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Nouveau gouvernement: sans insoumis mais avec le programme des insoumis !

Nouveau gouvernement:  sans insoumis mais avec le programme des insoumis !

C’est la dernière proposition piège de Mélenchon à Macron. La ficelle est un peu grosse mais elle va gêner le président de la république victime de son irresponsabilité avec la dissolution de l’assemblée nationale.

Mélenchon pour contrer les menaces de censure contre un gouvernement du NSP propose tout simplement l’absence des insoumis dans un éventuel gouvernement mais avec le programme des insoumis.

La vérité c’est que cette proposition va occuper le terrain médiatique pendant quelques jours mais qu’elle va se révéler rapidement incohérente en effet la plupart des forces du centre et de droite s’opposent surtout au programme du NFP incohérent, démagogique et non financé.

Il est donc vraisemblable qu’à la première proposition reprenant les orientations des insoumis un gouvernement du NFP serait sanctionné par motion de censure.

Lors de la première phase de consultation organisé par Macron, le centre et la droite avait concentré sur leurs attaques sur l’éventuelle présence des  insoumis dans le gouvernement. En réalité, c’est non seulement le programme des insoumis mais celui du NFP -sorte de copier coller- qui sont en cause.

Ce programme du NFP n’était d’ailleurs pas destiné à présenter des orientations gouvernementales. Il s’agissait surtout de promesses électorales pour empêcher le rassemblement national d’accéder au pouvoir. Et personne au NFP pensait que la question se poserait pour une  participation à un éventuel gouvernement. Aujourd’hui le NFP se trouve lui-même piégé en tout cas les socialistes responsables par un programme qui n’en est pas et qui  provoquera, après remise en cause,  de gros remous au sein de la gauche elle-même.

Gouvernement : avec ou sans LFI le programme NFP aussi dangereux

Gouvernement : avec ou sans LFI le programme NFP aussi dangereux

 

 
Pas d’ambiguïté pour l’ex majorité qui dénonce le tour de passe-passe de Mélenchon qui propose l’absence des insoumis au gouvernement mais la prise en application du programme du NFP, lui-même produit des insoumis.

L’idée d’un gouvernement de gauche sans LFI est un «tour de passe-passe», a estimé dimanche François Bayrou, justifiant son «opposition» au Nouveau Front populaire en raison de son «programme dangereux pour le pays». Le patron du Modem était invité sur LCI à réagir à la proposition de Jean-Luc Mélenchon, d’une non-participation des Insoumis à un gouvernement dirigée par la candidate du NFP à Matignon, Lucie Castets.
«C’est une blague et il est parfaitement conscient du tour de passe-passe qu’il essaie de faire», a répondu M. Bayrou, expliquant que «l’opposition à la formation d’un gouvernement autour de LFI, ce n’est pas du tout pour des questions d’étiquette, de personnalité, ni même de style», mais «principalement en raison du programme qui est annoncé».
«C’est un programme dangereux pour le pays», car il contient «des choses extrêmement lourdes» notamment en matière d’immigration et de dépenses publiques, a-t-il insisté, jugeant «impossible» de prendre des décisions communes sur ces sujets, comme sur la sécurité, le nucléaire ou l’Europe.
Même son de cloche du chef des députés Horizons, Laurent Marcangeli, qui affirme que le programme du NFP «s’il était appliqué, provoquerait une crise». Par conséquent «nous nous y opposerons avec tous les instruments que la Constitution nous offre», ce qui pourrait «passer par le vote d’une motion de censure».

Au fond, pour les chefs du camp présidentiel – qu’Emmanuel Macron a reçu à l’Élysée vendredi – «le sujet c’est autant les ministres LFI que l’application stricte d’un programme du NFP lui-même inspiré de LFI», résume un proche du chef de l’État.

 

 

Un gouvernement sans insoumis mais avec le programme des insoumis

Un gouvernement sans insoumis mais avec le programme des insoumis !

C’est la dernière proposition piège de Mélenchon à Macron. La ficelle est un peu grosse mais elle va gêner le président de la république victime de son irresponsabilité avec la dissolution de l’assemblée nationale.

Mélenchon pour contrer les menaces de censure contre un gouvernement du NST propose tout simplement l’absence des insoumis dans un éventuel gouvernement mais avec le programme des insoumis.

La vérité c’est que cette proposition va occuper le terrain médiatique pendant quelques jours mais qu’elle va se révéler rapidement incohérente en effet la plupart des forces du centre et de droite s’opposent surtout au programme du NFP incohérent, démagogique et non financé.

Il est donc vraisemblable qu’à la première proposition reprenant les orientations des insoumis un gouvernement du NFP serait sanctionné par motion de censure.

Groupe Attal : Un programme nul

Groupe Attal : Un programme nul

En pleine période de vacances,  le groupe ensemble de Gabriel Attal s’est fendu d’un programme d’action…… pour les Français. Un programme sans vraie consistance ni réelle orientation pour tenter de plaire un peu à droite et un peu à gauche et viser ainsi une majorité au moins relative.
Un programme d’une grande indigence qui propose des mesures curieuses par exemple en matière de fiscalité l’affectation de l’impôt sur le revenu sur une grande mission de l’État. Une horreur pour Bercy ! L’affectation d’un impôt constituant la négation même de gestion rigoureuse d’un budget. La seule affectation qui serait cohérente consisterait à orienter une partie des ressources vers la réduction de la dette.

Autre mesure tout aussi ridicule, le projet d’un référendum annuel. Pourquoi annuel ? Et sur quoi ? Une mesure qui aurait pu être avancée par le Front National. À la fois démagogique et populiste.

«Ce n’est pas un programme mais un document « zéro, » qui vise à engager les discussions en vue de construire une coalition», précise un député participant qui tente vainement de justifier la faiblesse du document. Bref pas vraiment un texte d’action mais de racolage visant la recherche de l’introuvable majorité. Le document lui-même insiste sur le fait qu’il s’agit d’une «base de dialogue».

Politique-NFP: Un programme illusoire

Politique-NFP: Un programme  illusoire

 

Olivier Bargain et Jean-Marc Figuet : « Les leaders de gauche doivent abandonner leur posture actuelle : tout le programme, rien que le programme »

Les deux économistes estiment, dans une tribune au « Monde », que les objectifs sociaux du Nouveau Front populaire ne peuvent être atteints que par le respect du sérieux budgétaire, sous peine de perdre sur les deux tableaux.
Un besoin de justice sociale est exprimé par un grand nombre de concitoyens qui se sentent, à juste titre, victimes de la mondialisation quand d’autres en ont largement profité. De ce déclassement bien réel découle en partie la montée du vote de désespoir en faveur des extrêmes. Cette colère aurait pu être apaisée si le macronisme avait inclus un volet social.

Un vrai « en même temps » aurait d’ailleurs rendu la politique d’offre menée ces dernières années plus pérenne, en limitant le risque de frondes répétées et paralysantes (« gilets jaunes », opposition à la réforme des retraites, etc.). A l’inverse, on assiste peut-être à l’effondrement de sept années d’efforts pour gagner la confiance des investisseurs étrangers, et les récifs se rapprocheront d’autant plus vite que le coup de barre à gauche sera brutal. La menace est celle-ci : qu’Emmanuel Macron mette maintenant le Nouveau Front populaire (NFP) au défi d’appliquer son programme.

Il serait illusoire de croire dans l’équilibre budgétaire d’un programme chiffré très rapidement et sans prise en compte des impacts économiques. Les calculs sur la hausse du smic, par exemple, n’intègrent pas la hausse concomitante des défaillances d’entreprises et leur coût économique et social. Des hausses d’impôts brutales et généralisées peuvent décourager l’investissement et l’effort productif, se soldant par de moindres recettes fiscales.

NFP: Un programme illusoire

NFP: Un programme illusoire

 

Olivier Bargain et Jean-Marc Figuet : « Les leaders de gauche doivent abandonner leur posture actuelle : tout le programme, rien que le programme »

Les deux économistes estiment, dans une tribune au « Monde », que les objectifs sociaux du Nouveau Front populaire ne peuvent être atteints que par le respect du sérieux budgétaire, sous peine de perdre sur les deux tableaux.
Un besoin de justice sociale est exprimé par un grand nombre de concitoyens qui se sentent, à juste titre, victimes de la mondialisation quand d’autres en ont largement profité. De ce déclassement bien réel découle en partie la montée du vote de désespoir en faveur des extrêmes. Cette colère aurait pu être apaisée si le macronisme avait inclus un volet social.

Un vrai « en même temps » aurait d’ailleurs rendu la politique d’offre menée ces dernières années plus pérenne, en limitant le risque de frondes répétées et paralysantes (« gilets jaunes », opposition à la réforme des retraites, etc.). A l’inverse, on assiste peut-être à l’effondrement de sept années d’efforts pour gagner la confiance des investisseurs étrangers, et les récifs se rapprocheront d’autant plus vite que le coup de barre à gauche sera brutal. La menace est celle-ci : qu’Emmanuel Macron mette maintenant le Nouveau Front populaire (NFP) au défi d’appliquer son programme.

Il serait illusoire de croire dans l’équilibre budgétaire d’un programme chiffré très rapidement et sans prise en compte des impacts économiques. Les calculs sur la hausse du smic, par exemple, n’intègrent pas la hausse concomitante des défaillances d’entreprises et leur coût économique et social. Des hausses d’impôts brutales et généralisées peuvent décourager l’investissement et l’effort productif, se soldant par de moindres recettes fiscales.

NFP: Un programme politique illusoire

NFP: Un programme politique illusoire

 

Olivier Bargain et Jean-Marc Figuet : « Les leaders de gauche doivent abandonner leur posture actuelle : tout le programme, rien que le programme »

Les deux économistes estiment, dans une tribune au « Monde », que les objectifs sociaux du Nouveau Front populaire ne peuvent être atteints que par le respect du sérieux budgétaire, sous peine de perdre sur les deux tableaux.
Un besoin de justice sociale est exprimé par un grand nombre de concitoyens qui se sentent, à juste titre, victimes de la mondialisation quand d’autres en ont largement profité. De ce déclassement bien réel découle en partie la montée du vote de désespoir en faveur des extrêmes. Cette colère aurait pu être apaisée si le macronisme avait inclus un volet social.

Un vrai « en même temps » aurait d’ailleurs rendu la politique d’offre menée ces dernières années plus pérenne, en limitant le risque de frondes répétées et paralysantes (« gilets jaunes », opposition à la réforme des retraites, etc.). A l’inverse, on assiste peut-être à l’effondrement de sept années d’efforts pour gagner la confiance des investisseurs étrangers, et les récifs se rapprocheront d’autant plus vite que le coup de barre à gauche sera brutal. La menace est celle-ci : qu’Emmanuel Macron mette maintenant le Nouveau Front populaire (NFP) au défi d’appliquer son programme.

Il serait illusoire de croire dans l’équilibre budgétaire d’un programme chiffré très rapidement et sans prise en compte des impacts économiques. Les calculs sur la hausse du smic, par exemple, n’intègrent pas la hausse concomitante des défaillances d’entreprises et leur coût économique et social. Des hausses d’impôts brutales et généralisées peuvent décourager l’investissement et l’effort productif, se soldant par de moindres recettes fiscales.

Picketty pour le programme du nouveau Front populaire

Picketty pour  le programme du nouveau Front populaire

 

À la veille du premier tour des législatives, Thomas Piketty fustige le déni fiscal de la majorité présidentielle (Renaissance) et celui du bloc de droite (LR, RN, Reconquête). Frappé par la percée du RN dans les communes les plus riches, il explique dans La Tribune  le choix de Jordan Bardella d’avoir une approche plus libérale, proche de Ciotti et Marion Maréchal. Spécialiste mondial des inégalités, l’économiste anticipe la fin du bloc du centre porté par le chef de l’Etat Emmanuel Macron. En pleine recomposition, la vie politique française pourrait retrouver une bipolarisation plus saine pour la démocratie, à ses yeux.

Thomas Piketty est professeur à l’école d’Economie de Paris.

L’extrême droite est aux portes du pouvoir en France. En tant qu’économiste, comment expliquez vous cette percée spectaculaire d’un parti nationaliste et xénophobe au pays des droits de l’homme ?

THOMAS PIKETTY – Si on ferme les portes du débat économique et social et que l’on explique que l’Etat peut seulement contrôler ses frontières et l’identité des individus, on se retrouve 20 ans plus tard avec des débats sur les garde-frontières. C’est un échec collectif. Il y a la responsabilité très forte de ceux qui ont promu l’idée qu’on ne pouvait pas taxer les plus riches. Mais la gauche n’a pas réussi à mener cette bataille intellectuelle et politique. Au delà des querelles d’égo, je pense que l’union des gauches peut amener une majorité de députés à l’Assemblée nationale. Cela va dépendre aussi de l’électorat du bloc central entre les deux tours. Rien n’est joué.

La campagne électorale a plus porté sur les sujets d’identité et moins sur l’économie ou la fiscalité.

Oui, je suis d’accord. Il y a une responsabilité d’Emmanuel Macron qui s’est mis à dénoncer « la gauche immigrationniste ». C’est un vocabulaire associé au Front National (FN) et au Rassemblement national (RN). Faire cela à 10 jours d’un scrutin où le RN est aux portes du pouvoir est un naufrage intellectuel et politique.

Le thème des inégalités a été peu débattu par les candidats lors de la campagne des élections européennes et celle des législatives en France. Pourquoi ce sujet pourtant majeur n’est-il pas plus évoqué ?

Le discours dominant porté par le bloc au pouvoir a contribué à laisser penser qu’il n’y avait aucune alternative sur la politique économique. Le message a été tellement propagé qu’une grande partie de l’électorat est résignée et désabusée. Ce discours porte le repli identitaire du bloc national et du RN. Si ce discours explique que l’on ne peut pas faire payer les plus riches, la seule solution qu’il reste est de s’en prendre aux plus pauvres et aux immigrés. Le débat politique tourne beaucoup autour de cette opposition. Cette bataille politique et intellectuelle est loin de se terminer. En réalité, il y a un besoin d’investissement dans la santé, la formation, la recherche, les infrastructures. Ces besoins demandent une mobilisation importante des ressources publiques. Cela doit passer par une mise à contribution des plus riches. On peut prétendre le contraire en s’endettant pour financer ces investissements. Mais à la fin, cela fait de l’inflation. Il y a un bloc qui prétend récupérer plein de ressources en s’en prenant à l’aide médicale d’Etat mais ce n’est pas là qu’il y a des dizaines de milliards d’euros. On reviendra à la question inévitable des inégalités.

 

Législatives-RN: Un programme économique très « évolutif »

législatives-RN: Un programme économique très « évolutif »

 Pour Gilles Ivaldi, politiste : « Le programme économique du RN propose un “package” à chaque segment de son électorat ». Le parti d’extrême droite a fait évoluer son programme économique en fonction de l’évolution de son électorat, aux dépens de toute cohérence idéologique ou doctrinale, explique, dans un entretien au « Monde », le spécialiste du populisme.

Chargé de recherche CNRS au Cevipof, le Centre de recherches politiques de Sciences Po, Gilles Ivaldi travaille sur les partis de la droite radicale et le populisme en Europe occidentale. Il a publié, notamment, Les Populismes aux élections européennes de 2019. Diversité idéologique et performances électorales (Fondation Jean Jaurès, 2020).

Au-delà du détail des mesures économiques et sociales présentées par le Rassemblement national (RN) dans son programme, comment qualifieriez-vous la place de l’économie dans la stratégie et la vision politique de ce parti, et, historiquement, dans celle du Front national (FN) ?

Les politistes ont forgé le terme d’« attrape-tout » pour désigner la stratégie souvent utilisée par les partis populistes pour conquérir et additionner les suffrages des différents segments de l’électorat, et parvenir ainsi au pouvoir – cela, bien sûr, aux dépens de toute cohérence idéologique ou doctrinale. Lorsqu’on examine en détail les programmes successifs du FN, puis du RN, depuis la fondation du mouvement, on perçoit une oscillation permanente selon trois grands axes de tension : entre l’économique et le non-économique, entre les mesures « de droite » et « de gauche », entre radicalité et crédibilité.

RN: Un programme économique très évolutif

RN: Un programme économique très évolutif

 Pour Gilles Ivaldi, politiste : « Le programme économique du RN propose un “package” à chaque segment de son électorat ». Le parti d’extrême droite a fait évoluer son programme économique en fonction de l’évolution de son électorat, aux dépens de toute cohérence idéologique ou doctrinale, explique, dans un entretien au « Monde », le spécialiste du populisme.

Chargé de recherche CNRS au Cevipof, le Centre de recherches politiques de Sciences Po, Gilles Ivaldi travaille sur les partis de la droite radicale et le populisme en Europe occidentale. Il a publié, notamment, Les Populismes aux élections européennes de 2019. Diversité idéologique et performances électorales (Fondation Jean Jaurès, 2020).

Au-delà du détail des mesures économiques et sociales présentées par le Rassemblement national (RN) dans son programme, comment qualifieriez-vous la place de l’économie dans la stratégie et la vision politique de ce parti, et, historiquement, dans celle du Front national (FN) ?

Les politistes ont forgé le terme d’« attrape-tout » pour désigner la stratégie souvent utilisée par les partis populistes pour conquérir et additionner les suffrages des différents segments de l’électorat, et parvenir ainsi au pouvoir – cela, bien sûr, aux dépens de toute cohérence idéologique ou doctrinale. Lorsqu’on examine en détail les programmes successifs du FN, puis du RN, depuis la fondation du mouvement, on perçoit une oscillation permanente selon trois grands axes de tension : entre l’économique et le non-économique, entre les mesures « de droite » et « de gauche », entre radicalité et crédibilité.

Programme Bardella: Exercice réussi sur la forme mais flou sur le chiffrage et le calendrier

Programme Bardella: Exercice réussi sur la forme mais flou sur le chiffrage et le calendrier

 

 

Indiscutablement Bardella  a réussi personnellement l’exercice de présentation de son programme. Affichant sérieux, calme et détermination le candidat est RN a réussi son examen d’accès comme prétendant national. Il a repris le programme déjà connu mais en adoucissant certains angles un peu trop saillant et détendu le calendrier.

Il y aura les mesures d’urgence qu’il envisage puis un deuxième temps pour des réformes plus importantes reportées à plus tard. Sur la calendrier même ce deuxième temps pourrait se révéler assez flou compte tenu des complexités juridiques ( droit du sol par exemple pour la nationalité) . Il y a aussi l’hypothèque de l’audit financier sur les prochaines réformes. Une manière par avance de reporter la responsabilité de l’annulation de certaines réformes sur le pouvoir actuel. Enfin et peut-être surtout c’est l’insuffisance de chiffrage financier qui fait défaut. On voit mal le bouclage économique de toutes les mesures notamment sociales annoncées. Mais Bardella la aura quand même réussi son examen de respectabilité et de candidat reconnu aux plus hautes responsabilités.

 

Pour les mesures considérées comme les plus urgentes, Jordan Bardella veut qu’une session parlementaire extraordinaire soit organisée pour voter la baisse de la TVA sur l’ensemble des produits énergétiques. Une circulaire sera envoyée à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour contrôler que la baisse est « effective ». Il souhaite aussi renégocier au niveau européen les règles de fixation des prix de l’électricité.

Programme Front populaire: un coût de 200 milliards d’après Mélenchon

Programme Front populaire: un coût  de 200 milliards d’après Mélenchon

 

Selon les calculs de coin de table de Mélenchon et de son parti, le programme du nouveau Front populaire provoquerait 200 milliards d’euros de dépenses sur cinq ans qui théoriquement doivent être équilibrés par 230 milliards de recettes nouvelles liées à la croissance. Des recettes évidemment très hypothétiques car si la France perd en compétitivité, il faudra s’attendre à une détérioration de l’activité générale et donc des recettes fiscales.

Notons cependant que Mélenchon n’est pas le seul à faire dans la fuite en avant des dépenses et des déficits. Pour le programme du Front National on envisage un cout des annonces surtout sociales de l’ordre 200 milliards et pour Gabriel Attal de 25 à 50. On objectera juste titre qu’il s’agit de calculs approximatifs d’autant que les promesses de campagne sont ensuite rarement suivies des effets annoncés

« Selon les calculs de notre parti, à horizon cinq ans, il y aura un total de 200 milliards d’euros de dépenses publiques et 230 milliards de recettes pour l’État. Comment? Par un coup de fouet à l’activité. La dépense sociale crée du bien-être, lequel permet la consommation, qui, elle, produit de l’emploi et des recettes fiscales », estime le fondateur de LFI.

Législatives et Attal : Aussi surtout un programme de dépenses sociales

Législatives et Attal : Aussi surtout un programme de dépenses sociales

 

Les programmes des principales grandes formations concurrentes et prétendantes au pouvoir à l’occasion des législatives ont ceci en commun qu’elles sont surtout centrés sur des dépenses sociales. Certes cela correspond souvent à des demandes légitimes. Le seul problème c’est qu’elles ne sont pas financées et qu’elles se traduiront par un endettement supplémentaire qui pourrait d’ailleurs conduire à une crise financière. Gabriel Attal a promis samedi 15 juin plusieurs mesures en faveur du pouvoir d’achat en cas de victoire du camp présidentiel aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, où l’extrême droite est donnée favorite.

 

Le programme Attal est aussi comme les autres programmes en forme auberge espagnole et dégage un parfum de précipitation:

Il confirme une baisse des factures d’électricité de 15% « dès l’hiver prochain », ce qui représentera pour chaque Français, « 200 euros de moins » sur leur facture, « grâce à la réforme du marché européen de l’électricité que nous avons obtenue ».

Le chef du gouvernement envisage aussi « des achats groupés » de fournitures scolaires pour en baisser le prix jusqu’à 15%.
Les supermarchés pourront ainsi proposer des « packs » de fournitures dont les prix baissés seront issus de négociations entre l’Etat et des fournisseurs. »
Gabriel Attal propose aussi de travailler à la mise en place d’une complémentaire santé « publique » à 1 euro par jour pour ceux qui ne sont pas couverts par une mutuelle.

Face à la hausse des prix des contrats des complémentaires santé, certains dirigeants de mutuelles et experts évoquent l’idée de contrats moins complets et moins coûteux.

Le Premier ministre promet également d’exonérer de frais de notaire, jusqu’à 250.000 euros, les primo-accédants à la propriété de la classe moyenne.

« Pour les Français de classes moyennes qui souhaitent accéder pour la première fois à la propriété, nous exonérerons les frais de notaires en cas d’achat d’un logement jusqu’à 250.000 euros », détaille-t-il.

Les « frais de notaire » comportent à la fois les émoluments des notaires mais aussi un impôt, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), qui finance les collectivités.

Gabriel Attal envisage aussi d’augmenter le montant de la prime dite « Macron », versée par les entreprises à leurs salariés jusqu’à 10.000 euros, au lieu de 6.000 actuellement, « sans charge ni impôt ».

« Pour continuer à rémunérer le travail, nous permettrons aux entreprises d’augmenter jusqu’à 10.000 euros par an, sans charge ni impôt, le montant de la prime de pouvoir d’achat qu’elles ont versé l’an passé à 6 millions de salariés », affirme le Premier ministre.

La prime de partage de la valeur (PPV) remplace depuis juillet 2022 la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat mise en place en 2019, appelée « prime Macron ».

Mais cette nouvelle prime n’a plus la cote depuis la fin sa défiscalisation. Les versements de cette PPV par les entreprises ont diminué de plus de moitié au premier trimestre 2024, par rapport à la même période de l’an passé, après la fin de sa défiscalisation, selon l’Insee.

Gabriel Attal souhaite une taxe sur les rachats d’actions qui financera un « fonds de rénovation énergétique » pour les classes « moyennes et populaires ».

Ce fonds permettra de rénover 300.000 logements supplémentaires d’ici 2027.

Programme du RN: quelle crédibilité ?

Programme du RN: quelle crédibilité ?

Toutes les études d’opinion soulignent que le vote RN est un vote de colère et de mécontentement alimenté par les débats sur l’immigration et l’insécurité, mais aussi et surtout par la baisse du pouvoir d’achat. Ce ressentiment est encore ravivé par la hausse du prix du gaz de 12 % en moyenne décidée par la Commission de régulation de l’électricité (indépendante du gouvernement) annoncée au lendemain de la dissolution et qui entrera en vigueur au lendemain du premier tour… Aujourd’hui, ses électeurs n’ont pratiquement pas étudié le programme budgétaire du RN.

 

 

par ,Professeur et directeur du Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, Kedge Business School dans The Conversation 

Le mode de scrutin par circonscription uninominal à deux tours amplifiant le score du parti hégémonique du moment il est tout à fait possible que le RN dispose non seulement d’une majorité à la prochaine Chambre, mais même, ce qui paraissait impensable il y a encore quelques mois, d’une majorité absolue. Et ce d’autant que les électeurs tentés par l’aventure RN mais encore réticents peuvent être désinhibés par le maintien rassurant à la tête de l’État d’un président disposant de pouvoirs forts dans son domaine réservé (armée et diplomatie) et de l’arme de la dissolution qu’il pourra de nouveau dégainer dans un an. L’Assemblée nationale ayant le dernier mot pour voter les lois de finances, le programme fiscal et budgétaire du parti va être scruté par les marchés financiers au cours des prochaines semaines.

Au cours des dernières années, le soutien massif des Français à la monnaie unique a eu raison de la volonté affichée par Marine Le Pen lors des présidentielles de 2017 de sortir de l’euro. Le parti a depuis considérablement édulcoré son projet et, en 2024, il est simplement question pour lui de baisser la contribution de la France au budget européen et de refuser tout impôt prélevé par l’UE en redonnant aux États le pouvoir exclusif de proposer de nouvelles normes.

La doctrine de justice fiscale du RN reste fondée sur la préférence nationale. Mais les velléités d’un retour de la souveraineté nationale (comme l’exigence d’un débat sur la pertinence de la politique monétaire européenne, la limitation de la contribution nette de la France à l’Union européenne à 2 milliards d’euros par an – soit 5 à 7 milliards d’économies – une taxation plus élevée du transport maritime et aérien ou l’abrogation des règles du marché européen de l’énergie) se heurteraient aux traités qu’il faudrait alors renégocier…

Le programme social du RN prévoit de revenir en partie sur l’emblématique réforme des retraites qui comme nous l’avions signalé lors de son adoption s’avère moins efficace qu’espérée avec un déficit attendu de 5,8 milliards en 2024 et de 14 milliards en 2030.

Même si le parti a finalement abandonné l’idée d’un retour de l’âge légal pour tous à 60 ans, il veut toujours ramener le nombre d’annuités requises de 42 à 40 ans, ce qui coûterait au bas mot 25 milliards par an. Cela mettrait gravement en péril l’équilibre financier déjà précaire du système de retraites. Le RN prétend également revenir sur la hausse de la participation des Français aux frais de santé et sur la limitation des arrêts maladie alors même que le déficit de la branche maladie à plus de 10 milliards d’euros en 2023 ne montre pas de signe de réduction.

La taxation des « surdividendes », surprofits et « surachat d’actions » que Marine Le Pen avait été la première personnalité politique à proposer avant l’élection présidentielle de 2022, le remplacement de l’IFI par un ISF ciblant la « spéculation financière », et la limitation de la flat tax aux revenus inférieurs à 60 000 euros ne rapporteraient au mieux que quelques milliards d’euros et leurs effets pervers (comme le retour d’une vague de délocalisations d’entreprises mais aussi de particuliers refusant le retour de l’ISF) risqueraient même d’être supérieurs aux gains annoncés. En tout cas, ces recettes seraient très loin de compenser l’instauration d’une TVA à 0 % sur les produits de première nécessité ainsi que la réduction de la TVA sur les prix de l’énergie à 5,5 % d’un coût d’au moins 10 milliards tout en étant, selon le Conseil des prélèvements obligatoires, deux fois moins efficace que le défunt bouclier tarifaire.

Toujours côté dépenses, l’augmentation de 10 % des salaires sans charges patronales jusqu’à trois fois le smic coûterait également 10 milliards par an tout en réduisant les recettes sociales. Quant à l’exonération de l’impôt sur le revenu pour tous les actifs jusqu’à 30 ans, il ferait perdre 4 milliards de recettes fiscales. Si la suppression totale de la cotisation foncière des entreprises qui était pertinemment programmée pour réduire le poids des impôts de production est une bonne piste pour améliorer la compétitivité des entreprises, l’idée de supprimer la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) pour aider les PME est baroque car cette dernière n’est acquittée que par les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 19 millions d’euros alors que la petite entreprise est définie comme ayant un chiffre d’affaires inférieur à 15 millions, le tout représentant un manque à gagner d’environ 11 milliards d’euros par an.

Comme nous le rappelions récemment sur ce site, les marges de manœuvre des finances publiques sont désormais nulles. À l’exception de la fin de la subvention au service public radiophonique et audiovisuel via sa privatisation qui pourrait assez vite économiser 3,5 milliards d’euros, les pistes d’économies budgétaires proposées par le RN sont nébuleuses.

La réforme de l’État, visant en particulier la suradministration, la lutte contre les fraudes, fiscale et sociale, sont des chantiers de long terme et leur rendement sera, au vu de l’histoire, très éloigné des 15 milliards attendus. Quant à l’interdiction stricte des bons du Trésor indexés sur l’inflation, elle ne présente aucun… intérêt et n’aura strictement aucun impact à court ou à long terme : les 10 à 14 milliards d’euros d’économie sur ce poste sont donc totalement illusoires.

C’est d’ailleurs sur le front des taux d’intérêt des obligations d’État que va se jouer la crédibilité du programme du RN, l’annonce de la dissolution ayant ouvert une forte période d’incertitudes. La Bourse de Paris a accusé le coup perdant 3 % en 3 jours, les valeurs bancaires étant les plus touchées par une éventuelle hausse des coûts d’emprunt. Si l’euro est resté à peu près stable, l’indicateur le plus instructif sera dans les prochaines semaines le spread de taux d’intérêt avec l’Allemagne qui est passé de 50 points de base à 64 points. Cette hausse a une conséquence : elle renchérit mécaniquement à moyen terme le coût d’une dette publique parmi les plus élevées de la zone euro.

Il y a même pire puisque l’État emprunte depuis le 12 juin à un taux supérieur à celui… du Portugal pourtant noté A – soit 3 crans en dessous de notre pays (AA-), ce qui paraissait inimaginable il y a encore quelques jours.

Dans ces conditions, il est clair que les ambitions budgétaires et fiscales du RN seraient très largement revues à la baisse en cas de victoire. Même ainsi les inévitables dérapages supplémentaires des comptes publics de la nouvelle politique se heurteront très vite aux réalités économiques. Certes, la protection de la monnaie unique évitera un scénario à la Liz Truss, l’éphémère première ministre britannique de l’automne 2022. Après l’annonce de son programme fiscal et budgétaire, la livre s’était en effet effondrée et les taux d’intérêt envolés contraignant l’imprudente première ministre à démissionner moins de deux mois après sa nomination.

L’appartenance de la France à la zone euro interdira la solution de facilité de la dévaluation qui fut utilisée jadis par des gouvernements désireux de s’affranchir des contraintes internationales car les Français refuseront toute sortie de l’euro. Le seul moyen de rétablir les comptes publics sera alors de procéder à un ajustement budgétaire d’ores et déjà inéluctable mais qui devra s’effectuer brutalement et dans l’urgence.

Cet ajustement devrait être certes moins violent que ce qu’a connu la Grèce ou l’Irlande au cours de la dernière décennie, mais il entraînera une hausse du chômage – notamment des jeunes – une baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires et des retraités c’est-à-dire précisément des électeurs que le parti a attiré récemment et surtout des classes populaires qui constituent traditionnellement son socle électoral.

Attal et législatives: Aussi surtout un programme de dépenses sociales

Attal et  législatives: Aussi surtout  un programme de dépenses sociales

 

Les programmes des principales grandes formations concurrentes et prétendantes au pouvoir à l’occasion des législatives ont ceci en commun qu’elles sont surtout centrés sur des dépenses sociales. Certes cela correspond souvent  à des demandes légitimes. Le seul problème c’est qu’elles ne sont pas financées et qu’elles se traduiront par un endettement supplémentaire qui pourrait d’ailleurs conduire à une crise financière. Gabriel Attal a promis samedi 15 juin plusieurs mesures en faveur du pouvoir d’achat en cas de victoire du camp présidentiel aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, où l’extrême droite est donnée favorite.

 

Le programme Attal est aussi comme les autres programmes en forme auberge espagnole et dégage un parfum de précipitation: 

Il confirme une baisse des factures d’électricité de 15% « dès l’hiver prochain », ce qui représentera pour chaque Français, « 200 euros de moins » sur leur facture, « grâce à la réforme du marché européen de l’électricité que nous avons obtenue ».

Le chef du gouvernement envisage aussi « des achats groupés » de fournitures scolaires pour en baisser le prix jusqu’à 15%.

Les supermarchés pourront ainsi proposer des « packs » de fournitures dont les prix baissés seront issus de négociations entre l’Etat et des fournisseurs. »

Gabriel Attal propose aussi de travailler à la mise en place d’une complémentaire santé « publique » à 1 euro par jour pour ceux qui ne sont pas couverts par une mutuelle.

Face à la hausse des prix des contrats des complémentaires santé, certains dirigeants de mutuelles et experts évoquent l’idée de contrats moins complets et moins coûteux.

Le Premier ministre promet également d’exonérer de frais de notaire, jusqu’à 250.000 euros, les primo-accédants à la propriété de la classe moyenne.

« Pour les Français de classes moyennes qui souhaitent accéder pour la première fois à la propriété, nous exonérerons les frais de notaires en cas d’achat d’un logement jusqu’à 250.000 euros », détaille-t-il.

Les « frais de notaire » comportent à la fois les émoluments des notaires mais aussi un impôt, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), qui finance les collectivités.

Gabriel Attal envisage aussi d’augmenter le montant de la prime dite « Macron », versée par les entreprises à leurs salariés jusqu’à 10.000 euros, au lieu de 6.000 actuellement, « sans charge ni impôt ».

« Pour continuer à rémunérer le travail, nous permettrons aux entreprises d’augmenter jusqu’à 10.000 euros par an, sans charge ni impôt, le montant de la prime de pouvoir d’achat qu’elles ont versé l’an passé à 6 millions de salariés », affirme le Premier ministre.

La prime de partage de la valeur (PPV) remplace depuis juillet 2022 la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat mise en place en 2019, appelée « prime Macron ».

Mais cette nouvelle prime n’a plus la cote depuis la fin sa défiscalisation. Les versements de cette PPV par les entreprises ont diminué de plus de moitié au premier trimestre 2024, par rapport à la même période de l’an passé, après la fin de sa défiscalisation, selon l’Insee.

Gabriel Attal souhaite une taxe sur les rachats d’actions qui financera un « fonds de rénovation énergétique » pour les classes « moyennes et populaires ».

Ce fonds permettra de rénover 300.000 logements supplémentaires d’ici 2027.

 

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