 28 avril, la partie patronale (Medef, CGPME, UPA) a transmis mardi soir aux syndicats ses « pistes d’évolution » du régime d’assurance chômage, dont le déficit est estimé à 4,2 milliards d’euros en 2016. Mais il ne s’agit toujours pas d’un projet d’accord, alors que le numéro un du Medef Pierre Gattaz a menacé la semaine dernière de se retirer des négociations si « rien ne bougeait » sur le projet de loi travail, examiné au Parlement à partir du 3 mai. Le document contient neuf propositions pour « optimiser » les règles, à commencer par une réforme structurelle du calcul des indemnisations en le modulant sur le taux de chômage de l’Insee. Le ratio « 1 jour cotisé = 1 jour indemnisé » varierait à la hausse ou à la baisse en fonction de la « situation effective sur le marché du travail »: 1,2 jour indemnisé si le taux de chômage dépasse les 12%, 0,8 jour indemnisé s’il passe en dessous des 9%. Selon Eric Courpotion, de la CFTC, « ce système serait inéquitable car deux demandeurs d’emplois ne seraient pas indemnisés de la même façon en fonction du mois où ils s’inscrivent à Pôle emploi ». Le syndicaliste souligne également «l’incertitude sur le financement » du régime avec un tel mécanisme. Outre la « conjoncture globale « , le patronat suggère de caler les règles de calcul sur la « conjoncture spécifique à certaines parties de la population« , pointant les variations du taux de chômage en fonction des âges. Le taux de chômage des 50 ans ou plus est ainsi inférieur à celui du reste de la population (7% contre 10%). Mais les « seniors » restent plus longtemps au chômage, d’où la proposition de baisser la durée de leurs allocations en compensant partiellement par de la formation. Actuellement, les demandeurs d’emploi de 50 ans et plus peuvent être indemnisés jusqu’à 36 mois, au lieu de 24 pour les autres actifs. Le patronat souhaite relever l’âge d’entrée dans cette « filière senior » à 59 ans.  Entre 50 et 55 ans, un salarié qui perd son emploi ne toucherait plus que 24 mois d’indemnisation maximum, avec « en parallèle » un abondement de 500 heures de son compte personnel de formation (CPF). La période d’indemnisation pourrait augmenter par palier de 6 mois selon les tranches d’âge (55-57 ans, 57-59 ans), uniquement en cas de formation. Le patronat souhaite aussi renforcer le contrôle des chômeurs en sanctionnant l’absence de recherche d’emploi par une «dégressivité des allocations ». Autre proposition: revoir les modalités de calcul allocations-salaire pour les demandeurs d’emploi qui alternent contrats courts et périodes de chômage.

(La tribune)

Sécurité : les propositions de Juppé

Sécurité : les propositions de Juppé

 

 

Contrairement à d’autres Juppé n’entend pas instrumentaliser les événements tragiques de Paris à des fins politiques. Il évite aussi la démagogie. Ces propositions ont le mérite d’être sérieuses et responsables même si elles demeurent sans doute encore bien insuffisantes  concernant la politique de renseignement. «Après le choc, la réalité. L’Etat Islamique, nous a déclaré la guerre et nous devons en tirer toutes les conséquences», écrit le maire de Bordeaux. «La première: être unis, rassemblés et soudés autour des autorités qui sont aujourd’hui en charge de la sécurité de notre pays, le Président de la République et le gouvernement». À ce titre, il rappelle leur avoir apporté son «soutien». Mais, prévient-il, «cela ne veut pas dire leur laisser carte blanche. Il faut passer à l’acte très rapidement parce que nous avons déjà l’exemple dans un passé récent d’annonces qui n’ont pas été suivies d’effets». Il souhaite ainsi que «dans les prochains mois, le président de la République vienne expliquer devant les Français ce qui a été obtenu».L’ancien premier ministre a aussi annoncé plusieurs propositions. Les voici.

• Réformer la police

Alain Juppé soutient les créations de postes dans la police, la gendarmerie ou la justice annoncées par François Hollande mais a déclaré que ce n’était «pas suffisant». «Il faut former ces agents et les effets ne se feront sentir qu’à long terme», juge-t-il.

• Renforcer les services de renseignements

Concernant les services de renseignement, l’ancien premier ministre propose de «simplifier drastiquement les procédures administratives qui occupent aujourd’hui deux tiers du temps des policiers et gendarmes, et de recruter du personnel civil pour s’en occuper». Alain Juppé prône aussi la création d’un «véritable service de renseignement pénitentiaire», pour prévenir les cas de radicalisation en prison.

• Les imams obligés de «prêcher en français»

«Un travail doit aussi être mené en amont, en luttant efficacement contre la radicalisation», ajoute-t-il. Il propose ainsi que les imams soient obligés de «prêcher en français» dans les mosquées. «Ils doivent également obtenir un certificat d’instruction civique qui permette de vérifier leurs connaissances des principes fondamentaux de la République française», précise le maire de Bordeaux.

• Créer un «délit d’entrave au service public»

Alain Juppé veut aussi créer un «délit d’entrave au service public»: «On ne peut pas laisser les représentants de l’État sans moyens de réagir quand un enfant rejette une leçon d’histoire sur la Shoah ou quand une femme hospitalisée refuse d’être examinée par un médecin homme», poursuit Alain Juppé, insistant sur le respect de la laïcité. Toutefois, il met en garde contre les «dérives» et «amalgames dangereux» et redit que «les autorités religieuses et spirituelles musulmanes [doivent] exprimer haut et fort leur rejet massif de toute forme d’extrémisme et de sectarisme et condamner fermement tout acte commis au nom de leur religion allant à l’encontre de la République».

• Mettre en place «une coalition unique»

Sur le plan diplomatique, face au constat que l’objectif d’un départ de Bachar al-Assad n’a pas été «atteint», Alain Juppé se prononce en faveur d’une «coalition unique associant Américains, Russes, Français, Turcs, Iraniens, pays du Golfe» contre le groupe Etat islamique. «Je serai attentif aux résultats qu’obtiendra en ces termes la diplomatie française», des terroristes prévient-il.

• Créer une police européenne des frontières

Enfin, Juppé, constatant que «Schengen est mort», souhaite la mise en place d’une «police européenne des frontières, un corps des gardes douaniers européens». «En 2015, ce sont seulement 150 millions d’euros de budget qui sont alloués au contrôle de plus de 40.000 kilomètres de frontières, ce n’est pas tenable», écrit-il. «Mais il faut aussi que nos partenaires européens s’engagent sur les théâtres d’opération où nous sommes trop souvent seuls», regrette l’ancien ministre des Affaires étrangères.

Climat : propositions insuffisante pour l’agence internationale de l’énergie

Climat : propositions insuffisante pour l’agence internationale de l’énergie

Dans un rapport spécial sur l’énergie et le changement climatique, publié lundi 15 juin, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rappelé que les émissions de gaz à effet de serre issues de la production et de la consommation d’énergie sont d’un niveau « deux fois plus élevé que celles issues de toutes les autres sources d’émissions confondues ». Elles représentent ainsi les deux tiers des émissions liées aux activités humaines. Pour faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre issues de l’énergie d’ici à 2020, l’Agence préconise la mise en place de plusieurs mesures:

  • Elle plaide pour augmenter l’efficacité énergétique dans l’industrie, le bâtiment et les transports;
  • Selon elle, il est important de réduire le recours aux centrales électriques au charbon les moins efficaces pour finir par interdire leur construction;
  • L’AIE estime qu’il faudra augmenter les investissements dans les énergies renouvelables de 270 milliards de dollars (241 milliards d’euros) en 2014, à 400 milliards (357 milliards d’euros) en 2030.
  • Pour ne pas encourager le recours aux énergies fossiles, l’institution préconise une suppression progressive des subventions dédiées à ces dernières pour arriver à une suppression définitive de ces aides financières en 2030.
  • Le secteur du pétrole et du gaz, qui commence à se tourner vers les énergies renouvelables, devra réduire ses émissions de méthane, selon l’AIE.
  • Enfin, pour que ces mesures permettent de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, l’Agence souhaite notamment que les objectifs soient révisés tous les cinq ans pour pouvoir « augmenter leurs ambitions », et que des procédures pour contrôler l’atteinte des objectifs dans le secteur de l’énergie soient mises en place.

Mais l’AIE manifeste ouvertement son scepticisme en ce qui concerne la tenue de ces objectifs et met en garde sur le fait que « tout retard pour agir sera coûteux ». Selon l’organisation, les contributions pour la conférence de Paris (COP21) déjà publiées par un certain nombre de pays sont insuffisantes. Elles « montrent que la croissance des émissions liées au secteur énergétique va diminuer » mais seulement à partir de 2030.

 

Grèce : propositions absurdes de Bruxelles ( Tsipras)

Grèce : propositions absurdes de Bruxelles ( Tsipras)

 

Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, a qualifié d’absurdes les propositions de Bruxelles ( et des créanciers). Le jeu du chat et de la souris continue. Schématisons : la Grèce ne peut pas rembourser ses dettes à cours terme sans les prêts de Bruxelles et Bruxelles pourra dire adieu à la dette grecque en cas de défaut. Finalement tout le monde est coincé. En outre en  l’état de croissance molle de l’Europe, de la probable remontée des taux américains, la sortie de l’euro par la Grèce serait un mauvais coup pour la confiance et l’activité européenne. En fait tout cela est du temps perdu car il faudra un accord. Tsipras joue sur cette contrainte pour envoyer balader Bruxelles.  Dans un discours d’une demi-heure devant le Parlement grec, Alexis Tsipras a rejeté avec force le plan de réformes proposé mercredi par ces créanciers, l’Union Européenne et le FMI. « Je suis là pour expliquer où l’on va et où l’on peut aller, a d’emblée annoncé le Premier ministre grec, ce vendredi soir, en direct sur toutes les télévisions et radios du pays. La proposition que m’a remise Jean-Claude Juncker m’a désagréablement surpris. » Les pistes évoquées en début de semaine par les créanciers d’Athènes prévoyaient des économies supplémentaires de trois milliards d’euros. Elles toucheraient notamment les régimes de retraites et obligeraient le gouvernement grec à augmenter énormément la TVA. Pour Alexis Tsipras, tout cela est totalement « absurde » et « irréaliste » et doit être retiré de tout plan éventuel. Alexis Tsipras marque ainsi sa détermination et veut prouver aux Grecs qu’il n’a pas oublié ses engagements de campagne.  Le Premier ministre a avoué que les négociations ont reculé ces derniers jours, pour autant il estime qu’Athènes, l’Union européenne et le Fond Monétaire International sont « plus proches que jamais d’un accord ». Il demande donc à ses créanciers de prendre au sérieux le plan soutenu par son gouvernement pour que les négociations se poursuivent sereinement dans les prochains jours.

Relance Immobilier : les propositions du rapport Duport…. un peu court !

Relance Immobilier : les propositions du rapport Duport…. un peu court !

Ces propositions concernent surtout l’allégement des procédures notamment en réduisant les délais d’instruction des dossiers. Par contre rien sur les normes complètement aberrantes. Rien sur la matrise du coût du foncier et rien sur  les modalités de financement pour les accédants à la propriété. Un rapport qui n’est pas inutile ;  pour résumer on ira plus vite mais les contraintes seront toujours aussi complexes. Du flou également sur la démocratie participative à propos des grands projets, pas étonnant Ségolène est également impliquée dans les suites de ce rapport.   Les propositions du rapport Duport pour accélérer les projets de construction, grâce à des procédures « plus simples et plus efficaces » ont été remises vendredi 3 avril aux ministres du Logement Sylvia Pinel et de l’Environnement Ségolène Royal, a annoncé celle-ci.   Intitulé « Accélérer les projets de construction, simplifier les procédures environnementales, moderniser la participation du public », ce rapport est signé par le préfet Jean-Pierre Duport. Il préconise notamment de réduire les délais d’instruction des autorisations d’urbanisme en-deçà de 5 mois, sauf « exception justifiée par l’intervention d’une autorité de niveau national ». Il suggère aussi d’ imposer à l’autorité compétente d’indiquer l’ensemble des motifs justifiant un second refus de délivrance d’une autorisation d’urbanisme après annulation du premier refus par le juge administratif ». Le rapport avance aussi l’idée, lorsqu’un projet est d’intérêt général, de « permettre au représentant de l’Etat d’imposer à l’autorité compétente d’indiquer l’ensemble des motifs justifiant un premier refus de délivrance d’une autorisation d’urbanisme ». Des « mesures d’accompagnement des projets les plus importants » pourraient aussi être prises, et des « échanges collégiaux entre architectes des bâtiments de France », encouragés. Les projets les plus importants seraient aussi confiés à un « avis collégial ». Quant à l’administration, elle est encouragée à adopter un maillage territorial de ses services techniques « au plus près des territoires et des projets« . Le rapport l’incite aussi à « insérer de la collégialité dans les avis nécessaires à la délivrance d’une autorisation » et à dématérialiser les procédures et les documents d’urbanisme. Enfin, en matière de simplification des procédures environnementales, le rapport propose la création d’un « permis environnemental unique« . Ce dernier facilitera les relations entre les autorités compétentes et les porteurs de projets avec l’instauration d’un guichet unique, la coordination des autorisations et un encadrement des délais. Enfin, en matière de modernisation de la participation du public, le rapport propose notamment de « réserver l’enquête publique aux projets les plus importants« . Pour les autres projets, il y aurait une mise à disposition du dossier au public, avec enregistrement et publication des observations. Le rapport Duport suggère aussi « d’ouvrir la participation du public plus en amont du processus décisionnel, afin qu’elle porte sur les finalités du projet, son opportunité et les éventuelles solutions alternatives ».  Mais ce dernier champ fera l’objet d’un « chantier de la démocratie participative », sa mise en œuvre reste donc à définir. Ces propositions auront leur traduction législative dans le projet de loi pour la croissance et l’activité, a précisé Sylvia Pinel.

 

Glavany : neuf propositions pour moderniser le foot

Glavany : neuf propositions pour moderniser le foot

Un rapport déjà très controversé par les instances du foot. Bâti autour de trois thèmes – responsabilité sociale et citoyenne, régulations, modèle économique -, le rapport Glavany est ponctué de neuf propositions plus ou moins consensuelles comme le renforcement de la sécurité et du civisme par la fermeté et le dialogue ou le soutien à l’action de formation des clubs professionnels.  Plus audacieuse, après la polémique sur la taxe à 75% et ses conséquences sur la compétitivité du football français, la septième proposition suggère de « faire évoluer le régime des cotisations sociales portant sur les rémunérations des joueurs » afin de le rapprocher « de celui des artistes de spectacle ». Il s’agirait d’appliquer aux sportifs professionnels une double rémunération salaire/redevance, cette dernière étant assujettie à la contribution sociale sur les revenus du patrimoine et non à l’impôt sur le revenu.  Au plan financier toujours, la commission Glavany propose de « renforcer la régulation du marché des transferts et de l’activité des agents » en créant, au sein de la Ligue, une « chambre de compensation » qui assurerait la traçabilité des transferts, traçabilité rendue possible par un principe d’exclusivité du mandat.  En ce qui concerne le mode de rétribution des agents, le rapport estime que l’interdiction de leur rémunération par les clubs étant aisément enfreinte, le recours au modèle en vigueur pour les artistes est à nouveau pertinent. Leurs agents sont rémunérés « soit par l’artiste, soit par la structure culturelle soit par les deux selon une règle de partage librement fixée entre eux ».  Toute initiative isolée étant vouée à l’échec, les rapporteurs préconisent le lancement d’une « initiative européenne pour mieux réguler le sport professionnel aux niveaux européen et international », avec une mesure phare : l’interdiction complète de la tierce propriété des joueurs.  Enfin, au plan de la santé économique des clubs, M. Glavany et ses collègues jugent urgent de diversifier leurs capitaux en les ouvrant à des investisseurs de différents horizons – notamment l’actionnariat populaire -, d’associer les clubs à la gestion des stades et d’unifier à un taux unique de 5,5% la TVA sur les spectacles sportifs. 

 

Emmanuel Macron : non aux propositions de martine Aubry

Emmanuel Macron : non aux propositions de martine Aubry

 

 

Macron a répondu nettement à Aubry lors du grand jury  »RTL-Le figaro ». C’est non à toutes les propositions du maire de Lille. Donc pas question de revoit la politique économique. . Il n’y aura donc pas de virage économique et il faudra se contenter des hypothétiques effets du pacte de responsabilité, du travail du dimanche, et de la réforme de certaines processions réglementées. Autant de dispositions qui ne sont pas vraiment à la hauteur de l’enjeu même si certaines sont utiles voire nécessaires. Je suis en désaccord avec l’analyse» de Martine Aubry et «avec les conclusions qu’elle en tire», a expliqué le ministre, qui a souligné qu’un «ciblage meilleur n’est pas possible» sur le crédit d’impôt compétitivité (CICE) et le pacte de responsabilité, contrairement à ce que réclame l’aile gauche du PS. Insistant sur la nécessité de mener «une politique de stabilité» pour les entreprises, Macron a ajouté: «Il est normal qu’il y ait un débat politique interne au PS», mais «il vient après plusieurs mois de clarification. (…) Le constat, c’est le manque de compétitivité de l’économie française.» Contrairement à Martine Aubry, le ministre n’est pas favorable à la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, car «les perdants seront les classes moyennes».Emmanuel Macron est aussi en désaccord avec la maire de Lille qui a déclaré que les créations d’emplois dues à l’ouverture des magasins le dimanche étaient «un mirage».  Faux, a rétorqué le ministre. Précisant que le travail du dimanche «est une réalité régulière ou occasionnelle pour 30 % des Français», il va proposer «plus de flexibilité sur le terrain» avec la possibilité donnée aux maires d’autoriser l’ouverture «douze dimanches par an, un par mois» dans des «zones à forts potentiels économique et touristique», notamment les Grands Boulevards et certaines gares. L’objectif du ministre est de «simplifier le dispositif avec des compensations et des accords majoritaires». Dans des entreprises de plus de onze salariés, ceux qui travailleront le dimanche sur la base du volontariat seront «payés double, avec repos compensateur». Concernant l’assurance-chômage, Macron s’est montré prudent, déclarant qu’il s’agit d’un «acquis social clé» qu’il «faut défendre». Mais il a reconnu que «le chômage de masse ne permet plus de le financer de manière satisfaisante» et que «le débat est politique». Les pouvoirs publics et les partenaires sociaux vont «en débattre en 2015 pour préparer la réforme de 2016», a-t-il déclaré. Interrogé sur les professions réglementées (huissiers, notaires, pharmaciens, etc.), Macron a insisté sur la nécessité de les «moderniser» et de «déverrouiller» les tarifs ou encore les conditions de regroupement ou de transfert, s’agissant des pharmacies. Le ministre a annoncé la création d’une «grande profession de l’exécution du droit» qui concernerait au premier chef les huissiers.

 

MEDEF : un chiffrage qui discrédite les propositions

MEDEF : un chiffrage qui discrédite les propositions

 

Le MEDEF fait d’abord une erreur d’agenda, d’une certaine manière ses propositions sabotent par avance les propos de Hollande et de Valls qui veulent rassurer une majorité difficilement trouvable. Une bavure vite réparée (en partie !) car l’annonce officielle a été décalée après les diverges réactions. Surtout c’est le chiffrage qui discrédite les mesures. C’est la énième annonce du MEDEF quant à la création du million d’emplois. Des emplois qui devaient être créés suite au CICE et au pacte de responsabilité. Maintenant conditionnés par les nouvelles propositions ! Exemple : la suppression de deux jours fériés : 1% de croissance en plus ?  Mais d’après  l’étude de l’Insee faite en juin 2012 sur ce sujet. L’Institut de la statistique affirmait en effet, dans ce rapport qui portait sur la période 2011-2014, que l’impact des jours fériés sur la croissance n’était, en moyenne, guère plus élevé que -0,1%. Donc théoriquement un impact de 0.2%. Ou encore 20 000 emploi au lieu de 100 000. Même chose concernant le temps de travail, ses modalités ou encore pour les seuils sociaux. Certes, les chose doivent bouger ( c’est vital)  les Français doivent travailler plus et surtout être plus nombreux à travailler car le nombre d’inactifs plombent les comptes sociaux et la fiscalité sans parler du drame social. Les résultats en terme d’emplois ne sont pas aussi mécaniques que ce qu’annonce le Medef car tout dépend en fai t de l’environnement économique, de la demande, des carnets de commandes. Le Medef emploie les mêmes méthodes que le gouvernement ou les partis politiques avec des annonces quantifiées illusoires et approximatives. Il devrait s’en tenir à demander davantage d’allégement sur le coût du travail, les procédures,  plus de productivité. Enfin éviter come le gouvernement de faire des annonces au coup par coup qui rendent illisible la cohérence globale.

Pacte responsabilité entreprises : le Medef rappelle ses propositions

Pacte responsabilité entreprises : le Medef rappelle ses propositions

L’organisation rappelle qu’elle avait déjà proposé mi-novembre un « pacte de confiance pour la croissance et l’emploi ». Et pour elle, ce type d’initiative doit passer par le lancement de cinq chantiers indispensables: l’allégement de la fiscalité des entreprises, la diminution du coût du travail, la simplification, la baisse des dépenses publiques et la diminution des obstacles à l’emploi. Le pacte de François Hollande est « fondé sur un principe simple: moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités et, en même temps, une contrepartie: plus d’embauches et plus de dialogue social », avait détaillé mardi le président lors de son allocution. Car pour lui, il n’y a « qu’une priorité, qu’un objectif, qu’un engagement, c’est l’emploi ». Le Medef s’est dit, mercredi 1er janvier, prêt à participer activement au « pacte de responsabilité » aux entreprises proposé mardi soir par François Hollande.  Lors de ses voeux aux Français, mardi, le président a lancé l’idée d’un pacte qui allégerait les contraintes des entreprises afin de « gagner » la « bataille » de l’emploi.

 

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