Archive pour le Tag 'produits'

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Acheter des produits français ( FNSEA)

Acheter des produits français ( FNSEA)

sur Europe 1, la présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Christiane Lambert, a lancé un appel à tous les Français pour qu’ils consomment des produits locaux à Noël et favorisent ainsi le « made in France ». « C’est très important pour garder cette alimentation durable et cette production durable que nous avons en France », a-t-elle déclaré.

Les filières dans la tourmente ne manquent pas : foie gras, pintades, chapons attendent d’être dégustés. Mais avec la fermeture des restaurants, le manque à gagner pour les producteurs pourrait être conséquent. « Notre demande, c’est que les Français commandent dès maintenant et réservent leurs produits. »

Producteurs et industriels collaborent pour s’adapter à cette période inédite. Par exemple, les réunions de familles allant probablement se tenir en comités restreints, les conditionnements des produits devraient évoluer pour adopter des formats plus petits. « Si les Français sont aux rendez-vous, cela va donner du cœur à l’ouvrage aux producteurs. »

Christiane Lambert invoque une forme de patriotisme : « Vos achats sont vos emplois », martèle-t-elle.

Produits non essentiels: «C’est le bordel» (Michel-Édouard Leclerc)

Produits non essentiels: «C’est le bordel» (Michel-Édouard Leclerc)

Finalement,  une mesure qui ne satisfait personne. En effet les produits considérés comme non essentiels sont interdits à la vente et les magasins spécialisés sont fermés. Pour tenter de rééquilibrer la situation par rapport aux hypermarchés, le gouvernement a décidé de fermer aussi les rayons correspondants des grandes surfaces au lieu d’autoriser la réouverture des petits commerces.

«C’est le bordel.» A réagi sur Facebook Michel-Édouard Leclerc qui constate la pagaille à propos de l’interdiction de vente des produits non essentiels.

«Le gouvernement a décidé que plutôt que de laisser ouvrir d’autres commerçants, la justice passait par la fermeture de nombreux rayons des hypers !», écrit-il ensuite.

Reconfinement : produits non essentiels interdis mardi dans les grandes surfaces, encore une grosse connerie !

Reconfinement : produits non essentiels interdis mardi dans les grandes surfaces, encore une grosse connerie !

 

On peut légitimement se demander si ce gouvernement multiplie les erreurs par volonté ou par incompétence. En effet, la décision du Premier ministre d’interdire la vente de produits non essentiels dans les grandes surfaces constitue une belle connerie. Le problème est en effet de ne pas créer de distorsions de concurrence entre les grands magasins et les petits commerces mais aussi de ne pas favoriser par des décisions anachroniques les plates-formes numériques de distribution comme Amazon.

 La solution n’était pas d’interdire la vente de produits non  essentiels mais d’autoriser la réouverture des petits commerces sous réserve bien entendu de mesures barrière effectivement respectées. Notons que dans les grandes surfaces, les clients se côtoient voire se bousculent, tripotent les produits en toute impunité et contre toute logique de protection sanitaire.

Comme précédemment, il aurait été possible d’ouvrir les petits commerces quitte à limiter le nombre de clients présents au même moment dans l’établissement. En même temps,  le Premier ministre offre  un énorme cadeau à des plates-formes comme Amazon qui vont pouvoir commercialiser les produits n’en essentiels désormais interdits dans les supermarchés.

Parmi les incohérences il faudrait aussi ajouter la fermeture des magasins commercialisant des produits culturels ou encore l’interdiction du sport de plein air.

 

Des dictatures islamiques boycottent des produits français

Des dictatures islamiques boycottent des produits français

 

Il est pour le moins curieux que des dictatures islamiques condamnent la France pour entrave au principe religieux, elles qui n’acceptent pas la moindre existence d’une religion autre que l’islam. Pas étonnant de la part de pays comme la Turquie ou encore l’Iran où la dictature religieuse non seulement n’accepte pas la moindre interférence dans sa politique intérieure et qui veut  remettre en cause les principes républicains d’autres pays comme la France.

Des principes républicains évidemment contradictoires avec l’état de dictature. Les appels au boycott de produits français se sont multipliés samedi dans plusieurs pays du Moyen-Orient, après l’émoi suscité par les propos du président Emmanuel Macron, qui a promis de ne pas «renoncer aux caricatures» du Prophète Mahomet, interdites dans la religion musulmane. Le chef de l’Etat français s’était exprimé jeudi lors d’un hommage au professeur Samuel Paty, décapité par un assaillant islamiste après avoir montré à ses élèves de 4e des dessins de Mahomet à l’occasion d’un cours sur la liberté d’expression.

La Turquie, l’Iran, la Jordanie ou encore le Koweït ont dénoncé la publication des caricatures du Prophète. L’Organisation de coopération islamique, qui réunit les pays musulmans, a déploré «les propos de certains responsables français (…) susceptibles de nuire aux relations franco-musulmanes». Sur les réseaux sociaux, les appels au boycott de produits français se sont multipliés depuis vendredi, à travers les hashtags en arabe.

Environnement- l’ obsolescence programmée des produits

Environnement- l’ obsolescence programmée des produits  

 

Une étude de l’Ademe faisait le point sur la problématique de l’allongement de la vie des produits (extrait )

 

L’allongement de la durée de vie des produits s’inscrit comme l’une des pistes visant à promouvoir une consommation plus durable. S’il semble souhaitable d’accroître la durée de vie de la majorité des produits, une approche particulière doit être adoptée pour chaque catégorie de biens. Par ailleurs, la vigilance s’impose pour éviter des pièges tels que la sur-qualité ou les transferts de pollutions. De plus, prendre des décisions pertinentes requiert la poursuite des travaux sur l’analyse environnementale et son interprétation ainsi que la mise en place de méthodologies pour estimer les durées de vie puis la durabilité. Ensuite, des propositions de mesures concrètes à destination des metteurs sur le marché et des fabricants peuvent être discutées.

 

Le point de départ de la réflexion : Une consommation plus durable Tous les produits manufacturés génèrent des impacts environnementaux, en termes d’utilisation de ressources, d’émissions de gaz à effet de serre, de pollution des milieux, de production de déchets plus ou moins dangereux. Ces impacts se répartissent sur l’ensemble de leur cycle de vie depuis l’extraction des matières premières jusqu’à leur fin de vie, en passant par leur production et leur utilisation.

 

POURQUOI SOUHAITER AUGMENTER LA DUREE DE VIE DES PRODUITS ? Aujourd’hui, le modèle de consommation des pays développés induit des impacts environnementaux bien supérieurs à ceux admissibles par l’environnement. En d’autres termes, nous vivons et consommons au-dessus des ressources de la planète. Un tel modèle de consommation n’est donc pas viable dans le temps et n’est, de ce fait, pas qualifiable de « durable » ou de « soutenable ». Cela entraîne notamment une raréfaction de certains gisements de matières premières. A long terme, au-delà de questions économiques stratégiques, cette raréfaction pourrait aggraver les impacts environnementaux liés à des extractions rendues plus difficiles. Il existe de multiples leviers pour se rapprocher d’un modèle de consommation plus durable : incitation à la sobriété, internalisation des coûts environnementaux dans le prix d’achat des produits, augmentation des taux de recyclage des déchets, allongement de la durée de vie des produits … Ainsi, dans tout le rapport, c’est l’« allongement de la durée de vie des produits » qui sera traité. Il ne faut pas oublier l’existence et l’importance des autres leviers pour réduire nos impacts sur l’environnement, ni perdre de vue l’objectif d’une production et d’une consommation plus durable.

 

.Le rapport montrera que l’allongement de la durée de vie de certains produits, pensé dès la conception et favorisé par le réemploi, la réutilisation et la réparation, est susceptible de réduire ces impacts environnementaux de manière significative.

 

DE QUELS « PRODUITS » EST-IL QUESTION ? Dans ce qui suit, l’étude portera sur des biens et non sur des services. De plus, sont exclus les biens périssables (denrées alimentaires, médicaments…), dont la durée de vie et l’indication de date de péremption requièrent une étude à part, ainsi que les produits présentant une date limite d’utilisation compte tenu de caractéristiques intrinsèques aux produits (dangerosité notamment) comme les fusées de détresse par exemple. Ce rapport n’a pas non plus pour vocation à se limiter aux équipements électriques et électroniques, bien qu’ils figurent parmi les priorités d’actions compte tenu des matériaux rares qui les composent et des quantités associées (plus de 1,5 million de tonnes sont mises sur le marché chaque année). Ainsi, les cas de l’automobile, des produits textiles, du mobilier etc. seront également abordés.

 

QUELLE « DUREE DE VIE » EST-IL SOUHAITABLE D’AUGMENTER ?

Comme présentée dans la partie « terminologie », la notion de durée de vie peut signifier plusieurs choses. Allonger la durée de possession d’un objet utilisé occasionnellement n’a pas forcément de sens. En effet, cela impliquerait l’immobilisation de beaucoup de ressources naturelles non renouvelables, tels que les métaux rares. Par exemple, on pourrait se réjouir qu’un utilisateur conserve un outil tel qu’une perceuse durant 30 ans. Cependant, s’il ne l’utilise que dix minutes par an, cela perd de son intérêt en accentuant la pression sur les ressources matérielles. Ainsi, il semble plutôt pertinent de chercher à augmenter la durée totale de fonctionnement d’un produit, tout en optimisant l’usage qui en est fait, et en encourageant une consommation responsable. Dans la suite de la note, les expressions relatives à « l’allongement de la durée de vie » référeront donc à cette notion. Pour reprendre l’exemple de la perceuse, il semblerait alors souhaitable que plusieurs particuliers se la partagent, dans le cadre d’une consommation collaborative. Dans tous les cas, il faut rester vigilant et ne pas pousser à la surconsommation. Une consommation durable, basée sur les besoins réels, impliquerait d’ailleurs une rationalisation des actes de consommation. Au final, il ne s’agit donc pas d’encourager le consommateur à renouveler ses biens au plus vite, mais plutôt de l’inviter à choisir un modèle plus durable lorsque le remplacement du produit précédent s’impose

 

QUE SIGNIFIE « AUGMENTER LA DUREE DE VIE » ? Pour les fabricants, « augmenter la durée de vie des produits » peut signifier plusieurs choses :  Rendre les produits plus robustes, fonctionnels sans réparation ni remplacement de pièces.·  Rendre les produits plus réparables, et assurer leur réparation.·  Rendre les produits plus évolutifs, plus adaptables et plus flexibles aux évolutions· technologiques.  Rendre des produits plus compatibles avec d’autres systèmes. On parle alors· d’interopérabilité.  Rendre des produits plus faciles à entretenir.· Ces définitions ne doivent pas s’opposer les unes aux autres ; il convient plutôt d’envisager de possibles combinaisons. Par ailleurs, le surdimensionnement et la sur-qualité des produits peuvent constituer un risque de contre productivité.

 

ALLONGEMENT DE LA DURÉE DE VIE DES PRODUITS

 

Du point de vue des consommateurs, il s’agit principalement de prendre soin de leurs produits, à travers un entretien régulier et un usage correspondant aux conditions normales d’utilisation. Les notions de mutualisation (par exemple, covoiturage ou partage d’une perceuse) et d’optimisation des usages (attendre le remplissage complet d’un lave-vaisselle avant le lancement d’un cycle), incitent à une massification des usages et permettent d’accroître le service rendu ou la durée de vie effective. Ces différents moyens d’influer sur la durée de vie laissent entrevoir une notion de « durabilité » caractérisant la capacité d’un produit à durer. Dans la suite du rapport, le terme « durable » signifiera le fait d’être robuste, réparable, flexible et adaptable, évolutifs, compatible avec d’autres systèmes, facile à entretenir, etc. La question de la multifonction de certains objets ne sera pas ici abordée : néanmoins, l’arrivée sur le marché d’appareils intégrant des fonctionnalités de plusieurs équipements peut avoir un impact environnemental moindre que la somme des impacts de l’ensemble des équipements. Par exemple, les smartphones qui se substituent à la fois aux baladeurs, aux appareils photos, aux GPS, voire même aux ordinateurs.

 

EST-T-IL TOUJOURS SOUHAITABLE, POUR L’ENVIRONNEMENT, D’AUGMENTER LA DUREE DE VIE DES PRODUITS ? Un raisonnement, basé sur des analyses de cycle de vie, permet de dire dans quelle mesure il est souhaitable de voir la durée de vie d’un produit augmenter. Pour répondre à cette question, il semble pertinent de classer les produits par catégorie. La nomenclature ci-dessous n’est qu’une première étape et doit être suivie d’un raisonnement à l’échelle des gammes (les téléviseurs, les jeans, les canapés etc.) voire des sous gammes de produits. Ensuite, il s’agit de donner la priorité à celles dont les gains environnementaux potentiels sont les plus grands. La question de la raréfaction ou de la pénurie des ressources n’est pas toujours considérée comme un impact environnemental en tant que tel. Mais il s’agit tout de même d’en tenir compte. -Les produits à usage unique, ou qui ont par nature, une faible durée de vie. C’est le cas des feuilles de papier, des couverts et gobelets jetables, de certains emballages, des journaux et des magazines etc. Pour cette catégorie, il ne semble pas pertinent de chercher à augmenter la durée de vie, au risque d’une surqualité injustifié. Il conviendrait alors de déterminer leur niveau optimal de qualité. Par ailleurs, leur substitution par certains produits réutilisables est parfois justifiée du point de vue environnemental. L’exemple classique est celui des tasses ou mugs qui remplacent les gobelets jetables dans les machines à café. -Les biens d’équipement qui, lors de leur utilisation, ne nécessitent pas ou peu de consommation extérieure : pas ou peu d’eau, pas ou peu d’électricité, ni produit à rajouter régulièrement etc. Cela inclut par exemple le mobilier, les outils non électriques, les équipements dont l’impact environnemental est essentiellement dû aux phases de production et de fin de vie. Pour ces catégories de biens, il est alors souhaitable d’allonger la durée de vie de ces produits. Mais aussi ceux qui requièrent un apport extérieur « non différenciateur» ; c’est le cas du textile : les quantités d’eau, d’énergie et de lessive ne dépendent généralement pas du type de vêtement nettoyé. Ainsi, si deux t-shirts présentent les mêmes impacts environnementaux au niveau de leur fabrication et de leur fin de vie, il sera préférable de sélectionner celui dont la durée de vie est la plus grande. -Les biens d’équipement qui, lors de leur utilisation, nécessitent des apports extérieurs de manière à la fois différenciatrice et non négligeable. Leurs impacts environnementaux proviennent donc en grande partie de la phase d’utilisation. C’est le cas de certains équipements électriques et électroniques et des véhicules thermiques. Pour eux, il s’agit aussi de réduire les impacts en phase d’utilisation tels que les consommations d’eau et d’électricité pour un lave-linge, ou de carburant pour les voitures.

 

Deux sous catégories permettent alors de distinguer les appareils selon la stabilité de leur niveau technologique : – Pour certains produits comme les grille-pain, les réfrigérateurs, les ventilateurs etc., la technologie et la sophistication semblent stabilisées depuis quelques années. Les performances en termes de consommation atteignent donc des niveaux limites, asymptotiques, jusqu’à une éventuelle prochaine innovation technologique de rupture comme fut celle des DVD remplaçant les VHS. Cependant, malgré quelques gains en termes d’impacts environnementaux, les impacts relatifs au renouvellement (production et fin de vie) peuvent justifier le fait d’accroître la durée de vie de ce type de produits. – Pour d’autres produits comme les chaudières (encore plus lors du remplacement d’une chaudière à énergie fossile par une autre aux énergies renouvelables) ou les véhicules, le rythme des évolutions techniques est encore très élevé et des ruptures technologiques peuvent permettre un gain environnemental. Il peut donc ne sembler pas pertinent, à première vue, de chercher à allonger la durée de vie de manière systématique. Malgré tout, bien que les modèles de première génération peuvent vite être considérés comme « dépassés », ils se vendent parfois encore très bien sur le marché de l’occasion, cinq ans après leur sortie. De manière générale, il est possible de raisonner à l’échelle des composants : même si un produit présente des composants très innovants, il s’agit de favoriser l’allongement de la durée de vie des parties matures. Cela revient à rendre les produits plus adaptables aux évolutions technologiques, en permettant par exemple de remplacer le bloc moteur d’un véhicule, le microprocesseur d’un ordinateur, ou de procéder à toute autre mise à jour mécanique. Le cas des smartphones est très souvent présenté comme exemple. Ces appareils semblent, comme d’autres, être révélateurs de nos modes de consommation, tout en se distinguant des autres produits électroniques par leur place centrale dans notre quotidien. Composés de matières à la fois rares et seulement partiellement recyclées, ils sont souvent remplacés bien avant leur fin de vie technique. Sur ce point, il faut néanmoins se satisfaire du développement des forfaits sans engagement dans la téléphonie mobile. Ainsi, le consommateur voit directement la valeur marchande de son appareil qu’il doit acheter séparément de son forfait. Jusqu’ici, ce prix était souvent réparti dans les mensualités et l’utilisateur était régulièrement invité à renouveler son matériel, souvent contre une somme symbolique masquant ainsi le cout réel du smartphone et banalisant de fait sa fin de vie. Parmi les « révolutions technologiques » ou les grandes « innovations » en cours, figurent les objets connectés, issus de la forte miniaturisation des composants électroniques. Ce sont des biens dont la vocation première n’est pas d’être des périphériques informatiques ni des interfaces d’accès au web, mais auxquels l’ajout d’une connexion Internet a permis d’apporter une valeur supplémentaire en terme de fonctionnalité, d’information, d’usage ou d’interaction avec l’environnement. Une telle rupture technologique pourrait permettre de réduire l’impact de certains modèles par rapport à ceux d’aujourd’hui. D’une part les impacts environnementaux liés à l’usage pourraient décroître : les lave-linge se mettront donc en marche en fonction de la production d’énergie renouvelable. Les cycles seront alors automatiquement lancés lors des creux de consommation électrique sur le réseau. D’autre part l’entretien et la réparation seront facilités : les capteurs installés sur les appareils communiqueront très fréquemment leurs mesures, anticipant ainsi les pannes. De même, en cas de défaillance, ces capteurs pourront en indiquer les causes et ainsi faciliter la réparation. Au final, les durées de fonctionnement des appareils pourront croître, diminuant ainsi les impacts liés à la fabrication et à la fin de vie. Cependant, il semble tout de même pertinent de plaider en faveur d’un allongement de la durée de vie des produits concernés par l’arrivée des objets connectés. En effet, d’une part rien ne prouve que cette tendance va se développer : bien que L’institut d’études GfK prévoit que chaque foyer français hébergera plus de 30 objets connectés en 2020, il faut reconnaître que d’autres succès annoncés comme le Blu-ray ou la télévision 3D ne sont pas aujourd’hui au rendez-vous.

 

D’autre part, les délais de diffusion de cette technologie sont de l’ordre de la décennie, soit la durée de vie d’appareils. Mieux vaut donc conserver ses produits actuels jusqu’à leur fin de vie. Enfin, encourager les secteurs concernés à développer des produits durables dès aujourd’hui devrait se poursuivre, dans quelques années, lors de la production d’objets connectés. En conséquent, il est souhaitable d’allonger la durée de vie d’un grand nombre de produits. Dans chaque cas, un bilan environnemental multicritères sur l’ensemble du cycle de vie permettrait de confirmer ce choix et de connaître les gains liés à cet allongement. Les choix de pondération des critères entrant dans l’impact environnemental global et la réponse à cette question resteront néanmoins toujours sujets à débat. Ainsi, comment dire si la question du réchauffement climatique est prioritaire à celle de l’épuisement des ressources naturelles ou encore à celle des déchets nucléaires ? Il s’agit là de questions de société. Au final, l’intérêt d’allonger les durées de vie dépendra des pondérations choisies, c’est-à-dire de l’importance relative donnée à chaque critère. Un raisonnement orienté « matière » favorisera l’allongement quasi systématique des durées de vie. En revanche, un autre angle de vue comme une approche tournée vers des « flux » comme l’électricité conduira à des conclusions plus nuancées. Une telle analyse devrait aussi indiquer l’allongement optimal : en effet, des produits plus robustes peuvent nécessiter l’apport de davantage de matériaux, ce qui peut conduire à une augmentation des impacts environnementaux. Pouvoir estimer ce surplus d’impacts permettrait donc de trouver le meilleur compromis. En l’état actuel des connaissances, il est important de promouvoir l’allongement général de la durée de vie des produits afin d’éviter toute ambiguïté vis-à-vis du consommateur même si une minorité d’exemples contrediraient les bienfaits d’un allongement de durée de vie. Ainsi, il est clair qu’il n’est pas forcément bon de vouloir conserver un lave-linge des années 1980 dont la consommation en eau et électricité est nettement supérieure à celle des modèles actuels. Mais, de manière pragmatique, inciter le consommateur à renouveler son appareil au plus vite pourrait troubler le message général porté contre la surconsommation. En pratique, il conviendrait de communiquer davantage sur les catégories présentant les gains les plus grands que sur les autres. Néanmoins, lorsque des questions importantes de santé et de sécurité entrent dans le débat, il peut s’avérer souhaitable d’adapter le discours en encourageant le remplacement des produits concernés. Ainsi, les anciens véhicules Diesel des années 1990 émettent beaucoup plus de particules polluantes qu’aujourd’hui, aggravant considérablement la pollution de l’air. Dans de tels cas, encourager le renouvellement du parc ancien semble pertinent1 . Il en va de même en cas de rupture technologique majeure amenant des gains environnementaux significatifs durant les phases d’utilisation (cas des chaudières par exemple).

Environnement- allongement de la vie des produits

Environnement- allongement  de la vie des produits  

 

Une étude de l’Ademe faisait le point sur la problématique de l’allongement de la vie des produits (extrait )

 

L’allongement de la durée de vie des produits s’inscrit comme l’une des pistes visant à promouvoir une consommation plus durable. S’il semble souhaitable d’accroître la durée de vie de la majorité des produits, une approche particulière doit être adoptée pour chaque catégorie de biens. Par ailleurs, la vigilance s’impose pour éviter des pièges tels que la sur-qualité ou les transferts de pollutions. De plus, prendre des décisions pertinentes requiert la poursuite des travaux sur l’analyse environnementale et son interprétation ainsi que la mise en place de méthodologies pour estimer les durées de vie puis la durabilité. Ensuite, des propositions de mesures concrètes à destination des metteurs sur le marché et des fabricants peuvent être discutées.

 

Le point de départ de la réflexion : Une consommation plus durable Tous les produits manufacturés génèrent des impacts environnementaux, en termes d’utilisation de ressources, d’émissions de gaz à effet de serre, de pollution des milieux, de production de déchets plus ou moins dangereux. Ces impacts se répartissent sur l’ensemble de leur cycle de vie depuis l’extraction des matières premières jusqu’à leur fin de vie, en passant par leur production et leur utilisation.

 

POURQUOI SOUHAITER AUGMENTER LA DUREE DE VIE DES PRODUITS ? Aujourd’hui, le modèle de consommation des pays développés induit des impacts environnementaux bien supérieurs à ceux admissibles par l’environnement. En d’autres termes, nous vivons et consommons au-dessus des ressources de la planète. Un tel modèle de consommation n’est donc pas viable dans le temps et n’est, de ce fait, pas qualifiable de « durable » ou de « soutenable ». Cela entraîne notamment une raréfaction de certains gisements de matières premières. A long terme, au-delà de questions économiques stratégiques, cette raréfaction pourrait aggraver les impacts environnementaux liés à des extractions rendues plus difficiles. Il existe de multiples leviers pour se rapprocher d’un modèle de consommation plus durable : incitation à la sobriété, internalisation des coûts environnementaux dans le prix d’achat des produits, augmentation des taux de recyclage des déchets, allongement de la durée de vie des produits … Ainsi, dans tout le rapport, c’est l’« allongement de la durée de vie des produits » qui sera traité. Il ne faut pas oublier l’existence et l’importance des autres leviers pour réduire nos impacts sur l’environnement, ni perdre de vue l’objectif d’une production et d’une consommation plus durable.

 

.Le rapport montrera que l’allongement de la durée de vie de certains produits, pensé dès la conception et favorisé par le réemploi, la réutilisation et la réparation, est susceptible de réduire ces impacts environnementaux de manière significative.

 

DE QUELS « PRODUITS » EST-IL QUESTION ? Dans ce qui suit, l’étude portera sur des biens et non sur des services. De plus, sont exclus les biens périssables (denrées alimentaires, médicaments…), dont la durée de vie et l’indication de date de péremption requièrent une étude à part, ainsi que les produits présentant une date limite d’utilisation compte tenu de caractéristiques intrinsèques aux produits (dangerosité notamment) comme les fusées de détresse par exemple. Ce rapport n’a pas non plus pour vocation à se limiter aux équipements électriques et électroniques, bien qu’ils figurent parmi les priorités d’actions compte tenu des matériaux rares qui les composent et des quantités associées (plus de 1,5 million de tonnes sont mises sur le marché chaque année). Ainsi, les cas de l’automobile, des produits textiles, du mobilier etc. seront également abordés.

 

QUELLE « DUREE DE VIE » EST-IL SOUHAITABLE D’AUGMENTER ?

Comme présentée dans la partie « terminologie », la notion de durée de vie peut signifier plusieurs choses. Allonger la durée de possession d’un objet utilisé occasionnellement n’a pas forcément de sens. En effet, cela impliquerait l’immobilisation de beaucoup de ressources naturelles non renouvelables, tels que les métaux rares. Par exemple, on pourrait se réjouir qu’un utilisateur conserve un outil tel qu’une perceuse durant 30 ans. Cependant, s’il ne l’utilise que dix minutes par an, cela perd de son intérêt en accentuant la pression sur les ressources matérielles. Ainsi, il semble plutôt pertinent de chercher à augmenter la durée totale de fonctionnement d’un produit, tout en optimisant l’usage qui en est fait, et en encourageant une consommation responsable. Dans la suite de la note, les expressions relatives à « l’allongement de la durée de vie » référeront donc à cette notion. Pour reprendre l’exemple de la perceuse, il semblerait alors souhaitable que plusieurs particuliers se la partagent, dans le cadre d’une consommation collaborative. Dans tous les cas, il faut rester vigilant et ne pas pousser à la surconsommation. Une consommation durable, basée sur les besoins réels, impliquerait d’ailleurs une rationalisation des actes de consommation. Au final, il ne s’agit donc pas d’encourager le consommateur à renouveler ses biens au plus vite, mais plutôt de l’inviter à choisir un modèle plus durable lorsque le remplacement du produit précédent s’impose

 

QUE SIGNIFIE « AUGMENTER LA DUREE DE VIE » ? Pour les fabricants, « augmenter la durée de vie des produits » peut signifier plusieurs choses :  Rendre les produits plus robustes, fonctionnels sans réparation ni remplacement de pièces.·  Rendre les produits plus réparables, et assurer leur réparation.·  Rendre les produits plus évolutifs, plus adaptables et plus flexibles aux évolutions· technologiques.  Rendre des produits plus compatibles avec d’autres systèmes. On parle alors· d’interopérabilité.  Rendre des produits plus faciles à entretenir.· Ces définitions ne doivent pas s’opposer les unes aux autres ; il convient plutôt d’envisager de possibles combinaisons. Par ailleurs, le surdimensionnement et la sur-qualité des produits peuvent constituer un risque de contre productivité.

 

ALLONGEMENT DE LA DURÉE DE VIE DES PRODUITS

 

Du point de vue des consommateurs, il s’agit principalement de prendre soin de leurs produits, à travers un entretien régulier et un usage correspondant aux conditions normales d’utilisation. Les notions de mutualisation (par exemple, covoiturage ou partage d’une perceuse) et d’optimisation des usages (attendre le remplissage complet d’un lave-vaisselle avant le lancement d’un cycle), incitent à une massification des usages et permettent d’accroître le service rendu ou la durée de vie effective. Ces différents moyens d’influer sur la durée de vie laissent entrevoir une notion de « durabilité » caractérisant la capacité d’un produit à durer. Dans la suite du rapport, le terme « durable » signifiera le fait d’être robuste, réparable, flexible et adaptable, évolutifs, compatible avec d’autres systèmes, facile à entretenir, etc. La question de la multifonction de certains objets ne sera pas ici abordée : néanmoins, l’arrivée sur le marché d’appareils intégrant des fonctionnalités de plusieurs équipements peut avoir un impact environnemental moindre que la somme des impacts de l’ensemble des équipements. Par exemple, les smartphones qui se substituent à la fois aux baladeurs, aux appareils photos, aux GPS, voire même aux ordinateurs.

 

EST-T-IL TOUJOURS SOUHAITABLE, POUR L’ENVIRONNEMENT, D’AUGMENTER LA DUREE DE VIE DES PRODUITS ? Un raisonnement, basé sur des analyses de cycle de vie, permet de dire dans quelle mesure il est souhaitable de voir la durée de vie d’un produit augmenter. Pour répondre à cette question, il semble pertinent de classer les produits par catégorie. La nomenclature ci-dessous n’est qu’une première étape et doit être suivie d’un raisonnement à l’échelle des gammes (les téléviseurs, les jeans, les canapés etc.) voire des sous gammes de produits. Ensuite, il s’agit de donner la priorité à celles dont les gains environnementaux potentiels sont les plus grands. La question de la raréfaction ou de la pénurie des ressources n’est pas toujours considérée comme un impact environnemental en tant que tel. Mais il s’agit tout de même d’en tenir compte. -Les produits à usage unique, ou qui ont par nature, une faible durée de vie. C’est le cas des feuilles de papier, des couverts et gobelets jetables, de certains emballages, des journaux et des magazines etc. Pour cette catégorie, il ne semble pas pertinent de chercher à augmenter la durée de vie, au risque d’une surqualité injustifié. Il conviendrait alors de déterminer leur niveau optimal de qualité. Par ailleurs, leur substitution par certains produits réutilisables est parfois justifiée du point de vue environnemental. L’exemple classique est celui des tasses ou mugs qui remplacent les gobelets jetables dans les machines à café. -Les biens d’équipement qui, lors de leur utilisation, ne nécessitent pas ou peu de consommation extérieure : pas ou peu d’eau, pas ou peu d’électricité, ni produit à rajouter régulièrement etc. Cela inclut par exemple le mobilier, les outils non électriques, les équipements dont l’impact environnemental est essentiellement dû aux phases de production et de fin de vie. Pour ces catégories de biens, il est alors souhaitable d’allonger la durée de vie de ces produits. Mais aussi ceux qui requièrent un apport extérieur « non différenciateur» ; c’est le cas du textile : les quantités d’eau, d’énergie et de lessive ne dépendent généralement pas du type de vêtement nettoyé. Ainsi, si deux t-shirts présentent les mêmes impacts environnementaux au niveau de leur fabrication et de leur fin de vie, il sera préférable de sélectionner celui dont la durée de vie est la plus grande. -Les biens d’équipement qui, lors de leur utilisation, nécessitent des apports extérieurs de manière à la fois différenciatrice et non négligeable. Leurs impacts environnementaux proviennent donc en grande partie de la phase d’utilisation. C’est le cas de certains équipements électriques et électroniques et des véhicules thermiques. Pour eux, il s’agit aussi de réduire les impacts en phase d’utilisation tels que les consommations d’eau et d’électricité pour un lave-linge, ou de carburant pour les voitures.

 

Deux sous catégories permettent alors de distinguer les appareils selon la stabilité de leur niveau technologique : – Pour certains produits comme les grille-pain, les réfrigérateurs, les ventilateurs etc., la technologie et la sophistication semblent stabilisées depuis quelques années. Les performances en termes de consommation atteignent donc des niveaux limites, asymptotiques, jusqu’à une éventuelle prochaine innovation technologique de rupture comme fut celle des DVD remplaçant les VHS. Cependant, malgré quelques gains en termes d’impacts environnementaux, les impacts relatifs au renouvellement (production et fin de vie) peuvent justifier le fait d’accroître la durée de vie de ce type de produits. – Pour d’autres produits comme les chaudières (encore plus lors du remplacement d’une chaudière à énergie fossile par une autre aux énergies renouvelables) ou les véhicules, le rythme des évolutions techniques est encore très élevé et des ruptures technologiques peuvent permettre un gain environnemental. Il peut donc ne sembler pas pertinent, à première vue, de chercher à allonger la durée de vie de manière systématique. Malgré tout, bien que les modèles de première génération peuvent vite être considérés comme « dépassés », ils se vendent parfois encore très bien sur le marché de l’occasion, cinq ans après leur sortie. De manière générale, il est possible de raisonner à l’échelle des composants : même si un produit présente des composants très innovants, il s’agit de favoriser l’allongement de la durée de vie des parties matures. Cela revient à rendre les produits plus adaptables aux évolutions technologiques, en permettant par exemple de remplacer le bloc moteur d’un véhicule, le microprocesseur d’un ordinateur, ou de procéder à toute autre mise à jour mécanique. Le cas des smartphones est très souvent présenté comme exemple. Ces appareils semblent, comme d’autres, être révélateurs de nos modes de consommation, tout en se distinguant des autres produits électroniques par leur place centrale dans notre quotidien. Composés de matières à la fois rares et seulement partiellement recyclées, ils sont souvent remplacés bien avant leur fin de vie technique. Sur ce point, il faut néanmoins se satisfaire du développement des forfaits sans engagement dans la téléphonie mobile. Ainsi, le consommateur voit directement la valeur marchande de son appareil qu’il doit acheter séparément de son forfait. Jusqu’ici, ce prix était souvent réparti dans les mensualités et l’utilisateur était régulièrement invité à renouveler son matériel, souvent contre une somme symbolique masquant ainsi le cout réel du smartphone et banalisant de fait sa fin de vie. Parmi les « révolutions technologiques » ou les grandes « innovations » en cours, figurent les objets connectés, issus de la forte miniaturisation des composants électroniques. Ce sont des biens dont la vocation première n’est pas d’être des périphériques informatiques ni des interfaces d’accès au web, mais auxquels l’ajout d’une connexion Internet a permis d’apporter une valeur supplémentaire en terme de fonctionnalité, d’information, d’usage ou d’interaction avec l’environnement. Une telle rupture technologique pourrait permettre de réduire l’impact de certains modèles par rapport à ceux d’aujourd’hui. D’une part les impacts environnementaux liés à l’usage pourraient décroître : les lave-linge se mettront donc en marche en fonction de la production d’énergie renouvelable. Les cycles seront alors automatiquement lancés lors des creux de consommation électrique sur le réseau. D’autre part l’entretien et la réparation seront facilités : les capteurs installés sur les appareils communiqueront très fréquemment leurs mesures, anticipant ainsi les pannes. De même, en cas de défaillance, ces capteurs pourront en indiquer les causes et ainsi faciliter la réparation. Au final, les durées de fonctionnement des appareils pourront croître, diminuant ainsi les impacts liés à la fabrication et à la fin de vie. Cependant, il semble tout de même pertinent de plaider en faveur d’un allongement de la durée de vie des produits concernés par l’arrivée des objets connectés. En effet, d’une part rien ne prouve que cette tendance va se développer : bien que L’institut d’études GfK prévoit que chaque foyer français hébergera plus de 30 objets connectés en 2020, il faut reconnaître que d’autres succès annoncés comme le Blu-ray ou la télévision 3D ne sont pas aujourd’hui au rendez-vous.

 

D’autre part, les délais de diffusion de cette technologie sont de l’ordre de la décennie, soit la durée de vie d’appareils. Mieux vaut donc conserver ses produits actuels jusqu’à leur fin de vie. Enfin, encourager les secteurs concernés à développer des produits durables dès aujourd’hui devrait se poursuivre, dans quelques années, lors de la production d’objets connectés. En conséquent, il est souhaitable d’allonger la durée de vie d’un grand nombre de produits. Dans chaque cas, un bilan environnemental multicritères sur l’ensemble du cycle de vie permettrait de confirmer ce choix et de connaître les gains liés à cet allongement. Les choix de pondération des critères entrant dans l’impact environnemental global et la réponse à cette question resteront néanmoins toujours sujets à débat. Ainsi, comment dire si la question du réchauffement climatique est prioritaire à celle de l’épuisement des ressources naturelles ou encore à celle des déchets nucléaires ? Il s’agit là de questions de société. Au final, l’intérêt d’allonger les durées de vie dépendra des pondérations choisies, c’est-à-dire de l’importance relative donnée à chaque critère. Un raisonnement orienté « matière » favorisera l’allongement quasi systématique des durées de vie. En revanche, un autre angle de vue comme une approche tournée vers des « flux » comme l’électricité conduira à des conclusions plus nuancées. Une telle analyse devrait aussi indiquer l’allongement optimal : en effet, des produits plus robustes peuvent nécessiter l’apport de davantage de matériaux, ce qui peut conduire à une augmentation des impacts environnementaux. Pouvoir estimer ce surplus d’impacts permettrait donc de trouver le meilleur compromis. En l’état actuel des connaissances, il est important de promouvoir l’allongement général de la durée de vie des produits afin d’éviter toute ambiguïté vis-à-vis du consommateur même si une minorité d’exemples contrediraient les bienfaits d’un allongement de durée de vie. Ainsi, il est clair qu’il n’est pas forcément bon de vouloir conserver un lave-linge des années 1980 dont la consommation en eau et électricité est nettement supérieure à celle des modèles actuels. Mais, de manière pragmatique, inciter le consommateur à renouveler son appareil au plus vite pourrait troubler le message général porté contre la surconsommation. En pratique, il conviendrait de communiquer davantage sur les catégories présentant les gains les plus grands que sur les autres. Néanmoins, lorsque des questions importantes de santé et de sécurité entrent dans le débat, il peut s’avérer souhaitable d’adapter le discours en encourageant le remplacement des produits concernés. Ainsi, les anciens véhicules Diesel des années 1990 émettent beaucoup plus de particules polluantes qu’aujourd’hui, aggravant considérablement la pollution de l’air. Dans de tels cas, encourager le renouvellement du parc ancien semble pertinent1 . Il en va de même en cas de rupture technologique majeure amenant des gains environnementaux significatifs durant les phases d’utilisation (cas des chaudières par exemple).

Le business parallèle des produits pharmaceutiques

Le business parallèle des produits pharmaceutiques

 

Professeur d’économie à Toulouse School of Economics,  économiste Pierre Dubois démontre, dans une tribune au « Monde », que la vente parallèle de médicaments autorisée au sein de l’Union européenne pour favoriser la concurrence profite en fait aux pharmacies et constitue un frein à l’innovation par les laboratoires.

Tribune. 

 

Les importations parallèles de médicaments représentent aujourd’hui jusqu’à 25 % du marché dans certains pays européens et 5,5 milliards d’euros dans l’ensemble de l’Union européenne (UE). Cette pratique, peu connue du grand public, désigne l’achat de médicaments dans un pays et la revente dans un autre, afin de profiter des écarts tarifaires au sein de l’UE. La législation encadre ce type de revente, mais laisse beaucoup de place à cette pratique dans le but de favoriser la concurrence intra-européenne.

A l’aide des données du marché norvégien, nous avons essayé de comprendre les effets de ces pratiques sur l’industrie, voici nos principales conclusions. Les différences de prix des médicaments entre les pays peuvent atteindre 300 % en Europe, en raison de plafonds réglementaires ou de règles gouvernementales strictes en matière de fixation des prix. Ces différences de prix créent des possibilités d’importations parallèles.

Pour les médicaments sous brevet, le commerce parallèle affecte le partage des bénéfices entre une société pharmaceutique innovante, les détaillants et les commerçants parallèles. Dans une nouvelle étude, nous montrons que, dans un pays qui ne réglemente pas les marges des pharmacies, les incitations à négocier des prix de gros plus bas jouent un rôle important pour favoriser la pénétration du commerce parallèle et que l’interdiction des importations parallèles profiterait aux fabricants.

Les remboursements au patient ne dépendant pas de l’origine du médicament, car il n’y a pas de différence de prix entre les médicaments locaux et ceux issus de la vente parallèle. Ce commerce ne bénéficie donc pas aux consommateurs, mais ce sont les pharmacies et entreprises d’import-export qui sont les principales bénéficiaires de ce type de commerce, au détriment des fabricants de médicaments.

Les entreprises qui s’occupent d’importer les médicaments proposent des prix plus bas que ceux des producteurs mais, dans les pays où des chaînes de pharmacies ont une très grande part de marché, la majorité des bénéfices atterrissent dans les caisses des pharmacies qui n’ont pas de raison de répercuter cette différence de prix au niveau des consommateurs.

Ce bénéfice est d’autant plus élevé pour les pharmacies que ces prix d’achat avantageux leur permettent de mieux négocier avec les fabricants et de faire baisser les prix de gros, menaçant de se tourner sinon vers ces médicaments importés. Tous ces effets sont relativement négatifs dans la mesure où ils encouragent les fabricants de médicaments à ne pas adapter leurs prix aux différents marchés, privant ainsi potentiellement les pays les plus pauvres de certains produits.

Des champignons made in France produits en Pologne

 

 

 Le problème du made in France,  c’est un peu comme le bio dont une grande partie provient de l’étranger. Pour le made in France,  la difficulté vient de l’impossibilité pour le consommateur de vérifier vraiment l’origine du pays. Pour nombre de biens qui portent le label national, souvent on s’est contenté d’apposer une étiquette, un bouchon, deux ou trois rondelles en tout cas un accessoire très secondaire pour  franciser  l’importation. Ainsi des produits deviennent miraculeusement français du fait du doublement du prix de départ trop ( c’est le poids de la valeur ajoutée même fictive qui compte).

 

Par ailleurs , est très difficile pour certains produit élaborés de déterminer la nationalité puisque les processus de production impliquent plusieurs pays voire des dizaines. Il en est de même le maquis des produits bio. D’abord les labels sont nettement incompréhensibles ensuite la demande est tellement importante que la  grande partie doit être importée de l’étranger. Cette fois c’est une entreprise productrice de champignons qui a été épinglée car elle commercialisait  des champignons supposés 100 % français mais produits en Pologne , en tout cas en partie. Le motif : Une bactérie aurait  décimé la production locale.

L’un des dirigeants de l’entreprise a également été condamné à 2 700 euros d’amende. Il explique avoir « dû faire face à la pression des grandes et moyennes surfaces », alors qu’une bactérie avait « décimé sa production »« Nous avons eu un problème brutal de production », raconte Didier Motte. Alors que les grandes et les moyennes surfaces lui demandent davantage de produits labellisés « origine France », la société La Gontieroise n’est plus capable de fournir. Le dirigeant propose à ses clients de leur livrer des champignons polonais, ce que les centrales d’achat refusent.
Pour éviter de perdre ses clients, Didier Motte décide alors de mélanger les champignons français aux champignons polonais, et de les vendre comme production 100% française.

Boycott des produits brésiliens ?

Boycott des produits  brésiliens ?

 

Il se pourrait bien qu’un boycott de produits brésiliens soit organisé du fait de l’attitude complètement irresponsable du président Bolsonaro.  Cela va d’abord commencer par la suspension des achats de cuir brésilien de la part de Timberland. D’autres acheteurs pourraient suivre y compris pour d’autres produits. À plus long terme,  l’accord Mercosur, accord commercial notamment avec le Brésil pourrait ne pas être ratifié tant que ce pays  se livre délibérément à la destruction de la forêt afin  de la convertir pour  l’industrie agricole. Pour l’immédiat, VF Corp, propriétaire entre autres des marques Vans, Timberland ou encore Eastpak, a annoncé jeudi qu’il n’achèterait plus de cuir brésilien en raison de ses doutes sur le respect de l’environnement en Amazonie, en proie depuis des semaines à des milliers d’incendies.

Le groupe américain a déclaré qu’il reprendrait l’achat de cuir au Brésil quand il aurait “la conviction et l’assurance que les matériaux utilisés dans (ses) produits ne contribuent pas à la dégradation de l’environnement dans le pays”.

La décision prise par VF Corp est l’un des premiers signes montrant un impact économique de ces feux de forêt, l’élevage bovin étant l’un des principaux secteurs d’activité du Brésil.

Même si le président brésilien Jair Bolsonaro assure qu’ils sont maîtrisés, ces incendies dans l’une des plus grandes forêts du monde suscitent une émotion internationale et beaucoup ont été provoqués par des éleveurs de bétail ou des agriculteurs en défrichant des terres.

Une enquête publiée en juillet dans des médias brésiliens a montré que JBS SA, numéro un mondial de la viande transformée et premier producteur de cuir au monde, achetait du bétail à des éleveurs utilisant des terres pourtant interdites au pâturage. JBS conteste ces accusations.

Dans un communiqué transmis à Reuters, VF Corp déclare: “Au regard de cet examen minutieux, nous ne sommes plus en mesure de nous assurer de manière satisfaisante que notre (…) cuir acheté auprès de fournisseurs brésiliens respecte cet engagement.”

Santé alimentaire-Fruits et légumes: surtout de la flotte et des produits chimiques

Santé  alimentaire-Fruits et légumes: surtout de la flotte et des produits chimiques

Un peu moins de la moitié des principaux fruits et légumes sont importés. Souvent des productions au goût de flotte et pleines de produits chimiques et d’eau. C’est le cas en particulier des tomates élevées hors-sol ou encore des fraises. Des produits de plus en plus en provenance de pays comme le Maroc ou l’Espagne où sont installées de véritables usines à légumes et à fruits. Le comité  interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) identifiait 4 fruits et légumes particulièrement impactés par les importations étrangères: la fraise, la tomate, la pêche-nectarine et le melon. Pour ces denrées, la part de l’«origine France» décline au profit des importations, même si on assiste à un léger regain pour les fraises. La plupart de ces produits non seulement n’ont pas de goût mais ont perdu la plus grande partie de leurs nutriments, ils peuvent être dangereux pour la santé. Selon une étude menée par l’ONG Générations futures, 89% des raisins et 88,5% des clémentines et mandarines non-bios qu’on trouve dans le commerce contiennent des résidus de pesticides.

En ce qui concerne les 33 légumes passés au crible dans cette étude de Générations futures, le plus contaminé est le céleri-branche: 84% des échantillons testés présentent des résidus de pesticides. Sur les autres marches du podium, on trouve les herbes fraîches (74,5%) et l’endive (73%). À l’opposé, l’asperge (3%) et le maïs (1,9%) sont les légumes dans lesquels on retrouve le moins de traces de pesticides.

 

Concernant les fruits, les raisins (89%), les mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%) sont les plus pollués. Dans le haut du tableau on trouve aussi les pamplemousses, les fraises et les nectarines. Les prunes, les kiwis et les avocats sont les fruits qui contiennent le moins de résidus. On constate cependant des taux inquiétants avec respectivement 34,8% pour les mirabelles, 27,1% pour les kiwis et 23,1% pour les avocats. L’étude montre aussi que certains fruits dépassent largement les limites maximales autorisées en Europe concernant les pesticides.

Les pesticides pénètrent dans les plantes, fruits et légumes qu’ils traitent. C’est donc en mangeant des aliments traités que les consommateurs se retrouvent exposés aux pesticides. Pour le moment, difficile d’avoir une idée claire sur les risques encourus par le consommateur. En effet, les études sont peu nombreuses sur le sujet. Mais sur le site de Générations futures on peut lire que les pesticides «présentent un risque toxique pour certains organismes qu’ils ne ciblent pas. Les effets, même de faibles quantités de ces toxiques, en mélange et/ou sur de longues périodes peuvent poser de graves problèmes sanitaires: troubles neurologiques ou du comportement, du développement, certains cancers, troubles de la fertilité ou de la reproduction…». Le plus inquiétant, c’est l’effet cocktail c’est-à-dire la consommation  de différents légumes et fruits produits à coups de substances  chimiques notamment d’engrais et de pesticides.

Fruits et légumes: surtout de la flotte et les produits chimiques

Fruits et légumes: surtout de la flotte et les produits chimiques

Un peu moins de la moitié des principaux fruits et légumes sont importés. Souvent des productions au goût de flotte et pleines de produits chimiques et d’eau. C’est le cas en particulier des tomates élevées hors-sol ou encore des fraises. Des produits de plus en plus en provenance de pays comme le Maroc ou l’Espagne où sont installées de véritables usines à légumes et à fruits. Le comité  interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) identifiait 4 fruits et légumes particulièrement impactés par les importations étrangères: la fraise, la tomate, la pêche-nectarine et le melon. Pour ces denrées, la part de l’«origine France» décline au profit des importations, même si on assiste à un léger regain pour les fraises. La plupart de ces produits non seulement n’ont pas de goût mais ont perdu la plus grande partie de leurs nutriments, ils peuvent être dangereux pour la santé. Selon une étude menée par l’ONG Générations futures, 89% des raisins et 88,5% des clémentines et mandarines non-bios qu’on trouve dans le commerce contiennent des résidus de pesticides.

En ce qui concerne les 33 légumes passés au crible dans cette étude de Générations futures, le plus contaminé est le céleri-branche: 84% des échantillons testés présentent des résidus de pesticides. Sur les autres marches du podium, on trouve les herbes fraîches (74,5%) et l’endive (73%). À l’opposé, l’asperge (3%) et le maïs (1,9%) sont les légumes dans lesquels on retrouve le moins de traces de pesticides.

 

Concernant les fruits, les raisins (89%), les mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%) sont les plus pollués. Dans le haut du tableau on trouve aussi les pamplemousses, les fraises et les nectarines. Les prunes, les kiwis et les avocats sont les fruits qui contiennent le moins de résidus. On constate cependant des taux inquiétants avec respectivement 34,8% pour les mirabelles, 27,1% pour les kiwis et 23,1% pour les avocats. L’étude montre aussi que certains fruits dépassent largement les limites maximales autorisées en Europe concernant les pesticides.

Les pesticides pénètrent dans les plantes, fruits et légumes qu’ils traitent. C’est donc en mangeant des aliments traités que les consommateurs se retrouvent exposés aux pesticides. Pour le moment, difficile d’avoir une idée claire sur les risques encourus par le consommateur. En effet, les études sont peu nombreuses sur le sujet. Mais sur le site de Générations futures on peut lire que les pesticides «présentent un risque toxique pour certains organismes qu’ils ne ciblent pas. Les effets, même de faibles quantités de ces toxiques, en mélange et/ou sur de longues périodes peuvent poser de graves problèmes sanitaires: troubles neurologiques ou du comportement, du développement, certains cancers, troubles de la fertilité ou de la reproduction…». Le plus inquiétant, c’est l’effet cocktail c’est-à-dire la consommation  de différents légumes et fruits produits à coups de substances  chimiques notamment d’engrais et de pesticides.

 

Achats de produits agricoles américains suspendus par la Chine

Achats de produits agricoles américains suspendus par la Chine

 

La réplique chinoise à la décision de Trump  de taxer 300 milliards d’importations supplémentaires ne s’est pas fait attendre. Cette réaction est à la fois brutale et significative. Elle vise directement les électeurs de Trump. La Chine aurait pu se contenter comme les États-Unis de taxer ses importations. Au lieu de cela elle se lance dans une véritable guerre en interdisant purement et simplement ces produits américains. Il n’est pas certain que la brutalité de cette réplique constitue la meilleure stratégie face à Trump qui lui-même est un familier de la provocation et qui pourrait bien tout aussi brutalement freiner encore davantage la venue de produits chinois. De toute manière, cette guerre commerciale ne fera que s’amplifier. Pour plusieurs raisons d’abord il y a le climat économique général avec une croissance mondiale en fin de cycle d’un point de vue structurelle, aussi une conjoncture affectée par de trop nombreuses incertitudes tant pour les entreprises que pour les ménages. La seconde raison tient au climat électoral aux États-Unis. Le président américain est engagé dans une campagne électorale lui permettant d’être reconduit. Il doit notamment donner des raisons d’espérer à un nationalisme qui progresse. De son côté, le président Xi veut reprendre en main la Chine à la manière de Mao et s’affirmer comme le digne successeur du dictateur tant au plan interne externe. Par ailleurs, la Chine est dans l’expectative quant à sa stratégie économique. Elle est la première victime du tassement de l’activité mondiale notamment des échanges. La croissance de son industrie et pratiquement stoppée et la consommation intérieure ne parvient pas à compenser la très nette baisse de ses exportations du fait d’une dangereuse situation d’endettement généralisé. Alors que la Chine et les États-Unis n’ont repris leurs négociations commerciales que depuis une semaine, après trois mois d’interruption, la perspective d’un accord semble de plus en plus lointaine. Le ministère chinois du Commerce a donc annoncé mardi que les entreprises chinoises avaient désormais cessé d’acheter des produits agricoles américains et que Pékin n’excluait pas de taxer les produits agricoles importés des États-Unis après le 3 août.

. Le ministère chinois estime que la décision du président américain constitue une « sérieuse entorse » au consensus trouvé avec son homologue chinois Xi Jinping lors de leur rencontre lors du sommet du G20 le 29 juin à Osaka.

« Le marché chinois est vaste et représente d’excellentes perspectives pour l’importation de produits agricoles américains de haute qualité », a indiqué le ministère chinois du Commerce. Ce dernier a également ajouté espérer que les Etats-Unis tiendraient leurs promesses et créeraient les « conditions nécessaires » pour une coopération bilatérale.

 

 

JOOM : la place de marché pour vendre des produits chinois à bas prix

JOOM : la place de marché pour vendre des produits chinois à bas prix

 

Comme Amazon, la nouvelle place de marché JOOM  veut recruter des distributeurs et des producteurs français pour les aider à commercialiser leurs produits. Cependant l’objectif central est de concurrencer Amazon pour vendre des produits chinois à bas prix. Finalement, la même stratégie qu’Amazon qui s’infiltre dans les processus de distribution d’une part pour mettre la pression sur les producteurs locaux,  d’autre part pour les concurrencer avec des produits étrangers. Un véritable massacre se prépare chez les producteurs et les distributeurs.

Et pour se justifier la plate-forme argumente en considérant que les commerçants français seront aussi en mesure de vendre aux consommateurs français et que prochaine étape consistera à aider les marchands français à vendre leurs produits en Europe. Ensuite, nous ciblerons les marchands d’autres pays européens”, a déclaré Ilya Shirokov, PDG et cofondateur de JOOM. “Si nous réussissons en France, nous réussirons en Europe”, a-t-il ajouté. Son ambition à terme est de devenir “le choix numéro deux en France et en Europe après Amazon”. JOOM, comme ses rivaux Wish, basé aux Etats-Unis, et AliExpress, propriété du chinois Alibaba, peut maintenir des prix bas en important massivement des articles sans marque directement des fabricants chinois. S’il cible la France, où il est présent depuis l’été 2017, c’est que le pays est déjà son plus grand marché en Europe. L’Europe représente 50% de la valeur brute de marchandises de JOOM et la Russie 45%. Les consommateurs français font partie des utilisateurs les plus actifs en Europe, avec 4.000 nouveaux utilisateurs qui installent l’appli JOOM chaque jour, selon le groupe. La France a également un goût pour la mode, un marché sur lequel JOOM est fort, de même que dans les secteurs des chaussures et des cosmétiques, selon Ilya Shirokov. Le recrutement de commerçants français pour les intégrer dans son répertoire permettra à JOOM d’assurer une livraison plus rapide aux clients, tandis que les produits français apporteront également plus de valeur. “Les consommateurs français veulent acheter des articles de marque qui sont stockés localement ou dans des pays voisins. Je pense que la vente de produits français dépassera celle des produits chinois dans environ un an”, a estimé Ilya Shirokov.

Actuellement, JOOM propose 10.000 produits de marchands français, tels que les marques de mode Le Temps des Cerises ou Kaporal. Atteindre le million sera un gage de succès.La société, a dit Ilya Shirokov, a été approchée par des acteurs mondiaux du secteur.A plus long terme, JOOM pourrait étendre son offre à l’épicerie et aux produits frais, des domaines dans lesquels Amazon est à la traîne en France et en Europe.Ilya Shirokov, qui a 37 ans, a cofondé le premier réseau social russe “Moï Kroug” en 2005 et l’a ensuite vendu au moteur de recherche russe Yandex. Son appli JOOM, a-t-il dit, offre un environnement de réseau social dans lequel les marques peuvent également promouvoir leurs produits via des blogueurs.

Produits alimentaires plus chers : pour les agriculteurs ?

Produits alimentaires plus chers : pour les agriculteurs ?

La nouvelle loi alimentation applicable à partir du 1er février contraint les distributeurs à vendre plus chers. Certains  produits alimentaires  avec une marge minimale de 10 % minimum. Sur l’ensemble des produits la hausse pourrait être de 6 %. La logique de la loi est la suivante : en contraignant à vendre plus chers certains produits, les distributeurs auront les moyens de mieux rémunérer les agriculteurs. Première observation on se demande quel est le lien entre les agriculteurs français  et des produits comme le Ricard ou les aliments à base de chocolat ! En outre les augmentations vont peser sur des produits de base. Bref une loi assez confuse sur la question de savoir si distributeurs vont redistribuer la totalité de la nouvelle marge aux producteurs agricoles. Il aurait dans  doute plus efficace de réguler directement les prix de vente des agriculteurs par exemple par le biais de contrats types et de tarifs de référence. Dans la loi alimentation on demande aux distributeurs de faire de la régulation économique, ce qui n’est pas leur  rôle. Une loi qui demeure très théorique sur la formation des prix où les agriculteurs seront seulement encouragés à pratiquer la réalité des couts. Le texte permet notamment d’inverser la construction du prix des produits pour permettre une meilleure rémunération des agriculteurs. Il rend ainsi aux exploitants la possibilité de proposer leurs tarifs aux acheteurs et de ne plus se laisser imposer des prix trop bas par rapport aux coûts de production. Mais il s’agit d’une incitation sans contrainte. Enfin on peut se demander s’il est bien opportun de procéder à de fortes augmentations sur les produits alimentaires dans les conditions économiques et sociales actuelles.

Des produits chimiques dans les cheveux

Des  produits chimiques dans les cheveux

 

D’après une O.N.G, générations futures, Ce n’est pas une découverte mais une confirmation d’un phénomène déjà relaté par 50 millions de consommateurs   Des traces de dizaines de perturbateurs endocriniens (bisphénol A, phtalates, pesticides) avienet  retrouvées dans les cheveux d’enfants de 10 à 15 ans. Le magazine, dans son éditorial, appelle les autorités à réagir. « Aux très hautes autorités d’arrêter de jouer les poules mouillées et d’imposer des règles. (…) Et rappelons que la meilleure pression vient des consommateurs, capables de refuser d’acheter des produits non vertueux », interpelle la rédactrice en chef du magazine, Sylvie Metzelard, évoquant les risques de ces substances pour le développement et la fertilité. L’association de consommateurs avait  fait analyser par un laboratoire indépendant une mèche de cheveux d’un panel de 43 enfants et adolescents de 10 à 15 ans, habitant « sur tout le territoire » français, tant en ville qu’en milieu rural, pour y rechercher 254 substances « répertoriées comme des perturbateurs endocriniens potentiels ou avérés ».: 23 à 54 molécules ont été retrouvées selon les enfants (34 en moyenne). Des résultats qui « suggèrent fortement » que les petits Français sont « tous contaminés », s’alarmait le magazine. Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances présentes dans de nombreux produits du quotidien (cosmétiques, jouets, peintures, contenants alimentaires…), qui perturbent le système hormonal et peuvent générer maladies et anomalies. Parmi les sept grandes familles de polluants recherchées, des phtalates et des pesticides étaient présents dans tous les échantillons analysés, tandis que bisphénols, PCB, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), métaux lourds et retardateurs de flamme bromés (PBDE) avaient  été retrouvés chez une partie des enfants. Le bisphénol A, PE avéré, n’a été retrouvé que dans 20 % des échantillons, preuve de « l’efficacité » de son interdiction en France dans tous les contenants alimentaires depuis 2015, selon 60 Millions de consommateurs. En revanche, le bisphénol S, utilisé en substitution, était présent dans 98 % des échantillons, une « mauvaise nouvelle » pour l’association, car il est « fortement suspecté » d’avoir les mêmes effets sur la santé que son prédécesseur. 60 Millions pointe aussi la présence chez plus de 70 % des enfants de HAP, des substances issues de la combustion classées PE potentiels et, pour certaines, cancérigènes possibles. Autre point inquiétant, la persistance dans les analyses de PCB, retrouvés chez tous les enfants sauf un, alors qu’ils sont interdits en France depuis… 1987. En février, l’ONG Générations futures avait mené un test semblable sur sept personnalités écologistes, montrant que leurs cheveux renfermaient tous de nombreux PE (de 36 à 68 par personne). Santé publique France avait mis en évidence en décembre la présence de traces de PE chez quasiment toutes les femmes enceintes dans un panel de plus de 4 000 personnes. L’Union européenne peine actuellement à se mettre d’accord sur une définition des PE qui permettrait de prendre des mesures réglementaires pour limiter leur impact sur la santé.

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