Archive pour le Tag 'profiteurs ?'

Inflation : La FNSEA sera veut dénoncer les profiteurs

Inflation : La FNSEA sera veut dénoncer les profiteurs

Arnaud Rousseau, Nouveau patron de la FNSEA , reprend l’idée du «name and shame» émise par le gouvernement, contre les industriels qui gonfleraient leurs marges.

À l’instar du gouvernement, le nouveau patron de la FNSEA est partisan du «name and shame» contre les industriels les moins solidaires. Dans un entretien donné au Parisien et publié ce dimanche, Arnaud Rousseau appelle à donner les noms des grandes entreprises industrielles qui surfent sur la hausse des prix pour gonfler leurs marges. «S’il y a des profiteurs de l’inflation, que Bruno Le Maire donne les noms. S’il y a des preuves, arrêtons les menaces et nommons-les», réclame le président du groupe Avril (Lesieur, Puget, Isio 4…), élu à la tête du principal syndicat agricole il y a un mois, appelant à «désigner ceux qui abusent».

Si rien ne se passe dans les prochaines semaines, «on fera du “name and shame” , on citera publiquement les marques qui ne veulent pas négocier à la baisse et je ne suis pas sûre que ça [leur] fasse de la publicité», a averti la ministre déléguée chargée notamment du Commerce Olivia Grégoire mercredi sur RTL.

Au Parisien, Arnaud Rousseau s’est également montré favorable à un autre outil que compte actionner l’exécutif pour tordre le bras aux industriels. «Le Name and shame et une nouvelle étude sur les marges de l’inspection générale des finances constituent deux outils que tout le monde pourra consulter», a déclaré le successeur de Christiane Lambert. Dans un entretien à La Tribune publié cette semaine, Bruno Le Maire a en effet rapporté avoir «demandé à l’Inspection générale des finances (IGF) de mettre à jour leur étude sur les marges des distributeurs et des grands industriels». La première édition de cette étude, transmise à l’exécutif en novembre dernier, avait conclu à l’absence «de profiteurs de l’inflation dans l’alimentaire», avait rapporté à l’époque le ministre de l’Économie !

Inflation alimentaire : responsables et profiteurs de la hausse des prix

Inflation alimentaire : responsables et profiteurs de la hausse des prix

Aux dires mêmes des grands distributeurs, l’ampleur des prix imposés par l’industrie agroalimentaire ne se justifie pas autant (une hausse maintenant en moyenne de l’ordre de 20%). Certes il faut prendre en compte l’augmentation de l’énergie et des matières premières mais nombre de producteurs ont bénéficié de la période pour en rajouter sur l’inflation des prix de l’alimentaire. Ainsi il se pourrait que les grandes entreprises productrices et la spéculation soient responsables de 30 à 40 % des hausses récentes. Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Inflation alimentaire : les profiteurs de la hausse des prix

Inflation alimentaire : les profiteurs de la hausse des prix

Aux dires mêmes des grands distributeurs, l’ampleur des prix imposés par l’industrie agroalimentaire ne se justifie pas autant (une hausse maintenant en moyenne de l’ordre de 20%). Certes il faut prendre en compte l’augmentation de l’énergie et des matières premières mais nombre de producteurs ont bénéficié de la période pour en rajouter sur l’inflation des prix de l’alimentaire. Ainsi il se pourrait que les grandes entreprises productrices et la spéculation soient responsables de 30 à 40 % des hausses récentes. Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Inflation-Hausse des prix alimentaires: qui sont les profiteurs ?

Inflation-Hausse des prix alimentaires: qui sont les profiteurs ?

Aux dires mêmes des grands distributeurs, l’ampleur des prix imposés par l’industrie agroalimentaire ne se justifie pas autant (une hausse maintenant en moyenne de l’ordre de 20%). Certes il faut prendre en compte l’augmentation de l’énergie et des matières premières mais nombre de producteurs ont bénéficié de la période pour en rajouter sur l’inflation des prix de l’alimentaire. Ainsi il se pourrait que les grandes entreprises productrices et la spéculation soient responsables de 30 à 40 % des hausses récentes. Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »




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