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Contre l’obsolescence programmée mettre en place une évaluation de la réparabilité

Contre l’obsolescence programmée mettre en place une véritable de la réparabilité


L’indice de réparabilité, c’est quoi et pourquoi ? Par Nicolas Roisin, Université catholique de Louvain (UCLouvain); Jean-Pierre Raskin, Université catholique de Louvain (UCLouvain); Sébastien Toussaint, Université catholique de Louvain (UCLouvain) et Valerie Swaen, Université catholique de Louvain (UCLouvain) dan
s the conversation

L’initiative française d’indice de réparabilité déployé le 1ᵉʳ janvier 2021 entend répondre à ces défis en sensibilisant les consommateurs à la réparation et en incitant les fabricants à l’écoconception.

Affiché sur les produits, l’indice prend la forme d’une note sur 10 et d’un pictogramme coloré dépendant du score obtenu – rouge pour les équipements ayant une note inférieure ou égale à 1,9 ; orange, jaune, vert clair et vert foncé, jusque 3,9, 5,9, 7,9 et 10, respectivement.

Afin de calculer cet indice, cinq critères sont utilisés : la disponibilité de la documentation technique ; la démontabilité et accès, outils, fixations ; la disponibilité des pièces détachées ; le prix des pièces détachées ; et des critères spécifiques à la catégorie du produit.

En mai 2022, nous avons analysé les scores de plus de 700 équipements électroniques dans trois catégories de produits : les téléviseurs, les smartphones et les ordinateurs portables, qui sont les appareils électroniques avec le potentiel de réparabilité le plus important comparé, par exemple, aux lave-linge qui atteignent un bien meilleur taux de réparation – bien qu’améliorable également. Les données (prix de vente, marque, modèle, indice de réparabilité, score de chaque critère et sous-critère) ont été récoltées à partir du site Internet de la société Darty.

Cette analyse nous a permis de constater que, malgré l’obligation depuis le 1er janvier 2021 de rendre disponible le score lors de la vente de l’équipement, certaines marques n’ont pas encore fourni celui de leurs produits, et que certains arborent un score unique pour toute la gamme de produits. La grille de calcul de score est ainsi remplie de façon globale sans inclure les spécificités de chaque bien, ce qui pose question compte tenu de la faible standardisation des pièces détachées.

La majorité des scores obtenus par les marques pour leurs différents produits sont en outre supérieurs à 5, ce qui montre un manque d’efficacité dans l’utilisation de l’échelle complète et de sanction en cas de mauvais score sur un ou plusieurs critères. L’utilisation d’une moyenne arithmétique pour calculer l’indice final conduit en effet à ce que de bons scores sur certains critères compensent les mauvais scores sur d’autres.

Les smartphones et ordinateurs portables obtiennent ainsi de bons indices de réparabilité malgré la faible disponibilité des pièces détachées, qui rend souvent leur réparation impossible.

À ce jour, la politique en matière de pièces détachées est un élément clé dans la réparation des appareils défectueux : les grandes disparités observées dans les scores finaux des appareils proviennent en premier lieu de la politique des marques en matière de pièces détachées.

Une documentation claire et accessible, indispensable aux réparateurs, est par ailleurs encore trop souvent difficile à obtenir auprès de certaines marques. La pédagogie dans le milieu de la réparation est majoritairement le fait des particuliers et du monde associatif.

Il est enfin essentiel que les fabricants réduisent au maximum l’usage de colle et soudure dans leurs produits, principaux freins à la démontabilité des objets. Plus généralement, la miniaturisation et la compacité du design de ces équipements complexifient le processus de réparation.

D’après un rapport de l’association Halte à l’obsolescence programmée, d’autres obstacles ne sont pas pris en compte dans l’indice, tels que la sérialisation et la compatibilité des pièces détachées. Les réparateurs indépendants ont par exemple constaté une hausse des pièces irremplaçables car associées à un appareil spécifique via leur numéro de série.

Soyons clairs, l’affichage de l’indice de réparabilité représente un réel progrès pour améliorer nos habitudes de consommation. Des améliorations sont néanmoins possibles en matière de calcul, de transparence, et de contrôle de l’indice, afin d’augmenter son impact.

Comme l’illustrent nos analyses, la grille actuelle ne permet pas d’identifier strictement les produits difficilement réparables, puisqu’un indice assez élevé peut être obtenu par un équipement électronique qui dispose d’une lacune forte en la matière.

D’autres méthodes de calcul pourraient être utilisées, comme une moyenne géométrique afin qu’une note proche de zéro sur un critère réduise considérablement le score final de l’indice. Cette solution aurait le mérite de pousser les fabricants à avoir des scores corrects sur tous les critères, et le score refléterait mieux la réparabilité « réelle » de l’équipement.

Un second élément concerne la transparence du processus d’encodage des scores des différents critères. Les constructeurs adoptent des pratiques différentes, certains rapportant une même note pour une gamme de produits, alors que d’autres fixent une note spécifique par produit.

Il semble donc nécessaire que les fabricants fournissent en toute transparence la grille de calcul complète et détaillée ainsi que les engagements sur lesquels ils ont fondé leurs calculs – en particulier les périodes de disponibilité de leurs pièces et leurs conditions d’accès. Cela les obligerait à remplir avec sérieux cette liste et permettrait aux autres acteurs (publics et privés) d’être critiques par rapport aux notes obtenues par les appareils.

Notons enfin qu’un véritable contrôle de l’indice de réparabilité par le marché est difficilement réalisable. Certaines informations sont peu accessibles ; les engagements sur la disponibilité des pièces de rechange dans le temps ne sont presque jamais spécifiés ; les catalogues de pièces détachées sont rarement disponibles.

Et la vérification des déclarations des fabricants (par exemple concernant l’accès aux pièces détachées) requiert des interactions avec l’ensemble des acteurs concernés.

L’indice de réparabilité implique en effet une pluralité d’acteurs : il guide à la fois les fabricants dans leurs choix de design, les réparateurs dans l’anticipation des étapes clés de leurs réparations et les acheteurs dans leur souhait d’adopter une consommation responsable et durable. Dans cette optique, la charge de construire l’indice ne peut incomber uniquement aux fabricants et doit donner lieu à des discussions avec les parties prenantes.

L’indice associé à un produit ne devrait en outre pas être une grandeur statique établie de manière définitive à la sortie d’usine – la 1re étape de son cycle de vie où, par ailleurs, sa réparabilité n’a pas été formellement testée par des consommateurs ou des réparateurs – mais une grandeur adaptative établie à différents stades.

Une telle définition responsabilisant les réparateurs et les consommateurs en plus des fabricants contribuerait à ce que l’indice de réparabilité ne soit plus perçu par ces derniers comme une contrainte, mais bien comme un outil alimentant une analyse réflexive sur la conception de leurs produits.

Politique -Poutine : l’agonie programmée et dangereuse d’un dictateur

Politique -Poutine : l’agonie programmée et dangereuse  d’un dictateur

 

La puissance de Poutine en Russie est aujourd’hui incontestable. Il règne en maître et même en Tsar car aucune contestation n’est tolérée, la démocratie est complètement étouffée, les opposant neutralisés, mis en prison voire empoisonnés. Le problème du dictateur, c’est qu’il est de plus en plus enfermé dans sa paranoïa sachant pertinemment que sa légitimité est de plus en plus contestée. En matière de politique intérieure , Poutine n’est plus soutenu en effet que par environ 25 % de l’opinion publique.

Il faut dire que le contexte économique et social s’est fortement dégradé sous la direction de son gouvernement. Régulièrement, la Russie a reculé dans les classements économiques ne figurant plus qu’au 50e rang en matière de richesse par habitant. Bref presque un pays sous-développé. Poutine ne peut s’appuyer sur aucune philosophie idéologique un peu consistante. Il n’a pas l’appui de l’équivalent de l’ancien parti communiste.

Bref ,il est seul d’autant plus qu’il s’est régné la terreur parmi son entourage. Ce régime de dictateur est appelé à disparaître un jour ou l’autre, dans un an, dans 10 ans, plus tard ? Mais il finira avec Poutine peut-être même dans la violence quand les Russes auront compris que le pire  obstacle au développement et à la paix est Poutine lui-même. Un scénario possible car évidemment la Russie est un grand pays ,  produit d’une grande histoire et d’une grande culture. Certes il n’a  n’a jamais vraiment connu la démocratie mais notamment grâce à Internet, il  peut mesurer le décalage énorme entre son niveau de développement et celui de pays voisins qui ont bien davantage réussi.Le problème, c’est que le dictateur , conscient de ses échecs autant que du mépris qu’il suscite et qu’il pourrait réagir comme une bête blessée par des actes inconsidérés qui précipiteraient même le suicide de son pays.

 

 

Poutine : l’agonie programmée d’un dictateur

Poutine : l’agonie programmée et dangereuse  d’un dictateur

 

La puissance de Poutine en Russie est aujourd’hui incontestable. Il règne en maître et même en Tsar car aucune contestation n’est tolérée, la démocratie est complètement étouffée, les s’opposant neutralisés, mis en prison voire empoisonnés. Le problème du dictateur, c’est qu’il est de plus en plus enfermé dans sa paranoïa sachant pertinemment que sa légitimité est de plus en plus contestée. En matière de politique intérieure , Poutine n’est plus soutenu en effet que par environ 25 % de l’opinion publique.

Il faut dire que le contexte économique et social s’est fortement dégradé sous la direction de son gouvernement. Régulièrement, la Russie a reculé dans les classements économiques ne figurant plus qu’au 50e rang en matière de richesse par habitant. Bref presque un pays sous-développé. Poutine ne peut s’appuyer sur aucune philosophie idéologique un peu consistante. Il n’a pas l’appui de l’équivalent de l’ancien parti communiste.

Bref il est seul d’autant plus qu’il s’est régné la terreur parmi son entourage. Ce régime de dictateur est appelé à disparaître un jour ou l’autre, dans un an, dans 10 ans, plus tard ? Mais il finira avec Poutine peut-être même dans la violence quand les Russes auront compris que le pire  obstacle au développement et à la paix est Poutine lui-même. Un scénario possible car évidemment la Russie est un grand pays ,  produit d’une grande histoire et d’une grande culture. Certes il n’a  n’a jamais vraiment connu la démocratie mais notamment grâce à Internet, il  peut mesurer le décalage énorme entre son niveau de développement est celui de pays voisins qui ont bien davantage réussi.Le problème, c’est que le dictateur , conscient de ses échecs autant que du mépris qu’il suscite et qu’il pourrait réagir comme une bête blessée par des actes inconsidérés qui précipiteraient même le suicide de son pays.

 

 

Parti socialiste : la fin programmée pour 2022

Parti socialiste : la fin programmée pour 2022

En s’abritant derrière la perspective d’un contrat de coalition illusoire avec la gauche, le secrétaire général actuel du parti socialiste acte la fin du parti pour 2022. Il propose en effet purement et simplement de changer de nom, de tout remettre à plat, bref d’acter la fin du parti socialiste.

 

On voit mal en effet avec qui il pourrait passer une coalition de la gauche. Sûrement pas avec Mélenchon qui a déjà décidé de se présenter et d’être le seul candidat de la gauche. Sûrement pas avec les écologistes qui ont aussi décidé de présenter leur propre candidat. Ne reste alors que la solution de se rallier purement et simplement à l’un de ces deux courants est de se dissoudre en même temps. Ce qui ne sera pas très compliqué puisqu’aux dernières élections présidentielles le PS a réuni seulement 6 % des voix, aujourd’hui on lui prédit autour de 3 %.

 

Bref le parti socialiste suit le chemin de déroute du parti communiste lequel obtient même moins que les organisations d’extrême-gauche. En cause, évidemment les renoncements et les trahisons répétées de cette gauche réputée socialiste dans les périodes électorales mais qui s’est livrée bras et mains liées aux promoteurs d’un libéralisme sauvage. Le processus a commencé avec Mitterrand qui est mis en place son programme socialiste pendant à peine deux ans puis s’est résolu de se soumettre aux forces libérales économiques et financières.

 

D’une certaine manière, le parti socialiste connaît le même sort  que son ancêtre la SFIO. Et pour les mêmes raisons, celles déjà évoquées et surtout le fait que ce parti socialiste sociologiquement n’a jamais représenté les forces populaires qu’il revendiquait. En effet contrairement aux autres partis sociaux-démocrates la direction du parti socialiste n’a toujours compté que des technocrates et des professionnels de la politique.

« En acceptant de quitter nos meubles et de nous réinventer, a assuré Olivier Faure, ce ne sera pas un trait sur notre histoire mais un nouveau départ avec de nouvelles figures, de nouveaux talents, des trajectoires différentes ». « Le temps est venu de tout remettre à platnotre organisation, notre fonctionnement, et pourquoi pas même notre nom », a-t-il insisté, à bientôt cinquante ans du congrès d’Épinay. « Tout doit être débattu sans tabou. Il faut faire entrer de l’air frais, vivre sans totem et ouvrir un nouveau cycle. ». Un discours en forme de d’homélie funéraire qui prépare l’enterrement définitif du parti socialiste.

 

Environnement- l’ obsolescence programmée des produits

Environnement- l’ obsolescence programmée des produits  

 

Une étude de l’Ademe faisait le point sur la problématique de l’allongement de la vie des produits (extrait )

 

L’allongement de la durée de vie des produits s’inscrit comme l’une des pistes visant à promouvoir une consommation plus durable. S’il semble souhaitable d’accroître la durée de vie de la majorité des produits, une approche particulière doit être adoptée pour chaque catégorie de biens. Par ailleurs, la vigilance s’impose pour éviter des pièges tels que la sur-qualité ou les transferts de pollutions. De plus, prendre des décisions pertinentes requiert la poursuite des travaux sur l’analyse environnementale et son interprétation ainsi que la mise en place de méthodologies pour estimer les durées de vie puis la durabilité. Ensuite, des propositions de mesures concrètes à destination des metteurs sur le marché et des fabricants peuvent être discutées.

 

Le point de départ de la réflexion : Une consommation plus durable Tous les produits manufacturés génèrent des impacts environnementaux, en termes d’utilisation de ressources, d’émissions de gaz à effet de serre, de pollution des milieux, de production de déchets plus ou moins dangereux. Ces impacts se répartissent sur l’ensemble de leur cycle de vie depuis l’extraction des matières premières jusqu’à leur fin de vie, en passant par leur production et leur utilisation.

 

POURQUOI SOUHAITER AUGMENTER LA DUREE DE VIE DES PRODUITS ? Aujourd’hui, le modèle de consommation des pays développés induit des impacts environnementaux bien supérieurs à ceux admissibles par l’environnement. En d’autres termes, nous vivons et consommons au-dessus des ressources de la planète. Un tel modèle de consommation n’est donc pas viable dans le temps et n’est, de ce fait, pas qualifiable de « durable » ou de « soutenable ». Cela entraîne notamment une raréfaction de certains gisements de matières premières. A long terme, au-delà de questions économiques stratégiques, cette raréfaction pourrait aggraver les impacts environnementaux liés à des extractions rendues plus difficiles. Il existe de multiples leviers pour se rapprocher d’un modèle de consommation plus durable : incitation à la sobriété, internalisation des coûts environnementaux dans le prix d’achat des produits, augmentation des taux de recyclage des déchets, allongement de la durée de vie des produits … Ainsi, dans tout le rapport, c’est l’« allongement de la durée de vie des produits » qui sera traité. Il ne faut pas oublier l’existence et l’importance des autres leviers pour réduire nos impacts sur l’environnement, ni perdre de vue l’objectif d’une production et d’une consommation plus durable.

 

.Le rapport montrera que l’allongement de la durée de vie de certains produits, pensé dès la conception et favorisé par le réemploi, la réutilisation et la réparation, est susceptible de réduire ces impacts environnementaux de manière significative.

 

DE QUELS « PRODUITS » EST-IL QUESTION ? Dans ce qui suit, l’étude portera sur des biens et non sur des services. De plus, sont exclus les biens périssables (denrées alimentaires, médicaments…), dont la durée de vie et l’indication de date de péremption requièrent une étude à part, ainsi que les produits présentant une date limite d’utilisation compte tenu de caractéristiques intrinsèques aux produits (dangerosité notamment) comme les fusées de détresse par exemple. Ce rapport n’a pas non plus pour vocation à se limiter aux équipements électriques et électroniques, bien qu’ils figurent parmi les priorités d’actions compte tenu des matériaux rares qui les composent et des quantités associées (plus de 1,5 million de tonnes sont mises sur le marché chaque année). Ainsi, les cas de l’automobile, des produits textiles, du mobilier etc. seront également abordés.

 

QUELLE « DUREE DE VIE » EST-IL SOUHAITABLE D’AUGMENTER ?

Comme présentée dans la partie « terminologie », la notion de durée de vie peut signifier plusieurs choses. Allonger la durée de possession d’un objet utilisé occasionnellement n’a pas forcément de sens. En effet, cela impliquerait l’immobilisation de beaucoup de ressources naturelles non renouvelables, tels que les métaux rares. Par exemple, on pourrait se réjouir qu’un utilisateur conserve un outil tel qu’une perceuse durant 30 ans. Cependant, s’il ne l’utilise que dix minutes par an, cela perd de son intérêt en accentuant la pression sur les ressources matérielles. Ainsi, il semble plutôt pertinent de chercher à augmenter la durée totale de fonctionnement d’un produit, tout en optimisant l’usage qui en est fait, et en encourageant une consommation responsable. Dans la suite de la note, les expressions relatives à « l’allongement de la durée de vie » référeront donc à cette notion. Pour reprendre l’exemple de la perceuse, il semblerait alors souhaitable que plusieurs particuliers se la partagent, dans le cadre d’une consommation collaborative. Dans tous les cas, il faut rester vigilant et ne pas pousser à la surconsommation. Une consommation durable, basée sur les besoins réels, impliquerait d’ailleurs une rationalisation des actes de consommation. Au final, il ne s’agit donc pas d’encourager le consommateur à renouveler ses biens au plus vite, mais plutôt de l’inviter à choisir un modèle plus durable lorsque le remplacement du produit précédent s’impose

 

QUE SIGNIFIE « AUGMENTER LA DUREE DE VIE » ? Pour les fabricants, « augmenter la durée de vie des produits » peut signifier plusieurs choses :  Rendre les produits plus robustes, fonctionnels sans réparation ni remplacement de pièces.·  Rendre les produits plus réparables, et assurer leur réparation.·  Rendre les produits plus évolutifs, plus adaptables et plus flexibles aux évolutions· technologiques.  Rendre des produits plus compatibles avec d’autres systèmes. On parle alors· d’interopérabilité.  Rendre des produits plus faciles à entretenir.· Ces définitions ne doivent pas s’opposer les unes aux autres ; il convient plutôt d’envisager de possibles combinaisons. Par ailleurs, le surdimensionnement et la sur-qualité des produits peuvent constituer un risque de contre productivité.

 

ALLONGEMENT DE LA DURÉE DE VIE DES PRODUITS

 

Du point de vue des consommateurs, il s’agit principalement de prendre soin de leurs produits, à travers un entretien régulier et un usage correspondant aux conditions normales d’utilisation. Les notions de mutualisation (par exemple, covoiturage ou partage d’une perceuse) et d’optimisation des usages (attendre le remplissage complet d’un lave-vaisselle avant le lancement d’un cycle), incitent à une massification des usages et permettent d’accroître le service rendu ou la durée de vie effective. Ces différents moyens d’influer sur la durée de vie laissent entrevoir une notion de « durabilité » caractérisant la capacité d’un produit à durer. Dans la suite du rapport, le terme « durable » signifiera le fait d’être robuste, réparable, flexible et adaptable, évolutifs, compatible avec d’autres systèmes, facile à entretenir, etc. La question de la multifonction de certains objets ne sera pas ici abordée : néanmoins, l’arrivée sur le marché d’appareils intégrant des fonctionnalités de plusieurs équipements peut avoir un impact environnemental moindre que la somme des impacts de l’ensemble des équipements. Par exemple, les smartphones qui se substituent à la fois aux baladeurs, aux appareils photos, aux GPS, voire même aux ordinateurs.

 

EST-T-IL TOUJOURS SOUHAITABLE, POUR L’ENVIRONNEMENT, D’AUGMENTER LA DUREE DE VIE DES PRODUITS ? Un raisonnement, basé sur des analyses de cycle de vie, permet de dire dans quelle mesure il est souhaitable de voir la durée de vie d’un produit augmenter. Pour répondre à cette question, il semble pertinent de classer les produits par catégorie. La nomenclature ci-dessous n’est qu’une première étape et doit être suivie d’un raisonnement à l’échelle des gammes (les téléviseurs, les jeans, les canapés etc.) voire des sous gammes de produits. Ensuite, il s’agit de donner la priorité à celles dont les gains environnementaux potentiels sont les plus grands. La question de la raréfaction ou de la pénurie des ressources n’est pas toujours considérée comme un impact environnemental en tant que tel. Mais il s’agit tout de même d’en tenir compte. -Les produits à usage unique, ou qui ont par nature, une faible durée de vie. C’est le cas des feuilles de papier, des couverts et gobelets jetables, de certains emballages, des journaux et des magazines etc. Pour cette catégorie, il ne semble pas pertinent de chercher à augmenter la durée de vie, au risque d’une surqualité injustifié. Il conviendrait alors de déterminer leur niveau optimal de qualité. Par ailleurs, leur substitution par certains produits réutilisables est parfois justifiée du point de vue environnemental. L’exemple classique est celui des tasses ou mugs qui remplacent les gobelets jetables dans les machines à café. -Les biens d’équipement qui, lors de leur utilisation, ne nécessitent pas ou peu de consommation extérieure : pas ou peu d’eau, pas ou peu d’électricité, ni produit à rajouter régulièrement etc. Cela inclut par exemple le mobilier, les outils non électriques, les équipements dont l’impact environnemental est essentiellement dû aux phases de production et de fin de vie. Pour ces catégories de biens, il est alors souhaitable d’allonger la durée de vie de ces produits. Mais aussi ceux qui requièrent un apport extérieur « non différenciateur» ; c’est le cas du textile : les quantités d’eau, d’énergie et de lessive ne dépendent généralement pas du type de vêtement nettoyé. Ainsi, si deux t-shirts présentent les mêmes impacts environnementaux au niveau de leur fabrication et de leur fin de vie, il sera préférable de sélectionner celui dont la durée de vie est la plus grande. -Les biens d’équipement qui, lors de leur utilisation, nécessitent des apports extérieurs de manière à la fois différenciatrice et non négligeable. Leurs impacts environnementaux proviennent donc en grande partie de la phase d’utilisation. C’est le cas de certains équipements électriques et électroniques et des véhicules thermiques. Pour eux, il s’agit aussi de réduire les impacts en phase d’utilisation tels que les consommations d’eau et d’électricité pour un lave-linge, ou de carburant pour les voitures.

 

Deux sous catégories permettent alors de distinguer les appareils selon la stabilité de leur niveau technologique : – Pour certains produits comme les grille-pain, les réfrigérateurs, les ventilateurs etc., la technologie et la sophistication semblent stabilisées depuis quelques années. Les performances en termes de consommation atteignent donc des niveaux limites, asymptotiques, jusqu’à une éventuelle prochaine innovation technologique de rupture comme fut celle des DVD remplaçant les VHS. Cependant, malgré quelques gains en termes d’impacts environnementaux, les impacts relatifs au renouvellement (production et fin de vie) peuvent justifier le fait d’accroître la durée de vie de ce type de produits. – Pour d’autres produits comme les chaudières (encore plus lors du remplacement d’une chaudière à énergie fossile par une autre aux énergies renouvelables) ou les véhicules, le rythme des évolutions techniques est encore très élevé et des ruptures technologiques peuvent permettre un gain environnemental. Il peut donc ne sembler pas pertinent, à première vue, de chercher à allonger la durée de vie de manière systématique. Malgré tout, bien que les modèles de première génération peuvent vite être considérés comme « dépassés », ils se vendent parfois encore très bien sur le marché de l’occasion, cinq ans après leur sortie. De manière générale, il est possible de raisonner à l’échelle des composants : même si un produit présente des composants très innovants, il s’agit de favoriser l’allongement de la durée de vie des parties matures. Cela revient à rendre les produits plus adaptables aux évolutions technologiques, en permettant par exemple de remplacer le bloc moteur d’un véhicule, le microprocesseur d’un ordinateur, ou de procéder à toute autre mise à jour mécanique. Le cas des smartphones est très souvent présenté comme exemple. Ces appareils semblent, comme d’autres, être révélateurs de nos modes de consommation, tout en se distinguant des autres produits électroniques par leur place centrale dans notre quotidien. Composés de matières à la fois rares et seulement partiellement recyclées, ils sont souvent remplacés bien avant leur fin de vie technique. Sur ce point, il faut néanmoins se satisfaire du développement des forfaits sans engagement dans la téléphonie mobile. Ainsi, le consommateur voit directement la valeur marchande de son appareil qu’il doit acheter séparément de son forfait. Jusqu’ici, ce prix était souvent réparti dans les mensualités et l’utilisateur était régulièrement invité à renouveler son matériel, souvent contre une somme symbolique masquant ainsi le cout réel du smartphone et banalisant de fait sa fin de vie. Parmi les « révolutions technologiques » ou les grandes « innovations » en cours, figurent les objets connectés, issus de la forte miniaturisation des composants électroniques. Ce sont des biens dont la vocation première n’est pas d’être des périphériques informatiques ni des interfaces d’accès au web, mais auxquels l’ajout d’une connexion Internet a permis d’apporter une valeur supplémentaire en terme de fonctionnalité, d’information, d’usage ou d’interaction avec l’environnement. Une telle rupture technologique pourrait permettre de réduire l’impact de certains modèles par rapport à ceux d’aujourd’hui. D’une part les impacts environnementaux liés à l’usage pourraient décroître : les lave-linge se mettront donc en marche en fonction de la production d’énergie renouvelable. Les cycles seront alors automatiquement lancés lors des creux de consommation électrique sur le réseau. D’autre part l’entretien et la réparation seront facilités : les capteurs installés sur les appareils communiqueront très fréquemment leurs mesures, anticipant ainsi les pannes. De même, en cas de défaillance, ces capteurs pourront en indiquer les causes et ainsi faciliter la réparation. Au final, les durées de fonctionnement des appareils pourront croître, diminuant ainsi les impacts liés à la fabrication et à la fin de vie. Cependant, il semble tout de même pertinent de plaider en faveur d’un allongement de la durée de vie des produits concernés par l’arrivée des objets connectés. En effet, d’une part rien ne prouve que cette tendance va se développer : bien que L’institut d’études GfK prévoit que chaque foyer français hébergera plus de 30 objets connectés en 2020, il faut reconnaître que d’autres succès annoncés comme le Blu-ray ou la télévision 3D ne sont pas aujourd’hui au rendez-vous.

 

D’autre part, les délais de diffusion de cette technologie sont de l’ordre de la décennie, soit la durée de vie d’appareils. Mieux vaut donc conserver ses produits actuels jusqu’à leur fin de vie. Enfin, encourager les secteurs concernés à développer des produits durables dès aujourd’hui devrait se poursuivre, dans quelques années, lors de la production d’objets connectés. En conséquent, il est souhaitable d’allonger la durée de vie d’un grand nombre de produits. Dans chaque cas, un bilan environnemental multicritères sur l’ensemble du cycle de vie permettrait de confirmer ce choix et de connaître les gains liés à cet allongement. Les choix de pondération des critères entrant dans l’impact environnemental global et la réponse à cette question resteront néanmoins toujours sujets à débat. Ainsi, comment dire si la question du réchauffement climatique est prioritaire à celle de l’épuisement des ressources naturelles ou encore à celle des déchets nucléaires ? Il s’agit là de questions de société. Au final, l’intérêt d’allonger les durées de vie dépendra des pondérations choisies, c’est-à-dire de l’importance relative donnée à chaque critère. Un raisonnement orienté « matière » favorisera l’allongement quasi systématique des durées de vie. En revanche, un autre angle de vue comme une approche tournée vers des « flux » comme l’électricité conduira à des conclusions plus nuancées. Une telle analyse devrait aussi indiquer l’allongement optimal : en effet, des produits plus robustes peuvent nécessiter l’apport de davantage de matériaux, ce qui peut conduire à une augmentation des impacts environnementaux. Pouvoir estimer ce surplus d’impacts permettrait donc de trouver le meilleur compromis. En l’état actuel des connaissances, il est important de promouvoir l’allongement général de la durée de vie des produits afin d’éviter toute ambiguïté vis-à-vis du consommateur même si une minorité d’exemples contrediraient les bienfaits d’un allongement de durée de vie. Ainsi, il est clair qu’il n’est pas forcément bon de vouloir conserver un lave-linge des années 1980 dont la consommation en eau et électricité est nettement supérieure à celle des modèles actuels. Mais, de manière pragmatique, inciter le consommateur à renouveler son appareil au plus vite pourrait troubler le message général porté contre la surconsommation. En pratique, il conviendrait de communiquer davantage sur les catégories présentant les gains les plus grands que sur les autres. Néanmoins, lorsque des questions importantes de santé et de sécurité entrent dans le débat, il peut s’avérer souhaitable d’adapter le discours en encourageant le remplacement des produits concernés. Ainsi, les anciens véhicules Diesel des années 1990 émettent beaucoup plus de particules polluantes qu’aujourd’hui, aggravant considérablement la pollution de l’air. Dans de tels cas, encourager le renouvellement du parc ancien semble pertinent1 . Il en va de même en cas de rupture technologique majeure amenant des gains environnementaux significatifs durant les phases d’utilisation (cas des chaudières par exemple).

L’obsolescence moins programmée dans l’électroménager ?

L’obsolescence moins programmée dans l’électroménager ?  

 

 

Certains équipements ménagers seraient un peu moins concernés par l’obsolescence programmée. La Fnac a passé cette année au crible 63 familles de produits, du four à la machine à laver, en passant par le petit électroménager ou les produits sonores. Pour qu’un produit dure le plus longtemps possible, il faut à la fois qu’il soit fiable, c’est-à-dire qu’il tombe peu en panne, et que son fabricant continue à produire des pièces détachées pour le réparer. Les appareils de gros électroménager, les lave-linge en particulier, sont à ce titre de bons élèves, et améliorent leurs performances. «Siemens, Bosch, Miele, Electrolux ou Liebherr consentent un effort significatif pour améliorer la durée de disponibilité de leurs pièces détachées, passant de 7 à 10 ans en moyenne, et jusqu’à 15 ans pour les plus vertueuses», constate le baromètre.

L’aspirateur et la télévision figurent a contrario parmi les produits cancres, dont la durée de vie tend à diminuer. Il est enfin toujours difficile de faire réparer un petit appareil électroménager. Les pièces détachées sont rares et, quand elles existent, bien trop chères par rapport au prix de l’appareil neuf.

L’obsolescence moins programmée dans l’électroménager ?

L’obsolescence moins programmée dans l’électroménager ?  

Certains équipements ménagers seraient un peu moins concernés par l’obsolescence programmée. La Fnac a passé cette année au crible 63 familles de produits, du four à la machine à laver, en passant par le petit électroménager ou les produits sonores. Pour qu’un produit dure le plus longtemps possible, il faut à la fois qu’il soit fiable, c’est-à-dire qu’il tombe peu en panne, et que son fabricant continue à produire des pièces détachées pour le réparer. Les appareils de gros électroménager, les lave-linge en particulier, sont à ce titre de bons élèves, et améliorent leurs performances. «Siemens, Bosch, Miele, Electrolux ou Liebherr consentent un effort significatif pour améliorer la durée de disponibilité de leurs pièces détachées, passant de 7 à 10 ans en moyenne, et jusqu’à 15 ans pour les plus vertueuses», constate le baromètre.

L’aspirateur et la télévision figurent a contrario parmi les produits cancres, dont la durée de vie tend à diminuer. Il est enfin toujours difficile de faire réparer un petit appareil électroménager. Les pièces détachées sont rares et, quand elles existent, bien trop chères par rapport au prix de l’appareil neuf.

Black Friday: une illustration du concept d’obsolescence programmée

Black Friday:  une illustration du concept d’obsolescence programmée

 

Le concept d’obsolescence programmée couvre plusieurs dimensions. Une dimension technologique, une dimension environnementale, une dimension liée à la mode enfin une dimension économique. Le Black Friday ,comme d’autres occasions d’encourager le consumérisme, permet d’amalgamer les différents aspects et de leur trouver une légitimité. On ne peut nier que certaines technologies rendent caducs certains produits anciens voire même en créent de nouveaux par exemple en matière d’information et de communication. Par contre, certains intègrent des technologies complètement superfétatoires et n’ont d’autre but  que de renchérir les prix. Le cas par exemple de l’automobile où auprès de 50 % de certaines technologies pourrait être éliminées. La dimension la plus récente concerne les aspects environnementaux. On doit en effet veiller  de plus en plus à l’impact négatif des productions du point de vue énergétique par exemple ou encore concernant  l’impact carbone. Nombre de produits sont effectivement plus écologiques que les précédents mais pour faire une véritable comparaison , il faudrait intégrer les conditions  de production y compris la durée de vie. La troisième dimension et non la moindre tient à l’effet de mode. Il s’agit d’obéir à des critères passagers de références esthétiques . Certains produits dits nouveaux ne sont en fait  que d’anciens produits habilement rhabillés. Enfin le  derniers critère est économique. Il est lié au consumérisme qui nourrit le productivisme. Il faut faire tourner la machine productive ; pour cela, inciter toujours plus les consommateurs à acheter, consommer et souvent à  jeter avant même l’usure du produit.

Le phénomène d’obsolescence programmée est  alimentée par les producteurs mais est aussi entretenu par les consommateurs eux-mêmes qui souvent ont peur d’être esthétiquement déclassés sur le plan social et sociétal s’ils il ne possèdent  pas le dernier produit à la mode. Bref comme d’habitude,  les facteurs explicatifs de l’obsolescence programmée sont nombreux et pour y mettre fin en tout cas en atténuer le rythme la responsabilité incombe aussi bien aux producteurs, qu’aux consommateurs ou encore aux  pouvoirs publics qui doivent  assurer une régulation dans un intérêt général qui prend en compte la dimension environnementale.

Black Friday: l’élargissement du concept d’obsolescence programmée

 Black Friday: l’élargissement du concept d’obsolescence programmée

 

Le concept d’obsolescence programmée couvre plusieurs dimensions. Une dimension technologique, une dimension environnementale, une dimension liée à la mode enfin une dimension économique. Le Black Friday ,comme d’autres occasions d’encourager le consumérisme, permet d’amalgamer les différents aspects et de leur trouver une légitimité. On ne peut nier que certaines technologies rendent caducs certains produits anciens voire même en créent de nouveaux par exemple en matière d’information et de communication. Par contre, certains intègrent des technologies complètement superfétatoires et non d’autre but  que de renchérir les prix. Le cas par exemple de l’automobile où auprès de 50 % de certaines technologies pourrait être éliminées. La dimension la plus récente concerne les aspects environnementaux. On doit en effet veiller  de plus en plus à l’impact négatif des productions du point de vue énergétique par exemple ou encore concernant  l’impact carbone. Nombre de produits sont effectivement plus écologiques que les précédents mais pour faire une véritable comparaison faudrait intégrer les conditions  de production y compris la durée de vie. La troisième dimension et non la moindre tient à l’effet de mode. Il s’agit d’obéir à des critères passagers de références esthétiques . Certains produits dits nouveaux ne sont en fait  que d’anciens produits habilement rhabillés. Enfin le  derniers critère est économique. Il est lié au consumérisme qui nourrit le productivisme. Il faut faire tourner la machine productive ; pour cela, inciter toujours plus les consommateurs à acheter, consommer et souvent à  jeter avant même l’usure du produit.

Le phénomène d’obsolescence programmée est  alimentée par les producteurs mais est aussi entretenue par les consommateurs eux-mêmes qui souvent ont peur d’être esthétiquement déclassés sur le plan social et sociétal s’ils il ne possèdent  pas le dernier produit à la mode. Bref comme d’habitude les facteurs explicatifs de l’obsolescence programmée sont nombreux et pour y mettre fin en tout cas en atténuer le rythme la responsabilité incombe aussi bien aux producteurs, qu’aux consommateurs ou encore aux  pouvoirs publics qui doivent  assurer une régulation dans un intérêt général qui prend en compte la dimension environnementale.

 

 

 

Fusion entre métropoles et départements : la désertification programmée

Fusion entre métropoles et départements : la désertification programmée

 

D’une certaine manière, Macron est cohérent avec cette décision d’autoriser la fusion entre les grandes métropoles et les départements. Macron  ne voit en effet l’aménagement du territoire qu’à travers le développement d’une quinzaine de grandes métropoles en France regroupant 80 à 90 % des activités économiques et des populations. Le reste, c’est-à-dire les petites villes et les zones rurales éloignées des grands centres sont vouées à la désertification. Certes il y a sans doute trop de superposition de structures administratives en France mais il n’est pas certain que certaines concentrations soient de nature à impulser un développement économique et social harmonieux sur l’ensemble du territoire. C’est même l’inverse qui  se produit par exemple lors  du regroupement de communautés de communes,  on privilégie le centre d’abord parce qu’en général les communes sont endettées ensuite parce que les populations périphériques ne constituent pas un enjeu électoral. Encore une fois il y a sans doute des étages de la cathédrale administrative à supprimer mais le premier étage serait sans doute celui de l’État dont s les services décentralisés font doublon avec les structures administratives locales. Emmanuel Macron a reçu aujourd’hui cinq présidents de métropoles, dont Alain Juppé (Bordeaux) et Christian Estrosi (Nice), pour avancer sur son projet de fusion de ces grandes agglomérations avec leur département, a-t-on appris auprès de l’Elysée. Cette réunion de travail a également réuni Jean-Luc Moudenc (Toulouse), Johanna Rolland (Nantes) et Damien Castelain (Lille), soit les dirigeants des cinq métropoles de plus de 500.000 habitants en dehors de Paris, Lyon et Marseille, où ce rapprochement est déjà acté ou en cours. Dans ces territoires, comme il l’avait dit pendant sa campagne, Emmanuel Macron souhaite fusionner les instances départementales et communales, en s’inspirant de l’exemple du Grand Lyon où le rapprochement a été décidé en 2014.  »Un consensus s’est dégagé sur un schéma-cible de département-métropole, qu’il faut encore affiner », a assuré l’Elysée à l’issue de cette rencontre. Néanmoins la présidente socialiste de Nantes Métropole et maire de la ville, Johanna Rolland, a déclaré à Ouest-France que « la réforme proposée ne correspond pas à la réalité nantaise « .

PS : la fin programmée comme le PC avec un homme de la synthèse molle

PS : la fin programmée comme le PC avec un homme de la synthèse

Le PS  a sans doute choisi de se suicider en choisissant Olivier Faure, un apparatchik grand amateur de synthèse floue chère aux socialistes. En plus un Premier secrétaire relativement peu connu en raison peut-être  dune élocution  toujours très confuse,-du Rocard mais sans les idées- et surtout d’un manque total de charisme. Mais c’est un homme d’appareil qui a été retenu par ce qui reste de ce parti d’élus et qui subira le sort du PC faute de clarté sur sa ligne.   . Peu connu du grand public, Olivier Faure l’est mieux des instances du PS. Et pour cause, il y milite depuis ses 16 ans. Alors qu’il s’apprête aujourd’hui à souffler sa 50e bougie, celui qui a fait ses classes au sein des jeunes rocardiens n’a quasiment jamais connu que la politique. Tout juste a-t-il passé quatre années en tant que cadre dans une PME entre 1993 et 1997. Le reste n’est que compagnonnage d’élus ou mandat. Collaborateur à l’Assemblée nationale dans ses jeunes années, conseiller de Martine Aubry au ministère de l’Emploi pendant trois ans avant d’enchaîner, en 2000, comme directeur adjoint du Premier secrétaire du PS de l’époque, François Hollande. Et s’il n’est finalement devenu député pour la première fois qu’en 2012, cela faisait à l’époque déjà bien quinze ans qu’il avait eu le temps d’arpenter et apprendre par cœur les couloirs de l’Assemblée. . Trop peu de charisme pour un tel poste, jugent certains, qui doutent de la capacité d’Olivier Faure à s’imposer face aux autres chefs de parti rois des meetings aux ambiances survoltées que sont Jean-Luc Mélenchon, Laurent Wauquiez ou Marine Le Pen. Lors du débat entre les quatre candidats, la semaine dernière, le député de Seine-et-Marne était d’ailleurs apparu bien plus hésitant que ses concurrents. « Il est plus à l’aise dans les débats d’hémicycle », glisse l’un d’eux, Emmanuel Maurel.

 

Obsolescence programmée : ou le « prêt-à-jeter » comme moteur de croissance

 

Obsolescence programmée : ou  le « prêt-à-jeter » comme moteur de croissance

Un film documentaire prêt à jeter dénonce cette logique de gaspillage. Un produit usé = un produit vendu ! Tourné aux quatre coins du monde, ce documentaire enquête sur l’obsolescence programmée, un concept vieux comme l’industrie mais toujours vivace. Une démonstration aussi implacable qu’éclairante. L’obsolescence programmée constitue un des moteurs du développement économique. L’objectif est d’inciter le consommateur à remplacer un produit avant qu’il ne soit usé en justifiant de progrès techniques, de la mode tout simplement de l’impossibilité de réparer. Ainsi des équipements qui duraient précédemment 10 ou 15 ans sont considérés hors d’usage après  deux à trois ans pour certains ; d’une certaine façon ; le consommateur est aussi largement complice  puisqu’il ne résiste guère à l’effet de mode. Pour ceux qui ignorent cet effet de mode, de toute façon, il est pratiquement impossible de réparer un équipement en panne. Pour deux raisons la première c’est que tout a été fait dans le processus de production pour que ces biens ne soit pas réparables ensuite parce que le coût de la main-d’œuvre en France est tellement élevé que le prix de la réparation dépasse assez souvent l’achat d’un équipement neuf. Observons par exemple qu’en Afrique que la plupart des équipements que nous jetons ici, sont là-bas systématiquement réparés. Pour en rajouter sur le phénomène on impose de prendre en compte des aspects écologiques (par exemple consommation d’énergie) ou encore l’empreinte carbone en oubliant volontairement qu’un équipement réparé  réduit forcément les gaspillages et même l’empreinte carbone. Selon l’UFC-Que Choisir, la durée de vie moyenne des appareils électroménagers courants oscillerait aujourd’hui entre 6 à 8 ou 9 ans contre 10 à 12 ans auparavant. Par exemple :

  • un ordinateur portable aurait une durée de vie comprise entre 5 et 8 ans,
  • une télévision de 8 ans,
  • un téléphone portable de 4 ans,
  • un réfrigérateur de 10 ans.

D’autres produits sont connus pour faire l’objet d’une conception prévoyant leur obsolescence programmée : les imprimantes, et les smartphone sans parler des voitures qui ne sont plus réparables par le mécanicien du coin.

L’obsolescence programmée : le prix suffit : (Alexandre Delaigue)

L’obsolescence programmée : le prix suffit : (Alexandre Delaigue)  

 

 Libéral classique, Alexandre Delaigue  ramène tout au prix et conteste un éventuel indice de durée de vie. Un point vue qui mérite cependant d’être entendu même s’il est discutable (exemple la voiture la moins chère à l’achat et à l’entretien est la Dacia Sandero)

Interview l Figaro.

 

 

Que vous inspire ce projet d’étiquetage?

Alexandre Delaigue: Premièrement, une grande partie des facteurs qui déterminent la durée de vie d’un objet ne sont pas liés à l’usure physique mais à l’apparition de nouveaux produits, qui rendent les précédents moins séduisants. Deuxièmement, ce n’est pas tant la «réparabilité» qui pose problème que son prix et les désagréments qui y sont liés. Prenons pour exemple le fabricant de valises Delsey, qui reprend systématiquement ses produits pour les réparer. Si en magasin on vous propose soit de remplacer la valise par un modèle neuf identique, soit de vous la prendre pendant trois semaines pour la réparer, quelle option choisissez-vous? Probablement la plus immédiate… Un étiquetage lié à l’impact d’un produit technologique sur l’environnement a du sens car on peut mesurer à peu près sa consommation, en revanche, un étiquetage sur la «réparabilité» ne dit rien sur le coût de cette réparation, sur la disponibilité du personnel, sur le temps que cela prend… De la même manière, un iPad qui a 7 ans ne peut plus faire les mises à jour de système, il y a donc un très grand nombre d’applications qu’on ne peut plus installer dessus. Cependant, si je ne m’en sers que pour permettre à mes enfants de regarder Netflix, il me convient très bien. Est-il donc inutilisable ou encore utilisable? C’est une information très difficile à déterminer pour les appareils électroniques.

 

«Les gens ne sont pas stupides, ils se doutent bien qu’une machine à laver à 1000 euros sera davantage résistante et réparable qu’une autre à 200 euros»

Pour justifier la mise à l’étude de cet étiquetage, Brune Poirson parle d’une «double arnaque», pour les citoyens et la planète…

 

Le terme d’ «arnaque» est dans ce contexte quelque peu absurde. Si les gens préfèrent prendre de nouveaux objets plutôt que d’attendre qu’ils soient réparés, c’est parce qu’ils constatent qu’ils ne coûtent pas cher. Dans bien des situations, réparer coûte plus cher et génère plus de désagréments que de racheter un objet neuf. Les gens ne sont pas stupides, ils se doutent bien qu’une machine à laver à 1000 euros sera davantage résistante et réparable qu’une autre à 200 euros.

En outre, il est très difficile de donner une durée de vie à un objet. Même pour une voiture, c’est très compliqué, car cela dépend du kilométrage, de l’usage qu’on en a… Et lorsqu’un constructeur propose 5 ans de garantie, c’est bien qu’il considère que c’est un bon argument de vente. Et en fonction de quoi établirait-on l’indicateur de durabilité? Du nombre d’heures d’utilisation, de la fréquence, de l’obsolescence créée par l’arrivée de nouvelles fonctionnalités…? Résumer cette complexité dans un seul indicateur me paraît beaucoup moins efficace que de tout simplement partir du principe que les utilisateurs et les constructeurs vont finir par s’ajuster entre eux.

À quelles conditions pourrait-on avoir des produits plus durables et plus réparables?

Nous sommes face à un problème de fond, car si vous voulez rendre les produits plus réparables, la première chose à faire est de baisser les salaires. Ce ne sont pas les pièces qui coûtent cher, le plus souvent, mais la main d’œuvre, parce qu’elle est qualifiée et coûte cher par rapport à des objets qui, eux, ne sont pas si onéreux. On rencontre aujourd’hui des initiatives à titre associatif, mais à plus grande échelle cela coûtera très cher, il ne faut pas se leurrer. L’utilisateur ne voudra pas payer. La réglementation aussi influence l’acte d’achat: le prix de l’énergie augmentant, on remplace son produit par un autre, plus économique.

«Le gouvernement se trouve en porte-à-faux entre deux exigences contradictoires»

Si les gens changent de produits avant que ceux-ci ne cessent de fonctionner, c’est parce qu’ils veulent des choses nouvelles et performantes, ou qu’ils sont incités par les nouvelles réglementations du gouvernement. Ce dernier ne peut pas à la fois exiger des gens qu’ils se dirigent vers de nouveaux produits plus économiques et de l’autre demander qu’ils réparent et gardent très longtemps leurs objets. Il se trouve donc en porte-à-faux entre deux exigences contradictoires. Si on voulait vraiment résoudre cette situation, il faudrait une taxe carbone généralisée, y compris pour les coûts de production. Dans ce cas-là, on paierait à l’achat le coût de production et environnemental, ainsi que l’utilisation: les gens auraient alors une information claire. Mais personne ne veut cela car ça coûterait beaucoup plus cher. C’est pourquoi le gouvernement se contente d’explorer des solutions qui ne marchent pas.

Cette réflexion de la secrétaire d’État s’inscrit dans un contexte particulier, celui de la dénonciation de pratiques présumées consistant à limiter la durée de vie de certains produits…

Des produits médiocres et des marques qui cherchent à cacher cette médiocrité, cela existe. Mais ça n’a rien à voir avec l’obsolescence programmée, qui consiste à fabriquer exprès un produit de mauvaise qualité pour que les consommateurs rachètent le même au même fabricant. Lorsque je constate qu’un produit est de mauvaise qualité, mon premier réflexe est de ne surtout pas retourner chez ce fabricant.

Apple a été accusé par l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) d’avoir limité les batteries de certains iPhones. Cette pratique n’est pas assimilable à de l’obsolescence programmée?

Dans le cas d’Apple, on reprochait aux batteries de s’user: alors que la jauge indiquait 50% d’énergie, le téléphone pouvait s’arrêter d’un seul coup, ce qui posait de réels problèmes, notamment de sauvegarde des données. Apple a donc installé un patch logiciel ralentissant les appareils qui avaient une vieille batterie, justement pour éviter ce type de déconvenue. Les consommateurs ont fait part de leur mécontentement, ce qui a conduit Apple à, désormais, installer un autre patch logiciel et proposer de remplacer les batteries à un prix bas. Autrement dit, c’est une entreprise qui, ayant cherché à résoudre un problème, s’est trouvée confrontée à un autre, et a donc proposé aux utilisateurs de remplacer leur batterie à un prix faible et d’avoir un patch logiciel permettant de contrôler le niveau de la batterie. Le marché a donc fonctionné: les utilisateurs ont fait comprendre leurs besoins à la marque et obtenu satisfaction au bout du compte. Plutôt que de régulations inutiles, on a besoin de transparence.

Obsolescence programmée : le gouvernement réfléchit à un «indice durée de vie»

Obsolescence programmée : le gouvernement réfléchit à un «indice durée de vie»

 

Le gouvernemenet envisage de créer un indice de vie ‘(durée théorique d’utilisation, réparabilité etc.) pour freiner l’obsloescence programmée. L’obsolescence programmée, schématiquement, c’est l’art de soutenir une croissance inutile. Certes on ne peut nier que le renouvellement de certains produits est nécessaire pour intégrer les progrès techniques permettant à ses produits être davantage efficaces, économes en matière et énergie. Bref pour mettre à disposition du consommateur des produits plus performants. Ceci étant,  le taux de renouvellement est aussi largement encouragé pour  développer le chiffre d’affaires des firmes. On s’appuie sur des effets de mode. Ainsi par exemple concernant les nouvelles technologies de l’information certes des problèmes existent  dans la mesure où les informations sont de plus en plus gourmandes en capacité. Cependant en imposant l’augmentation des capacités du soft (systèmes,  logiciels etc.) ont contraint le moment venu à acheter également un nouveau matériel adapté. Cela vaut en particulier pour les ordinateurs, les Smartphones la télévision et autre objets connectés. En outre les nouveaux matériels sont de plus en plus fragiles car conçus  pour durer quelques années seulement parfois deux ans comme les imprimantes qui sont impossibles à démonter.  Le promoteur immobilier américain Bernard London parle «d’obsolescence imposée» pour stimuler l’industrie et la croissance.  «Toute notre économie est basée sur l’obsolescence programmée (…). Nous fabriquons de bons produits, nous poussons les gens à les acheter, et puis l’année suivante nous introduisons délibérément quelque chose qui va rendre ces produits démodés, dépassés, obsolètes. Nous faisons cela pour une raison évidente: gagner de l’argent», disait Brooks Stevens, designer industriel américain disparu en 1995.  L’obsolescence programmée est une stratégie malheureusement courante pour les entreprises consistant à planifier « la mort prématurée » de leurs produits, obligeant les consommateurs à en acheter de nouveaux. Elle se définit ainsi : l’obsolescence programmée ou planifiée est le processus par lequel un bien devient obsolète pour un utilisateur donné, parce que l’objet en question n’est plus à la mode ou qu’il n’est plus utilisable.

En clair, certains produits sont prévus pour ne plus fonctionner ou être passés de mode après un certain temps d’utilisation afin de forcer le consommateur à les remplacer. Cette technique est particulièrement utilisée par les constructeurs d’appareils électroniques (ordinateurs, téléphones, consoles…) et électroménagers (réfrigérateurs, machines à laver…). Selon l’UFC-Que Choisir(1), la durée de vie moyenne des appareils électroménagers courants oscillerait aujourd’hui entre 6 à 8 ou 9 ans contre 10 à 12 ans auparavant. Par exemple :

  • un ordinateur portable aurait une durée de vie comprise entre 5 et 8 ans,
  • une télévision de 8 ans,
  • un téléphone portable de 4 ans,
  • un réfrigérateur de 10 ans.

D’autres produits sont connus pour faire l’objet d’une conception prévoyant leur obsolescence programmée : les imprimantes, et les smartphone sans parler des voitures qui ne sont plus réparables par le mécanicien du coin.

 

Quelques autres chiffres sur l’obsolescence programmée:

La durée des appareils suivants est artificiellement maintenue très basse :

  • Les ordinateurs portables durent entre deux ans et demi et cinq ans au maximum. De plus, il est souvent difficile de les ouvrir, surtout quand des marques comme Apple créent des vis nouvelles pour chaque appareil.
  • Les écrans plats ne résistent pas plus longtemps et connaissent un taux de panne qui peut atteindre 34 % au bout de 4 ans pour certains modèles.
  • Les imprimantes destinées au grand public fonctionnent trois ans en moyenne.
  • Les batteries de smartphones et de tablettes seraient conçues pour ne pas dépasser de 300 à 400 cycles de charge, ce qui représente à peine de deux à trois ans d’utilisation.

D’un autre côté, les dépenses de réparation ont chuté de 40 % de 1997 à 2007 et seuls 44 % des appareils tombés en panne seraient réparés.
À titre d’exemple, il était autrefois relativement aisé de  changer les roulements du tambour d’un lave-linge. Mais de nos jours, les cuves sont fabriquées avec des roulements sertis : s’ils cassent, il faut changer tout l’appareil.

 

 

Selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) datant de 2015, «dans 60% des pannes, le consommateur n’essaye pas de faire réparer son produit et il ne fait jamais réparer si le coût est supérieur à 30% du prix du neuf».

Depuis la semaine dernière, Brune Poirson a évoqué plusieurs pistes pour lutter contre le gaspillage et développer le recyclage (mise en place d’un dispositif de consigne, hausse de la «taxe déchets», incitation à utiliser plus de matières recyclées dans les produits neufs, etc.). Ces solutions, qui doivent encore être discutées, émanent d’une consultation lancée en octobre par la secrétaire d’État. Une feuille de route sur l’économie circulaire doit être publiée en mars.

 

Obsolescence programmée : pour une croissance de gaspillage !

Obsolescence programmée : pour une  croissance de gaspillage !

 

 

 

L’obsolescence programmée constitue un des moteurs du développement économique. L’objectif est d’inciter le consommateur à remplacer un produit avant qu’il ne soit usé en justifiant de progrès techniques, de la mode ou tout simplement de l’impossibilité de réparer. Ainsi des équipements qui duraient précédemment 10 ou 15 ans sont considérés hors d’usage après  deux à trois ans pour certains ; d’une certaine façon ; le consommateur est aussi largement complice  puisqu’il ne résiste guère à l’effet de mode. Pour ceux qui ignorent cet effet de mode, de toute façon, il est pratiquement impossible de réparer un équipement en panne. Pour deux raisons, la première c’est que tout a été fait dans le processus de production pour que ces biens ne soit pas réparables ensuite parce que le coût de la main-d’œuvre en France est tellement élevé que le prix de la réparation dépasse assez souvent l’achat d’un équipement neuf. Observons par exemple qu’en Afrique que la plupart des équipements que nous jetons ici, sont là-bas systématiquement réparés. Pour en rajouter sur le phénomène, on impose de prendre en compte des aspects écologiques (par exemple consommation d’énergie) ou encore l’empreinte carbone en oubliant volontairement qu’un équipement réparé  réduit forcément les gaspillages et même l’empreinte carbone. Selon l’UFC-Que Choisir, la durée de vie moyenne des appareils électroménagers courants oscillerait aujourd’hui entre 6 à 8 ou 9 ans contre 10 à 12 ans auparavant. Par exemple :

  • un ordinateur portable aurait une durée de vie comprise entre 5 et 8 ans,
  • une télévision de 8 ans,
  • un téléphone portable de 4 ans,
  • un réfrigérateur de 10 ans.

D’autres produits sont connus pour faire l’objet d’une conception prévoyant leur obsolescence programmée : les imprimantes, et les smartphone sans parler des voitures qui ne sont plus réparables par le mécanicien du coin.

 

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