Samuel Paty : 13 et 15 ans de prison pour haine contre le professeur décapité
Les deux amis du terroriste Abdoullakh Anzorov qui, le 16 octobre 2020 a décapité Samuel Paty, ont écopé des plus lourdes peines pour complicité d’assassinat terroriste (réclusion criminelle à perpétuité encourue), alors que l’accusation avait pourtant demandé une requalification des faits en association de malfaiteurs terroriste criminelle (trente ans de réclusion criminelle encourus).
Azim Epsirkhanov, réfugié tchétchène de 23 ans, a été condamné à 16 ans de réclusion criminelle et Naïm Boudaoud, né à Evreux le 18 janvier 2002, à la même peine de 16 ans. La Cour a jugé qu’ils connaissaient la dangerosité de leur ami et qu’ils lui ont fourni une aide logistique directe. Le 16 décembre, le parquet avait requis contre Epsirkhanov et Boudaoud à respectivement 16 ans et 14 ans de réclusion criminelle.
Enseignement privé : Un peu moins de 20 % des élèves
De quel type d’écoles parle-t-on lorsque l’on parle d’enseignement privé en France ? Quelles sont les différences entre les écoles privées sous contrat et les écoles hors contrat ? Quelle part des effectifs représentent-elles ? Quelques éclairages alors que les inégalités entre les établissements publics et privés font débat. Ces derniers temps, des établissements privés se sont retrouvés sous les feux de l’actualité, qu’il s’agisse de la suspension d’un chef d’établissement privé catholique à Pau, du retrait du contrat d’association du lycée Averroès, établissement musulman de l’agglomération lilloise, des interrogations sur le fonctionnement du lycée Stanislas, à Paris ou encore du débat sur une subvention accordée par la région Île-de-France à un établissement scolaire de Seine-et-Marne. De manière plus générale, à l’échelle du système scolaire, le débat autour du clivage public/privé et des inégalités scolaires a repris de l’ampleur en 2024. Comment les moyens sont-ils répartis entre les établissements ? Les lycées privés sont-ils mieux dotés ? Accueillent-ils des élèves socialement privilégiés ? Voilà des questions revenues à la une des médias. Pour resituer ces enjeux, il importe de revenir sur la situation et l’organisation de l’enseignement privé en France.
par Bruno Poucet, Professeur des universités en sciences de l’éducation, historien de l’éducation, Université de Picardie Jules Verne (UPJV) dans The Conversation
La liberté d’enseignement est garantie par la loi. En revanche, il n’a jamais existé en France un enseignement privé parallèle à l’enseignement public qui disposerait d’une autonomie complète. La délivrance des grades du baccalauréat, de la licence et du doctorat était et reste un monopole de l’État.
Il n’existe que des établissements, plus ou moins organisés en réseau (d’origine catholique, juive, protestante, musulmane ou laïque). Certains sont liés à l’État – il s’agit d’un service public concédé. D’autres sont indépendants, mais contrôlés par la puissance publique.
Depuis le 31 décembre 1959, les établissements privés sont régis par la loi Debré qui organise deux types principaux de relation à l’État : soit un lien contractuel, soit l’absence de tout lien – dans ce cas, les établissements sont hors contrat. Il faut aussi se rappeler que si l’instruction est obligatoire en France, la fréquentation d’une école n’est pas obligatoire : l’instruction peut se faire à la maison sur autorisation et sur contrôle des autorités académiques afin d’éviter des dérives, notamment sectaires.
Les établissements sous contrat sont tenus de respecter les horaires, les programmes et les contenus d’enseignement décidés par l’État. Les élèves ne peuvent pas en droit être discriminés en fonction de leur origine sociale, religieuse ou idéologique. Les enseignants, nommés par l’État, sont recrutés par concours, selon des modalités définies par la puissance publique. Ils sont inspectés dans les mêmes conditions que leurs homologues de l’enseignement public.
En échange de ces obligations, les traitements et la formation initiale et continue des enseignants sont pris en charge par l’État. Les collectivités territoriales financent le fonctionnement pédagogique et peuvent apporter des garanties aux emprunts contractés pour la construction ou la rénovation de bâtiments.
Néanmoins, des particularités existent par rapport à l’enseignement public. Les établissements disposent, en effet, d’un « caractère propre ». Celui-ci n’est pas, par principe, défini nationalement, mais repose sur les caractéristiques propres à chaque établissement : il peut être religieux, laïque, pédagogique, etc.
Cela signifie aussi que les directions d’établissement ne sont pas soumises à la carte scolaire de l’enseignement public, qu’ils ont leur mot à dire dans le recrutement des enseignants, qu’ils sont libres dans l’organisation de la vie scolaire et de l’éventuel internat. Ils peuvent proposer, en dehors des heures de classe réglementaires, des activités religieuses.
Si pour environ 50 % des frais sont pris en charge par l’État ou les collectivités territoriales, en revanche les cantines sont à la charge de l’établissement, ainsi que le gros entretien des locaux et la construction de bâtiments neufs ou leur rénovation. Pour toutes ces raisons, les établissements fixent un prix de scolarité qui est variable selon les établissements concernés. Par ailleurs, ils ne sont pas soumis à la loi de 2004 sur le port de signes religieux ostensibles, mais la plupart d’entre eux l’ont respecté, en intégrant ces dispositions dans leur règlement intérieur.
Le principal réseau constitué est celui des établissements d’origine catholique (96 % du total des établissements privés, 2 millions d’élèves soit 17 % du total des élèves scolarisés en France, dont 13 % dans le 1er degré, 21 % dans le second degré), il existe ensuite le réseau laïque (37 000 élèves), suivi du réseau juif (34 000), protestant (3 000) et musulman (12 000) qui font au total 3 % du privé sous contrat.
Le réseau catholique est, compte tenu de son importance, celui qui est le mieux implanté, il recouvre d’ailleurs les territoires d’ancienne chrétienté (Nord, Ouest, Lyonnais, Île-de-France), les autres réseaux sont davantage présents en région parisienne. Il faut aussi se rappeler que les deux tiers des établissements agricoles font partie du réseau catholique et sont réglementés par une loi différente, la loi Rocard du 31 décembre 1984.
À côté de ces réseaux constitués sous contrat existent aussi des établissements hors contrat, la plupart du temps de très petite taille, non subventionnés par l’État, les frais de scolarité sont de ce fait nécessairement élevés : le nombre d’élèves qui les fréquentent représente une infime minorité (environ 80 000 élèves, soit 1 %).
Ils ont renforcé leur présence dans les établissements du premier degré, tandis que leur part diminue dans le second degré. Ces écoles se veulent indépendantes et souhaitent avoir des pratiques pédagogiques qui peuvent être innovantes ou très traditionnelles, à connotation religieuse ou non.
Les enseignants peuvent ne pas être des professeurs au sens traditionnel du terme, mais des animateurs, voire même des parents d’élèves. Cela étant, les autorités publiques contrôlent la qualité de l’enseignement dispensé, les diplômes requis.
Des passerelles existent avec l’enseignement à domicile. Des familles, en effet, ne mettent pas leurs enfants dans une structure scolaire pour des raisons qui peuvent être diverses : handicaps, sportifs ou musiciens de haut niveau ou parfois choix pédagogique ou idéologique. Cette pratique, en croissance, ces dernières années, mais très minoritaire (50 000 enfants) est désormais soumise à un régime d’autorisation et est contrôlée par les autorités publiques : ils doivent respecter le socle commun, quelles que soit les techniques d’apprentissage utilisées.
On n’aura garde d’oublier l’enseignement supérieur : il est en pourcentage plus important que l’enseignement sous contrat et accueille actuellement un peu plus du quart des étudiants en France (750 000).
Ces établissements sont divers : certains appartiennent au réseau de l’enseignement catholique (formations académiques des cinq instituts catholiques, écoles d’ingénieur ou de commerce tel que l’ESSEC), d’autres, les plus nombreuses sont indépendants ou appartiennent à des groupes internationaux : nombre d’entre eux dispensent des enseignements dans le domaine artistique, le marketing, le commerce, la préparation aux études médicales ou paramédicales.
La plupart d’entre elles délivrent des diplômes « maison » qui ne sont pas des grades universitaires, à la différence de certaines d’entre elles qui ont une reconnaissance par l’État, contrôlés par l’HCERES disposent de laboratoires de recherche labellisés (tel « Religion, culture et société » de l’Institut catholique de Paris).
On le voit, les établissements privés sont très divers et représentent un véritable kaléidoscope aussi bien pour ce qui est de leur taille, de leur situation géographique, de leur rapport à l’État, des disciplines enseignées et de leurs effectifs. En revanche, un certain nombre de questions se posent sur l’entre-soi social qui caractérise un nombre non négligeable d’entre eux et qui s’accentue depuis vingt ans : la mixité sociale a reculé.
Lycée de Reims : un professeur agressé par des élèves, quatre d’entre eux en garde à vue
Quatre élèves ont été placés en garde à vue après l’agression d’un professeur et d’un assistant d’éducation dans un lycée à Reims.
L’enseignant tentait de séparer deux mineures qui se bagarraient. Il a été pris à partie par d’autres élèves qui lui ont asséné des coups de poing et filmé l’agression. Trois d’entre eux seront jugés en mars.
Un professeur et un assistant d’éducation officiant tous deux dans le lycée rémois Joliot-Curie ont été blessés par des élèves lors d’une bagarre, a appris Le Figaro de source policière. Les faits se sont déroulés la veille du week-end, le 12 janvier, vers 17h30. Alors que deux mineures se bagarraient au sein même de l’établissement, l’enseignant et l’assistant d’éducation sont intervenus.
C’est à ce moment-là que plusieurs élèves se sont amassés autour d’eux, les prenant à partie et filmant l’agression.
Chaque jour ou presque on apprend qu’un professeur a été menacé par un élève voire même par les parents. Des événements qui font l’objet de quelques lignes dans les médias car considérés comme des faits divers. Le problème c’est que la répétition et l’ampleur du phénomène caractérise une crise profonde du respect et de l’autorité. Et la justice pour faire bonne mesure se contente de sanctions symboliques.
L’adolescent a été interpellé dimanche 17 décembre, après que le professeur visé a déposé plainte pour «menaces de mort». Une enquête en flagrance a été ouverte, indique le parquet de Versailles, qui nous précise que la garde à vue de l’élève, ce lundi 18 décembre, est toujours en cours.
Le suspect serait de nationalité libanaise et n’aurait aucun antécédent judiciaire.
Le professeur, qui a déposé plainte dimanche dans la matinée au commissariat de Versailles, a indiqué n’avoir jamais eu de conflit avec cet élève de sa classe, qu’il décrit comme solitaire et souvent absent des cours, a précisé une source policière.
L’établissement a de son côté déclaré dans un communiqué avoir pris connaissance de ces «menaces graves». «Jusqu’à nouvel ordre, l’élève mis en cause n’est pas autorisé à accéder à l’établissement», a indiqué le lycée privé, avant d’annoncer qu’une cellule de crise et un soutien psychologique ont été mis en place pour l’ensemble de la communauté scolaire.
Encore des professeurs menacés et encore le même profil
Encore des Enseignant menacés par des islamistes est presque à chaque fois, on va rapidement trouver des circonstances psychiatriques pour expliquer la menace. Le problème c’est que la plupart des candidats criminels sont affectés de dérèglements psychologiques graves nourris par la drogue et-ou la propagande islamiste.
Deux mois jour pour jour après l’assassinat du professeur Dominique Bernard, un grave incident s’est produit ce mercredi 13 décembre au collège des Hautes-Ourmes à Rennes. Une élève de 12 ans a menacé sa professeur d’anglais avec un couteau avant d’être maîtrisée, a appris Le Figaro auprès d’une source policière, confirmant les informations de Ouest-France
Cette fois encore on va assister un déni de réalité. La plupart de ces attentats sont en effet le fait d’étrangers déréglés. Dans le cas présent il s’agit d’une fillette de 12 ans d’origine mongole. Autant de pays où les règles de civilisation moderne ont du mal à pénétrer et qui plongeait dans des sociétés contemporaines ne parviennent pas à gérer les limites de la liberté notamment matière de laïcité.
François Kraus , directeur du Pôle Politique et Actualités de l’Ifop, publie une étude Ifop-Elmaniya.tv sur le sens que les Français musulmans donnent à la laïcité et la place qu’ils accordent aujourd’hui à la religion à l’école et dans la société.
Quels sont les principaux enseignements à tirer de cette étude ?
François KRAUS. – La principale conclusion de l’étude est que dans leur grande majorité, les musulmans échappent au mouvement de sécularisation qui affecte depuis des siècles le reste de la société française. Or, leur haut degré de religiosité s’accompagne non seulement d’un niveau d’orthopraxie très marqué – spécialement sur le plan alimentaire et vestimentaire – mais aussi de tout un ensemble des revendications d’expression religieuse dans la vie quotidienne (école, rue, sport…) qui rentrent en opposition frontale avec l’arsenal législatif ou réglementaire actuel.
Encore un professeur menacé et encore le même profil
Encore un professeur menacé de mort par un élève de 12 ans. Et cette fois on va rapidement trouver des circonstances psychiatriques pour expliquer la menace. Le problème c’est que la plupart des candidats criminels sont affectés de dérèglements psychologiques graves nourris par la drogue et la propagande islamiste.
Deux mois jour pour jour après l’assassinat du professeur Dominique Bernard, un grave incident s’est produit ce mercredi 13 décembre au collège des Hautes-Ourmes à Rennes. Une élève de 12 ans a menacé sa professeur d’anglais avec un couteau avant d’être maîtrisée, a appris Le Figaro auprès d’une source policière, confirmant les informations de Ouest-France
Cette fois encore on va assister un déni de réalité. La plupart de ces attentats sont en effet le faite d’étrangers déréglés. Dans le cas présent il s’agit d’une fillette de 12 ans d’origine mongole. Autant de pays où les règles de civilisation moderne ont du mal à pénétrer et qui plongeait dans des sociétés contemporaines ne parviennent pas à gérer les limites de la liberté notamment matière de laïcité.
François Kraus , directeur du Pôle Politique et Actualités de l’Ifop, publie une étude Ifop-Elmaniya.tv sur le sens que les Français musulmans donnent à la laïcité et la place qu’ils accordent aujourd’hui à la religion à l’école et dans la société.
Quels sont les principaux enseignements à tirer de cette étude ?
François KRAUS. – La principale conclusion de l’étude est que dans leur grande majorité, les musulmans échappent au mouvement de sécularisation qui affecte depuis des siècles le reste de la société française. Or, leur haut degré de religiosité s’accompagne non seulement d’un niveau d’orthopraxie très marqué – spécialement sur le plan alimentaire et vestimentaire – mais aussi de tout un ensemble des revendications d’expression religieuse dans la vie quotidienne (école, rue, sport…) qui rentrent en opposition frontale avec l’arsenal législatif ou réglementaire actuel.
Sciences Po Grenoble: des enseignants de l’IEP enfonce le professeur suspendu
D’une certaine manière , un « collectif » d’enseignants pratique la défense syndicaliste à l’envers en enfonçant un collègue suspendu. Une version au parfum totalitaire du concept syndical. Pas étonnant le collègue puni avait dénoncé le wokismee qui vaut dans cet institut politique. Un institut politique qui mériterait certainement une évaluation de la part des autorités. En effet , c’est la directions même de l’institut politique de Grenoble qui a pris la décision de suspendre l’enseignant coupable de délit d’opinion à propos de sa dénonciation du gauchisme à la mode à Sciences-po Grenoble.
D’une façon plus générale, l’évaluation devrait valoir pour la totalité des instituts politiques qui se sont multipliés comme des petits pains partout en France et qui peuvent susciter l’interrogation quant à leur utilité réelle.
La politique n’est pas seulement un sujet d’étude, un sujet théorique, un brevet d’accès aux fonctions publiques, c’est une réalité pratiquée par les citoyens chaque jour dans des champs d’intérêt général très varié et qui sollicite autre chose qu’une seule l’approche théorique. Les instituts politiques servent surtout aujourd’hui d’une part à véhiculer des théories gauchistes en même temps qu’à fournir les troupes d’assistants parlementaires et de futurs élus. Dès lors, il ne faut pas s’étonner que la composition sociologique des responsables politiques soit en rupture avec la réalité socio-économique et culturelle du pays.
L’exemple le plus frappant de ce phénomène peut s’observer chez les responsables du parti en marche noyautée par les élèves des instituts politiques mais le phénomène d’autres organisations.
La France a sans doute davantage besoin d’instituts de formation d’ingénieurs, de techniciens, de personnel de santé, de gestionnaires, de chercheurs que d’étudiants en politique qui finiront dans l’administration ou dans des fonctions électives.
Justice et corporatisme: le professeur Raoult devant les médecins de Molière
La convocation du professeur Raoult devant la chambre disciplinaire du conseil de l’ordre obéit à des considérations d’ego de certains mandarins jaloux de l’autorité internationale de l’expert marseillais. Certes l’intéressé a sans doute usé largement voire abusé des médias, il a pu aussi se tromper. Mais quel expert au cours de la récente pandémie ne s’est pas complètement contredit ? Quel expert n’a pas été en contradiction avec un autre ? Les ministres de la santé n’ont-ils pas considéré au départ que le masque était inutile ?
En outre le motif de la convocation à savoir entorses à la déontologie couvre des divergences d’appréciation au plan scientifique mais aussi la dénonciation de nombre de mandarins dont certains règnent dans les circuits administratifs et autres institutions et sont ainsi coupés des malades depuis longtemps. Évidemment, cette dénonciation par le professeur Raoult n’a guère été appréciée.
D’une façon générale, l’ordre des médecins créations de Vichy impose dans le milieu une curieuse déontologie : celle du silence un peu comme dans l’armée avec la grande muette mais la discipline en moins si l’on en juge par le grand bavardage contradictoire de tous les experts ou déclarés comme tels qui se sont exprimés pendant la pandémie. On suppose que Didier Raoult va rester dans le champ privilégié qu’il maîtrise bien à savoir le champ scientifique quand son tribunal lui ressemblera surtout aux médecins de Molière lui reprochant surtout d’avoir critiqué la pensée dominante. Ce qui ne confère pas forcément la pertinence mais ne mérite pas ce règlement de comptes.
L’avocat de Didier Raoult, Fabrice Di Vizio, a dénoncé face à la juridiction ordinale « une tempête dans un verre d’eau ».
« Le professeur veut être jugé ici par les armes du droit, il n’est pas au-dessus ni au-dessous, et c’est bien le drame de cette affaire », a lancé le conseil. « Tout cela n’est qu’un problème de personne, quelle que soit la décision que vous allez prendre, elle sera mauvaise », a admonesté l’avocat.
« Emmanuel Macron appelle le professeur régulièrement. Il écoute mais il entend pas forcément », a affirmé Fabrice Di Vizio. « Ce qu’on lui reproche, c’est d’avoir jeté un pavé dans la mare, que nous avions un problème dans la gestion de cette crise », a-t-il incriminé.
Santé et justice: le professeur Raoult devant les médecins de Molière
La convocation du professeur Raoult devant la chambre disciplinaire du conseil de l’ordre obéit à des considérations d’ego de certains mandarins jaloux de l’autorité internationale de l’expert marseillais. Certes l’intéressé a sans doute usé largement voire abusé des médias, il a pu aussi se tromper. Mais quel expert au cours de la récente pandémie ne s’est pas complètement contredit ? Quel expert n’a pas été en contradiction avec un autre ?
En outre le motif de la convocation à savoir entorses à la déontologie couvre des divergences d’appréciation au plan scientifique mais aussi la dénonciation de nombre de mandarins dont certains règnent dans les circuits administratifs et autres institutions et sont ainsi coupés des malades depuis longtemps. Évidemment, cette dénonciation par le professeur Raoult n’a guère été appréciée.
D’une façon générale, l’ordre des médecins créations de Vichy impose dans le milieu une curieuse déontologie : celle du silence un peu comme dans l’armée avec la grande muette mais la discipline en moins si l’on en juge par le grand bavardage contradictoire de tous les experts ou déclarés comme tels qui se sont exprimés pendant la pandémie. On suppose que Didier Raoult va rester dans le champ privilégié qu’il maîtrise bien à savoir le champ scientifique quand son tribunal lui ressemblera surtout aux médecins de Molière lui reprochant surtout d’avoir critiqué la pensée dominante. Ce qui ne confère pas forcément la pertinence mais ne mérite pas ce règlement de comptes.
L’avocat de Didier Raoult, Fabrice Di Vizio, a dénoncé face à la juridiction ordinale « une tempête dans un verre d’eau ».
« Le professeur veut être jugé ici par les armes du droit, il n’est pas au-dessus ni au-dessous, et c’est bien le drame de cette affaire », a lancé le conseil. « Tout cela n’est qu’un problème de personne, quelle que soit la décision que vous allez prendre, elle sera mauvaise », a admonesté l’avocat.
« Emmanuel Macron appelle le professeur régulièrement. Il écoute mais il entend pas forcément », a affirmé Fabrice Di Vizio. « Ce qu’on lui reproche, c’est d’avoir jeté un pavé dans la mare, que nous avions un problème dans la gestion de cette crise », a-t-il incriminé.
Justice: le professeur Raoult devant les médecins de Molière
La convocation du professeur Raoult devant la chambre disciplinaire du conseil de l’ordre obéit à des considérations d’ego de certains mandarins jaloux de l’autorité internationale de l’expert marseillais. Certes l’intéressé a sans doute usé largement voire abusé des médias, il a pu aussi se tromper. Mais quel expert au cours de la récente pandémie ne s’est pas complètement contredit ? Quel expert n’a pas été en contradiction avec un autre ?
En outre le motif de la convocation à savoir entorses à la déontologie couvre des divergences d’appréciation au plan scientifique mais aussi la dénonciation de nombre de mandarins dont certains règnent dans les circuits administratifs et autres institutions et sont ainsi coupés des malades depuis longtemps. Évidemment, cette dénonciation par le professeur Raoult n’a guère été appréciée.
D’une façon générale, l’ordre des médecins créations de Vichy impose dans le milieu une curieuse déontologie : celle du silence un peu comme dans l’armée avec la grande muette mais la discipline en moins si l’on en juge par le grand bavardage contradictoire de tous les experts ou déclarés comme tels qui se sont exprimés pendant la pandémie. On suppose que Didier Raoult va rester dans le champ privilégié qu’il maîtrise bien à savoir le champ scientifique quand son tribunal lui ressemblera surtout aux médecins de Molière lui reprochant surtout d’avoir critiqué la pensée dominante. Ce qui ne confère pas forcément la pertinence mais ne mérite pas ce règlement de comptes.
L’avocat de Didier Raoult, Fabrice Di Vizio, a dénoncé face à la juridiction ordinale « une tempête dans un verre d’eau ».
« Le professeur veut être jugé ici par les armes du droit, il n’est pas au-dessus ni au-dessous, et c’est bien le drame de cette affaire », a lancé le conseil. « Tout cela n’est qu’un problème de personne, quelle que soit la décision que vous allez prendre, elle sera mauvaise », a admonesté l’avocat.
« Emmanuel Macron appelle le professeur régulièrement. Il écoute mais il entend pas forcément », a affirmé Fabrice Di Vizio. « Ce qu’on lui reproche, c’est d’avoir jeté un pavé dans la mare, que nous avions un problème dans la gestion de cette crise », a-t-il incriminé.
Covid-19 : le professeur Raoult devant les médecins de Molière
La convocation du professeur Raoult devant la chambre disciplinaire du conseil de l’ordre obéit à des considérations d’ego de certains mandarins jaloux de l’autorité internationale de l’expert marseillais. Certes l’intéressé a sans doute usé largement voire abusé des médias, il a pu aussi se tromper. Mais quel expert au cours de la récente pandémie ne s’est pas complètement contredit ? Quel expert n’a pas été en contradiction avec un autre ?
En outre le motif de la convocation à savoir entorses à la déontologie couvre des divergences d’appréciation au plan scientifique mais aussi la dénonciation de nombre de mandarins dont certains règnent dans les circuits administratifs et autres institutions et sont ainsi coupés des malades depuis longtemps. Évidemment, cette dénonciation par le professeur Raoult n’a guère été appréciée.
D’une façon générale, l’ordre des médecins créations de Vichy impose dans le milieu une curieuse déontologie : celle du silence un peu comme dans l’armée avec la grande muette mais la discipline en moins si l’on en juge par le grand bavardage contradictoire de tous les experts ou déclarés comme tels qui se sont exprimés pendant la pandémie. On suppose que Didier Raoult va rester dans le champ privilégié qu’il maîtrise bien à savoir le champ scientifique quand son tribunal lui ressemblera surtout aux médecins de Molière lui reprochant surtout d’avoir critiqué la pensée dominante. Ce qui ne confère pas forcément la pertinence mais ne mérite pas ce règlement de comptes.
Sondage 2022 : Zemmour prend surtout des voix à Le Pen (Dominique Reynié, professeur à Sciences Po )
Les chiffres sont sans appel d’après le dernier sondage, Zemmour progresse de 5 % qu’il prend à peu près totalement à Marine Le Pen qui ,elle, perd 5 %.
Les écarts se resserrent nettement. Eric Zemmour atteint les 13% en se rapprochant dangereusement de Marine Le Pen, selon Harris Interactive pour Challenges. « Cette enquête est pleine d’intérêt, estime dans l’Opinion le directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, Dominique Reynié. Elle annonce une configuration problématique. On observe que la baisse de Le Pen profite à Zemmour et pas aux Républicains. Il y a un transfert de l’électorat de Le Pen vers Zemmour. »
Pour expliquer cette dynamique, Dominique Reynié ajoute : « Zemmour offre à une droite dure orpheline de chef, un chef. Et du côté du Rassemblement national, il offre le retour du visage d’une extrême droite classique, celle de Jean-Marie Le Pen, que les électeurs historiques n’arrivent pas à oublier. »
Désigné sur le fil face à Sandrine Rousseau lors de la primaire des écologistes, Yannick Jadot, quant à lui, va devoir rassembler. « C’est une victoire assez serrée, au terme d’un débat déraisonnable, confirme Dominique Reynié. Yannick JadoLes chiffres sont sans appel, d’après le dernier sondage Zemmour atteint 15 % des voix, il gagne 5 % qu’il prend à Le Pen qui en perd autant.t s’est laissé enfermer dans la radicalité de Sandrine Rousseau. Il peut servir de point d’arrivée d’électeurs socialistes déçus par la candidature d’Anne Hidalgo mais il aura du mal à tenir un discours cohérent. »
Du côté des Républicains, il faudra attendre le 4 décembre pour connaître le candidat de la droite. Un retard à l’allumage qui pourrait porter préjudice au parti de Christian Jacob : « Il y a une somme d’erreurs importantes commises par Les Républicains, ajoute Dominique Reynié, comme ce processus de désignation interminable ou encore l’exclusion des centristes. La droite se retrouve obligée de regarder passer le train car elle n’a pas de leader, pas même d’accord clair sur la procédure de désignation. Et même ceux entrés dans la compétition ne font pas entendre de propositions nouvelles, puissantes, pour peser sur le débat ! »
Sciences Po Grenoble: la directrice enfonce un professeur accusé d’islamophobie
L’ambiance est pour le moins délétère à Sciences-po Grenoble après les accusations publiques de deux professeurs pour Islamophobie. L’enquête n’est même pas encore terminée que la directrice enfonce un des professeurs jugeant ses propos très critiques. Une manière aussi de donner raison aux gauchistes notamment de l’UNEF.
«Je pense qu’il y a un ton qui est extrêmement problématique dans ses propos, avec des idées qui sont développées parfois un peu rapidement, et donc un rappel à l’ordre et une incitation au dialogue ont été entreprises», par la direction, a expliqué Mme Saurugger. La directrice de Sciences-po Grenoble.
Le problème c’est que l’inspection générale diligentée à cet effet n’interprète pas de cette manière.
«La directrice commente des choses, moi je ne me fie pas à ces commentaires, ni qui que se soit, je me fie à l’Inspection générale», a commenté dans la foulée sur BFMTV Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, en référence à la mission d’inspection diligentée par son ministère. Sur le fond de l’affaire elle a dit regretter l’attitude du syndicat étudiant dont elle estime que le rôle est «d’être dans la médiation, pas de jeter les gens en pâture sur les réseaux sociaux».
Le virus peut circuler pendant des années (le professeur Yves Lévy)
Pour Yves Lévy, professeur d’immunologie clinique : « Le virus pourrait circuler pendant des années » : interview dans le JDD
Ancien PDG de l’Inserm, le médecin Yves Lévy, directeur de l’Institut de recherche vaccinale (VRI) au CHU Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), est un spécialiste du système immunitaire. Depuis un an, il est engagé dans la course au vaccin contre le Covid-19. Comme d’autres immunologistes à travers le monde, il redoute que le virus s’installe durablement.
L’apparition des variants anglais, sud-africain ou brésilien est-elle surprenante?
Au contraire, les mutations, aléatoires sont des phénomènes courants. Un virus, c’est une photocopieuse qui se multiplie des milliards de fois dans l’organisme. Ce faisant, il fait des erreurs. Soit elles lui sont défavorables et le virus variant décline. Soit elles lui sont favorables, et sa contagiosité – et/ou sa dangerosité – augmente. La finalité d’un virus est simplement de survivre ; de survivre au mieux. C’est un mécanisme darwinien implacable : les mutants les plus efficaces finissent par prendre le dessus. Le Sars-CoV-2 qui nous a frappés en mars était déjà une souche plus contagieuse que celle détectée en Chine.
Mais pourquoi autant de mutants plus contagieux surgissent-ils aujourd’hui?
Plus le virus circule au cours d’une épidémie, plus le nombre de personnes touchées augmente, plus le risque de mutations s’accroît. Notre organisme essaie de contrôler le virus en développant une réponse immunitaire. De son côté, le virus tente de lui échapper. En se diffusant très largement et très rapidement sur la planète, le Sars-CoV-2 fait face à des millions d’anticorps, ces petits missiles qui tentent de l’empêcher d’entrer dans l’organisme. S’il réussit à forcer cette première défense, il doit encore affronter une deuxième ligne de cellules tueuses dirigées contre les cellules infectées. C’est dans cet environnement hostile pour lui, et à cause de ces interactions multiples entre lui et nous, qu’une pression de sélection s’exerce. Pour forcer la serrure et réussir à franchir ces obstacles, le Sars-CoV-2 a le plus souvent muté, jusqu’à présent, au niveau de la protéine Spike, c’est-à-dire pile à l’endroit qui lui permet de pénétrer dans nos cellules. Si, par exemple, les variants identifiés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud ont des mutations en commun, c’est parce que la réponse immunitaire commune à tous les individus est dirigée contre cette région du virus. Il y a là un paradoxe : le système immunitaire, qui nous défend, permet au virus de s’échapper. Cet échappement, c’est sa survie. Le but d’un vaccin, c’est d’induire une réponse précoce, plus forte et plus durable pour contrer ce phénomène.
Autant de mutations, est-ce inédit?
C’est au contraire très banal et ça rappelle à tous ceux qui ont combattu le sida dans les années 1980 et 1990 la confusion et le désespoir qui régnaient alors. Lorsque les premiers antirétroviraux sont arrivés, des médicaments incapables de bloquer complètement la réplication du virus, des mutants sont apparus chez les patients. Parfois, en huit jours seulement! La recherche de nouveaux médicaments visait à contrer ces mutants : il a fallu mettre au point des bithérapies puis des trithérapies, aujourd’hui heureusement efficaces.
Les variants rendent-ils les vaccins inefficaces?
L’urgence absolue est de vacciner les plus fragiles avec les vaccins dont on dispose pour les protéger contre la maladie. Comme les anticorps induits par ces produits sont dirigés contre différentes régions du virus, on peut penser qu’ils vont rester en partie efficaces. Un article vient de montrer que les anticorps induits par le vaccin de Pfizer-BioNTech pourraient neutraliser, en laboratoire, le mutant anglais. Ça pourrait être moins vrai avec le variant sud-africain. Cependant, cela pose la question à long terme de la nécessité d’adapter les vaccins aux mutations déjà apparues ou à venir. Il faut donc nous préparer à l’éventualité de devoir revacciner de façon régulière. Et donc, sans doute, à mettre au point de nouveaux vaccins, comme nous le faisons chaque année pour la grippe. Au VRI, nous travaillons sur des vaccins de deuxième génération qui incluent déjà les mutations des variants actuels afin d’induire, en même temps, des anticorps et des cellules tueuses, la deuxième ligne de défense de l’organisme. On espère un effet protecteur sur le long terme.
Il est urgent d’ouvrir des lignes de production et de développer de nouveaux vaccins pour revacciner si besoin et contrer les variants
Dans La Provence, le virologue Jean-Michel Claverie dit qu’une vaccination lente et non massive peut favoriser l’émergence de variants. Ça vous inquiète?
L’effet démontré des vaccins utilisés actuellement est de prévenir les formes graves de l’infection. Nous n’avons pas encore la preuve scientifique qu’ils diminuent la transmission du virus, même si c’est probable. Aujourd’hui, le principal problème que rencontrent les Etats est celui de la production mondiale, insuffisante pour couvrir 7 milliards d’individus. Certains se plaignent des lenteurs de la vaccination dans notre pays ; cela a demandé des efforts logistiques qu’il faut saluer. On pourrait rappeler que le vaccin est un bien public mondial et qu’en Afrique moins de 6.000 habitants ont été vaccinés. Or le virus n’a pas de frontières et continuera de circuler partout. Il est urgent d’ouvrir des lignes de production et de développer de nouveaux vaccins pour revacciner si besoin et contrer les variants.
Si le vaccin n’est pas durablement efficace, comment l’immunité de groupe pourra-t-elle être atteinte?
La notion d’ »immunité de groupe », qui s’installerait naturellement après que le virus a touché un grand nombre d’individus et qui empêcherait sa circulation, est illusoire. C’est ce qu’on observe aujourd’hui à Manaus au Brésil, où les personnes se réinfectent alors que 60% de la population avait été préalablement infectée. L’immunité de groupe n’a été décrite qu’après des campagnes de vaccination massives. Et il faut souvent des décennies pour y parvenir avec des vaccins très efficaces induisant une immunité à long terme. Faute de recul, nous ne savons pas encore, pour le Sars-CoV-2, quelle est la durée d’efficacité des vaccins.
Le Sars-CoV-2 est-il un virus saisonnier comme la grippe?
Une année vient de s’écouler et on ne l’a pas vu s’affaiblir, sauf lors des confinements. En Afrique du Sud, il circule malgré l’hiver austral ; il était aussi très présent en Israël au mois d’août… On ne retrouve pas les variations saisonnières de la grippe.
Comment bloquer l’arrivée du clone anglais?
Les leçons de Darwin suggèrent que c’est mission impossible. La diffusion massive du virus a favorisé l’apparition de variants plus contagieux, qui vont devenir majoritaires. On ne gagnera pas la course de vitesse contre eux mais on peut freiner leur progression en essayant de circonscrire les clusters, en testant, traçant et en isolant. Le confinement reste l’arme la plus efficace. On ne vient pas à bout d’un incendie en le laissant flamber! Pour espérer casser ce cycle infernal, utilisons toutes les autres armes à notre disposition : port du masque, gestes barrière et bien sûr vaccination. S’il n’est pas certain qu’elle puisse casser l’épidémie, elle va protéger les plus fragiles et lever la pression sur le système de santé.
Comme l’arme nucléaire, le vaccin est aussi un enjeu de souveraineté
Un séquençage plus massif pourrait-il nous aider à lutter contre les variants?
On dit que la France est sous-dotée dans ce domaine. C’est faux : notre parc de séquenceurs est suffisant même s’il reste à organiser un réseau de veille et une centralisation des données. Mais séquencer à tout-va ne sert à rien. Détecter toutes les personnes avec un variant n’aurait d’intérêt que si cela changeait la prise en charge médicale. Or nous n’avons rien d’autre à proposer que l’isolement des cas. L’important, c’est de faire des sondages pour pouvoir modéliser la progression de l’épidémie. Et surtout de repérer les clusters et d’isoler soigneusement les gens atteints.
Quand retrouvera-t-on une vie normale?
Les décideurs doivent envisager tous les scénarios, des plus optimistes aux plus pessimistes en espérant que ces derniers ne se réalisent pas. Je me méfie de la pensée magique selon laquelle le virus va se fatiguer à l’été et le vaccin forcément bloquer la transmission de l’épidémie, même si on l’espère tous. Cependant, il faut aussi se préparer à l’hypothèse d’un scénario plus pessimiste selon lequel le virus circulerait encore pendant plusieurs années. Si tel était le cas, nous devrions apprendre à coexister avec lui ; et d’ores et déjà s’adapter au moyen de nouvelles armes. J’espère vraiment me tromper mais il faut y réfléchir, comme un pays se dote d’un bouclier nucléaire en souhaitant qu’il ne serve jamais. Et comme l’arme nucléaire, le vaccin est aussi un enjeu de souveraineté.
Règlement de compte chez les mandarins avec l’exclusion du professeur Christian Perronne
On constate de nombreux règlements de comptes entre les mandarins, ceux qui sont proches du gouvernement et des laboratoires et ceux qui contestent la politique sanitaire. Le professeur Christian Péronne vient d’être victime comme le professeur Raoult de la vindicte de ses confrères. Curieuse régulation dans ce monde scientifique où on se hisse parfois au plus haut niveau grâce aux coups de menton et aux relations politiques et économiques.
Un spectacle assez lamentable en vérité où certains scientifiques pris dans le piège des médias sont capables d’affirmer tout et son contraire. Derrière il y a aussi la main vindicative de Martin Hirsch patron l’APHP, champion du slalom des amitiés politiques. « Depuis plusieurs mois, dans un contexte de crise sanitaire, le Pr Christian Perronne a tenu des propos considérés comme indignes de la fonction qu’il exerce », écrit l’AP-HP. La sanction vient s’ajouter aux multiples plaintes déposées à son encontre auprès du Conseil national de l’ordre des médecins, qui doit rendre sa décision dans les prochaines semaines.
Masques, hydroxychloroquine, vaccins : l’infectiologue, fervent soutien de Didier Raoult, est de toutes les polémiques. Sur les radios et plateaux télévisés, il n’hésite pas à critiquer depuis le printemps la gestion de l’épidémie par les autorités sanitaires. Chez les mandarins, on ne critique pas les gourous, on les admire. Bref le retour aux médecins de Molière.