Archive pour le Tag 'profonde ?'

Logement: crise profonde et durable

Logement: crise profonde et durable

 

Comme en Chine, la France pourrait bien connaître une crise immobilière hypothéquant aussi toute l’économie. Le secteur immobilier a en effet plongé la Chine dans une croissance très molle provoquée par l’emballement d’abord des prix puis une crise financière et économique plus globale. En France, la situation est également catastrophique. Globalement la France n’a même pas construit 300 000 logements en 2023 alors  que les besoins sont autour de 500 000 par an . 

Précédemment à l’intérieur de ces chiffres globaux, il fallait prendre en compte la dynamique de l’accession à la propriété. Une dynamique en berne avec par exemple une baisse de 40 % des crédits immobiliers en 2023. Une situation durable qui découle directement de la folle envolée des prix depuis 20 ans, des taux d’intérêt et du pouvoir d’achat des ménages. À titre d’exemple le prix d’un  logement atteint environ en moyenne 300 000 €, ce qui suppose un revenu des ménages de l’ordre de 5000 € par mois , or les couples ont en moyenne un revenu disponible de 4000 € par mois.

50 à 60% des ménages risquent désormais d’être écartés de la possibilité de l’accession à la propriété. Autrement dit de l’ordre de 30 % des ménages pourront prétendre à cette accession quand jusque-là ils étaient 60 %. Pour inverser la tendance, il faudrait une baisse significative des prix de l’ordre de 30 % afin de resolvabiliser les candidats à l’accession. On comprend que les vendeurs ne sont pas prêts à accepter de telles baisses de prix. Mais en face ils auront du mal à trouver des acheteurs. Avec le temps, l’offre devra s’adapter à la demande solvable et les prix devront nécessairement diminuer de manière significative. En attendant, comme parallèlement on ne construit pas suffisamment de logements à louer, la crise va s’accentuer et peut-être aussi menacer l’ensemble de l’économie.

Immobilier-Crise du logement: profonde et durable

Immobilier-Crise du logement: profonde et durable

 

Comme en Chine, la France pourrait bien connaître une crise immobilière hypothéquant aussi toute l’économie. Le secteur immobilier a en effet plongé la Chine dans une croissance très molle provoquée par l’emballement d’abord des prix puis une crise financière et économique plus globale. En France, la situation est également catastrophique. Globalement la France n’a même pas construit 300 000 logements en 2023 alors  que les besoins sont autour de 500 000 par an . 

Précédemment à l’intérieur de ces chiffres globaux, il fallait prendre en compte la dynamique de l’accession à la propriété. Une dynamique en berne avec par exemple une baisse de 40 % des crédits immobiliers en 2023. Une situation durable qui découle directement de la folle envolée des prix depuis 20 ans, des taux d’intérêt et du pouvoir d’achat des ménages. À titre d’exemple le prix d’un  logement atteint environ en moyenne 300 000 €, ce qui suppose un revenu des ménages de l’ordre de 5000 € par mois , or les couples ont en moyenne un revenu disponible de 4000 € par mois.

50 à 60% des ménages risquent désormais d’être écartés de la possibilité de l’accession à la propriété. Autrement dit de l’ordre de 30 % des ménages pourront prétendre à cette accession quand jusque-là ils étaient 60 %. Pour inverser la tendance, il faudrait une baisse significative des prix de l’ordre de 30 % afin de resolvabiliser les candidats à l’accession. On comprend que les vendeurs ne sont pas prêts à accepter de telles baisses de prix. Mais en face ils auront du mal à trouver des acheteurs. Avec le temps, l’offre devra s’adapter à la demande solvable et les prix devront nécessairement diminuer de manière significative. En attendant, comme parallèlement on ne construit pas suffisamment de logements à louer, la crise va s’accentuer et peut-être aussi menacer l’ensemble de l’économie.

 

 

Crise du logement: profonde et durable

Crise du logement: profonde et durable

 

Comme en Chine, la France pourrait bien connaître une crise immobilière hypothéquant aussi toute l’économie. Le secteur immobilier a en effet plongé la Chine dans une croissance très molle provoquée par l’emballement d’abord des prix puis une crise financière et économique plus globale. En France, la situation est également catastrophique. Globalement la France n’a même pas construit 300 000 logements en 2023 alors  que les besoins sont autour de 500 000 par an . 

Précédemment à l’intérieur de ces chiffres globaux, il fallait prendre en compte la dynamique de l’accession à la propriété. Une dynamique en berne avec par exemple une baisse de 40 % des crédits immobiliers en 2023. Une situation durable qui découle directement de la folle envolée des prix depuis 20 ans, des taux d’intérêt et du pouvoir d’achat des ménages. À titre d’exemple le prix d’un  logement atteint environ en moyenne 300 000 €, ce qui suppose un revenu des ménages de l’ordre de 5000 € par mois , or les couples ont en moyenne un revenu disponible de 4000 € par mois.

50 à 60% des ménages risquent désormais d’être écartés de la possibilité de l’accession à la propriété. Autrement dit de l’ordre de 30 % des ménages pourront prétendre à cette accession quand jusque-là ils étaient 60 %. Pour inverser la tendance, il faudrait une baisse significative des prix de l’ordre de 30 % afin de resolvabiliser les candidats à l’accession. On comprend que les vendeurs ne sont pas prêts à accepter de telles baisses de prix. Mais en face ils auront du mal à trouver des acheteurs. Avec le temps, l’offre devra s’adapter à la demande solvable et les prix devront nécessairement diminuer de manière significative. En attendant, comme parallèlement on ne construit pas suffisamment de logements à louer, la crise va s’accentuer et peut-être aussi menacer l’ensemble de l’économie

 

 

La reprise des faillites annonce une crise profonde

La reprise des faillites annonce une crise profonde

La hausse exponentielle des faillites combinée à un ralentissement de création des nouvelles entreprises pourrait annoncer une crise profonde. Longtemps sous respiration artificielle du fait des aides publiques, nombre d’entreprises pourrait disparaître à l’occasion de l’écroulement de la croissance.

Le  nombre de faillites a bondi de 49% au second trimestre après une précédente hausse de 35% au premier trimestre 2022. D’après le dernier bilan dévoilé par le cabinet Altares ce lundi 11 juillet, Le nombre de défaillances est ainsi passé de 6.587 au second trimestre 2021 à 9.826 au second trimestre 2022. A titre de comparaison, le total des faillites enregistrés en 2018 et 2029 avoisinait les 12.000 sur la même période. L’écart se resserre avec le niveau pré-Covid sans retrouver les niveaux de 2018 et 2019 sur la même période. Au total, le nombre d’emplois menacés s’élève à 30.560, contre 19.530 au second trimestre 2021, soit une augmentation de 56%.

 

Dans le détail, les petites et moyennes entreprises (PME) apparaissent en première ligne avec une hausse spectaculaire de 74% entre le second trimestre 2021 et le second trimestre 2022 avec 731 cessations d’activité, contre 420 un an auparavant. Le nombre de faillites de PME retrouve ainsi son niveau d’avant crise.

Du côté des très petites entreprises (TPE de moins de trois salariés), la hausse, certes moins importante, marque une nette accélération (47%), passant de 5.012 à 7.365 à un an d’intervalles sur la même période.

 

Dans le même temps, le dernier baromètre des greffiers des tribunaux de commerce dévoilé ce lundi 11 juillet, 303.870 entreprises ont été enregistrées au cours du premier semestre, soit une baisse de 10% par rapport à même période en 2022 (324.829). « Le ralentissement est encore plus marqué pour les entreprises individuelles, dont les micro-entreprises, qui voient leurs nombres d’immatriculations chuter de 28% sur le semestre, comparativement à la même période l’an passé », souligne l’institution.

»

En parallèle, plus de 185.000 entreprises ont été radiées des registres, soit une hausse de 35% sur la même période par rapport à 2021 (131.412) selon les greffiers. Avec le coup de frein de la croissance prévue sur l’ensemble de l’année 2022, beaucoup de secteurs pourraient payer un lourd tribut dans les mois à venir.

« Si l’heure n’est pas encore à l’emballement, l’inversion des courbes de la création d’entreprises et des défaillances, associée à une accélération des liquidations et radiations d’entreprises, pourraient être annonciateurs d’une crise économique profonde », a expliqué Thomas Denfer, président du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce dans un communiqué.

Crise économie française plus profonde et plus rapide que prévue

Crise économie française plus profonde et  plus rapide que prévue

Plusieurs facteurs explicatifs permettent de comprendre le rythme et l’ampleur de la crise. D’abord plus de la moitié des salariés du privé ont été couverts par le chômage partiel ce qui a complètement masqué la réalité sous-emploi. Pendant presque deux mois l’économie a tourné à moins de 60 % de ses capacités. Certes la reprise s’amorce mais il y a encore de nombreuses difficultés d’approvisionnement tant dans l’industrie que dans les commerces. Une conséquence de la crise de l’offre qui a paralysé en grande partie la production. Maintenant c’est fort logiquement que la crise du chômage s’envole car l’heure n’est pas évidemment aux embauches sauf dans quelques secteurs très tendus mais plutôt au plan d’ajustement des effectifs ne serait-ce que pour amortir des coûts fixes alors que les recettes étaient très affaiblies voire nulles. Le pire des défaillances devrait être connu au cours du dernier trimestre 2020

Pour résumer , on pourrait connaître du deuxième trimestre une récession de 20 % et au total sur d’année une baisse de près de 10 % du PIB. Pendant presque deux mois l’économie a été en grande partie paralysée tout cas fonctionnait en mode réduit. La reprise aura forcément lieu mais elle sera sans doute plus progressive qu’on ne l’espérait. Comme indiqué un certain nombre d’experts notamment des États-Unis,  il faudra attendre au-delà de 2021 pour retrouver les niveaux de 2019.

 

Lundi, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, avait aussi affirmé que la période de déconfinement coûterait au moins trois points de PIB cette année.  »J’ai toujours indiqué que les 8% de chute de croissance étaient un chiffre provisoire (…) Il faut nous attendre à des chiffres de récession très dégradés pour 2020 en France », a commenté mercredi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire sur Radio Classique.

 

« Il y a évidemment des secteurs qui sont particulièrement touchés puisque pratiquement interdit d’activité par exemple tout ce qui touche au tourisme, à l’hôtellerie, à la restauration , événementiel, voir un certains secteurs du transport. Dans les entreprises ,  stocks sont à reconstituer , encore que la production des fournisseurs reprenne. Certains achats ont pu être reportés, donc décalés dans le temps mais d’autres seront purement et simplement annulées entre parenthèses ( tourisme, restauration, événementiel) ou encore certains investissements aussi bien des entreprises que des particuliers. La crise sanitaire à évidemment provoqué une paralysie de l’offre une grande partie.

 

 La crainte c’est que maintenant excède une crise de la demande, en tout cas une réduction du fait des incertitudes qui tournent autour de l’avenir quant à la bague de défaillance d’entreprise et au licenciement qui vont l’accompagner. Les Français sont aussi inquiets de la détérioration de la situation financière globale dont il perçoit mal encore et pour cause les modalités d’amortissement mais qui pourrait d’une manière ou d’une autre se traduire par une diminution du pouvoir d’achat immédiat et où de l’épargne. D’où des records sur le livret A

( ou équivalent) de 500 milliards et autant sur les comptes courants. Les mesures d’encouragement du gouvernement à la consommation pourraient débloquer en partie la situation mais peut-être pas suffisamment créer une dynamique suffisante de la reprise. Il ne faut pas s’attendre à ce que les investissements prennent le relais.

 

. La formation brute de capitale fixe (FCBF/investissements) a plongé de 10,5% entre janvier et mars après +0,1% au dernier trimestre 2019. Les administrations publiques et les entreprises ont mis un coup d’arrêt à leurs investissements pendant cette première période de confinement, sachant que les dépenses des collectivités locales avaient déjà marqué le pas à l’approche des élections municipales.

Chez les ménages, la consommation, moteur très important de l’économie hexagonale, a également lourdement baissé (-5,3%) au cours du premier trimestre contre +0,3% au trimestre précédent. La baisse d’achats…

Vers une réforme profonde de l’UE ?

Vers une réforme   profonde de l’UE ?

 

Macron récemment  a déclaré que l’OTAN était en mort cérébrale. D’une certaine manière, on pourrait en dire autant de l’Europe dans la mesure où  le principal moteur qu’étaient  l’Allemagne et la  France est complètement en panne. L’une des principales questions concerne la politique de défense de l’union européenne qui évidemment ne peut être soumise totalement aux évolutions caractérielles du président américain et qui dépend trop du bouclier US. Le second problème aussi urgent concerne la relance économique autour des investissements et des enjeux stratégiques que constituent  le numérique, la transition énergétique, les investissements publics. L’union économique doit se persuader que pour la dizaine d’années qui vient le monde connaîtra une assez longue période de croissance faible voire même une période de crise. Dès lors, on  ne peut tout miser sur la force des exportations d’autant plus qu’elles manifestent une grande faiblesse concertant certaines nouvelles technologies. Bref, il faut  de redonner un sens économique mais  aussi politique à une Europe de plus en plus mise en question par la montée des nationalismes. Il faudra du temps pour  faire l’analyse de la situation actuelle, de ses atouts comme de ses faiblesses. Un temps d’autant plus nécessaire qu’il  conviendra d’associer les populations à la réflexion. Dans ce contexte, Paris et Berlin appuient l’idée d’une “conférence sur l’avenir de l’Europe” s’étalant sur plus de deux ans, de 2020 au premier semestre 2022, afin de renforcer l’unité et la souveraineté de l’UE face aux nombreux défis auxquels elle doit faire face.

Cette “conférence” réfléchirait aux réformes susceptibles, entre autres buts, de promouvoir la démocratie et d’améliorer le fonctionnement d’un bloc réduit à 27 Etats membres après le retrait programmé des Britanniques le 31 janvier 2020.Parmi ces défis figurent le rôle de l’Europe dans le monde et sa sécurité. Emmanuel Macron a estimé ce mois-ci, dans une interview à l’hebdomadaire britannique The Economist, que l’Alliance atlantique était en état de “mort cérébrale” et le président français a exhorté l’Europe à renforcer ses capacités de défense face à des Etats-Unis devenus trop imprévisibles. Le document mentionne le voisinage immédiat de l’UE, la numérisation, le changement climatique, l’immigration, la lutte contre les inégalités, l’”économie sociale de marché” et l’état de droit comme les autres domaines dans lesquels les Européens doivent renforcer leur unité.

Cette conférence sur l’avenir de l’Europe devrait se nourrir de consultations citoyennes et déboucher sur une série de recommandations – à soumettre aux dirigeants des Vingt-Sept – lors de sa clôture au premier semestre 2022.La France et l’Allemagne se sont retrouvées en désaccord sur plusieurs dossiers ces derniers mois, de la réforme de la zone euro à, plus récemment, des sujets comme l’Otan ou l’élargissement des Balkans. L’idée de cette proposition conjointe sur l’avenir de l’Europe est de montrer que la coopération franco-allemande, vitale pour la dynamique européenne, n’est pas elle-même en état de “mort cérébrale”, indique une source diplomatique française.

Une profonde réforme de l’UE ?

Une profonde  réforme  de l’UE ?

 

Macron récemment  a déclaré que l’OTAN était en mort cérébrale. D’une certaine manière, on pourrait en dire autant de l’Europe dans la mesure le principal moteur qu’étaient  l’Allemagne et la  France est complètement en panne. L’une des principales questions concerne la politique de défense de l’union européenne qui évidemment ne peut être soumise totalement aux évolutions caractérielles du président américain et qui dépend trop du bouclier US. Le second problème aussi urgent concerne la relance économique autour des investissements et des enjeux stratégiques que constitue le numérique, la transition énergétique, les investissements publics. L’union économique doit se persuader que pour la dizaine d’années qui vient le monde connaîtra une assez longue période de croissance faible voire même une période de crise. Dès lors, on  ne peut tout miser sur la force des exportations d’autant plus qu’elles manifestent une grande faiblesse concertant certaines nouvelles technologies. Bref, il faut  de redonner un sens économique mais politique à une Europe de plus en plus mise en question par la montée des nationalismes. Il faudra du temps pour  faire l’analyse de la situation actuelle, de ses atouts comme de ses faiblesses. Un temps d’autant plus nécessaire qu’il  conviendra d’associer les populations à la réflexion. Dans ce contexte, Paris et Berlin appuient l’idée d’une “conférence sur l’avenir de l’Europe” s’étalant sur plus de deux ans, de 2020 au premier semestre 2022, afin de renforcer l’unité et la souveraineté de l’UE face aux nombreux défis auxquels elle doit faire face.

Cette “conférence” réfléchirait aux réformes susceptibles, entre autres buts, de promouvoir la démocratie et d’améliorer le fonctionnement d’un bloc réduit à 27 Etats membres après le retrait programmé des Britanniques le 31 janvier 2020.

Parmi ces défis figurent le rôle de l’Europe dans le monde et sa sécurité. Emmanuel Macron a estimé ce mois-ci, dans une interview à l’hebdomadaire britannique The Economist, que l’Alliance atlantique était en état de “mort cérébrale” et le président français a exhorté l’Europe à renforcer ses capacités de défense face à des Etats-Unis devenus trop imprévisibles.

Le document mentionne le voisinage immédiat de l’UE, la numérisation, le changement climatique, l’immigration, la lutte contre les inégalités, l’”économie sociale de marché” et l’état de droit comme les autres domaines dans lesquels les Européens doivent renforcer leur unité.

Cette conférence sur l’avenir de l’Europe devrait se nourrir de consultations citoyennes et déboucher sur une série de recommandations – à soumettre aux dirigeants des Vingt-Sept – lors de sa clôture au premier semestre 2022.

La France et l’Allemagne se sont retrouvées en désaccord sur plusieurs dossiers ces derniers mois, de la réforme de la zone euro à, plus récemment, des sujets comme l’Otan ou l’élargissement des Balkans.

L’idée de cette proposition conjointe sur l’avenir de l’Europe est de montrer que la coopération franco-allemande, vitale pour la dynamique européenne, n’est pas elle-même en état de “mort cérébrale”, indique une source diplomatique française.

Plus de 10.000 euros du mètre carré à Paris, 700 euros dans la France profonde !

Les 10.000 euros du mètre carré à Paris, 700 euros dans la France profonde

Les prix de l’immobilier continuent de flamber à Paris et serait de 12 000 euros le mètre carré. En tout cas d’après les notaires il serait déjà de plus de 11 000 € le mètre carré. Dans le même temps, les prix baissent dans les petites villes et villages. Les prix tournent autour de 700 euros le m2. Dans les deux cas c’est un désastre annoncé. Paris s’est déjà vidée depuis longtemps des couches populaires pour les expédier dans les banlieues. Les couches moyennes et les cadres son évacués dans la grande banlieue surtout les  propriétaires. Le logement à Paris devient un produit de luxe voire de super luxe pour spéculer. Jusqu’au jour où la bulle pourrait exploser. Inversement dans certaines provinces lointaines, on cherche des  candidats à la construction. Les demandes se font rares car la situation économique est dramatique caractérisée notamment par l’absence d’emploi. Progressivement petites villes et villages  se vident  de leur sang humain, de leurs commerces et de leurs services publics incitant un peu plus les couples et les célibataires les plus jeunes à partir. Le résultat d’uen folle  politique d’aménagement du territoire qui privilégie la métropolisation.

La mode de la métropolisation risque d’aboutir à un aménagement du territoire composé d’un côté d’une dizaine de villes de plus d’un million d’habitants concentrant une majorité d’emplois et de l’autre des zones en voie de régression voire  de désertification. Un non-sens non seulement économique et social mais aussi environnementale et sociétal. En effet l’hyper concentration qui génère effectivement une croissance endogène provoque aussi des dégâts humains et environnementaux catastrophiques. Les créations d’emplois se en effet concentrent depuis une dizaine d’années sur les aires urbaines de plus de 500.000 habitants, zones où l’on trouve les métiers les plus dynamiques – notamment les postes de cadres - au détriment des villes petites et moyennes, constate une étude de France Stratégie. Au total, c’est une douzaine de métropoles régionales qui se partagent quasiment la moitié (46%) des emplois, dont 22% pour Paris et 24% en province. Et ce marché de l’emploi à deux vitesses se creuse. La situation est inédite: entre en 1968 et 1999, la croissance de l’emploi profitait à l’ensemble du pays… avant que les territoires ne se différencient de plus en plus, et que la fracture ne se transforme en fossé entre 2006 et 2013. C’est durant cette période que les aires urbaines de plus de 500.000 habitants ont massivement créé des emplois alors que les villes moyennes, les petites villes et les communes isolées ont subi des pertes, observe l’organisme placé auprès du Premier ministre. Ce phénomène a un nom: la «métropolisation». Or cet aménagement du territoire qui privilégie l’hyper concentration autour de quelques centres conduits le reste à la désertification.  . La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation (qui constitue pourtant une  aberration environnementale) tandis que certaines  petites villes, des villages s’appauvrissent, des villes moyennes stagnent ou régressent. L’élément le plus significatif de cette désertification c’est la raréfaction de l’emploi. Du coup,  les populations sont contraintes de rechercher des embauches de plus en plus loin de leur domicile (20, 30, 50 kms). Jusqu’au  jour où elles décident de quitter leur zone d’habitat pour  rejoindre des zones plus riches en emplois. Pour preuve de cette désertification : la baisse dramatique de la valeur du patrimoine immobilier. Par manque de populations,  les services rétrécissent comme peau de chagrin. Le cœur de la problématique de la désertification, c’est la disparition de l’emploi qui génère mécaniquement la fermeture des commerces et des services. La réactivation des villes moyennes, des  zones rurales défavorisées passe d’abord par une  analyse fine des réalités et de leur évolution sur longue période (emploi, PIB,  population, services etc.) ; aussi  par une prise en compte des  typologies différenciées des zones dont l’approche globale masque les disparités. Au-delà,  il convient d’agir sur les  leviers susceptibles d’abord de fixer la population active existante et d’encourager la création d’emplois. Bien entendu une  commune ne peut, à elle seule, inverser ces tendances lourdes même si elle peut intervenir utilement dans le champ actuel  de sa  responsabilité. Beaucoup de communes se préoccupent de leur développement pour autant l’environnement défavorable limite leur action (fiscalité, réglementation, transport, équipements et services). En fonction de certains scénarios économiques, sociaux et démographiques, en 2040 certains villages se transformeront en zones pour retraités voire même disparaîtront (d’autant qu’à cette date un  Français sur trois aura plus de 60 ans). L’activité économique interagit sur la qualité et le niveau des services et réciproquement. Si on se préoccupe légitimement des équipements et des services publics, par contre le soutien à l’emploi et à l’économie locale en particulier est plus déficient. Or en fonction du rythme de destruction  des emplois locaux, ce devrait être aussi une priorité. Encore une  fois compte tenu de la mode de la « métropolisation » ‘ pas spécifique à la France, il y a fort à parier qu’on pourra attendre encore longtemps des mesures significatives pour le développement rural des zones défavorisées. On ne saurait se limiter  à quelques dispositions certes utiles mais très insuffisantes (couverture internet, bureau de poste, quelques services …peut-être.

Brexit : pourquoi la Grande Bretagne va s’enfoncer dans une crise profonde ?

Brexit : pourquoi la Grande Bretagne va s’enfoncer dans une crise profonde ?

 

Une nouvelle fois, l’accord négocié entre l’union européenne et Theresa May t a été rejeté par les députés britanniques. Du coup, la Grande-Bretagne va s’enfoncer dans une crise économique et politique grave. Moins en raison du vote que de l’incertitude relative  aux futurs des relations entre le Royaume-Uni et l’Europe. Suite à ce vote négatif le Parlement devrait rejeter la perspective d’un berxit  dur avec une demande de décalage dans le temps de l’application de la rupture. Théoriquement cette période de transition devrait être courte, quelques mois seulement. Ensuite il faudra renégocier un accord commercial qui lui demandera une longue période de négociation. Du coup, la transition pourrait être relativement longue. Pendant ce temps la situation politique pourrait aussi évoluer sous le poids notamment des catastrophes économiques qui se préparent. En effet les acteurs économiques et financiers craignent par-dessus toutes les incertitudes du cadre juridique et fiscal qui encadrera les échanges de biens, de capitaux et de personnes. Des cette année, la Grande-Bretagne pourrait d’ailleurs connaître la récession. Évidemment l’union économique sera également touchée ;  alors que pour l’instant les perspectives de croissance sont déjà limitées à 1 %. On ne peut écarter l’hypothèse d’une contagion de la récession britannique à l’ensemble de l’Europe. Théoriquement la rupture des Royaume-Uni avec l’Europe devrait coûter 0,5 % au PIB  en Allemagne, 0, 3% en France . En Allemagne la prévision est actuellement de 1 % et en France de 1,3 %. Conclusion la croissance tant de l’union économique que de la Grande-Bretagne sera très affectée en 2019 en raison d’une conjoncture déjà très maussade et de l’impact inévitable du brexit.  Theresa Maya dit “regretter profondément” la décision prise par les parlementaires, assurant une nouvelle fois qu’elle était convaincue que cet accord est le meilleur possible. La dirigeante conservatrice a réaffirmé sa volonté, exposée fin février, d’organiser deux nouveaux votes, le premier dès mercredi sur l’opportunité de quitter l’UE sans accord à la date prévue du 29 mars. Elle a précisé au passage qu’il n’y aurait pas de consigne de vote de la part du gouvernement. Si, comme on s’y attend, les députés rejettent la perspective d’un ‘No Deal’, qui effraie les milieux d’affaires de la cinquième puissance économique mondiale, un troisième vote aura lieu jeudi sur un report “court et limité” de la date du Brexit “Je serai claire: voter contre une sortie sans accord et pour une extension ne réglera pas les problèmes auxquels nous sommes confrontés”, a souligné Theresa May mardi soir. “L’UE voudra savoir quel usage nous voulons faire d’une telle prolongation. Cette assemblée aura à répondre à cette question.” L’UE a également prévenu qu’il n’y aurait pas d’autres changements ou aménagements à l’accord de retrait difficilement négocié entre Londres et Bruxelles et entériné fin novembre par les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept. “Il n’y aura pas de troisième chance, pas d’interprétation sur les interprétations, pas d’assurance sur les assurances si le ‘vote significatif’ de demain (mardi) échoue”, a averti Jean-Claude Juncker lundi soir.




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