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Crise Ukraine et Prix: Les produits en hausse ?

Crise Ukraine et Prix: Les produits en hausse ?

 

Le conflit en Ukraine perturbe les marchés mondiaux des céréales, du pétrole ou encore du gaz. Les conséquences pour l’alimentation des Français  d’après un papier du Figaro.

Alors qu’à plusieurs milliers de kilomètres de nos frontières, la guerre en Ukraine se poursuit depuis plus de deux semaines, ce conflit pourrait avoir un impact sur le prix de nombreux produits de grande consommation achetés par les Français.

L’Ukraine et le sud-ouest de la Russie font en effet partie des principaux producteurs de céréales au monde. Ces deux pays représentent notamment un tiers des exportations de blé tendre dans le monde. En conséquence, les cours du blé américain ont signé, ce mardi, un nouveau record, toujours portés par les incertitudes sur l’offre russe et ukrainienne. Le prix du blé tendre d’hiver de variété SRW (Soft Red Winter Wheat) pour livraison en mai a bondi jusqu’à 13,6350 dollars le boisseau (environ 27 kg), bien au-delà du précédent sommet de 13,4000 dollars, établi vendredi.

La Russie est également de loin le premier fournisseur de l’Europe de gaz naturel, représentant 40% de ses importations au total et 20% pour la France. Même si les prix du gaz reculaient, ce mardi, face au risque amoindri d’un embargo européen sur la Russie, le cours du gaz reste tout de même en hausse de 147% depuis le début de l’année.

De leur côté, les prix du gazole avaient bondi de 14 centimes en une semaine, selon les chiffres officiels publiés lundi. «En 2020, la France a importé 25 millions de tonnes de gazole dont un quart était du gazole russe, à peu près 6 millions de tonnes. Là encore, on a une dépendance potentielle et le marché est déjà en train de se réorganiser et notamment de délaisser le gazole russe, d’où les augmentations considérables que l’on a vues sur le gazole la semaine dernière», a relevé Olivier Gantois, président de l’Ufip (ex-Union française des industries pétrolières).

Des perturbations sur les cours des céréales, du gaz et du pétrole qui pourraient avoir un impact direct sur les éleveurs et les industriels et in fine sur le prix proposé aux consommateurs. « Avant même le début de conflit, nous prévoyions une inflation d’une moyenne de 3% sur l’ensemble des prix des produits de grande consommation, notamment à cause de la hausse des prix des transports, du gaz et de l’électricité mais aussi des matières premières à cause des aléas climatiques. L’impact additionnel de cette guerre sur les prix va dépendre de sa gravité et de sa durée mais on envisage une inflation de l’ordre de 5% », explique Emily Mayer de l’Iri. Certains produits devraient être plus touchés que d’autres.

Selon les chiffres de FranceAgriMer, en plus de leur importance sur le marché du blé, l’Ukraine et la Russie représentent 20% des exportations mondiales de maïs. Il s’agit d’une des principales céréales utilisées, avec le blé, pour nourrir le poulet et le porc. « Cela reviendra plus cher aux éleveurs pour les nourrir, il y aura donc une répercussion sur leur prix de vente », met en avant Emily Mayer, directrice Business Insight (perspectives commerciales) au sein de l’Iri, institut spécialisé dans l’analyse des données de produits de grande consommation. Du côté du bœuf, il devrait également y avoir un impact sur le prix mais moindre. En effet, les vaches se nourrissent principalement d’herbes et seulement en petites proportions de céréales.

Cependant, cette hausse des prix ne devrait pas se ressentir dans l’immédiat. « Les éleveurs ont d’ores et déjà leurs stocks de céréales pour les deux ou trois prochains mois à venir. Ce sera au moment où ils devront en racheter que l’impact se fera ressentir. Le prix de tous les produits périphériques sera également touché tels que les œufs et la charcuterie», affirme Henri Biès Peré, vice-président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (Fnsea).

L’herbe est l’aliment principal pour nourrir les vaches mais les céréales telles que le blé et l’orge sont tout de même utilisées pour compléter leur alimentation. L’Ukraine et la Russie représentent 30% des exportations mondiales d’orge. «Il en découle que le prix du lait va également augmenter mais pas autant que les produits de la filière animale car le poids des céréales dans l’alimentation des vaches est moindre», explique Henri Biès Peré de la FNSEA. En conséquence, l’ensemble des produits laitiers tels que les fromages, les yaourts et la crème connaîtront également une hausse de leur prix.

La farine étant obtenue par un broyage des grains de céréales, en général du blé tendre, sera directement affectée par la hausse des cours de blé. « Tous les produits contenant de la farine seront donc indirectement impactés, en fonction de la proportion de la matière première dans le produit fini. La majorité des biscuits et des viennoiseries en contiennent », déclare Emily Mayer de l’Iri. En ce qui concerne le pain, Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA se veut rassurante : il n’y aura pas de répercussions car, «sur le pain, nous utilisons du blé français».

« La Russie et l’Ukraine représentent 78% des exportations mondiales d’huile de tournesol », met en avant Emily Mayer. qui précise qu’un taux d’inflation à deux chiffres sur ce produit en particulier est à envisager. L’Ukraine est le plus gros producteur d’huile de tournesol au monde. Cette importante hausse de prix qui pourrait également avoir un effet de ricochet sur le prix des autres types d’huile qui vont, en conséquence, être plus sollicitées. D’après les données de l’Iri, à ce jour, l’huile de tournesol comptabilise 37% des ventes d’huiles en France.

 

Inflation aussi sur la grande consommation

Après l’énergie, l’inflation frappe les produits de grande consommation

 

Le record d’inflation annoncé par Eurostat en février, de 5,8% en un an, concerne aussi les produits de grande consommation vendus dans les grandes surfaces françaises.  C’est ce que concluent les dernières études du cabinet d’analyse NielsenIQ, qui se penche régulièrement sur l’évolution des prix de ces produits.

68% des catégories alimentaires sont notamment touchées par l’inflation, selon sa dernière analyse du 1er mars. Sur l’ensemble des produits alimentaires, cette inflation a atteint +0,52% en février 2022 par rapport au même mois de l’année précédente.

 

Produits agricoles importés: Pour des règles Européennes de réciprocité

  • Produits agricoles importés: Pour des règles Européennes de réciprocité

Apporter aux agriculteurs cette « protection essentielle » devra être une priorité pour la présidence française de l’Union européenne en 2022, affirme, dans une tribune au « Monde », un collectif d’eurodéputés, de représentants d’ONG environnementales et de représentants du monde agricole.

 

 

 

Nous partageons un constat : les agriculteurs sont soumis à des distorsions de concurrence vis-à-vis des importations de nos partenaires commerciaux qui limitent la transition de l’agriculture européenne vers plus de durabilité ; les produits agricoles que nous consommons en Europe ne respectent pas toujours les mêmes règles selon qu’ils sont produits au sein du marché européen ou importés.

Certaines méthodes de production (utilisation de farines animales, recours à des antibiotiques comme activateurs de croissance) strictement interdites dans l’élevage européen doivent par conséquent faire l’objet de mesures strictes de réciprocité et de contrôles des produits importés, tels que le bœuf, qui nous vient du Brésil ou du Canada, par exemple. De même, les tomates, les lentilles, les oranges ou les poireaux importés, ne devraient en aucun cas être traités avec des pesticides interdits dans l’Union européenne (UE) en raison de leur dangerosité pour la santé ou l’environnement.

Sans la mise en place de telles mesures miroirs, du point de vue des agriculteurs, la situation est absurde. Alors même qu’ils peinent trop souvent à dégager un revenu décent, faute de prix suffisamment rémunérateurs, ils ne peuvent se trouver dans le même temps, exposés à une concurrence déloyale avec des produits importés moins-disants sur le plan sanitaire, environnemental et en matière de bien-être animal. Alors même que nous devons privilégier un modèle d’élevage familial et herbager – sans commune mesure avec certaines fermes usines américaines de plusieurs milliers de bovins engraissés de manière industrielle –, l’Europe se doit d’apporter aux paysans cette protection essentielle. Du point de vue du consommateur européen, l’absence de mesures de réciprocité efficaces apparaît ubuesque alimentant des sentiments d’incompréhension ; le risque étant également que son choix se porte vers des produits loin de nos standards.

« Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les impacts sur la santé, le climat et la biodiversité générés par notre alimentation au-delà de nos frontières »

Ce système de deux poids deux mesures menace directement l’atteinte des objectifs environnementaux et climatiques définis dans le Green Deal [le Pacte vert, soit l’objectif de neutralité climatique de l’UE d’ici à 2050], et la stratégie européenne « De la ferme à la fourchette ». Disons-le clairement : maintenir un tel système c’est limiter la transition vers une agriculture européenne plus durable. Comment convaincre les agriculteurs européens de réduire l’utilisation des pesticides ou des antibiotiques d’ici à 2030, si les interdictions ne s’appliquent pas aussi de manière intégrale aux produits d’origine étrangère importés en Europe ? Comment convaincre même les consommateurs de privilégier des produits européens issus d’une agriculture plus durable face à des produits importés à un prix moindre mais au coût environnemental plus élevé ?

Les produits manufacturés manquent partout

 

Les produits manufacturés manquent partout

Du fait de la reprise mondiale–en particulier par la Chine et avant les autres pays-, des dysfonctionnements de la chaîne logistique aussi du renchérissement voire du rationnement des matières premières et de l’électricité, les approvisionnements de de produits manufacturés arrivent de manière chaotique en France et ailleurs.

Rares sont les produits qui font exception car les trois quarts des produits manufacturés viennent de Chine ou plus généralement d’Asie ( ou plusieurs pays ont été très touchés par la Covid comme au Vietnam) «seules 30 à 40% des références sont livrées dans certaines enseignes» explique Yohan Petiot, directeur général de l’Alliance Commerce, une organisation professionnelle dans l’équipement de la personne.

Participe aussi largement à la crise, le manque d’approvisionnement des composants électroniques eux aussi essentiellement fabriqués en Asie. Comme désormais la plupart des produits sont aussi bourrés de ces composants, une partie des produits manufacturés sont donc concernés par les difficultés d’approvisionnement.

«tous les produits grand public sont concernés», confirme le délégué général de Copacel, Confédération française de l’industrie des papiers, cartons et celluloses. Ces difficultés d’approvisionnement impact évidemment le prix des produits

«une hausse de +67% des cours de la pâte à papier depuis 8 mois et une hausse de +50% du coût des emballages sur la même période, le délégué général de Copacel estime que cette «hausse des prix continuera sans doute jusqu’en 2022».

Pour l’ANIA, l’Association nationale des produits alimentaires, toutefois il n’est pas question «de pénuries alimentaires» mais bien de «grosses tensions sur les prix auxquelles s’ajoutent les problèmes mondiaux de transport et de logistique». Une envolée des prix qui s’explique par le cumul d’une hausse de 5 à 51% des matières premières alimentaires, de 3% à 59% pour les matières premières industrielles (emballages des produits) et l’explosion du transport de près de 86% pour le fret maritime. Parmi les produits alimentaires soumis à une très forte augmentation des prix cette année, le baromètre Ania de septembre 2021 pointe notamment: le blé (+26%), les huiles (+39%), le sucre (+14%), les fruits (+34%) ou encore la volaille (+23%).

Produits alimentaires : toujours davantage de sucre pour cacher la médiocrité

 

Produits alimentaires : toujours davantage de sucre pour cacher la médiocrité

En dépit des annonces et des produits qualifiés sans sucre ajouté, nombre de produits alimentaires contiennent  toujours autant de sucre sinon  davantage. L’objectif du sucre excessif ( comme le sel) est évidemment de masquer la mauvaise qualité des produits.  L’association Consommation Logement Cadre de vie (CLCV) vient par exemple de publier une étude sur les yaourts et desserts lactés dans laquelle elle dénonce la présence de taux de sucre très élevés. Les desserts lactés d’origine animale (crèmes, mousses, flans…) contiennent ainsi l’équivalent de 4 morceaux de sucre pour un pot de 125g. D’ailleurs, certains sont tellement sucrés qu’ils ne devraient même pas être considérés comme des « produits lactés ».

De multiples études ont démontré que le sucre favorisait, outre le diabète et l’obésité, de nombreuses autres maladies. En augmentant le taux de triglycérides et de cholestérol, le sucre fait le lit de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires. Le sucre favorise également le développement de certains cancers : côlon, estomac, pancréas, utérus et sein.

Dans l’intestin, en attaquant la flore bactérienne, il affaiblit nos défenses immunitaires. Le sucre favorise également la fermentation intestinale et crée un milieu propice au développement de mycoses intestinales et des cellules cancéreuses. Enfin, le sucre entraîne un vieillissement prématuré de tous les tissus de l’organisme, y compris de la peau.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), reprenant la même démarche que celle qui a entraîné la réduction du taux de sel dans les aliments, a pour objectif d’obtenir une diminution de 25 % par jour (soit 20 g) de la consommation de sucres simples (par exemple, le saccharose, le glucose, le fructose), particulièrement les sucres simples ajoutés.

Si les recommandations quant aux apports en glucides totaux demeurent inchangées (50 à 55 % des apports énergétiques journaliers), il s’agit de diminuer nettement le pourcentage de sucres simples et d’augmenter le pourcentage de glucides complexes, sources d’amidon. Ces glucides complexes dont notre organisme à impérativement besoin et que nous apportent le pain, les céréales, les pommes de terre et autres féculents.

La baisse de sucre, et plus globalement la volonté d’améliorer la qualité nutritionnelle des produits, est surtout liée à la mise en place du Nutri-Score depuis 2016. Ce système d’étiquetage nutritionnel (de A pour les aliments les plus sains à E pour ceux qui contiennent de fortes teneurs en sel, sucre ou matière grasse par exemple) est devenu un réflexe d’achat pour les consommateurs et donc, un argument marketing.

Amazon revend les produits volés

Amazon revend les produits volés

D’après un article du Wall Street Journal, le vol de produits (souvent revendus sur Amazon) coûte chaque année 45 milliards de dollars aux géants américains de la distribution, qui dépensent sans compter pour lutter ce fléau.

 Que faisait Ben Dugan, homme dont le nom vous est (logiquement) inconnu, fin septembre 2020 ? Il attendait, dans une voiture banalisée, le braquage d’un CVS dans le quartier de Tenderloin, à San Francisco.

Il avait suivi l’homme qui était entré dans la pharmacie et avait discrètement jeté pour plus de 1 000 dollars de médicaments contre les allergies dans un sac poubelle, avant de sortir et répéter l’opération dans deux autres magasins. Une fois le tour du quartier terminé, il avait chargé ses emplettes dans une camionnette, se souvient Ben Dugan.

Mais cet homme n’était pas un voleur ordinaire : il faisait partie d’un réseau de professionnels parfaitement organisés, des « boosters », que CVS faisait suivre depuis plusieurs semaines. Pour le groupe, ces as de la fauche sévissant dans des dizaines de magasins du nord de la Californie sont responsables de la disparation de près de 50 millions de dollars de produits sur cinq ans. La mission de Ben Dugan, enquêteur en chef de CVS Health : les arrêter.

Chaque année, les distributeurs dépensent des millions de dollars pour lutter contre les bandes organisées qui volent des produits dans les magasins avant de les écouler en ligne, souvent sur Amazon, ont révélé des entretiens avec des enquêteurs privés et des policiers ainsi que des documents judiciaires. Le phénomène a explosé avec la pandémie et l’essor du commerce en ligne qui l’a accompagnée.

« On essaie de le maîtriser comme on peut, mais ça augmente tous les jours », soupire Ben Dugan.

La Coalition of Law Enforcement and Retail, une organisation dirigée par Ben Dugan, estime que le vol organisé ciblant les distributeurs entraîne chaque année 45 milliards de dollars de pertes, contre 30 milliards il y a dix ans. Chez CVS, les vols ont bondi de 30% depuis le début de la pandémie.

« Le monde numérique est un espace plutôt pratique pour écouler les marchandises, déclarait en décembre 2019 Craig Menear, PDG de Home Depot, lors d’une conférence investisseurs, devenant le premier grand patron à évoquer la situation dans la distribution. On parle de millions et de millions de dollars de produits de différents distributeurs. »

L’équipe de Ben Dugan, qui travaille avec les forces de l’ordre, espère cette année boucler 73 dossiers de biens volés à différents distributeurs et revendus sur Amazon, pour un total de 104 millions de dollars. A titre de comparaison, en 2020, elle avait traité 27 dossiers pour un montant moitié moins élevé. Ces deux dernières années, CVS a doublé ses effectifs (la chaîne de pharmacies et magasins de proximité compte désormais 17 enquêteurs) et fait l’acquisition d’une camionnette de surveillance avec caméra 360° et télescope.

Chez Home Depot, le nombre d’enquêtes liées à ce type de méfait a augmenté de 86% depuis 2016 et dépassé les 400 cas l’an passé, la majorité concernant le e-commerce. L’équipe d’enquêteurs du géant du bricolage a été multipliée par deux en quatre ans, indique une porte-parole, et travaille avec des milliers de « spécialistes de la protection des biens » présents en magasin pour repérer les voleurs potentiels.

« Le monde numérique est un espace plutôt pratique pour écouler les marchandises, déclarait en décembre 2019 Craig Menear, PDG de Home Depot, lors d’une conférence investisseurs, devenant le premier grand patron à évoquer la situation dans la distribution. On parle de millions et de millions de dollars de produits de différents distributeurs. »

Target, Ulta Beauty et TJX (qui possède TJ Maxx et Marshalls) ont eux aussi renforcé leurs effectifs.

Ce qui complique la tâche des distributeurs, c’est Amazon : enquêteurs et policiers estiment qu’il s’agit de l’une des plateformes favorites des réseaux criminels, qui profitent d’un nombre colossal de clients potentiels et du fait que le site ne contrôle pas vraiment les marchandises qui sont mises en ligne.

Ils se plaignent aussi d’avoir du mal à obtenir des informations sur les malfaiteurs potentiels de la part du géant de la vente en ligne, qui refuse de fournir des éléments sans mandat ou document judiciaire. D’autres plateformes, dont eBay, acceptent plus facilement de coopérer sans intervention de la justice, soulignent les enquêteurs.

Amazon « est peut-être le plus gros prêteur sur gages non réglementé de la planète, s’agace Ian Ranshaw, policier à Thornton, dans le Colorado. On a beaucoup de mal à travailler avec eux. »

Alex Haurek, porte-parole d’Amazon, affirme que le groupe ne tolère pas que des objets volés soient revendus sur son site et travaille avec la police et les distributeurs pour empêcher les malfaiteurs d’agir en retenant des fonds, en fermant des comptes ou faisant des signalements à la police. En outre, Amazon a investi 700 millions de dollars l’an passé pour lutter contre les fraudes sur son site.

De fait, les trafiquants de biens volés dans les supermarchés ont depuis bien longtemps délaissé les marchés aux puces et les petites boutiques de quartier au profit d’Internet, plus rapide et plus anonyme. Les « boosters », souvent des consommateurs de drogue recrutés par des réseaux criminels, vendent les biens volés pour 5% à 10% de leur valeur marchande à un intermédiaire, qui les revend ensuite à un réseau plus important

Selon lui, si le groupe refuse de transmettre les informations personnelles des vendeurs et des clients sans mandat, c’est par respect de la confidentialité des données.

De fait, les trafiquants de biens volés dans les supermarchés ont depuis bien longtemps délaissé les marchés aux puces et les petites boutiques de quartier au profit d’Internet, plus rapide et plus anonyme. Les « boosters », souvent des consommateurs de drogue recrutés par des réseaux criminels, vendent les biens volés pour 5% à 10% de leur valeur marchande à un intermédiaire, qui les revend ensuite à un réseau plus important.

Pour les enquêteurs, l’augmentation des vols s’explique en partie par une évolution de la loi dans certains Etats. En Californie, par exemple, en vertu d’un texte voté en 2014, le fait de voler un objet valant moins de 950 dollars n’est plus un délit, mais une contravention. La chaîne de supermarchés Target a d’ailleurs récemment réduit les horaires d’ouverture de cinq magasins de San Francisco en raison de l’amplification du phénomène.

Beaucoup d’enquêteurs salariés des distributeurs sont d’anciens policiers. Ils suivent les voleurs, épluchent les rapports, examinent les vitrines à la recherche de biens volés, décortiquent les poubelles des suspects, scrutent les vidéos des braquages et passent au peigne fin les profils des vendeurs sur les sites de commerce en ligne.

Et depuis que des voleurs ont affirmé que tous les gens qui portent des chapeaux étaient des flics, Ben Dugan sort tête nue (sauf à Boston, précise-t-il, parce que tout monde a un couvre-chef).

Dans les magasins, consigne a été donnée au personnel de ne pas arrêter les voleurs pour des raisons de sécurité, mais aussi parfois parce que les enquêteurs les laissent délibérément filer pour essayer d’identifier leur intermédiaire.

En début d’année, un membre de l’équipe de Ben Dugan qui suit les vendeurs de produits à risque (les médicaments contre les allergies ou les lames de rasoir par exemple) a repéré un compte Amazon proposant pour plus d’un million de dollars d’articles aux origines douteuses. Le compte était lié à un vidéo club de Leominster, dans le Massachusetts. Epaulée par CVS et d’autres distributeurs, la police locale a arrêté le propriétaire de la boutique au mois de mai. La boutique Amazon a fonctionné pendant au moins six semaines après l’interpellation.

Alex Haurek, porte-parole du groupe, a expliqué que la décision avait été prise « dans les plus brefs délais après réalisation de l’inventaire et traitement des documents nécessaires ».

Fin 2017, les enquêteurs de CVS ont interrogé trois braqueurs. Tous ont déclaré travailler pour un certain « Monsieur Bob » : Robert Whitley, propriétaire d’une entreprise à Atlanta. Ben Dugan avait alors transmis les photos des voleurs à ses homologues chez Target, Publix et Walgreens, qui avaient reconnu la bande, ont révélé des enquêteurs et des documents judiciaires.

En collaboration avec le FBI et la Poste américaine, les équipes des quatre distributeurs ont mis deux années complètes à démanteler le réseau de voleurs qui avaient dérobé des médicaments sans ordonnance dans des centaines de magasins d’une dizaine d’États.

Le fameux Robert Whitley, lui, a géré une boutique Amazon baptisée Closeout Express pendant sept ans et revendu pour 3,5 millions de dollars de biens volés, selon des documents judiciaires. En avril, il a plaidé coupable de transport inter-Etat de biens volés et sa fille a plaidé coupable de complicité. Le duo attend désormais sa condamnation. Amazon, lui, affirme avoir coopéré avec les enquêteurs.

Donald Beskin, l’avocat des Whitley, conteste la qualification des faits, mais n’a pas souhaité en dire davantage.

Depuis quelques années, la police américaine s’intéresse de plus près au crime organisé dans la distribution, certains Etats ayant même créé des équipes régionales dédiées à ce problème.

Pour soutenir ces efforts, Walmart offre parfois des bons d’achat aux enquêteurs pour qu’ils puissent venir incognito en magasin. Pour l’enquête d’Atlanta, Ben Dugan raconte qu’il a fourni des têtes de brosse à dents électriques et des lames de rasoir Fusion à des agents du FBI pour que ces derniers puissent les revendre à Robert Whitley.

L’an passé, Home Depot a financé de nombreux équipements (dont un traceur GPS) pour aider la police du Colorado à suivre un membre d’un réseau criminel transportant de l’outillage électroportatif volé jusqu’à une maison de Katy, au Texas, à quelque 1 500 km du lieu du larcin.

La maison avait été transformée en entrepôt et équipée d’un monte-charge pour déplacer les articles d’un étage à l’autre. Steven Skarritt, ancien peintre en bâtiment, aurait géré une boutique Amazon qui aurait vendu pour près de 5 millions de dollars de produits volés entre 2018 et 2020, selon le mandat transmis par la police à Amazon en janvier dernier.

Les distributeurs militent depuis des années pour que le Congrès oblige les sites de commerce en ligne à vérifier les coordonnées des revendeurs et à rendre certaines informations publiques, ce qui compliquerait selon eux la vente de produits volés

Le monte-charge, « je n’en avais jamais vu de ma carrière », se souvient Jamie Bourne, enquêteur chez Home Depot qui était présent le jour où la police a perquisitionné la maison de Steven Skarritt en octobre dernier. Ce sont pas moins de 55 palettes de marchandise volée chez Home Depot, dont des perceuses, des niveaux et des aspirateurs, qui ont été saisies.

Mi-juillet, Steven Skarritt a été mis en examen pour blanchiment d’argent et participation à une activité criminelle en bande organisée. Amazon a fermé son compte fin juillet, après avoir laissé la boutique ouverte pour les besoins de l’enquête, en accord avec la police texane, a précisé le porte-parole du groupe.

Tate Williams, l’avocat de Steven Skarritt, a indiqué à la justice qu’il n’existait aucune preuve directe montrant que son client savait que les biens étaient volés ni que les produits volés dans le Colorado faisaient effectivement partie du stock découvert chez lui. « Il dément et entend contester formellement ces accusations », a-t-il déclaré.

Les distributeurs militent depuis des années pour que le Congrès oblige les sites de commerce en ligne à vérifier les coordonnées des revendeurs et à rendre certaines informations publiques, ce qui compliquerait selon eux la vente de produits volés.

Amazon (et d’autres plateformes dont eBay) fait pression contre le projet, affirmant que ces mesures seraient contraires au droit à la protection des données des vendeurs. Pour Alex Haurek, le texte favoriserait les géants de la distribution au détriment des petites entreprises qui vendent sur le Net.

« Nous en sommes convaincus : la meilleure façon de lutter contre la fraude et les escroqueries, c’est de durcir les peines encourues et de donner davantage de moyens aux forces de l’ordre », indique-t-il.

Depuis l’an passé, Amazon s’entretient avec les vendeurs pour vérifier leur identité ; à l’heure actuelle, « l’immense majorité » des vendeurs potentiels sont appelés, souligne Alex Haurek. Le groupe leur demande aussi de fournir une identification officielle, une adresse, des numéros de carte et de compte bancaires, ainsi que des informations fiscales, et rend certains éléments publics. L’an passé, ce processus de vérification a permis d’empêcher plus de six millions de malfaiteurs potentiels d’ouvrir des comptes, souligne-t-il.

Dans l’affaire de San Francisco, les enquêteurs de CVS ont espionné pendant plusieurs semaines un groupe d’une vingtaine de « boosters » qui dérobaient jusqu’à 39 000 dollars de marchandise par jour dans les magasins du groupe.

Et suivi les produits volés jusqu’à un entrepôt de Concord, en Californie. Quand les enquêteurs, qui ont travaillé avec la police locale, ont entré l’adresse dans une base de données en ligne, une entreprise est apparue : D-Luxe.

Elle était gérée par Danny Drago, surnommé « Daniel Les Médocs » par les voleurs parce que ce sont des médicaments qu’il achetait, et sa femme, Michelle Fowler. Selon le site web de leur petite entreprise, ils faisaient partie des vendeurs les mieux notés d’Amazon.

Le 10 septembre, Ben Dugan a demandé des précisions sur D-Luxe à Amazon, qui a refusé de lui en fournir, expliquant qu’il lui fallait d’abord un mandat.

Quand le shérif du comté de San Mateo a transmis un mandat de recherche des comptes bancaires associés à Danny Drago et Michelle Fowler le 28 septembre, les enquêteurs ont découvert que l’entreprise était beaucoup plus grosse qu’ils ne l’imaginaient, ont révélé des sources proches du dossier. La justice locale a ordonné le gel des comptes.

Toujours selon les sources, les enquêteurs pensent que le couple a vendu pour près de 30 millions de dollars de marchandise. Entre 2017 et 2019, le duo possédait au moins deux boutiques sur Amazon, ont précisé les sources, l’une d’elles ajoutant qu’il vendait aussi des biens à trois revendeurs présents sur Amazon. CVS estime que ce sont 5 millions de dollars de produits volés qu’ils ont écoulés chaque année sur Amazon, par eux-mêmes ou par le biais d’autres vendeurs.

Amazon a suspendu au moins d’un des comptes en 2019 ; les deux sont désormais fermés. « Le compte a été bloqué quand nous avons soupçonné le vendeur de proposer des produits obtenus de façon illégale et qu’il n’a pas pu produire de factures d’achat valables », a expliqué Alex Haurek.

Il n’a pas souhaité commenter les estimations de CVS au sujet du chiffre d’affaires de Daniel Les Médocs.

Le porte-parole a précisé qu’Amazon avait travaillé en étroite coopération avec la police pour retrouver d’autres revendeurs qui se seraient servis auprès de Danny Drago et que quatre comptes avaient été fermés. Lorsqu’Amazon craint qu’un vendeur cherche à écouler des produits achetés à un réseau criminel, le groupe lui demande de produire des factures, des bons de commande ou tout autre élément justifiant de la provenance des biens, explique-t-il.

Les comptes bancaires de Danny Drago et Michelle Fowler montrent que le couple possédait aussi un compte eBay, de taille plus modeste, ont indiqué les sources. La porte-parole d’eBay a déclaré que le site ne tolérait pas la vente de biens volés et mettait tout en œuvre pour collaborer avec la police et les distributeurs.

Dans l’affaire Drago, la police a transmis des mandats de recherche à Amazon et eBay.

Le premier a fourni ses échanges avec Danny Drago au sujet de la suspension du compte, mais pas les informations financières relatives aux transactions ni ses notes internes concernant les activités suspectes, alors que la police a demandé ces éléments à plusieurs reprises, a indiqué une source proche de l’enquête.

Amazon a communiqué « des informations exhaustives », affirme Alex Haurek, mais pas de données sur les ventes puisque le mandat et les demandes ultérieures ne les mentionnaient pas explicitement.

EBay s’est montré plus diligent et a transmis le détail des transactions financières du compte de Danny Drago, a précisé la source. Avant même d’avoir reçu le mandat, l’entreprise avait laissé un enquêteur de CVS étudier plus de 15 000 transactions financières réalisées depuis le compte lié à la boutique en ligne de Danny Drago, et avait ensuite fermé le compte.

Quelques jours avant son arrestation le 30 septembre 2020, le couple avait tenté de vendre pour 1 million de dollars de marchandise volée à un revendeur Amazon, a indiqué une source proche de l’enquête. Les enquêteurs de CVS postés à l’extérieur de l’entrepôt de Concord avaient alors vu des centaines de cartons partir de l’entrepôt et alerté la police et United Parcel Service, qui avait stoppé l’expédition. Le vendeur ne semble plus avoir de boutique sur Amazon.

Quand la police a perquisitionné l’entrepôt et d’autres sites liés à Danny Drago et Michelle Fowler, en septembre de l’an passé, elle a trouvé pour plus de 8 millions de dollars de médicaments sans ordonnance et d’autres produits, ainsi que 85 000 dollars en liquide, selon le bureau du procureur général de Californie.

Danny Drago, Michelle Fowler et trois autres personnes ont été mis en examen pour enrichissement frauduleux, blanchiment d’argent, association de malfaiteurs, recel et vol en bande organisée. Danny Drago et Michelle Fowler ont plaidé non coupables, ils attendent leur procès. Leurs avocats n’ont pas répondu aux demandes de commentaire ou pas souhaité commenter.

Ben Dugan, lui, est passé au prochain dossier. Cette semaine, il a recruté deux enquêteurs de plus.

Alexandra Berzon a contribué à cet article

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Marion Issard)

Les charcutiers industriels font condamner l’application d’évaluation des produits

Les charcutiers industriels font condamner l’application d’évaluation des produits

 

C’est un peu le monde à l’envers puisque Yuka , l’application d’évaluation des produits industriels a été condamnée par les tribunaux à la demande des charcutiers industriels.

 

Pourtant  Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a déclaré en 2015 que la charcuterie enrichie en nitrites était cancérogène. Michèle Rivasi explique dans son communiqué « que le nitrate et le nitrite ne sont jamais eux-mêmes cancérogènes. Quelle que soit la dose d’ingestion, ces deux substances ne provoquent jamais directement le cancer – ni chez l’animal, ni chez l’homme. Pourtant, après avoir été injectés dans la viande, nitrate et nitrite se décomposent et s’associent à la matière carnée. C’est alors qu’ils donnent naissance à trois types de molécules cancérogènes : le fer nitrosylé, les nitrosamines, les nitrosamides. »

La précision est importante car l’EFSA (l’autorité européenne de sécurité des aliments) joue sur cette nuance, dans deux rapports publiés en 2017, pour affirmer que l’utilisation du nitrites ne pose pas de problème pour la santé publique et pour justifier le statu quo.

Yuka cependant été condamné à verser 20.000 euros de dommages et intérêts pour « dénigrement » ainsi que « pour pratiques commerciales déloyales trompeuses ». La société devra également payer 10.000 euros au titre des frais d’avocats.

En cause, selon les avocats des charcutiers, « des allégations fausses, dénuées de fondement scientifique, sur le caractère cancérigène des nitrites de la charcuterie » et la pétition réclamant l’interdiction des sels nitrités sur laquelle l’application renvoie les consommateurs , signée par Foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka.

Yuka craint pour sa survie. « Deux fabricants de charcuterie nous réclament plus d’un million d’euros de dommages et intérêts, sachant que notre bénéfice net en 2020 est d’environ 20.000 euros. C’est totalement disproportionné et cela montre clairement que l’on cherche à nous faire mettre la clé sous la porte », plaide Julie Chapon, cofondatrice de l’appli.

L’application a tenté de diluer sa responsabilité dans l’affaire et surtout de répartir le montant des condamnations éventuelles à suivre, en assignant en « intervention forcée » neuf sociétés disposant d’applis du même type – dont Intermarché et Carrefour. Ces sociétés, qui ne voulaient surtout pas être mêlées à l’affaire, ont obtenu « la caducité de l’assignation » auprès du Tribunal de Brive.

La première audience aura lieu le 25 juin au Tribunal de commerce de Brive face à l’entreprise corrézienne Le Mont de la Coste, un fabricant de saucisson. Ses 80 salariés craignent de perdre leur emploi au vu de la chute des ventes, dont ils rendent Yuka responsable.

L’appli reconnaît avoir une influence importante sur le choix des consommateurs et estime que « 94 % de ses utilisateurs ont arrêté d’acheter certains produits ». Un deuxième procès aura lieu un peu plus tard à Aix-en-Provence opposant ABC, producteur de jambon cuit, et Yuka.

7000 produits à substances cancérigènes interdits (DGCCRF)

7000 produits à substances cancérigènes interdits (DGCCRF)

. La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient cependant de rappeler plus de 7000 autres produits tels que du pain, des burgers, des gâteaux apéritifs, des sauces, des glaces, des fromages, des plats préparés, des thés et des cafés entre autres, sont également concernés par ce rappel. En cause : « une teneur en oxyde d’éthylène dépassant les limites autorisées par la réglementation européenne », peut-on lire sur le compte Twitter du site rappel.conso.gouv.fr.

L’oxyde d’éthylène est utilisé dans l’industrie agroalimentaire pour stériliser les épices et les graines, dont le sésame, présent dans de très nombreux produits. Il est répertorié par l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) comme «pouvant provoquer le cancer» et «induire des anomalies génétiques».

Tesla: » oui aux bitcoins produits « avec 50% d’énergie propre » !!!

Tesla: » oui aux bitcoins produits « avec 50% d’énergie propre » !!!

 

  • Nouveau changement de discours du patron de Tesla, Musk. Ce dernier avait d’abord servi la cause du bitcoinsen indiquant que son entreprise avait investi environ  1,7 milliards, cet dans cette cryptomonnaiee. Ensuite il avait proprement démoli le bitcoins, ce qui avait notamment provoqué un phénomène important de baisse. Maintenant, il se ravise et déclare qu’à nouveau l’entreprise pourrait accepter les bitcoins à condition qu’ils soient produits par au moins 50 % énergie propre. Autant dire des bitcoins à moitié verts. En réalité forcément gris voir totalement noir car qui ira voir dans quelles conditions sont produits ces bitcoins dans la mesure où la plupart d’ailleurs sont extraits en Chine pays où les énergies polluantes dominent notamment le charbon.

« Lorsqu’il sera confirmé que les mineurs (de bitcoin) utilisent une quantité raisonnable d’énergie propre (environ 50%) avec une tendance à l’amélioration, Tesla recommencera à autoriser les transactions en bitcoins », a écrit le multi-milliardaire sur son compte Twitter dimanche.

La revue scientifique Nature a récemment publié une étude montrant que les « mines » de bitcoins en Chine, qui alimentent près de 80% du commerce mondial de cryptomonnaies et fonctionnent en partie grâce à des centrales à charbon, risquent de compromettre les objectifs climatiques du pays.

L’homme d’affaires réagissait dimanche à un article évoquant la possibilité qu’avec ses tweets, qui font régulièrement bouger la valeur du bitcoin dans un sens ou dans l’autre, il manipule les cours du marché au bénéfice de son entreprise.

SONDAGE: 59% des Français sont prêts à payer des produits locaux plus cher pour relancer l’économie

SONDAGE: 59% des Français sont prêts à payer des produits locaux plus cher pour relancer l’économie

Dans une enquête diffusée par le JDD ,  les Français sont prêts, à 59%, à payer plus cher les produits locaux.. Selon le sondage Ifop*, 35% accepteraient de voir la facture s’alourdir jusqu’à 5% pour des produits français, mais seuls 4% paieraient entre 10% et 20% plus cher. Signe de la prise de conscience écologique, les plus jeunes affichent un net penchant pour le local, davantage encore que pour le national : 24% des moins de 35 ans accepteraient de payer entre 5 et 10% plus cher pour un produit fabriqué près de chez eux, et 9% paieraient même entre 10% et 20% plus cher.

 

Plus on est aisé et plus on est diplômé, et plus on est enclin à mettre la main au ­portefeuille pour des produits locaux. En revanche, parce qu’il a aussi un coût et que les sympathisants du Rassemblement national sont plus souvent issus des classes populaires, ce sont paradoxalement les moins enclins à soutenir concrètement le patriotisme économique : 51% sont prêts à payer plus cher pour du made in France, contre 69% des sympathisants LFI, 71% des EELV, 76% des LR et 78 % des LREM. En faite il n’y a pas de paradoxe car il y a forcément une élasticité différente entre préoccupations budgétaires des ménages et préoccupations environnementales.

 

Avec la sortie de crise annoncée, les Français se montrent optimistes. En tout cas pour eux-mêmes : 70% voient en rose leur avenir personnel et celui de leur entreprise. Mais nettement moins pour la France : 69% sont pessimistes concernant la situation ­économique. Pour autant, ils font majoritairement confiance à ­l’exécutif pour soutenir les entreprises en difficulté. Une approbation qui ne se dément guère sur ce terrain depuis mars 2020, même si elle fléchit de trois points depuis la mi-mai, à 51%. Signe, peut-être, que les ménages s’inquiètent de la fin du « quoi qu’il en coûte ».

 

* Sondage Ifop pour le JDD, réalisé les 3 et 4 juin 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 1.015 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Les interviews ont eu lieu par questionnaire autoadministré en ligne.

Toxi-score: nouvel indicateur des produits toxiques

Toxi-score: nouvel indicateur des produits toxiques

Le nouveau label qui signalera les produits ménagers les plus toxiques

Un nouvel indicateur appelé toxi -score pour signaler la dangerosité des produits.. «Aujourd’hui, les étiquettes des produits ménagers sont très complexes. On ne sait pas très bien comment s’en servir. Cela concerne tous les produits ménagers. Il faut qu’on sache au premier coup d’œil s’il faut prendre des précautions d’utilisation, par exemple mettre des gants ou bien aérer la pièce», justifié la ministre Barbara Pompili.

Le détail des données prises en compte pour l’élaboration du toxi-score n’est pas encore connu. Le nouvel indicateur sera élaboré au sein du Conseil National de la Consommation, un organisme dépendant du ministère de l’Économie. Les discussions associeront des représentants des professionnels des produits ménagers et des consommateurs. L’objectif est d’intégrer des informations aussi bien sur les risques sanitaires pour l’utilisateur que les risques pour l’environnement liés à l’utilisation de ces produits.

Covid-19 : premiers vaccins produits en France, enfin !

Covid-19 : premiers vaccins produits en France, enfin !

 

 

Il aura fallu plus d’un an pour que la France commence à produire elle-même des vaccins et encore sous licence étrangère. Pourtant, le pouvoir avait déclaré l’état de guerre contre le virus. Une drôle de guerre en vérité quand on attend plus d’un an avant de se donner les armes de lutte nécessaire. Un peu comme si en cas de guerre militaire on attendait la fourniture de munitions par l’étranger. Il faut dire que l’utilisation du concept de guerre sanitaire est sans doute assez inapproprié et cela d’autant plus que ceux qui sont supposés la mener n’ont jamais fait le moindre service militaire à commencer par le chef de l’État !

 

Un fait confirmé dans le livre de Béatrice Houchard Le Fait du prince: petits et grands caprices des présidents de la Ve République:

«Quant à Emmanuel Macron, né en 1977, il aurait pu faire son service militaire s’il avait vraiment insisté, mais il faisait partie de la dernière classe avant la mise en place de l’armée de métier, décidée dès 1995 par Jacques Chirac. Et il n’insista pas pour porter l’uniforme.»

La production de vaccins en France contre le Covid-19 doit démarrer mercredi, chez un sous-traitant français Delpharm, a-t-on appris lundi auprès du ministère français de l’Economie et des Finances, confirmant des informations de presse.

« La production doit commencer cette semaine, en l’occurrence mercredi chez Delpharm, dans son usine de Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir, nord-ouest de la France), pour (le compte du laboratoire allemand) BioNTech », partenaire de l’américain Pfizer, a indiqué Bercy à l’AFP.

« Quand on met tout ça bout à bout, on est sur au moins 250 millions de doses qui sortiront des sites français d’ici à la fin de l’année, en cumulé », a indiqué Bercy.

Un chiffre qui ne comprend pas le vaccin mis au point par Sanofi, espéré pour le second semestre, si les essais cliniques s’avèrent concluants.

Alimentation : se méfier des produits hors saisons

Alimentation : se méfier des produits hors  saisons

 

 

Un article du Figaro attire l’attention sur la nécessité d’éviter la consommation de produits, légumes et fruits hors saison. En effet la plupart sont poussés à coup de produits chimiques et cueillis alors qu’ils ne sont pas en pleine maturité. Ils perdent beaucoup d’un point de vue gustatif mais aussi d’un point de vue de la qualité nutritive. Mieux vaut consommer des produits de saison dans les conditions de production résistent mieux à l’arsenal chimique. Il est conseillé pour les produits qui ne sont pas vraiment bio de les éplucher pour la plupart quand c’est possible

La majorité des consommateurs achètent du bio pour se protéger des pesticides. Or, il est important de rappeler que contrairement à une idée répandue, l’agriculture biologique y a aussi recours (voir encadré), même si les quantités de résidus restent minimes par rapport à ceux de l’agriculture conventionnelle. Et d’après un rapport de 2018 de l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), la moitié des produits de culture non bio ne contiennent pas de résidus de pesticides. Seuls 4,8% dépassent la limite sanitaire en vigueur (LMR, le seuil réglementaire européen).

Les pesticides utilisés dans le cadre d’une agriculture biologique ne doivent pas être des produits de synthèse créés par l’homme. Mais qui dit d’origine naturelle ne veut pas forcément dire sans risque. Dans son rapport de 2018, l’EFSA a détecté 13,8% de résidus dans des produits agricoles bio, dont 1,4 % dépassent le seuil réglementaire. Parmi eux, le cuivre, utilisé par les producteurs bio de vin, de poires, de pommes ou de pommes de terre, qui a mauvaise presse. «(Il) n’est pas reconnu cancérigène mais ce métal lourd dont la toxicité est bien connue, s’accumule dans les sols, ce qui est très préoccupant pour la santé humaine et la protection de l’environnement en Europe», reconnaissait en mars 2019 le commissaire européen chargé de la santé Vytenis Andriukaitis sur Twitter.

Comment les trier ? Les légumes font davantage partie des «bons» élèves par rapport aux fruits, indique Philippe Pouillart, enseignant-chercheur en pratique culinaire et santé à l’Institut polytechnique UniLaSalle à Beauvais. Certains sont davantage protégés par le sol et moins exposés aux maladies. «L’asperge, qui représente 3,9% de risque de contamination aux résidus de pesticides selon les dernières données de la DGCCRF, pousse sous terre au printemps lorsque la pression des pathogènes n’est pas encore forte et nécessite ainsi moins de pesticides», détaille le chercheur. Même observation pour la patate douce dont l’amidon «résiste bien mieux aux ravageurs que la pomme de terre», issue d’une autre famille botanique.

L’enveloppe du légume a aussi son importance. «Le chou, les petits pois ou l’oignon, sont protégés par des couches multiples ou épaisses. Le maïs est lui protégé par une peau plus dense, l’aubergine par une peau plus brillante… Cela permet de faire au maximum barrière aux pesticides, à condition de ne pas manger ladite peau», nuance Philippe Pouillart. Même logique du côté des fruits : on privilégiera l’avocat et sa peau cireuse (21% de risque de contamination aux résidus de pesticides), le kiwi et ses poils (27% de risque), la mangue ou encore l’ananas et sa carapace fibreuse.

En suivant ce raisonnement, on évite alors ceux à la peau «plus poreuse» et exposés davantage aux traitements phytosanitaires. En tête de liste on trouve les herbes aromatiques, le céleri branche (85% de risque), l’endive, la laitue, les haricots verts, la pomme de terre, le poireau et enfin le melon (40% de risque). Au rayon fruits, nous avons le raisin (89% de risque), les agrumes type oranges, mandarines, clémentines, pamplemousses, la cerise, la fraise ou encore la nectarine.

Prenons-nous des risques en s’exposant à ces résidus de pesticides, certaines familles étant classées comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction ? Non, répond l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). «Ces LMR (le seuil réglementaire européen) sont établies après une évaluation des dangers et des risques chroniques, et une importante marge de sécurité est appliquée lors de leur fixation, assurait le directeur général de l’Anses Roger Genet dans un communiqué en 2018. Ainsi, la présence de traces de pesticides dans les denrées alimentaires à des teneurs inférieures ou égales à la LMR, ou même un dépassement ponctuel, ne présentent pas un risque pour la santé du consommateur.» En revanche, des scientifiques et des associations comme Générations Futures alertent sur un potentiel «effet cocktail» de ces faibles doses, non pris en compte par la législation actuelle.

Finalement, pour se protéger au mieux et éviter la migraine devant les étals, Catherine Renard, directrice de l’unité Sécurité et qualité des produits d’origine végétale à l’Inrae recommande avant tout de diversifier son alimentation en fruits et légumes en privilégiant, dans la mesure du possible, celle de saison. Opinion partagée par Philippe Pouillart, enseignant-chercheur en pratique culinaire et santé, qui plébiscite en plus une alimentation la plus locale possible. «Quand les fruits et légumes sont conditionnés pour voyager aux quatre coins du globe, ils sont récoltés bien avant d’arriver à maturité, explique-t-il. De même, faire pousser hors saison sous serre chauffée et en hydroponie donnera au final des tomates gorgées d’eau, par exemple.» Le professionnel ajoute : «Un produit de saison poussera bien mieux sans engrais et s’exposera à moins de pesticides, car la chaîne alimentaire insecte/prédateur suivra elle-aussi la saison.»

D’autant plus que, pour l’heure, rien ne prouve formellement que l’alimentation bio soit plus bénéfique que celle conventionnelle pour la santé humaine, rapporte Carine Le Bourvellec, chargée de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae). «Un fruit ou un légume bio a le même profil nutritionnel qu’un même produit conventionnel, assure-t-elle. Avec son équipe de l’unité Sécurité et qualité des produits d’origine végétale, la chercheuse a étudié pendant trois ans trois variétés de pommes issues de trois modes de cultures différentes (conventionnel, bas en intrants, bio). «On a pu démontrer que la variété a davantage d’impact sur les qualités nutritionnelles et organoleptiques, conclut-elle. Viennent ensuite l’année de culture et enfin en tout dernier le mode de production».

Alimentation : se méfier des produits hors saisons

Alimentation : se méfier des produits hors  saisons

 

 

Un article du Figaro attire l’attention sur la nécessité d’éviter la consommation de produits, légumes et fruits hors saison. En effet la plupart sont poussés à coup de produits chimiques et cueillis alors qu’ils ne sont pas en pleine maturité. Ils perdent beaucoup d’un point de vue gustatif mais aussi d’un point de vue de la qualité nutritive. Mieux vaut consommer des produits de saison dans les conditions de production résistent mieux à l’arsenal chimique. Il est conseillé pour les produits qui ne sont pas vraiment bio de les éplucher pour la plupart quand c’est possible

La majorité des consommateurs achètent du bio pour se protéger des pesticides. Or, il est important de rappeler que contrairement à une idée répandue, l’agriculture biologique y a aussi recours (voir encadré), même si les quantités de résidus restent minimes par rapport à ceux de l’agriculture conventionnelle. Et d’après un rapport de 2018 de l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), la moitié des produits de culture non bio ne contiennent pas de résidus de pesticides. Seuls 4,8% dépassent la limite sanitaire en vigueur (LMR, le seuil réglementaire européen).

Les pesticides utilisés dans le cadre d’une agriculture biologique ne doivent pas être des produits de synthèse créés par l’homme. Mais qui dit d’origine naturelle ne veut pas forcément dire sans risque. Dans son rapport de 2018, l’EFSA a détecté 13,8% de résidus dans des produits agricoles bio, dont 1,4 % dépassent le seuil réglementaire. Parmi eux, le cuivre, utilisé par les producteurs bio de vin, de poires, de pommes ou de pommes de terre, qui a mauvaise presse. «(Il) n’est pas reconnu cancérigène mais ce métal lourd dont la toxicité est bien connue, s’accumule dans les sols, ce qui est très préoccupant pour la santé humaine et la protection de l’environnement en Europe», reconnaissait en mars 2019 le commissaire européen chargé de la santé Vytenis Andriukaitis sur Twitter.

Comment les trier ? Les légumes font davantage partie des «bons» élèves par rapport aux fruits, indique Philippe Pouillart, enseignant-chercheur en pratique culinaire et santé à l’Institut polytechnique UniLaSalle à Beauvais. Certains sont davantage protégés par le sol et moins exposés aux maladies. «L’asperge, qui représente 3,9% de risque de contamination aux résidus de pesticides selon les dernières données de la DGCCRF, pousse sous terre au printemps lorsque la pression des pathogènes n’est pas encore forte et nécessite ainsi moins de pesticides», détaille le chercheur. Même observation pour la patate douce dont l’amidon «résiste bien mieux aux ravageurs que la pomme de terre», issue d’une autre famille botanique.

L’enveloppe du légume a aussi son importance. «Le chou, les petits pois ou l’oignon, sont protégés par des couches multiples ou épaisses. Le maïs est lui protégé par une peau plus dense, l’aubergine par une peau plus brillante… Cela permet de faire au maximum barrière aux pesticides, à condition de ne pas manger ladite peau», nuance Philippe Pouillart. Même logique du côté des fruits : on privilégiera l’avocat et sa peau cireuse (21% de risque de contamination aux résidus de pesticides), le kiwi et ses poils (27% de risque), la mangue ou encore l’ananas et sa carapace fibreuse.

En suivant ce raisonnement, on évite alors ceux à la peau «plus poreuse» et exposés davantage aux traitements phytosanitaires. En tête de liste on trouve les herbes aromatiques, le céleri branche (85% de risque), l’endive, la laitue, les haricots verts, la pomme de terre, le poireau et enfin le melon (40% de risque). Au rayon fruits, nous avons le raisin (89% de risque), les agrumes type oranges, mandarines, clémentines, pamplemousses, la cerise, la fraise ou encore la nectarine.

Prenons-nous des risques en s’exposant à ces résidus de pesticides, certaines familles étant classées comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction ? Non, répond l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). «Ces LMR (le seuil réglementaire européen) sont établies après une évaluation des dangers et des risques chroniques, et une importante marge de sécurité est appliquée lors de leur fixation, assurait le directeur général de l’Anses Roger Genet dans un communiqué en 2018. Ainsi, la présence de traces de pesticides dans les denrées alimentaires à des teneurs inférieures ou égales à la LMR, ou même un dépassement ponctuel, ne présentent pas un risque pour la santé du consommateur.» En revanche, des scientifiques et des associations comme Générations Futures alertent sur un potentiel «effet cocktail» de ces faibles doses, non pris en compte par la législation actuelle.

Finalement, pour se protéger au mieux et éviter la migraine devant les étals, Catherine Renard, directrice de l’unité Sécurité et qualité des produits d’origine végétale à l’Inrae recommande avant tout de diversifier son alimentation en fruits et légumes en privilégiant, dans la mesure du possible, celle de saison. Opinion partagée par Philippe Pouillart, enseignant-chercheur en pratique culinaire et santé, qui plébiscite en plus une alimentation la plus locale possible. «Quand les fruits et légumes sont conditionnés pour voyager aux quatre coins du globe, ils sont récoltés bien avant d’arriver à maturité, explique-t-il. De même, faire pousser hors saison sous serre chauffée et en hydroponie donnera au final des tomates gorgées d’eau, par exemple.» Le professionnel ajoute : «Un produit de saison poussera bien mieux sans engrais et s’exposera à moins de pesticides, car la chaîne alimentaire insecte/prédateur suivra elle-aussi la saison.»

D’autant plus que, pour l’heure, rien ne prouve formellement que l’alimentation bio soit plus bénéfique que celle conventionnelle pour la santé humaine, rapporte Carine Le Bourvellec, chargée de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae). «Un fruit ou un légume bio a le même profil nutritionnel qu’un même produit conventionnel, assure-t-elle. Avec son équipe de l’unité Sécurité et qualité des produits d’origine végétale, la chercheuse a étudié pendant trois ans trois variétés de pommes issues de trois modes de cultures différentes (conventionnel, bas en intrants, bio). «On a pu démontrer que la variété a davantage d’impact sur les qualités nutritionnelles et organoleptiques, conclut-elle. Viennent ensuite l’année de culture et enfin en tout dernier le mode de production».

Brexit: les Britanniques manquent de produits frais

Brexit: les Britanniques manquent de produits frais

 

Le Royaume-Uni commence à manquer sérieusement de produits frais importés du continent européen. Jusque-là la situation s’était bien déroulée grâce notamment au stockage de précautions effectuées avant les fêtes. Mais douze jours après la sortie britannique du marché unique européen, les premiers effets concrets du Brexit sur l’économie commencent à se matérialiser.«Dans les semaines à venir, nous nous attendons à des perturbations supplémentaires importantes, particulièrement sur l’axe Douvres-Calais», prévenait en fin de semaine dernière Michael Gove, héraut de la campagne pour le Brexit et numéro deux du gouvernement de Boris Johnson.

Les premiers jours de janvier ont été marqués par un trafic fluide, quatre à cinq fois inférieur à la normale, du fait d’une reprise progressive après la trêve des confiseurs. Les entreprises avaient aussi constitué d’importants stocks de précaution avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes.

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