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Inflation: A qui profite des hausses de prix en France

Inflation: A qui profite des hausses de prix en France

Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Inflation: A qui profite des hausses de prix en France

Inflation: A qui profite des hausses de prix en France

Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Qui profite des hausses de prix en France

Qui profite des hausses de prix en France

Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Sondage popularité : Macron profite de la crise en Ukraine

Sondage popularité : Macron profite de la crise en Ukraine

 

Emmanuel Macron profite évidemment de la crise en Ukraine et du phénomène de resserrement de l’unité nationale. Il gagne six points de popularité à 45 %. Ses principaux concurrents à la course présidentielle, eux, régressent .  Éric Zemmour a du mal à conserver son capital. Conséquence de l’invasion de l’Ukraine et de ses prises de position? Les sympathisants de droite le quittent en nombre (-7, à 19%) comme ceux du centre (-4, à 11%).

À l’extrême gauche, Taubira s’écroule et finalement abandonne.  Christiane Taubira est lâchée par les sympathisants d’extrême gauche (-10, 33%) et ceux de gauche (-4, 35%). La candidate n’aura pas réussi son pari présidentiel, tout en fragilisant les autres représentants de la gauche.

 

Avec 28% des intentions de vote selon le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match-LCI-Sud-Radio, Emmanuel Macron fait largement la course en tête. Il devance Marine Le Pen (17%,=). Valérie Pécresse (13,5%, +0,5) repasse à la troisième place devant Eric Zemmour qui n’en finit plus de reculer : -3 points en trois jours.  Le candidat paye au prix fort ses soutiens successifs à Vladimir Poutine, alors que les autres candidats dits «pro-russes» restent stables : 17% au premier tour pour Marine Le Pen, 11,5% pour l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon (+0,5). L’ancien journaliste du «Figaro» semble pâtir, d’une part, de n’être jamais revenu sur ses propos à l’encontre du dictateur russe et, d’autre part, d’avoir dit qu’il ne voulait accueillir aucun réfugié ukrainien.

Yannick Jadot reste stable à 4,5%; même score pour la surprise de cette élection, le communiste Fabien Roussel. Christiane Taubira, 1,5% d’intentions de vote au premier tour, a retiré sa candidature ce mercredi 2 mars . Les prochains jours diront à qui profitera ce petit pécule.

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Poutine profite de la mollesse de l’Europe et des États-Unis

Poutine profite de la mollesse de l’Europe et des États-Unis

 

Pour Bohdan Bilot, président de l’Union des Ukrainiens de France , « Vladimir Poutine s’arrêtera là où le monde occidental l’arrêtera« . Et pour le moment, il estime que la réponse des États-Unis et de l’Union européenne « n’a été que de la mollesse« , alors que l’invasion prend place à 2 000 kilomètres de Paris.

« Vers 1995, l’ambassadeur d’Ukraine en France m’avait dit que la Russie allait nous déclarer la guerre un jour ou l’autre, et qu’on ne pourrait pas l’éviter. À l’époque, je me suis dit qu’il exagérait, et petit à petit j’ai réalisé qu’il avait raison. » Bohdan Bilot est le président de l’Union des Ukrainiens de France (Uduf), une association « plus à but politique que caritatif« , visant à « faire connaître l’Ukraine et notre point de vue« . Ce jeudi 24 février 2022, il a appris « au saut du lit » l’attaque russe. Une guerre qui est, pour lui, « une profonde déception, mais pas vraiment une surprise« .

Mais aujourd’hui, « la situation a changé avec la concrétisation de l’attaque« . Submergé de nouvelles de l’Ukraine et de demandes d’interviews, Bohdan Bilot assure que « les gens fuient les villes, et pas seulement celles près de la Russie, mais de tous les centres urbains, vers les campagnes« .

Ainsi,  »beaucoup de gens partent déjà vers la Pologne« , dont le vice-ministre de l’Intérieur, Maciej Wasik, a affirmé préparer le pays à accueillir un millions de réfugiés ukrainiens. « Mais ça, c’est pour les gens prêts de la frontière à l’Ouest, ceux d’Ukraine orientale et centrale, où voulez-vous qu’ils aillent ? s’interroge Bohdan Bilot. Eh bien ils vont à la campagne. »

Car, si une bonne partie des observateurs s’attendaient à la guerre, peu ont anticipé une percée vers la capitale Kiev, ce qu’on accompli les forces russes depuis la Biélorussie proche au nord. « Je ne l’ai pas vu venir, et je n’ai pas à en rougir, peu de monde l’a vu venir, concède Bohdan Bilot. Je pensais que Poutine se contenterait [des régions séparatistes] et d’une bande le long de la mer d’Azov par Marioupol et vers la Crimée. »

La reprise profite surtout aux grandes entreprises

  • La reprise profite surtout aux grandes entreprises

 

  • Tom Fairless dans le Wall Street Journal constate que les poids lourds de leur secteur ont creusé l’écart avec leurs concurrents plus modestes (extrait)

 

Tribune

  • Les grandes entreprises ont pris de l’avance pendant la pandémie de Covid-19. Elles ont tiré parti des changements induits par le profond bouleversement du monde des affaires, comme ce dernier n’en avait pas connu depuis des décennies, pour s’arroger une part encore plus grosse du gâteau économique. Et aujourd’hui, alors que les pays les plus riches se remettent de la crise, les poids lourds poussent leur avantage en consacrant plus d’argent aux investissements et acquisitions, en recrutant les meilleurs profils, en utilisant le big data et en s’appuyant sur les nouvelles technologies.
  • Leur succès pourrait susciter des frictions avec les autorités de régulation de la concurrence.
  • L’administration Biden défend un nouveau cadre réglementaire destiné à encourager la concurrence au sein de l’économie américaine, avertissant qu’un plus petit nombre de gros acteurs contrôle une plus grande partie du marché. La puissante autorité de la concurrence de l’Union européenne revoit, elle aussi, sa façon de contrôler l’économie numérique.
  • Pour les économistes, la faiblesse des gains de productivités avant la pandémie s’explique en partie par l’écart qui sépare les grandes et les petites entreprises. Traditionnellement, les innovations se propagent d’entreprise en entreprise, soutenant l’économie dans son ensemble. Mais au cours des dernières années, les grandes entreprises ont tiré des bénéfices démesurés grâce à leur taille tandis que beaucoup de petites entreprises ont eu des difficultés à rester dans la course.
  • Tout indique que, depuis la crise financière mondiale il y a dix ans, de gros investissements particulièrement en actifs incorporels, se traduisent en marges plus juteuses et en croissance plus rapide, car les géants ont plus d’influence sur les prix à la consommation et les salaires.
  • Selon une enquête McKinsey, menée auprès de 5 500 entreprises américaines et européennes, deux tiers de la croissance en recherche et développement sur les neuf premiers mois de l’année 2020 étaient le fait de grandes entreprises très productives. En outre, ces entreprises n’ont pas connu de baisse des ventes sur cette période, tandis que les autres ont enregistré une baisse de chiffre d’affaires de 11 % en moyenne.
  • « Ces entreprises sont source d’une quantité considérable d’innovation. Mettre en place certaines politiques peut avoir des conséquences négatives pour beaucoup de gens »
  • Le Fonds monétaire international a averti en mars qu’en raison de la pandémie, la concentration sectorielle pourrait augmenter dans les économies avancées, au moins autant que dans les années 2001 à 2015 inclus.
  • La concentration sectorielle, mesurée par le ratio du chiffre d’affaires des quatre premières entreprises d’un secteur comparé au chiffre d’affaires des 20 plus grandes entreprises de ce marché, a augmenté de plus de 30 % depuis 1980, selon l’étude du FMI qui couvre différents secteurs et pays. Après la pandémie, les quatre premières entreprises d’un secteur captent en moyenne 60 % des ventes, contre 56 % si la pandémie n’avait pas eu lieu, selon les projections du FMI.
  • Mais certains économistes et spécialistes de la concurrence disent que la réponse à apporter par les régulateurs au pouvoir croissant des grandes entreprises férues de technologie n’est pas facile à déterminer.
  • « Ces entreprises sont source d’une quantité considérable d’innovation. Mettre en place certaines politiques peut avoir des conséquences négatives pour beaucoup de gens », observe ainsi Prasanna Tambe, professeur associé à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie.
  • Pendant la pandémie, les grandes entreprises ont ainsi eu l’assise financière et les capacités numériques pour adapter rapidement leur business model et de développer de nouveaux produits, alors que de nombreux concurrents de taille plus modeste dépérissaient et se concentraient sur leur survie.
  • Voith Group, une entreprise d’ingénierie allemande qui est l’un des trois constructeurs de grosses turbines hydrauliques aux Etats-Unis, a utilisé les données de ses clients pour effectuer des opérations d’entretien dans des centrales hydroélectriques à l’étranger quand ses salariés n’ont plus pu traverser les frontières.
  • Les ingénieurs de l’entreprise ont étudié l’acoustique de la salle des machines dans les stations et développé un algorithme pour identifier tout son inhabituel pouvant indiquer un dysfonctionnement.
  • Voith, qui compte plus de 20 000 salariés et réalise environ 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, propose désormais un service de maintenance à distance de centrales hydroélectriques. La société a récemment acquis une entreprise de services numériques avec des bureaux à Munich et Berlin pour créer de nouveau produits numériques et attirer un personnel jeune et rodé à l’usage des nouvelles technologies, a indiqué Toralf Haag, le directeur général de l’entreprise.
  • Comme elles développent des outils utilisés par d’autres sur leur lieu de travail, des entreprises comme Google et Microsoft ont pu créer très rapidement des produits pendant la pandémie, en s’appuyant sur les données relatives aux habitudes quotidiennes de ces salariés. « Comment une petite entreprise proposant des solutions d’intelligence pour le personnel peut-elle rivaliser avec cela ? », demande Prasanna Tambe.
  • L’activité mondiale de fusions-acquisitions a grimpé à 1 500 milliards de dollars sur les mois d’avril à juin, un montant jamais atteint lors d’un deuxième trimestre depuis que ces relevés sont effectués par Refinitiv.
  • « Nous considérons simplement que les petits acteurs ne pourront pas suivre », a déclaré Pat Gelsinger, le CEO d’Intel lors de la présentation des résultats de l’entreprise en juillet.
  • Intel envisage l’acquisition de la société spécialisée dans la production de puces GlobalFoundries Inc. pour environ 30 milliards de dollars, ont rapporté le mois dernier des sources proches du dossier. Ce serait la plus grosse acquisition d’Intel à ce jour.
  • Seulement 20 % des Italiens environ travaillent pour des entreprises comptant plus de 250 salariés, contre presque 60 % des Américains
  • Mais, quand bien même les grandes entreprises sont avantagées, « si elles offrent un produit fantastique… et n’abusent pas de leur pouvoir de marché… vous ne pouvez rien faire contre ces entreprises et vous ne devriez rien faire », estime Mario Mariniello, un ancien cadre de l’autorité européenne de la concurrence.
  • L’importance de la taille constitue un défi particulier pour l’Europe car l’économie est dominée par de petites entreprises, particulièrement au Sud. Seulement 20 % des Italiens environ travaillent pour des entreprises comptant plus de 250 salariés, contre presque 60 % des Américains.
  • Dans le secteur automobile, les principaux fournisseurs demandent de plus en plus aux PME de se connecter à des plateformes numériques sophistiquées, qui exigent des nouvelles technologies et des investissements. Les grandes brasseries ont utilisé leur taille pour mettre la main sur les rares ressources et matières premières, alors que des brasseurs artisanaux se sont vus contraints d’arrêter la production.
  • Dans le bâtiment, les grandes entreprises ont investi dans des drones, certains coûtant plus de 40 000 dollars pièce, et dans des logiciels d’intelligence artificielle pour cartographier les sites et surveiller la présence des salariés. Un pilote de drone peut ainsi réunir, lors d’un bref survol, les informations qui auraient nécessité des heures de collecte à pied.
  • Stefano Valentini, président du fabricant français Drone Volt SA, a constaté une forte demande de drones de la part des grandes entreprises du nord de l’Europe et des Etats-Unis dans le sillage de la pandémie. En revanche, peu de demande provient du sud de l’Europe, où les petites entreprises, moins capitalisées, sont la norme. Pour certaines sociétés, dont beaucoup ont mis du temps à se remettre de la crise financière, « la Covid est la crise qui les a achevées », a-t-il résumé.
  • L’entreprise de Stefano Valentini a elle-même récemment fusionné en partie avec un concurrent américain. « Il faut avoir les épaules larges pour résister au choc de la Covid », a-t-il commenté.
  • Traduit à partir de la version originale en anglais par Astrid Mélite.

L’argent des banques centrales profite-t-il à l’économie ?

L’argent des banques centrales profite-t-il à l’économie ? 

 

 

L’économiste,Jézabel Couppey-Soubeyran doute, dans sa chronique au « Monde », des vertus écologiques et économiques des achats massifs de titres par les banques centrales, qui bénéficient essentiellement à la sphère financière.

 

Chronique.

 

 Les banques centrales du monde entier ont répondu à la pandémie en amplifiant leurs programmes d’achats de titres mis en place depuis la crise financière de 2007-2008. Ces opérations ont pris une place prépondérante dans la politique monétaire. Pour l’Eurosystème – c’est-à-dire la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales de la zone euro –, les titres détenus à des fins de politique monétaire représentent désormais plus de la moitié du bilan consolidé (53 % à fin avril 2020) contre… rien vingt ans plus tôt ! Les 4 000 milliards d’euros environ correspondants constituent un portefeuille de titres plus épais que celui du plus important fonds de pension du monde, le fonds japonais GPIF.


La BCE peut-elle au moins se targuer, comme le font aujourd’hui de plus en plus de fonds d’investissement, d’appliquer les critères de gestion responsable à la mode, les critères ESG (E pour environnement, S pour social, G pour gouvernance) ? Toujours pas, et les ONG comme Reclaim Finance ou Oxfam et Les Amis de la Terre dénoncent régulièrement le problème : tant que la BCE ne tiendra pas compte du bilan carbone des émetteurs de titres qu’elle achète, elle contribuera au réchauffement de la planète et entravera la transition écologique. En avril, la Banque centrale de Belgique a ainsi été attaquée en justice par l’ONG ClientEarth pour atteinte au climat.

Cela pourrait changer. Dans un rapport récent, le Network for Greening the Financial System (NGFS), réseau de huit banques centrales et de superviseurs créé en 2017 pour travailler au verdissement du secteur financier, le laisse entendre (« Adapting central bank operations to a hotter world. Reviewing some options », mars 2021). Ce sera sans doute le cas pour les banques centrales de l’Eurosystème à l’issue de la révision stratégique de la BCE, dont les résultats devraient être connus d’ici à l’été. C’est bien engagé aussi du côté de la Banque d’Angleterre, la première à avoir communiqué, en 2020, ses expositions au risque climatique. De quoi donner le « la » aux marchés financiers.


Cela étant, on rappellera qu’une banque centrale n’est pas un fonds d’investissement, mais une institution au service du bien commun. Et il ne lui suffira pas de trier les actifs qu’elle achète pour contribuer à la transition écologique. D’une part, la logique de la « responsabilité sociale » et du « développement durable » n’a, pour le moment, pas fait des miracles pour verdir la finance – faute d’adeptes et question de temps, diront les optimistes. D’autre part, les titres privés ne sont qu’une petite fraction du portefeuille des banques centrales, l’essentiel étant des titres publics, et c’est plutôt par ce biais-là qu’elles devraient agir. Mais c’est une autre paire de manches, et le rapport du NGFS ne s’y aventure pas, comme le relève l’Institut Veblen. Faudrait-il en effet que la banque centrale disqualifie les titres des Etats les moins vertueux sur le plan écologique ? C’est peu envisageable, et potentiellement contre-productif pour les pays concernés, qui auraient encore plus de mal à engager leur transition une fois sanctionnés par les marchés. Ou devrait-elle se coordonner en amont avec les Etats pour que les titres de leurs emprunts éligibles aux rachats d’actifs servent à financer un volet suffisant de dépenses écologiques ? Mais de tels accords entailleraient la sacro-sainte indépendance des banques centrales…

Internet profite de la publicité

Internet profite de la publicité

Plus 12% pour les recettes de pub sur internet tandis que les médias classiques voient ces recettes diminuer. , les recettes nettes se sont élevées à 13,7 milliards d’euros, soit une hausse de 1,2% par rapport à 2016, selon le baromètre unifié du marché publicitaire, réalisé par France Pub, Kantar Média et l’Institut de recherches et d’études publicitaires (IREP). Le marché a notamment vu une hausse des annonceurs sur l’ensemble des médias (+3%), pour s’établir à 56.073 annonceurs. Parmi eux, les deux tiers sont captés par Internet. Cette légère reprise a été tirée par Internet, support média qui, à lui seul, a généré 4,09 milliards d’euros. « Cette meilleure situation provient principalement de la croissance forte d’Internet, +12% par rapport à 2016″ contre une hausse de 8% en 2016, souligne le baromètre. Les recettes publicitaires générées par la presse écrite papier continuent de s’effondrer à 2,11 milliards d’euros, soit une baisse de -7,4% sur un an. Les quotidiens nationaux, avec 142 millions d’euros, ont vu leurs recettes baisser de 8,3%. La presse gratuite, avec 300 millions d’euros, chute de 6,5%. Le marché publicitaire sur la radio est également en berne, avec une baisse de 2,6%, contre -1.3% en 2016. Quelques 694 millions d’euros ont été générés, avec une chute des annonceurs (-2%). La télévision tient le choc, avec 3.286 millions d’euros. Elle enregistre une petite croissance de +1%en 2017, contre 0,4% en 2016.

 

Sondage popularité : Hollande plonge à 22 % mais Sarkozy ne profite pas

Sondage popularité : Hollande plonge à 22 % mais Sarkozy ne profite pas

D’après Le sondage Elabe que publient « Les Echos » et Radio classique,  La cote de « confiance » du chef de l’Etat, plombé par l’absence de résultats tangibles, n’est que de 22%, soit son plus bas niveau de l’année. Mais ce plongeon de cinq points en un mois ne profite pas beaucoup à Sarkozy qui reste scotché autour de 26 % d’opinions favorables. Certes il y a des fortes chances pour que l’un des deux l’emporte en 2017 car le réservoir des voix de Marine Le Pen au second tour est relativement faible comparé à ses deux concurrents. Mais ils auraient tort de minimiser l’ampleur du rejet qu’ils suscitent : 44 % des Français n’ont « pas confiance du tout » dans le chef de l’Etat et 43 % ont du patron des Républicains une image « très négative ». A l’inverse, ils ne sont que 3 % à avoir « tout à fait confiance » en François Hollande et 5 % à avoir une image « très positive » de Nicolas Sarkozy. Le jeu de miroirs ne s’arrête pas là. Le chef de l’Etat a l’approbation de 76% des sympathisants socialistes quand son prédécesseur est à 79% parmi ceux de son parti. Le premier est rejeté par la gauche de la gauche (il ne dépasse pas 31% de confiance au Front de gauche) ; le second, par les centristes (36% de bonnes opinions à l’UDI et 12% au Modem). Leur image est particulièrement dégradée dans le camp opposé. François Hollande est à 7 % seulement parmi les sympathisants de droite, et 4 % parmi ceux des Républicains. Contre 6 % et 5 % pour Nicolas Sarkozy chez les sympathisants de gauche et chez ceux du PS. La route est parsemée d’embûches pour le premier, qui doit encore obtenir pour des résultats et faire en sorte qu’ils lui soient crédités, et pour le second, qui doit remporter la primaire à droite . Marine Le Pen est en embuscade. La présidente du Front national ne recueille que 27 % de bonnes opinions dans notre baromètre. Même si, souligne Bernard Sananès, « ce qu’elle représente et ce qu’elle dit est plus structurant que son image personnelle ».

L’Allemagne profite de la crise de la dette

L’Allemagne profite de la  crise de la dette

La crise de la dette qui a été douloureuse pour de nombreux pays qui ont été contraints d’engager des politiques d’austérité a cependant été bénéfique pour  d’autres. Notamment pour l’Allemagne qui a pu bénéficier de taux d’intérêt très faible sur ses les emprunts. En schématisant on pourrait dire que finalement la crise des pays du Sud a été profitable au pays du Nord. Notons que la France est dans une position intermédiaire cumulant baisse des taux d’intérêt et mesure d’austérité. L’Allemagne, elle,  a économisé 100 milliards d’euros depuis 2010 en raison de la baisse de ses coûts d’emprunt liée à la crise européenne de la dette, montre un rapport publié lundi. L’instabilité en zone euro a conduit les investisseurs à se réfugier vers les obligations d’Etat allemandes, faisant baisser leurs rendements, lit-on dans le rapport de l’institut Leibniz pour la recherche économique. Le fait de devoir payer moins d’intérêts a permis au gouvernement d’économiser plus de 3% de produit intérieur brut, faisant plus que compenser le coût de la crise de la dette pour la première économie d’Europe, selon le rapport. L’étude établit clairement le lien entre les pics de la crise de la dette en zone euro et les fluctuations des rendements des Bunds allemands, qui ont par exemple chuté lorsque le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a décidé en juin d’organiser un référendum sur les réformes demandées par ses créanciers. Les obligations d’Etat d’autres pays, dont la France, les Etats-Unis et les Pays-Bas, ont bénéficié du même phénomène mais dans des proportions moindres, indique le rapport.

Sondage : Le FN profite de la crise à l’UMP

Sondage : Le FN profite  de la crise à l’UMP

 

Le spectacle navrant de l’UMP discrédite ce parti et c’est le FN qui devrait tirer les marrons du feu. La crise à l’UMP profite avant tout au Front national de Marine Le Pen : 38% des personnes interrogées étant de cet avis, selon un sondage de l’institut CSA pour BFMTV publié jeudi Interrogés pour savoir « à qui profite le plus la crise que traverse aujourd’hui l’UMP », 38% des répondants ont mentionné le FN, 20% l’UDI de Jean-Louis Borloo, 17% le Parti socialiste. 25% des personnes interrogées sont sans opinion. La mention du Front National arrive en tête auprès de toutes les catégories de population.

 




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