Archive pour le Tag 'progressive'

Automobile Électrique: pour une transition plus progressive

Automobile Électrique:  pour une transition plus progressive

Convenons-en, le cap est net mais de toute évidence, les échéances fixées pour l’atteindre sont irréalistes. Si rien ne change le tout électrique nous conduira collectivement dans une impasse ! Par Mathieu Seguran, Délégué général de la Fédération de la distribution automobile ( La Tribune)

 

À noter que l’auteur ne évoque pas la piste de l’hydrogène pour l’instant réservée à des véhicules lourds et qui pourrait peut-être mettre en cause l’automobile électrique actuelle NDLR

 

 

Le projet de la Commission européenne de réduire à zéro les émissions de CO2 des voitures neuves en Europe, à partir de 2035, adopté par les 27 membres de l’Union européenne le 29 juin dernier va dans le bon sens. La mesure doit contribuer à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Mais il faut impérativement revenir sur les délais fixés pour la mettre en œuvre. L’échéance doit être reculée de 2035 à 2040.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’à ce jour la France ne compte que 62.000 bornes de recharge ! Le gouvernement prévoyait 100.000 bornes fin 2021, un an après nous en sommes loin.

Clairement le compte n’y est pas. Faute de temps pour déployer le dispositif de recharge d’ici à 2035 il sera impossible aux Français de rejoindre leur lieu de travail ou d’effectuer des déplacements dans certaines zones. La Fédération de la Distribution Automobile représente des professionnels de l’après-vente (distribution de pièces détachées et réseaux de garages) qui répondent chaque jour dans 1.300 points de vente et ateliers aux besoins de millions de Français pour leurs déplacements, dont les deux tiers se font en voiture. C’est pour cette raison qu’elle alerte depuis des mois les pouvoirs publics sur un phénomène social massif : l’incapacité pour beaucoup de nos concitoyens à s’équiper d’une voiture de nouvelle génération ! En d’autres termes les ménages les plus modestes choisissent la réparation car ils sont des millions à ne pouvoir renoncer à brève échéance à leur véhicule au profit d’une version électrique par manque de moyens financiers.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes pour le second trimestre 2022 : la croissance de l’activité des métiers représentés par la FEDA dans le véhicule léger est en vive progression. Au cours du printemps 2022 on constate une hausse de +12% à comparer aux exceptionnels résultats de l’an passé (+29,5%) A noter que par rapport à 2019, le secteur accentue encore son avance avec une croissance de quasiment 13%.

En revanche le marché du neuf ne cesse de s’éroder et, avec à peine 1,65 million de véhicules immatriculés en 2020 comme en 2021, il atteint des niveaux historiquement bas – il faut remonter à 1975 pour trouver des ventes plus faibles.

C’est dans ce contexte que la Commission européenne envisage d’interdire en 2035 les ventes de véhicules neufs à essence ou diesel, au profit de voitures 100% électriques ou à hydrogène. Les autres motorisations – thermiques et hybrides – seraient donc proscrites. Une telle trajectoire sera d’autant moins soutenable sur le plan social qu’au même moment sont mise en place, d’ici à 2025, les zones à faibles émissions (ZFE) dans 45 métropoles et agglomérations. Représentant le tiers de la population française, ces métropoles risquent de constituer, pour les populations vivant en périphérie, des zones interdites ! Inutile de rappeler que les mobilités quotidiennes ont été à l’origine, avec la hausse des prix à la pompe, de la plus longue et de la plus violente crise sociale des cinq dernières années, celle des Gilets jaunes.

Clairement, nous n’avons pas, pour le moment, les moyens d’avancer dans cette voie sans conséquences sociales et industrielles graves.

Nous alertons le nouveau gouvernement sur le rejet que cette mesure suscitera dans les classes moyennes. Cette privation de mobilité pourrait déboucher une nouvelle fois sur une révolte sociale forte.

Certes, les 27 membres de l’Union, sous l’influence de certains pays, ont accepté de faire une place aux technologies alternatives comme les carburants synthétiques ou les motorisations hybrides rechargeables, si elles permettent d’atteindre l’objectif final. Le dispositif adopté en ce mois de juin 2022 pourra être révisé en 2026 à l’aune des évolutions technologiques.

Les Français comprennent très bien que la voie tracée pour la décarbonation des transports et plus globalement, pour la transition énergétique, est incontournable mais, comme nous-mêmes professionnels, ils doutent de la capacité de notre pays à rattraper le retard accumulé.

Les enjeux sont aussi internationaux. La France, qui cherche à sortir de la dépendance du gaz et du pétrole russe, se mettrait ainsi sous l’emprise de la Chine d’où provient une grande partie des terres rares. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, l’Union européenne aura besoin, pour s’équiper en batteries, de 35 fois plus de lithium qu’aujourd’hui. Jusqu’à 26 fois plus de terres rares seront nécessaires, deux fois plus de nickel, sans parler du cuivre dont les besoins croissent également très rapidement. Tous ces éléments indispensables aux équipements de demain (voitures électriques, rotors d’éoliennes, unités de stockage…) actuellement contrôlés par… la Chine !

La France ne peut gérer sans risque cette conversion, avec de surcroît, la moitié du parc nucléaire à l’arrêt ! EDF vient d’ailleurs de rendre public les prévisions de production d’électricité dans notre pays : alors qu’en 2018 la France produisait 393 TWH elle n’en sortira plus de ses centrales que de 300 à 330 en 2023 !

Inutile de nier la réalité, la France et les autres États de l’UE ne seront pas prêts pour 2035. Forcer ainsi le destin serait folie. Le parc thermique compte près de 44 millions de véhicules. Il ne disparaîtra pas du jour au lendemain ! Il faut donc le rendre moins polluant. Pour cela l’entretien est une manière d’accompagner en douceur la transition et de réduire les tonnes de CO2 produites au quotidien.

La France doit peser de tout son poids dans la suite du processus décisionnel à Bruxelles pour obtenir ce délai. C’est à ce jour la seule solution pour éviter à notre pays une nouvelle crise sociale, et à l’Europe un accident industriel majeur !

Élections : Vers la fin progressive du vote ?

Élections : Vers la fin progressive du vote vo ? 

A trois mois de l’élection présidentielle, le politiste Tristan Haute et le sociologue Vincent Tiberj ont réuni dans un ouvrage d’actualité les contributions de plusieurs chercheurs renouvelant le regard porté sur le geste du vote et l’abstention.

Livre – Analyse du Monde . En cette rentrée 2022, la « course aux petits chevaux » présidentielle a commencé depuis longtemps. Mais le scrutin du mois d’avril mobilisera-t-il suffisamment d’électeurs pour assurer une légitimité politique au vainqueur ? Si, traditionnellement, la participation lors de la présidentielle est plus élevée que lors des autres élections, les records d’abstention atteints en juin 2021 pour les régionales et les départementales peuvent laisser craindre le pire aux candidats et à leurs équipes.

Pourquoi les électeurs et les électrices ne se déplacent-ils plus autant aux urnes ? Cesseront-ils un jour de voter ? A ces questions désormais récurrentes, Tristan Haute et Vincent Tiberj apportent, avec Extinction de vote ?, les dernières réponses de la recherche. L’ouvrage, qui rassemble les contributions de chercheurs dont les travaux ont renouvelé l’analyse du vote et de l’abstention, reste synthétique tout en offrant plusieurs entrées dans ce sujet complexe.

S’attachant d’abord à resituer le geste du vote dans l’histoire, les auteurs soulignent à quel point ses significations se sont construites sur la durée. Yves Déloye pointe que la pratique du scrutin, pensée dès ses origines comme un substitut efficace aux épisodes de violence collective, devient peu à peu au XIXe siècle un véritable instrument d’ordre. Refuser ce mode d’expression politique, « fait de délégation et d’oubli de soi », revient dès lors à en utiliser, voire à en inventer d’autres – parfois plus violents.

Jérémie Moualek, quant à lui, redonne leur profondeur historique aux votes blancs et nuls : d’abord vus comme de simples votes irréguliers, ils deviennent rapidement des « déviances électorales » et des « voix perdues » aux yeux des politiques en quête de légitimité. C’est avec la VRépublique et son offre politique binaire, donc restreinte, que le vote blanc gagne en crédibilité avant de devenir, dans les années 1990, un « non-choix sophistiqué », un droit de ne pas choisir, voire de ne pas élire.

Loin de laisser de côté les ressorts sociaux de la démobilisation électorale, les deux contributions des directeurs de l’ouvrage se penchent sur les conséquences du renouvellement générationnel et des conditions de travail et d’emploi. Le lecteur y apprend notamment que si, parmi les nouvelles cohortes générationnelles, les partisans du « vote intermittent » sont de plus en plus nombreux, des citoyens défiants mais non moins informés privilégient des moyens d’expression moins passifs que le vote pour se faire entendre : manifestations, pétitions, boycott, mobilisation sur les réseaux sociaux… Ou encore que les salariés dont le travail est répétitif et offre peu de place à l’autonomie ont moins tendance à voter que le reste des salariés.

 

La privatisation progressive des grands événements sportifs

La privatisation progressive des grands événements sportifs

 

Régis Juanico, député (Génération.s) de la Loire, vice-président de la commission des affaires culturelles et de l’éducation à l’Assemblée nationale, s’inquiète, dans une tribune au « Monde », de la privatisation des grandes compétitions sportives par des intérêts privés qui, selon lui, captent le « bien commun », et propose un nouveau modèle.

 

Tribune

.Le modèle sportif européen est aujourd’hui percuté par deux grandes menaces. La première est celle d’une privatisation progressive des grandes compétitions sportives continentales par des intérêts privés à l’œuvre dans de nombreuses disciplines individuelles ou collectives, à l’instar de la récente tentative de créer une « Super Ligue » en Europe, à l’initiative de quelques clubs de football parmi les plus riches.

La seconde menace est celle de l’accaparement des grandes compétitions ou événements sportifs internationaux par les grandes multinationales (Warner, Discovery, MGM, Amazon, Google) à la force de frappe financière considérable, ou des fonds d’investissement souverains à la main d’Etats aux moyens illimités qui n’hésitent pas à instrumentaliser le sport pour en faire une vitrine politique ou une « arme diplomatique ».

Ces tentatives de captation du « bien commun » de l’organisation des grandes compétitions sportives et, plus largement, de prédation financière du sport sont très préoccupantes car avec elles font peser, par leur tendance inflationniste, un risque de disparition des valeurs universelles liées au modèle sportif européen fondé sur la solidarité, la durabilité, l’inclusion et qui repose sur une compétition ouverte et équitable.

Cette offensive mortifère doit absolument être stoppée sur un plan politique par les Etats de l’Union européenne et par les instances du mouvement sportif international, en particulier pour protéger la spécificité de notre modèle européen : système pyramidal de montées et descentes des clubs dans les ligues, accueil, détection, formation et protection des jeunes joueurs – formés localement, à l’opposé du modèle des ligues fermées.

La crise sanitaire en cours a montré à quel point le sport est un « bien essentiel » pour nos sociétés. Ses conséquences économiques, financières et sociétales dramatiques que nous n’avons pas fini de mesurer auraient dû faire l’effet d’un électrochoc pour les acteurs concernés : où sont passées aujourd’hui les promesses d’un « sport plus sobre, plus tempérant » ?

A défaut, la crise sanitaire a été un accélérateur et un révélateur d’une tendance préexistante pour le football professionnel français. La pérennité de son modèle économique n’est pas assurée, du fait du déséquilibre structurel d’exploitation des comptes, de l’inflation de la masse salariale, des effectifs professionnels pléthoriques, du manque d’attractivité des matchs de la Ligue 1, de la complexité de l’offre d’abonnement, de son prix élevé et de la difficulté d’accès qui pousse les consommateurs au piratage audiovisuel.

 

Covid France : levée progressive du passe sanitaire ?

Covid France : levée progressive du passe sanitaire ?

Le chef de l’État a déclaré qu’il envisageait la levée progressive de l’obligation du passe sanitaire. «Dès que les conditions sanitaires le permettront et, à mon avis, quand je vois les chiffres, ça ne va pas venir si tard», on pourra se «permettre sur les territoires où le virus circule moins vite de lever certaines contraintes et de revivre normalement», s’est réjoui le chef de l’Etat. Revendiquant son «pragmatisme», il s’est ainsi dit prêt à «lever le passe, dans les endroits où on le met, là où le virus ne circule quasiment plus».

De son côté le ministre de la santé a affirmé : «Il y a encore quelque 10.000 contaminations par jour, l’épidémie n’est pas terminée. En revanche, nous sommes sur un rythme de réduction d’au moins 30% en une semaine, la charge hospitalière en métropole diminue – moins de 2000 patients en réanimation -, nous sommes sur une bonne trajectoire», a-t-il déclaré.

BCE : réduction très progressive des rachats d’actifs

BCE : réduction très progressive des rachats d’actifs

il n’y aura pas de vrai virage de la politique accommodante de la banque centrale européenne mais un très léger ralentissement du programme de rachat. C’est-à-dire une dizaine de milliards sur 80 milliards actuels.

 « Il s’agit davantage d’un ajustement qu’un véritable tapering (réduction des achats, NDLR) », estime ainsi Saïdé El Hachem, gérant obligataire chez Vega Investments Managers.

Mieux, le consensus anticipe également le lancement par la BCE d’un nouveau programme relais de rachat d’actifs, à l’échéance du PEPP en mars 2022, et qui serait davantage investi en obligations privées que le PEPP (97% des achats portent sur la dette souveraine). Ce qui serait un élément fort de soutien du marché obligataire, notamment sur les compartiments les plus risqués.

« La BCE n’a aucun intérêt à s’engager sur la fin du PEPP six mois avant la fin prévue du programme d’urgence, alors que l’incertitude reste élevée concernant les effets du variant delta », confirme à l’AFP Frederik Ducrozet, stratégiste chez Pictet Wealth Management.

La politique de quantative easing de la banque centrale sera donc menée avec la plus grande prudence malgré la montée de l’inflation montée à 3 % fins août dans la zone euro. Les taux ne seront pas remis en question pour l’instant.

Covid France : reprise progressive des activités

  • Covid France : reprise progressive des activités

 

Retour des terrasses et des cinémas. Au bout de six mois la France renoue cette semaine avec une partie de ses loisirs, aidée par le ralentissement de l’épidémie. À partir de mercredi, le couvre-feu sera repoussé de 19h00 à 21h00. Les cinémas fermés depuis le 30 octobre pourront rouvrir avec une jauge de 35% et 800 spectateurs maximum. Réouverture aussi, avec des jauges réduites, pour les musées, les théâtres, les parcs zoologiques ou encore l’ensemble des commerces.

Electricité : reprise progressive de la consommation

Electricité : reprise progressive de la consommation

 

La consommation d’électricité pendant la semaine du 11 mai a été en moyenne 9% inférieure à celle habituellement constatée à cette période de l’année en France (hors week-end) alors que la baisse avait atteint jusqu’à 20% au plus fort de la crise, a précisé dans un communiqué RTE, filiale d’EDF, de la Caisse des Dépôts et de CNP assurances.

La reprise s’observe particulièrement dans le secteur de l’industrie manufacturière, avec une baisse de 25% au plus fort de la crise et un niveau aujourd’hui quasiment comparable à la situation précédant la mise en place des mesures de confinement.

La consommation d’électricité dans le secteur des transports a en outre augmenté de plus de 25% entre la dernière semaine de confinement et la première semaine de levée partielle des restrictions.

L’écart dans ce secteur par rapport à la semaine précédant la mise en place des mesures de confinement est désormais de l’ordre de 34% contre 57% au plus fort de la crise, a détaillé RTE.

Hausse progressive des taux (FED)

Hausse progressive des  taux (FED) 

 

 

Conséquence immédiate, le rendement des Treasuries à 10 ans est remonté à 2,92%, en hausse de plus de 6 points de base et le taux du 2 ans prend 4 points de base à un plus de haut de cinq jours. En Europe, le dix ans allemand avoisine la barre de 0,68%. L’écart de rendement entre les Treasuries à 10 ans et le Bund de même échéance est le plus large en plus d‘un an. “Le (Comité de politique monétaire, Fomc) continuera de rechercher l’équilibre en évitant toute surchauffe de l’économie (…) et en amenant l‘inflation à 2% de façon durable”, a indiqué le patron de la FED. “Les vents contraires que l’économie américaine avait dû supporter certaines années se sont transformés en vents favorables”, a-t-il ajouté, observant cependant que “l‘inflation reste en deçà de notre objectif à long terme de 2%; du point de vue (du Fomc), augmenter encore et progressivement le taux des Fed funds sera la meilleure façon d‘atteindre nos deux objectifs». On s‘attend généralement à ce que la Fed procède à sa première hausse des taux de l‘année lors de sa réunion du mois prochain. Elle rendra publiques à cette occasion ses nouvelles prévisions économiques et Powell donnera lui sa première conférence de presse.

Nucléaire : la fermeture de Fessenheim et la transition énergétique progressive

Nucléaire : la fermeture de Fessenheim et la transition énergétique progressive

 

Pour résumer Hulot se résout à respecter  la loi de transition énergétique pour la croissance verte, adoptée en août 2015. Elle prévoit notamment la réduction, pour 2025, de la part de l’électricité d’origine nucléaire de 75% à 50% en France. En compensation en quelque sorte, il obtiendra la fermeture de Fessenheim. Mais  Nicolas Hulot s’est voulu rassurant jeudi soir, tout en ouvrant des pistes en faveur des énergies renouvelables. Avec Emmanuel Macron, a-t-il expliqué, « on a probablement sur la vision, peut-être une divergence, mais il y a un chemin commun et je pense que ce qui est très important – et c’est ce qui a été acté dans la loi de transition énergétique – c’est déjà de rééquilibrer les choses. » « La démonstration se fera peut-être chemin faisant qu’on peut aller plus loin que 50% ou au contraire la démonstration se fera peut-être que pour finir, le développement des énergies renouvelables est plus lent que prévu », a avancé le ministre de la Transition écologique. « Ce qui est très important, c’est de faire baisser cette part, pas pour des raisons dogmatiques. Parce qu’il en est de l’énergie comme de beaucoup de domaines, mettre tous ses œufs dans le même panier, ce n’est pas une bonne chose », a-t-il plaidé. « Le nucléaire, qu’on soit pour ou contre, de toute façon on ne peut pas s’en passer demain matin, et moi je pars du principe que dans la transition énergétique, il faut planifier la transition », a dit Nicolas Hulot, soulignant sa préoccupation pour le sort des salariés du nucléaire. « Derrière le nucléaire, il y a des hommes et des femmes, et donc les choses ne vont pas se dicter comme ça ». La filière industrielle nucléaire française compte 2.500 entreprises et emploie près de 220.000 salariés (emplois directs et indirects). « En 2025, la part du nucléaire, par rapport à ce qu’elle était hier, et pas par rapport à ce qu’elle sera demain, elle doit être de 50%. » a-t-il rappelé S’agissant de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), Nicolas Hulot a confirmé sa fermeture, au terme du décret pris en avril par Ségolène Royal, qui

 

Pour résumer Hulot se résout à respecter  la loi de transition énergétique pour la croissance verte, adoptée en août 2015. Elle prévoit notamment la réduction, pour 2025, de la part de l’électricité d’origine nucléaire de 75% à 50% en France. En compensation en quelque sorte, il obtiendra la fermeture de Fessenheim. Mais  Nicolas Hulot s’est voulu rassurant jeudi soir, tout en ouvrant des pistes en faveur des énergies renouvelables. Avec Emmanuel Macron, a-t-il expliqué, « on a probablement sur la vision, peut-être une divergence, mais il y a un chemin commun et je pense que ce qui est très important – et c’est ce qui a été acté dans la loi de transition énergétique – c’est déjà de rééquilibrer les choses. » « La démonstration se fera peut-être chemin faisant qu’on peut aller plus loin que 50% ou au contraire la démonstration se fera peut-être que pour finir, le développement des énergies renouvelables est plus lent que prévu », a avancé le ministre de la Transition écologique. « Ce qui est très important, c’est de faire baisser cette part, pas pour des raisons dogmatiques. Parce qu’il en est de l’énergie comme de beaucoup de domaines, mettre tous ses œufs dans le même panier, ce n’est pas une bonne chose », a-t-il plaidé. « Le nucléaire, qu’on soit pour ou contre, de toute façon on ne peut pas s’en passer demain matin, et moi je pars du principe que dans la transition énergétique, il faut planifier la transition », a dit Nicolas Hulot, soulignant sa préoccupation pour le sort des salariés du nucléaire. « Derrière le nucléaire, il y a des hommes et des femmes, et donc les choses ne vont pas se dicter comme ça ». La filière industrielle nucléaire française compte 2.500 entreprises et emploie près de 220.000 salariés (emplois directs et indirects). « En 2025, la part du nucléaire, par rapport à ce qu’elle était hier, et pas par rapport à ce qu’elle sera demain, elle doit être de 50%. » a-t-il rappelé S’agissant de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), Nicolas Hulot a confirmé sa fermeture, au terme du décret pris en avril par Ségolène Royal, qui

Chine : vers une reconversion progressive

Chine : vers une reconversion progressive

 

Même s’il est difficile de ce référer aux chiffres économiques officiels qui présentent toujours un caractère politique, il semble bien que la reconversion progressive de la Chine est en cours. Elle se caractérise par une économie davantage tournée vers l’intérieur comme en témoigne la baisse des exportations mais la hausse des importations. À noter aussi le net ralentissement des investissements sans doute lié à la situation financière difficile notamment, des entreprises et des ménages dont beaucoup sont très endettés  Les ventes au détail qui ont augmenté de 10,9% le mois dernier par rapport à décembre 2015 témoigne de la reprise interne Les ventes au détail ont notamment été portées par les ventes automobiles, les produits d’hygiène et les cosmétiques.  Les exportations chinoises ont reculé de 6,1% en décembre sur un an, une diminution plus marquée que prévu, tandis que les importations augmentaient de 3,1%, en raison d’une forte demande de matières premières, selon les chiffres publiés vendredi par l’Administration des douanes. L’excédent commercial pour le mois de décembre s’établit ainsi à 40,82 milliards de dollars (38,5 milliards d’euros), contre un surplus de 46,50 milliards de dollars attendu, qui aurait représenté une hausse par rapport aux 44,61 milliards de novembre. Pour l’ensemble de 2016, les exportations ont reculé de 7,7%, tandis que les importations diminuaient de 5,5%. L’excédent commercial annuel se monte à 509,96 milliards de dollars. Autre preuve d’un plus grand dynamisme économique interne l’indice des prix à la production a progressé de 5,5% en décembre par rapport à décembre 2015, signant sa plus forte hausse depuis septembre 2011. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient une hausse de 4,5%. – L’activité dans les services a progressé en décembre en Chine à un rythme moins soutenu qu’en novembre, d’après l’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) publié dimanche. Il s’établit à 54,5 en décembre, contre 54,7 en novembre, mais bien au-dessus du seuil des 50, qui marque le passage d’une contraction à une progression de l’activité.

Taxis : une restructuration progressive

Taxis : une restructuration progressive

 

Une recherche très intéressante de l’institut IREF  offre une perspective de sortie de crise entre les taxis traditionnels et les VTC. Contrairement à certains qui préconisent une libéralisation brutale dans le secteur et-ou qui considèrent que l’indemnisation est  impossible, l’institut propose une restructuration progressive. Extrait des propositions :

La libération du marché apparait comme indispensable au regard de l’évolution des techniques et des besoins. Mais la question principale, à résoudre comme un préalable, reste celle de l’indemnisation des taxis qui subiraient une perte injuste du fait d’une libéralisation sans conditions réduisant à néant la valeur de leur licence. Dans la mesure où le coût de leur indemnisation immédiate représenterait une charge insupportable pour la collectivité, d’autres solutions doivent et peuvent être envisagées.

Il est proposé de geler les licences actuelles pour une durée garantie de trente ans. Pendant ces trente ans, ces licences pourraient être librement revendues, comme aujourd’hui. Mais leur valeur perdrait mécaniquement un trentième par an, sous réserve, bien entendu, de l’évolution du marché. Parallèlement, un droit de voierie serait payable par tous les véhicule publics, taxis ou VTC, dépourvus de licences (délivrées jusqu’à la réforme) à raison d’un montant raisonnable qui pourrait être de l’ordre de 3 à 4 000 euros par an, correspondant à une partie de la valeur de la licence (il ne parait pas normal d’indemniser les titulaires de licences à hauteur du prix actuel de marché, dans la mesure où celui-ci est aléatoire. Alors que la réforme permettrait aux titulaires, dont certains n’ont pas acquis leur licence, de continuer à travailler). Aucune nouvelle licence ne serait cessible, seules les anciennes le resteraient jusqu’à expiration de leur validité (ce que propose d’ailleurs le nouveau projet de loi). Ce droit annuel serait le prix du droit de stationnement ou plus généralement du droit de faire commerce sur la voie publique dont bénéficieraient donc tant les véhicules disposant d’une licence de trente ans que les autres qui paieraient la licence annuelle. Il n’y aurait donc plus de différence de nature entre taxis et VTC, mais chacun pourrait exercer son métier différemment. Et tous ceux ayant une licence ancienne ou payant le nouveau droit d’exercice pourraient exercer sous certaines conditions (voir ci-après). Bien entendu rien n’empêcherait les compagnies de taxis ou VTC de s’identifier par la peinture de leur carrosserie ou tout signe extérieur de leur choix.

Plus généralement et pour mettre en œuvre cette réforme, nos préconisations sont les suivantes :

> Mener une étude d’impact dans les grandes villes, pour évaluer l’ampleur d’une réforme sur le secteur ;

> Attribuer les nouvelles licences par véhicule et par chauffeur pour une durée déterminée de trois ans renouvelables automatiquement sauf violation des règles ci-après ;

> Interdire les cessions des nouvelles licences qui seraient attribuées gratuitement, mais assujetties à la redevance annuelle susvisée ;

> Instituer des règles simples que Taxis et VTC devront s’engager à respecter au risque de perdre leur droit d’exploiter sur la voie publique : sécurité, assurance des véhicules, respect des clients et des autres véhicules de transport de la clientèle, respect de la règlementation de circulation, etc.

> Libérer les prix, de manière à ce que la concurrence joue, non pas seulement sur les quantités mais aussi sur les prix ;

> Veiller à ce que les prix soient clairement affichés dans les véhicules ;
Autoriser tous les véhicules, VTC et Taxis, à utiliser les mêmes innovations technologiques ;

> Stopper le gel des immatriculations de VTC et la limitation du nombre de licences de taxis ;

Une telle réforme devrait favoriser le développement d’une nouvelle offre. Dans les villes, et particulièrement en France, à Paris, les ménages ont de moins en moins de voiture et sont prêts à utiliser de plus en plus le service des taxis ou autres véhicules… Pour autant qu’ils le trouvent. Par ailleurs des taxis de qualité, comme le proposent les VTC, rendraient l’offre plus attrayante. L’identification des véhicules et une bonne communication sur les avantages proposés par chaque compagnie ou chaque type de véhicule ou prestation élargirait le choix des clients et par là, la clientèle elle-même. Car il est toujours vérifié que, conformément à la règle énoncée par Jean-Baptiste Say, « l’offre crée sa propre demande ». Toute une population est disposée à utiliser plus et mieux les véhicules avec chauffeurs. Il faut lui en donner la satisfaction. Sinon, cette clientèle se perdra au profit de modes alternatifs, de la location de véhicules à temps limité au prêt de véhicule, ou au covoiturage ou autre forme de partage. Si les taxis ne savent pas se réformer pour ouvrir leur profession, ils mourront lentement. S’ils y parviennent, ils se développeront.

Pas de CSG progressive

Pas de  CSG progressive

Jean-Marc Ayrault écarte tout recours à une CSG progressive dans le budget 2014, dans une interview publiée mardi dans Sud-Ouest. Une cinquantaine de députés PS ou de gauche ont plaidé ces derniers jours pour une CSG progressive dans l’objectif de « rendre du pouvoir d’achat » aux classes populaires et moyennes « sans accroître le déficit ». La progressivité de la CSG n’est pas envisagée dans la loi de finances 2014.Jean-Marc Ayrault Le Premier ministre, qui participe jusqu’à mardi aux journées parlementaires du PS à Bordeaux, estime qu’une telle mesure « aurait des effets compliqués: attention à ne pas trop mettre à contribution les classes moyennes« .Toujours dans Sud-Ouest, Jean-Marc Ayrault félicite Angela Merkel, réélue Chancelière allemande, mais l’attend sur l’instauration d’un salaire minimum.

 

Carburant : augmentation progressive du gasoil

Carburant : augmentation progressive du gasoil

De la part d’un comité de la fiscalité, il ne faut pas s’attendre à autre chose qu’à des augmentations d’impôts, Le comité pour la fiscalité écologique (CFE), lui,  doit discuter en assemblée plénière jeudi d’un ensemble de propositions à remettre au gouvernement. Les propositions qui seront défendues par le président du CFE, l’économiste Christian de Perthuis, doivent plaider pour une harmonisation des fiscalités sur le diesel et l’essence au terme d’un processus progressif. L’écart de taxation entre les deux carburants doit être réduit d’un centime par an et par litre jusqu’en 2020. Le gouvernement a créé le CFE pour plancher, entre autres, sur la méthode pour réduire la fiscalité avantageuse consentie au diesel. Ce carburant émet moins de gaz à effets de serre, mais est beaucoup plus cancérigène que l’essence en raison de ses émissions de particules fines. Ce débat a valu une confrontation entre Delphine Batho, ministre de l’environnement, et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement Productif. Ce dernier avait opposé à la première l’impact d’une telle mesure pour l’industrie automobile française spécialisée dans les motorisations diesel. Le CFE pourrait également suggérer d’élargir l’assiette de la taxe intérieure de consommation (TIC) aux produits contenant une trace carbone. Jusqu’ici, la TIC touchait les carburants et les combustibles. Il s’agit d’introduire une véritable taxe carbone qui tiendrait compte de l’impact en CO2 dans les produits de consommation courante. Pour que l’impact de cet élargissement de l’assiette de la TIC ne soit pas trop brutal, il est prévu de baisser son taux. Cette baisse devrait ainsi neutraliser les effets du réajustement à la hausse du prix du diesel, au moins dans les premières années. Au final, les taxes sur le diesel devraient augmenter de 10 centimes d’euros par litre à horizon 2020 tandis que l’essence verrait ses prélèvements augmenter de 2,6 centimes. Pour atténuer l’impact sur les ménages, le CFE propose un crédit d’impôt à l’endroit des plus modestes d’entre eux. Ils pourraient également profiter d’un programme de renouvellement de leur parc automobile dès 2014. Le CFE propose également d’accompagner les entreprises les plus exposées (transport routier, agriculture…) mais sans pour autant leur accorder d’exonérations afin de ne pas vider ses mesures de leur substance.




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