Archive pour le Tag 'produits'

Les Français pour le boycott des produits américains

Les Français pour le boycott des produits américains

Près d’un tiers des Français (32 %) déclare actuellement boycotter des produits d’une marque ou d’une entreprise des États-Unis. Un rejet en signe de protestation contre Donald Trump .

D’après une étude Ifop réalisée pour le site de tourisme NYC.fr* près d’un tiers (32 %) déclare déjà boycotter actuellement des produits d’une marque ou d’une entreprise basée outre-Atlantique.

Il ressort de cette étude que Coca-Cola est la marque la plus boycottée par les Français (citée par 48 % des personnes interrogées). Suivie par McDonald’s (44 %) et Tesla (19 %), le constructeur automobile détenu par Elon Musk en pleine zone de turbulences. Une autre de ses entreprises, le réseau social X, fait également l’objet d’un rejet (10 % des sondés). Tout comme les enseignes de restauration rapide Starbucks (15 %) et KFC (12 %).

Interrogé sur le devenir de cette mobilisation, plus d’un Français sur deux (57 %) affirme avoir l’intention de boycotter des produits ou services de marques américaines dans les mois à venir.

*Étude Ifop pour NYC.fr réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 14 au 17 mars 2025 auprès d’un échantillon national de 1 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Economie-Boycotter les produits américains ?

Economie-Boycotter les produits américains ?

Une double raison pour boycotter les produits américains l’alignement honteux de Trump sur la politique de Poutine mais aussi les droits de douane exorbitants imposés à la plupart des concurrents américains. Le mouvement prend de l’ampleur au Canada et en Europe et pourrait émerger un peu plus en France progressivement. Par exemple sur des produits comme McDo qui est à la gastronomie ce que Trump est à la morale : toxique !

 

 

Au Canada, les appels à boycotter les produits américains se sont multipliés ces dernières semaines, relayés par des associations de consommateurs et amplifiés sur les réseaux sociaux avec le #BoycottUSA. Le secteur touristique est l’un des premiers touchés par ce rejet. Plusieurs groupes d’influence et acteurs économiques locaux estiment que ce boycott pourrait représenter un manque à gagner de plus de 2 milliards de dollars pour l’économie touristique américaine. En effet, les Canadiens, habitués à passer leurs vacances aux États-Unis, revoient déjà leurs plans de voyage, préférant des destinations locales ou européennes.

En Europe, la dynamique de rejet prend également de l’ampleur. À commencer par la Scandinavie, où les mobilisations éthiques et environnementales rencontrent déjà un fort écho. Le rejet des produits américains semble donc s’inscrire dans une tendance plus large de consommation responsable. Plusieurs enseignes danoises et suédoises ont commencé à revoir leurs approvisionnements, limitant volontairement la part de produits made in USA dans leurs rayons. Certaines marques comme Tesla — dont le patron Elon Musk est membre de l’administration Trump —font déjà les frais du mouvement. L’entreprise de véhicules électriques a vu ses ventes baisser de 76,3 % en Allemagne sur un an.

En France, les initiatives de boycott se multiplient également, portées par des collectifs citoyens qui appellent à ne plus acheter de produits issus de multinationales américaines. Pour le moment, il reste difficile d’apercevoir des conséquences économiques directes du mouvement mais l’application de tarifs douaniers sur l’Union européenne pourrait dynamiser encore la lutte.

Même si les ventes de certaines entreprises américaines ne s’effondrent pas immédiatement, l’image de marques emblématiques pourrait souffrir durablement de cette fronde. D’autant plus dans un contexte où l’éthique et la responsabilité sociale des entreprises jouent un rôle croissant dans les décisions d’achat.

Boycotter les produits américains ?

Boycotter les produits américains ?

Une double raison pour boycotter les produits américains l’alignement honteux de Trump sur la politique de Poutine mais aussi les droits de douane exorbitants imposés à la plupart des concurrents américains.. Le mouvement prend de l’ampleur au Canada et en Europe et pourrait émerger un peu plus en France progressivement. Par exemple sur des produits comme McDo qui est à la gastronomie ce que Trump est à la morale : toxique !

 

 

Au Canada, les appels à boycotter les produits américains se sont multipliés ces dernières semaines, relayés par des associations de consommateurs et amplifiés sur les réseaux sociaux avec le #BoycottUSA. Le secteur touristique est l’un des premiers touchés par ce rejet. Plusieurs groupes d’influence et acteurs économiques locaux estiment que ce boycott pourrait représenter un manque à gagner de plus de 2 milliards de dollars pour l’économie touristique américaine. En effet, les Canadiens, habitués à passer leurs vacances aux États-Unis, revoient déjà leurs plans de voyage, préférant des destinations locales ou européennes.

En Europe, la dynamique de rejet prend également de l’ampleur. À commencer par la Scandinavie, où les mobilisations éthiques et environnementales rencontrent déjà un fort écho. Le rejet des produits américains semble donc s’inscrire dans une tendance plus large de consommation responsable. Plusieurs enseignes danoises et suédoises ont commencé à revoir leurs approvisionnements, limitant volontairement la part de produits made in USA dans leurs rayons. Certaines marques comme Tesla — dont le patron Elon Musk est membre de l’administration Trump —font déjà les frais du mouvement. L’entreprise de véhicules électriques a vu ses ventes baisser de 76,3 % en Allemagne sur un an.

En France, les initiatives de boycott se multiplient également, portées par des collectifs citoyens qui appellent à ne plus acheter de produits issus de multinationales américaines. Pour le moment, il reste difficile d’apercevoir des conséquences économiques directes du mouvement mais l’application de tarifs douaniers sur l’Union européenne pourrait dynamiser encore la lutte.

Même si les ventes de certaines entreprises américaines ne s’effondrent pas immédiatement, l’image de marques emblématiques pourrait souffrir durablement de cette fronde. D’autant plus dans un contexte où l’éthique et la responsabilité sociale des entreprises jouent un rôle croissant dans les décisions d’achat.

Le Canada: droits de douane de 25 % sur les produits américains

Le Canada:  droits de douane de 25 % sur les produits américains

Comme c’était prévisible la grande campagne d’augmentation des droits de douane par Trump sur les importations étrangères se traduit évidemment par des mesures de rétorsion. D’autant que les augmentations des taxes américaines sont envisagées dans des proportions variant de 10 à 50 %. De quoi par parenthèses complètement bouleverser le commerce international et affecter la croissance. Finalement au plan macro-économique l’augmentation des taxes douanières va tout simplement se répercuter sur les ménages et les entreprises, amputer ainsi la compétitivité et le pouvoir d’achat. Enfin le processus en cours crée un climat d’incertitude qui bloque les engagements et les investissements financiers. ( ou -et  dès maintenant le calendrier des approvisionnements). Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé «des droits de douane de 25% sur 155 milliards de dollars de marchandises américaines» dès minuit ce mardi, en riposte aux taxes annoncées par le président américain.


Le Canada va mettre en place des droits de douane sur les produits américains dès mardi 4 mars, en représailles à ceux annoncés par Donald Trump, a déclaré lundi le premier ministre Justin Trudeau, estimant que «rien ne justifiait ces mesures» américaines. «Si les droits de douane des États-Unis entrent en vigueur, le Canada ripostera à compter de minuit en mettant en œuvre des droits de douane de 25% sur 155 milliards de dollars de marchandises américaines», a indiqué le chef du gouvernement canadien dans un communiqué.

Appel au boycott des produits américains

Appel au boycott des produits américains

Les chaînes d’information et le Monde ont souligné qu’un appel au boycott des produits américains avait été lancé par les pays européens du Nord en particulier en Norvège. Ce mouvement sans doute cependant pour l’instant symbolique mesure le décalage de pays  anciennement très atlantistes et désormais davantage européens. Le mouvement pourrait s’étendreau  reste de l’Europe pour marquer la réprobation de l’alignement de Trump sur Poutine.  

L mouvement appelant à boycotter les marques américaines prend de l’ampleur. Ces dernières semaines, plusieurs groupes ont vu le jour sur Facebook, listant les produits et services à mettre à l’index. Si l’impact de cette action est encore difficile à évaluer, les participants espèrent inspirer une mobilisation plus large, au niveau européen. Notamment concernant des produits ou des services américains comme McDo voire les grands du numérique.

Suppression de la TVA sur certains produits de base renvoyée à plus tard par Bardella

Suppression de la TVA sur certains produits de base renvoyée à plus tard par Bardella

Le RN et en particulier Bardella  commencent à mettre la pédale douce sur l’ampleur et la vitesse des réformes qu’ils envisagent. D’abord Bardella pour devenir premier ministre souhaite une majorité nette c’est-à-dire une majorité absolue donc sans partage avec d’autres ; ensuite sur la question des retraites,  le RN a indiqué que la suppression de la réforme des retraites interviendrait dans un second temps de même que la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité.

Selon d’autres déclarations il semble bien que le RN veuille au préalable s’assurer de l’état des finances avant de mettre en œuvre son programme.

La vérité sans doute c’est que la dissolution brutale décidée bien imprudemment par Macron a surpris organisations politiques et responsables contraints un peu à la va-vite d’élaborer un programme électoral à forte connotation sociale mais sans vrai bouclage économique. Cela vaut pour le RN mais aussi pour le front populaire comme pour le programme de la majorité présidentielle.

Notons qu’il y a encore quelques semaines le ministre des finances annonçait l’impérative nécessité d’économiser 10 milliards supplémentaires dans le budget 2024. Au lieu de cela les programmes de la majorité, du RN et du Front populaire prévoient des dépenses de dizaines et de dizaines de milliards ( jusqu’à 300 milliards) avec la perspective de ressources très hypothétiques .

Alerte à la listéria sur certains produits

Alerte à la listéria sur certains produits

Alerte à la listéria sur certains produits vendus chez Naturalia, Biocoop et La Vie Claire rappelés dans toute la France.  Les wraps aux falafels de la marque Croquez-bio sont rappelés partout en France pour cause de contamination à la listeria, indique Rappel Conso. Plus précisément, les wraps commercialisés entre le 24 mai et le 5 juin dans les magasins Vitafrais, Naturalia, Relais vert, Biodis et La Vie Claire sont concernés par ce rappel. La référence 3760198786502 et les lots 11145, 11148, 11149, 11150, 11151 et 11152, aux dates limites de consommation variant entre le 4 et 11 juin, sont concernés par ce rappel.

 

La listeria est une bactérie pouvant provoquer la listériose, une infection alimentaire dangereuse, et entraînant d’après Rappel Conso une «fièvre, isolée ou accompagnée de maux de tête, et des courbatures». 

L’origine géographique sur les produits ?

L’origine géographique sur les produits ?

Le nouveau logo «Origin’info», censé renseigner les consommateurs sur la provenance des ingrédients d’un produit transformé, sera déployé à partir de cet été. Le gouvernement a présenté ce vendredi 24 mai la charte du dispositif, élaborée à l’issue des consultations avec les industriels, distributeurs et associations de consommateurs. Cet indicateur «pourra concerner, d’ici la fin de l’année, plus de 10 000 références», se réjouit le ministère d’Olivia Grégoire, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation.

Outre permettre une plus grande transparence, l’initiative, annoncée par le gouvernement fin février, vise également à mettre fin à des pratiques trompeuses employées par les industriels comme l’apposition du drapeau français sur un produit transformé en France mais dont aucun ingrédient n’est français.

Le problème c’est qu’il suffit d’un composant français pour que la marchandise porte le drapeau national!

La démarche restera toutefois volontaire, «Origin’info» n’étant pas obligatoire pour les industriels, pour rester dans le cadre du droit européen. Quatre-vingts marques se sont engagées à l’utiliser.

Produits alimentaires : un « Made in France » douteux

Produits alimentaires : un « Made in  France » douteux

 

Le «Made in France» étant vendeur, certains industriels n’hésitent donc plus à détourner les codes et entretenir une confusion pour faire vendre leurs denrées, souvent produites hors des frontières de l’Hexagone. C’est ce qu’on appelle le «French washing», ou franco-lavage.

Selon une étude du Centre de Recherches pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) , à la question « lorsque vous faites vos achats est-ce que le critère ‘fabriqué en France’ est important pour vous ? », 75% des personnes interrogées répondent oui.

« De grandes marques, des marques de distributeurs mais aussi bio mettent en avant le ‘made in France’ pour des aliments qui ne contiennent parfois pas le moindre ingrédient français  », déplore l’ONG, alors que 91% des consommateurs se disent prêts à payer plus pour consommer des produits fabriqués en France.

Selon Karine Jacquemart, de Foodwatch, « rien ne contraint les fabricants à indiquer la vérité sur l’origine des ingrédients qui composent les aliments », à l’exception de la viande et du lait dans les plats préparés « L’ambiguïté profite clairement aux industriels qui désinforment les consommateurs » à coup de logos bleu-blanc-rouge, dénonce-t-elle.

FoodWatch pointe une liste de glissements sur les étiquettes : des cornichons « conditionnés en France » qui viennent d’Inde, une tarte aux framboises Carrefour « cuisinée en France », avec des fruits de Serbie et d’Amérique du sud. Ou des lardons Madrange arborant une rosette tricolore et la mention « fabriqué en France » qui ne signifient pas pour autant que le porc -étiqueté UE- est français.

Pour Pascale Hebel, le marketing des entreprises est « rarement complètement mensonger », pour éviter les sanctions. Mais elle confirme « la forte demande de produits français ou régionaux » par les consommateurs.

Selon elle, ce réflexe s’explique d’abord par « une volonté de défendre l’emploi français », surtout en période de crise. Trois autres critères s’ajoutent à cet objectif. D’abord, la crise agricole, avec des consommateurs qui ont pris conscience d’une agriculture traditionnelle qui disparaît et veulent la soutenir . Puis des raisons environnementales, l’achat local permettant d’économiser du transport. Et enfin les peurs alimentaires, qui « jouent aussi beaucoup » après des scandales récents.

Bien souvent, la présence d’un drapeau français ou l’emploi des couleurs tricolores est un signe annonciateur de tromperie potentielle. les industriels ont  recours à des clichés comme un coq, une image vintage, une carte de France pour entretenir la confusion. Des expressions telles que «Fabriqué en France»«Élaboré en France» ou «Conditionné en France» permettent également d’entretenir l’ambiguïté pour le consommateur. En réalité, une seule partie de la production est réalisée dans l’Hexagone. Derrière ces jolis emballages, bien souvent, si le produit est conditionné et emballé en France, les ingrédients sont d’origine étrangère.

Produits alimentaires : L’inflation va durer

Produits alimentaires : L’inflation va durer

Ce sont les derniers jours de négociations commerciales annuelles entre les industriels et les distributeurs. Pourtant, les discussions ne semblent guère avancer en faveur d’une maîtrise de l’évolution des prix; au mieux; il faut s’attendre à une progression des prix un peu maîtrisée mais sûrement pas à une baisse. D’ailleurs le président de la république avait annoncé la couleur lors de son passage sur la chaîne C5 affirmant que les prix ne retrouveraient pas leur niveau d’avant.

Le très médiatique patron de Leclerc qui ne cesse d’ailleurs de changer son discours a a indiqué que l’inflation sera moitié moins que la précédente. Autant dire que les prix vont continuer d’augmenter

Pour rappel, les prix en rayon ont flambé de plus de 20% en moyenne dans l’alimentaire en deux ans. Et ce sur fond, d’une inflation galopante depuis la pandémie et le déclenchement de la guerre en Ukraine, qui ont fait flamber le prix de l’énergie en Europe et par voie de conséquence, ceux de certaines matières premières alimentaires (notamment des céréales très utilisées comme le blé).

Produits alimentaires : toujours pas de baisse des prix en perspective

Produits alimentaires : toujours pas de baisse des prix en perspective

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. S’il devait y avoir quelques baisses, elles seraientt sans doute symbolique compte tenu par ailleurs de l’augmentation des coûts de production en ce début d’année 2024. Les négociations entre la grande distribution et les industriels risquent de confirmer cette tendance au maintien de tarifs de haut niveau pour les produits alimentaires.

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation sera, certes, tenu. Mais il ne devrait pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois.

Les distributeurs et leurs fournisseurs viennent tout juste d’entamer, avec six semaines d’avance, leurs pourparlers annuels. Le climat est plus tendu que jamais.

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente, et les dernières sont attendues d’ici au 5 décembre. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie.

Pesticides et autres produits pour l’agriculture : Profits indécents

Pesticides et autres produits : Profits indécents

Un rapport parlementaire dénonce Les profits exorbitants des industriels qui fournissent matériels et produits aux agriculteurs .«Tout laisse à penser que, par différents biais, ce secteur n’est pas exempt de marges indécentes et de profits d’opportunité».

Les grandes lignes du rapport avaient été présentées la semaine dernière par son rapporteur, le député socialiste Dominique Potier. Il avait décrit «un archétype d’un échec des politiques publiques» à affranchir les agriculteurs de leur dépendance aux herbicides, fongicides et insecticides de synthèse. Le rapport complet, de près de 300 pages, a été publié jeudi. Il formule 26 recommandations, dont celle de «sanctuariser les captages pour l’alimentation en eau potable» en ouvrant notamment la possibilité d’exproprier un exploitant pour arrêter la contamination de la ressource par des résidus de pesticides.

Le rapporteur indique s’être rendu en novembre au ministère de l’Économie pour jauger la contribution à la fiscalité nationale des fabricants de produits phytosanitaires – dont les géants Syngenta, Bayer, Corteva et BASF.

«Les contrôles (…) m’ont laissé pantois : payer 110 millions d’euros d’impôt sur les sociétés pour 2,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires suppose soit une très faible rentabilité, soit un transfert de coûts massif [une pratique visant à réduire la base imposable, NDLR].  »

«En outre, la moitié de ces impôts est récupérée [par les entreprises] sous forme de crédit d’impôt recherche (CIR) dont l’usage n’est pas orienté – on ignore s’il va être consacré à des molécules douteuses ou vraiment intéressantes d’un point de vue technoscientifique», a ajouté le député de Meurthe-et-Moselle. «On peut tout de même s’interroger sur les marges bénéficiaires et la fiscalité des grands groupes qui réalisent 90% du commerce de la phytopharmacie dans notre pays, quand on voit qu’ils ne paient en définitive qu’un peu moins de 60 millions d’impôts sur les sociétés», a-t-il insisté.

Prix des Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Prix des Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. S’il devait y avoir quelques baisses, elles seraientt sans doute symbolique compte tenu par ailleurs de l’augmentation des coûts de production en ce début d’année 2024. Les négociations entre la grande distribution et les industriels risquent de confirmer cette tendance au maintien de tarifs de haut niveau pour les produits alimentaires.

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation sera, certes, tenu. Mais il ne devrait pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois.

Les distributeurs et leurs fournisseurs viennent tout juste d’entamer, avec six semaines d’avance, leurs pourparlers annuels. Le climat est plus tendu que jamais.

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente, et les dernières sont attendues d’ici au 5 décembre. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie.

Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. S’il devait y avoir quelques baisses, elles seraientt sans doute symbolique compte tenu par ailleurs de l’augmentation des coûts de production en ce début d’année 2024. Les négociations entre la grande distribution et les industriels risquent de confirmer cette tendance au maintien de tarifs de haut niveau pour les produits alimentaires.

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation sera, certes, tenu. Mais il ne devrait pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois.

Les distributeurs et leurs fournisseurs viennent tout juste d’entamer, avec six semaines d’avance, leurs pourparlers annuels. Le climat est plus tendu que jamais.

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente, et les dernières sont attendues d’ici au 5 décembre. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie.

Alimentaire: l’art des industriels pour tricher sur qualité et volume des produits

Alimentaire: l’art des industriels pour tricher sur qualité et volume des produits

La “cheapflation” est la dernière combine des industriels pour développer encore leurs marges en trichant sur la composition, sur la nature des composants et le volume d’un les produits alimentaires et autres.

Ainsi les industriels parviennent à maintenir leur prix de vente – voire à l’augmenter – pour un coût similaire. Mais avec une qualité moindre.

Pour une crème glacée au chocolat, par exemple, cela va consister à remplacer un peu de crème par des épaississants, et un peu de chocolat par des arômes. Si le consommateur ne prend pas garde aux changements sur l’étiquette, il se retrouve, croit-il, avec son produit habituel. Et au même prix, dans le meilleur des cas !

C’est plus vicieux quand les proportions d’ingrédients sont simplement modifiées par rapport à une ancienne version d’un produit – comme un pâté vendu avec plus de gras et de gelée. La « cheapflation » est d’autant plus redoutable dans les rayons « traiteur » ou « à la coupe », quand les ingrédients et proportions ne sont pas visibles.

Une technique frauduleuse , qu’emploient certains industriels qui donc consiste à remplacer «certains produits ou aliments par des substituts (alimentaires ou non) moins chers». Objectif : «Maintenir des marges ou vendre plus de produits», soulignait John Plassard, directeur adjoint de la banque privée Mirabaud & Cie, dans l’une de ses études publiée en avril 2022.

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