Archive pour le Tag 'Productivité'

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France: Chute dramatique de la productivité

France: Chute dramatique de la productivité

Encore un rapport qui s’inquiète de la chute dramatique de la productivité en France en cause évidemment l’abandon de l’industrie et de l’innovation au profit de la délocalisation. Résultat une grande perte qualitative et quantitative chez les ingénieurs comme chez les ouvriers. Exemple quand la France est contrainte de recourir à des soudeurs américains pour ses centrales nucléaires ou encore quand la plupart des automobilistes françaises sont en fait construites totalement ou en partie à l’étranger.

Le premier facteur de baisse de la productivité est la spectaculaire désindustrialisation du tissu productif tricolore depuis les années 70. « Notre base industrielle est plus faible que chez nos voisins européens. On paie la désindustrialisation ».

A l’opposé, les emplois créés dans le tertiaire, parfois dans des secteurs à très faible valeur ajoutée avec des emplois précaires, n’ont pas réussi à compenser ces pertes faramineuses.

L’autre facteur mentionné par les économistes est l’essor vertigineux des embauches d’apprentis. Depuis 2018, le gouvernement a complètement remis à plat la politique de l’apprentissage. Les apprentis sont comptabilisés dans les effectifs de l’entreprise ou du secteur public à temps plein alors qu’ils passent une partie importante de leur temps en formation.

Principal facteurs et la suppression de l’avantage considérable qu’avait la France avec un bas prix de l’énergie. En s’alignant bêtement sur les mécanismes de marché de l’énergie la France a plombé son avantage concurrentiel. La conséquence d’un alignement sur l’Allemagne et l’abandon du développement de la filière nucléaire pendant des dizaines d’années. Pire la fermeture de Fessenheim. La flambée des prix de l’énergie a plombé la productivité à court terme
L’éclatement de la guerre en Ukraine en février 2022 a provoqué une flambée des prix de l’énergie inédite en Europe depuis les années 70.

Résultat, les prix de l’énergie devrait continuer de « nuire à la productivité » à court terme. En revanche, cette crise énergétique peut engendrer des gains de productivité à plus long terme si les Etats et les entreprises accélèrent leur transition vers une économie bas carbone, diminuant ainsi leur dépendance aux énergies fossiles.

L’optimisation fiscale des multinationales est loin d’être un épiphénomène comme l’a bien documenté le dernier rapport de l’observatoire européen de la fiscalité dévoilé ce lundi 23 octobre.

« En délocalisant certains revenus de la maison-mère et des filiales locales de la multinationale vers un paradis fiscal, l’opération se traduit par une baisse de la mesure de la croissance économique et de la productivité dans le pays d’origine, avec l’effet inverse pour le pays tiers », expliquent les auteurs de l’épais rapport qui ne prend pas en compte l’effet des 35 heures ou encore le rapport au travail.

Entreprises-La cogestion, réponse au manque d’intérêt et de productivité

Entreprises-La cogestion, réponse au manque d’intérêt et de productivité

Comment expliquer qu’un même salarié éprouve des difficultés physiques et psychologiques pour assumer 35 heures de travail alors que le même salarié devenu artisan effectuera le double d’heure en retrouvant un sens à son travail.

Le problème est lié à l’organisation sociétale au sein de nos collectifs de travail. Ce modèle fonctionne selon des règles ancestrales sous l’égide d’une pyramide dans les décisions centrales sont souvent mal acceptées et mal vécues. Sans parler évidemment de la justice sociale qui comme en période de crise aujourd’hui permet la baisse de pouvoir d’achat de de 10 % en moyenne sur deux ans alors que les dividendes augmentent de 10 % par an. On objectera évidemment que c(est la lois traditionnelle du capitalisme. D’un côté ce qui possèdent l’entreprise avec ceux qui la dirigent et de l’autre ceux qui en fait la font fonctionner. Pourtant dans certains pays comme l’Allemagne on a su associer les salariés par la voix de la cogestion. À travers leurs représentants les salariés participent donc à la définition des orientations de l’entreprise.

Il est évident que des orientations mieux comprises et partagées sont ensuite mieux mises en œuvre. De ce point de vue, la baisse de compétitivité de la France au cours de ces dernières années témoigne aussi de la distance que prennent des salariés par rapport à leur entreprise. Une prise de distance qui se caractérise aussi par des difficultés à recruter.

Aujourd’hui dans le monde économique et en France en particulier, on vit encore dans le cadre d’une organisation sociale archaîque; en outre, on a même accentué le caractère obsolète de la concertation en supprimant nombre d’institutions consultatives.

L’association des salariés à la gestion d’une entreprise constitue un formidable outil de dynamisme et de cohésion. Avec la présence des salariés dans les organes de gestion, les directions disposent d’indicateurs supplémentaires sur la réalité de leur fonctionnement et d’un relais pour mieux faire adhérer à la stratégie des entreprises.

Aujourd’hui peut-être encore plus hier, on s’en remet surtout au dirigeant messianique sorte de gourou qui opère des miracles économiques. La vérité oblige à considérer pourtant que sur le long terme le succès des entreprises tient surtout à la capacité du responsable a bien s’entourer et à fonctionner collectivement.

Évidemment pour pratiquer la cogestion il faut être deux d’un côté le patronat et de l’autre les représentants des salariés.
Cette cogestion est impensable avec des syndicats qui font surtout de la révolution leur objectif premier. Et de ce point de vue, la montée du gauchisme en France ne témoigne pas d’une grande lucidité économique mais aussi sociale. Heureusement, les organisations réformistes et en particulier la CFDT ne cessent de progresser en même temps que l’instruction et le niveau de conscience du monde salarié. La revendication d’une association des salariés à la gestion pourrait donc à terme retrouver du crédit.

Économie et Société-La cogestion, réponse au manque d’intérêt et de productivité

Économie et Société-La cogestion, réponse au manque d’intérêt et de productivité

Comment expliquer qu’un même salarié éprouve des difficultés physiques et psychologiques pour assumer 35 heures de travail alors que le même salarié devenu artisan effectuera le double d’heure en retrouvant un sens à son travail.

Le problème est lié à l’organisation sociétale au sein de nos collectifs de travail. Ce modèle fonctionne selon des règles ancestrales sous l’égide d’une pyramide dans les décisions centrales sont souvent mal acceptées et mal vécues. Sans parler évidemment de la justice sociale qui comme en période de crise aujourd’hui permet la baisse de pouvoir d’achat de de 10 % en moyenne sur deux ans alors que les dividendes augmentent de 10 % par an. On objectera évidemment que c(est la lois traditionnelle du capitalisme. D’un côté ce qui possèdent l’entreprise avec ceux qui la dirigent et de l’autre ceux qui en fait la font fonctionner. Pourtant dans certains pays comme l’Allemagne on a su associer les salariés par la voix de la cogestion. À travers leurs représentants les salariés participent donc à la définition des orientations de l’entreprise.

Il est évident que des orientations mieux comprises et partagées sont ensuite mieux mises en œuvre. De ce point de vue, la baisse de compétitivité de la France au cours de ces dernières années témoigne aussi de la distance que prennent des salariés par rapport à leur entreprise. Une prise de distance qui se caractérise aussi par des difficultés à recruter.

Aujourd’hui dans le monde économique et en France en particulier, on vit encore dans le cadre d’une organisation sociale archaîque; en outre, on a même accentué le caractère obsolète de la concertation en supprimant nombre d’institutions consultatives.

L’association des salariés à la gestion d’une entreprise constitue un formidable outil de dynamisme et de cohésion. Avec la présence des salariés dans les organes de gestion, les directions disposent d’indicateurs supplémentaires sur la réalité de leur fonctionnement et d’un relais pour mieux faire adhérer à la stratégie des entreprises.

Aujourd’hui peut-être encore plus hier, on s’en remet surtout au dirigeant messianique sorte de gourou qui opère des miracles économiques. La vérité oblige à considérer pourtant que sur le long terme le succès des entreprises tient surtout à la capacité du responsable a bien s’entourer et à fonctionner collectivement.

Évidemment pour pratiquer la cogestion il faut être deux d’un côté le patronat et de l’autre les représentants des salariés.
Cette cogestion est impensable avec des syndicats qui font surtout de la révolution leur objectif premier. Et de ce point de vue, la montée du gauchisme en France ne témoigne pas d’une grande lucidité économique mais aussi sociale. Heureusement, les organisations réformistes et en particulier la CFDT ne cessent de progresser en même temps que l’instruction et le niveau de conscience du monde salarié. La revendication d’une association des salariés à la gestion pourrait donc à terme retrouver du crédit.

Social et économie–La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité

La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité

Comment expliquer qu’un même salarié éprouve des difficultés physiques et psychologiques pour assumer 35 heures de travail alors que le même salarié devenu artisan effectuera le double d’heure en retrouvant un sens à son travail.

Le problème est lié à l’organisation sociétale au sein de nos collectifs de travail. Ce modèle fonctionne selon des règles ancestrales sous l’égide d’une pyramide dans les décisions centrales sont souvent mal acceptées et mal vécues. Sans parler évidemment de la justice sociale qui comme en période de crise aujourd’hui permet la baisse de pouvoir d’achat de de 10 % en moyenne sur deux ans alors que les dividendes augmentent de 10 % par an. On objectera évidemment que c(est la lois traditionnelle du capitalisme. D’un côté ce qui possèdent l’entreprise avec ceux qui la dirigent et de l’autre ceux qui en fait la font fonctionner. Pourtant dans certains pays comme l’Allemagne on a su associer les salariés par la voix de la cogestion. À travers leurs représentants les salariés participent donc à la définition des orientations de l’entreprise.

Il est évident que des orientations mieux comprises et partagées sont ensuite mieux mises en œuvre. De ce point de vue, la baisse de compétitivité de la France au cours de ces dernières années témoigne aussi de la distance que prennent des salariés par rapport à leur entreprise. Une prise de distance qui se caractérise aussi par des difficultés à recruter.

Aujourd’hui dans le monde économique et en France en particulier, on vit encore dans le cadre d’une organisation sociale archaïque; en outre, on a même accentué le caractère obsolète de la concertation en supprimant nombre d’institutions consultatives.

L’association des salariés à la gestion d’une entreprise constitue un formidable outil de dynamisme et de cohésion. Avec la présence des salariés dans les organes de gestion, les directions disposent d’indicateurs supplémentaires sur la réalité de leur fonctionnement et d’un relais pour mieux faire adhérer à la stratégie des entreprises.

Aujourd’hui peut-être encore plus hier, on s’en remet surtout au dirigeant messianique sorte de gourou qui opère des miracles économiques. La vérité oblige à considérer pourtant que sur le long terme le succès des entreprises tient surtout à la capacité du responsable a bien s’entourer et à fonctionner collectivement.

Socio-économie–La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité

Socio-économie-La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité

Comment expliquer qu’un même salarié éprouve des difficultés physiques et psychologiques pour assumer 35 heures de travail alors que le même salarié devenu artisan effectuera le double d’heure en retrouvant un sens à son travail.

Le problème est lié à l’organisation sociétale au sein de nos collectifs de travail. Ce modèle fonctionne selon des règles ancestrales sous l’égide d’une pyramide dans les décisions centrales sont souvent mal acceptées et mal vécues. Sans parler évidemment de la justice sociale qui comme en période de crise aujourd’hui permet la baisse de pouvoir d’achat de de 10 % en moyenne sur deux ans alors que les dividendes augmentent de 10 % par an. On objectera évidemment que c(est la lois traditionnelle du capitalisme. D’un côté ce qui possèdent l’entreprise avec ceux qui la dirigent et de l’autre ceux qui en fait la font fonctionner. Pourtant dans certains pays comme l’Allemagne on a su associer les salariés par la voix de la cogestion. À travers leurs représentants les salariés participent donc à la définition des orientations de l’entreprise.

Il est évident que des orientations mieux comprises et partagées sont ensuite mieux mises en œuvre. De ce point de vue, la baisse de compétitivité de la France au cours de ces dernières années témoigne aussi de la distance que prennent des salariés par rapport à leur entreprise. Une prise de distance qui se caractérise aussi par des difficultés à recruter.

Aujourd’hui dans le monde économique et en France en particulier, on vit encore dans le cadre d’une organisation sociale archaîque; en outre, on a même accentué le caractère obsolète de la concertation en supprimant nombre d’institutions consultatives.

L’association des salariés à la gestion d’une entreprise constitue un formidable outil de dynamisme et de cohésion. Avec la présence des salariés dans les organes de gestion, les directions disposent d’indicateurs supplémentaires sur la réalité de leur fonctionnement et d’un relais pour mieux faire adhérer à la stratégie des entreprises.

Aujourd’hui peut-être encore plus hier, on s’en remet surtout au dirigeant messianique sorte de gourou qui opère des miracles économiques. La vérité oblige à considérer pourtant que sur le long terme le succès des entreprises tient surtout à la capacité du responsable a bien s’entourer et à fonctionner collectivement.

Évidemment pour pratiquer la cogestion il faut être deux d’un côté le patronat et de l’autre les représentants des salariés.
Cette cogestion est impensable avec des syndicats qui font surtout de la révolution leur objectif premier. Et de ce point de vue, la montée du gauchisme en France ne témoigne pas d’une grande lucidité économique mais aussi sociale. Heureusement, les organisations réformistes et en particulier la CFDT ne cessent de progresser en même temps que l’instruction et le niveau de conscience du monde salarié. La revendication d’une association des salariés à la gestion pourrait donc à terme retrouver du crédit.

Société-La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité

Société-La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité

Comment expliquer qu’un même salarié éprouve des difficultés physiques et psychologiques pour assumer 35 heures de travail alors que le même salarié devenu artisan effectuera le double d’heure en retrouvant un sens à son travail.

Le problème est lié à l’organisation sociétale au sein de nos collectifs de travail. Ce modèle fonctionne selon des règles ancestrales sous l’égide d’une pyramide dans les décisions centrales sont souvent mal acceptées et mal vécues. Sans parler évidemment de la justice sociale qui comme en période de crise aujourd’hui permet la baisse de pouvoir d’achat de de 10 % en moyenne sur deux ans alors que les dividendes augmentent de 10 % par an. On objectera évidemment que c(est la lois traditionnelle du capitalisme. D’un côté ce qui possèdent l’entreprise avec ceux qui la dirigent et de l’autre ceux qui en fait la font fonctionner. Pourtant dans certains pays comme l’Allemagne on a su associer les salariés par la voix de la cogestion. À travers leurs représentants les salariés participent donc à la définition des orientations de l’entreprise.

Il est évident que des orientations mieux comprises et partagées sont ensuite mieux mises en œuvre. De ce point de vue, la baisse de compétitivité de la France au cours de ces dernières années témoigne aussi de la distance que prennent des salariés par rapport à leur entreprise. Une prise de distance qui se caractérise aussi par des difficultés à recruter.

Aujourd’hui dans le monde économique et en France en particulier, on vit encore dans le cadre d’une organisation sociale archaîque; en outre, on a même accentué le caractère obsolète de la concertation en supprimant nombre d’institutions consultatives.

L’association des salariés à la gestion d’une entreprise constitue un formidable outil de dynamisme et de cohésion. Avec la présence des salariés dans les organes de gestion, les directions disposent d’indicateurs supplémentaires sur la réalité de leur fonctionnement et d’un relais pour mieux faire adhérer à la stratégie des entreprises.

Aujourd’hui peut-être encore plus hier, on s’en remet surtout au dirigeant messianique sorte de gourou qui opère des miracles économiques. La vérité oblige à considérer pourtant que sur le long terme le succès des entreprises tient surtout à la capacité du responsable a bien s’entourer et à fonctionner collectivement.

Évidemment pour pratiquer la cogestion il faut être deux d’un côté le patronat et de l’autre les représentants des salariés.
Cette cogestion est impensable avec des syndicats qui font surtout de la révolution leur objectif premier. Et de ce point de vue, la montée du gauchisme en France ne témoigne pas d’une grande lucidité économique mais aussi sociale. Heureusement, les organisations réformistes et en particulier la CFDT ne cessent de progresser en même temps que l’instruction et le niveau de conscience du monde salarié. La revendication d’une association des salariés à la gestion pourrait donc à terme retrouver du crédit.

Economie-La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité

Economie-La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité

Comment expliquer qu’un même salarié éprouve des difficultés physiques et psychologiques pour assumer 35 heures de travail alors que le même salarié devenu artisan effectuera le double d’heure en retrouvant un sens à son travail.

Le problème est lié à l’organisation sociétale au sein de nos collectifs de travail. Ce modèle fonctionne selon des règles ancestrales sous l’égide d’une pyramide dans les décisions centrales sont souvent mal acceptées et mal vécues. Sans parler évidemment de la justice sociale qui comme en période de crise aujourd’hui permet la baisse de pouvoir d’achat de de 10 % en moyenne sur deux ans alors que les dividendes augmentent de 10 % par an. On objectera évidemment que c(est la lois traditionnelle du capitalisme. D’un côté ce qui possèdent l’entreprise avec ceux qui la dirigent et de l’autre ceux qui en fait la font fonctionner. Pourtant dans certains pays comme l’Allemagne on a su associer les salariés par la voix de la cogestion. À travers leurs représentants les salariés participent donc à la définition des orientations de l’entreprise.

Il est évident que des orientations mieux comprises et partagées sont ensuite mieux mises en œuvre. De ce point de vue, la baisse de compétitivité de la France au cours de ces dernières années témoigne aussi de la distance que prennent des salariés par rapport à leur entreprise. Une prise de distance qui se caractérise aussi par des difficultés à recruter.

Aujourd’hui dans le monde économique et en France en particulier, on vit encore dans le cadre d’une organisation sociale archaîque; en outre, on a même accentué le caractère obsolète de la concertation en supprimant nombre d’institutions consultatives.

L’association des salariés à la gestion d’une entreprise constitue un formidable outil de dynamisme et de cohésion. Avec la présence des salariés dans les organes de gestion, les directions disposent d’indicateurs supplémentaires sur la réalité de leur fonctionnement et d’un relais pour mieux faire adhérer à la stratégie des entreprises.

Aujourd’hui peut-être encore plus hier, on s’en remet surtout au dirigeant messianique sorte de gourou qui opère des miracles économiques. La vérité oblige à considérer pourtant que sur le long terme le succès des entreprises tient surtout à la capacité du responsable a bien s’entourer et à fonctionner collectivement.

Évidemment pour pratiquer la cogestion il faut être deux d’un côté le patronat et de l’autre les représentants des salariés.
Cette cogestion est impensable avec des syndicats qui font surtout de la révolution leur objectif premier. Et de ce point de vue, la montée du gauchisme en France ne témoigne pas d’une grande lucidité économique mais aussi sociale. Heureusement, les organisations réformistes et en particulier la CFDT ne cessent de progresser en même temps que l’instruction et le niveau de conscience du monde salarié. La revendication d’une association des salariés à la gestion pourrait donc à terme retrouver du crédit.

La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité

La cogestion comme réponse au manque d’intérêt et à la baisse de productivité

Comment expliquer qu’un même salarié éprouve des difficultés physiques et psychologiques pour assumer 35 heures de travail alors que le même salarié devenu artisan effectuera le double d’heure en retrouvant un sens à son travail.

Le problème est lié à l’organisation sociétale au sein de nos collectifs de travail. Ce modèle fonctionne selon des règles ancestrales sous l’égide d’une pyramide dans les décisions centrales sont souvent mal acceptées et mal vécues. Sans parler évidemment de la justice sociale qui comme en période de crise aujourd’hui permet la baisse de pouvoir d’achat de de 10 % en moyenne sur deux ans alors que les dividendes augmentent de 10 % par an. On objectera évidemment que c(est la lois traditionnelle du capitalisme. D’un côté ce qui possèdent l’entreprise avec ceux qui la dirigent et de l’autre ceux qui en fait la font fonctionner. Pourtant dans certains pays comme l’Allemagne on a su associer les salariés par la voix de la cogestion. À travers leurs représentants les salariés participent donc à la définition des orientations de l’entreprise.

Il est évident que des orientations mieux comprises et partagées sont ensuite mieux mises en œuvre. De ce point de vue, la baisse de compétitivité de la France au cours de ces dernières années témoigne aussi de la distance que prennent des salariés par rapport à leur entreprise. Une prise de distance qui se caractérise aussi par des difficultés à recruter.

Aujourd’hui dans le monde économique et en France en particulier, on vit encore dans le cadre d’une organisation sociale archaîque; en outre, on a même accentué le caractère obsolète de la concertation en supprimant nombre d’institutions consultatives.

L’association des salariés à la gestion d’une entreprise constitue un formidable outil de dynamisme et de cohésion. Avec la présence des salariés dans les organes de gestion, les directions disposent d’indicateurs supplémentaires sur la réalité de leur fonctionnement et d’un relais pour mieux faire adhérer à la stratégie des entreprises.

Aujourd’hui peut-être encore plus hier, on s’en remet surtout au dirigeant messianique sorte de gourou qui opère des miracles économiques. La vérité oblige à considérer pourtant que sur le long terme le succès des entreprises tient surtout à la capacité du responsable a bien s’entourer et à fonctionner collectivement.

Évidemment pour pratiquer la cogestion il faut être deux d’un côté le patronat et de l’autre les représentants des salariés.
Cette cogestion est impensable avec des syndicats qui font surtout de la révolution leur objectif premier. Et de ce point de vue, la montée du gauchisme en France ne témoigne pas d’une grande lucidité économique mais aussi sociale. Heureusement, les organisations réformistes et en particulier la CFDT ne cessent de progresser en même temps que l’instruction et le niveau de conscience du monde salarié. La revendication d’une association des salariés à la gestion pourrait donc à terme retrouver du crédit.

Economie-Baisse de productivité: en cause la faiblesse de l’industrialisation

Economie-Baisse de productivité: en cause la faiblesse de l’industrialisation

Comme souvent, il y a plusieurs facteurs explicatifs à la baisse inquiétante de la productivité en France. Parmi les facteurs conjoncturels on note la guerre en Ukraine, le Covid. Mais il y a des facteurs plus structurels comme la baisse de l’industrialisation depuis des années, le manque de qualification aussi le rapport au travail. La France crée bien des emplois mais ce sont surtout des emplois de services gourmands en main-d’œuvre. La richesse nationale augmente moins que les effectifs.

Entre fin 2019 et fin 2022, près de 1,1 million d’emplois nets se sont additionnés, soit une hausse de 4,3 %, alors que la valeur ajoutée dépasse à peine son niveau de fin 2019, en hausse de 1,2 %. Ce qui a contribué à ramener le taux de chômage à 7,2 % fin 2022.

Cette nouvelle croissance riche en emplois réjouit d’un côté mais inquiète d’un autre . En trois ans, la productivité par tête a baissé de 3,4 % en France. «On change de monde», résume Eric Heyer, le chef économiste de l’OFCE. Sur les dix dernières années, la productivité augmentait en moyenne de 0,85 % par an en France. La rupture de tendance est encore plus nette dans l’industrie manufacturière, avec une baisse de 7 % des gains de productivité depuis 2019.

Mis à part l’Espagne, aucun autre grand pays européen n’a enregistré une chute aussi brutale de sa productivité depuis le Covid.

Compte tenu de la faiblesse de la production du secteur industriel toujours inférieure de 7 % à l’avant-Covid, le nombre d’emplois aurait dû être inférieur de 350 000 à son niveau actuel de fin 2022 si la productivité était restée à son rythme tendanciel. «Il est possible que les entreprises gardent des équipes de réserve pour faire face aux arrêts maladie et à l’augmentation du turn-over. Mais là aussi, l’effet sera transitoire. Si cela devient la nouvelle norme, elles adapteront leur organisation», estime l’économiste Eric Heyer.

Mais d’après une étude du conseil d’analyse économique, rattaché à Matignon, il y a des facteurs plus structurels: la baisse de la formation en mathématiques et en sciences en général, et l’adéquation des compétences. «Nous sommes dans une situation étrange où jamais nous n’avons eu autant de salariés diplômés et pourtant la productivité baisse» abonde Denis Ferrand. Bref des formations mal adaptées aux besoins de l’économie. Donc des salariés moins bien qualifiés, ( Soudeurs par exemple) alors qu’on forme des armées de sociologues.

Chute productivité: en cause la faiblesse de l’industrialisation

Chute productivité: en cause la faiblesse de l’industrialisation

Comme souvent, il y a plusieurs facteurs explicatifs à la baisse inquiétante de la productivité en France. Parmi les facteurs conjoncturels on note la guerre en Ukraine, le Covid. Mais il y a des facteurs plus structurels comme la baisse de l’industrialisation depuis des années. La France crée bien des emplois mais ce sont surtout des emplois de services gourmands en main-d’œuvre. La richesse nationale augmente moins que les effectifs.

Entre fin 2019 et fin 2022, près de 1,1 million d’emplois nets se sont additionnés, soit une hausse de 4,3 %, alors que la valeur ajoutée dépasse à peine son niveau de fin 2019, en hausse de 1,2 %. Ce qui a contribué à ramener le taux de chômage à 7,2 % fin 2022.

Cette nouvelle croissance riche en emplois réjouit d’un côté mais inquiète d’un autre . En trois ans, la productivité par tête a baissé de 3,4 % en France. «On change de monde», résume Eric Heyer, le chef économiste de l’OFCE. Sur les dix dernières années, la productivité augmentait en moyenne de 0,85 % par an en France. La rupture de tendance est encore plus nette dans l’industrie manufacturière, avec une baisse de 7 % des gains de productivité depuis 2019.

Mis à part l’Espagne, aucun autre grand pays européen n’a enregistré une chute aussi brutale de sa productivité depuis le Covid.

Compte tenu de la faiblesse de la production du secteur industriel toujours inférieure de 7 % à l’avant-Covid, le nombre d’emplois aurait dû être inférieur de 350 000 à son niveau actuel de fin 2022 si la productivité était restée à son rythme tendanciel. «Il est possible que les entreprises gardent des équipes de réserve pour faire face aux arrêts maladie et à l’augmentation du turn-over. Mais là aussi, l’effet sera transitoire. Si cela devient la nouvelle norme, elles adapteront leur organisation», estime l’économiste Eric Heyer.

Mais d’après une étude du conseil d’analyse économique, rattaché à Matignon, il y a des facteurs plus structurels: la baisse de la formation en mathématiques et en sciences en général, et l’adéquation des compétences. «Nous sommes dans une situation étrange où jamais nous n’avons eu autant de salariés diplômés et pourtant la productivité baisse» abonde Denis Ferrand. Bref des formations mal adaptées aux besoins de l’économie. Donc des salariés moins bien qualifiés, ( Soudeurs par exemple) alors qu’on forme des armées de sociologues.

zone euro, la chute de la productivité témoigne aussi de la médiocrité des emplois

zone euro, la chute de la productivité témoigne aussi de la médiocrité des emplois

En zone euro, la productivité, c’est-à-dire la richesse produite par emploi, est très loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant crise. Selon une nouvelle étude d’Allianz Trade dévoilée ce jeudi 4 mai, les gains de productivité sont en chute libre en zone euro. En cause la désindustrialisation mais aussi des emplois de moindre qualité notamment dans les services.

. Les économistes d’Allianz évoquent des phénomènes de « rétention » dans certains secteurs. Pendant la pandémie, de nombreux Etats européens ont mis en place des mesures d’urgence pour soutenir les entreprises et les salariés. Parmi les dispositifs employés, le chômage partiel a notamment permis d’éviter une hécatombe et des destructions de postes par millions. « Il y a sûrement eu des rétentions de main d’œuvre dans certains secteurs », a déclaré l’économiste de l’OFCE, Eric Heyer, lors d’un point presse.

« L’industrie n’a pas ajusté l’emploi à la conjoncture. Notamment dans la fabrication du matériel de transport, les entreprises ont préféré attendre une baisse des tensions sur l’approvisionnement des pièces plutôt que de débaucher , a-t-il ajouté. Dans les services, il y a sans doute un moindre recours aux heures supplémentaires ». La poursuite des aides aux entreprises a pu favoriser le maintien « d’entreprises zombies ». « Beaucoup d’entreprises ont été maintenues sous perfusion et auraient dû faire faillite sans les aides », a indiqué Mathieu Plane également économiste à l’OFCE.

L’autre facteur avancé par quelques économistes est le volume de travail par salarié. «Malgré les tensions sur le marché du travail, la durée du travail n’est pas revenue à son niveau d’avant crise. Cela permet de créer du travail », a ajouté Mathieu Plane. Le chercheur a également pointé le développement de l’apprentissage en France qui a sans doute contribué à la baisse de la productivité dans les entreprises. En effet, les apprentis sont comptabilisés dans les effectifs des entreprises alors qu’ils passent un volume de temps important en formation.

Enfin, les emplois créés peuvent également jouer en défaveur de la productivité. L’expansion des emplois de services aux entreprises (marketing, communication et à la personne (santé, enfance, vieillesse, livraisons) en Europe ne peuvent pas vraiment contribuer à améliorer les gains de productivité contrairement aux emplois industriels.

En outre, la précarisation du marché du travail avec des emplois de faible qualité et des revenus peu valorisés ne permettent pas non plus d’améliorer les gains de productivité alors que la rotation de la main d’œuvre est souvent élevée sur certains postes. Reste à savoir si le paradoxe d’une faible croissance riche en emplois va se prolonger.

Travail-Semaine de quatre jours : Mais même productivité voire davantage ?

Travail-Semaine de quatre jours : Mais même productivité voire davantage ?

Depuis plusieurs mois, des expérimentations sont en cours dans certains pays européens comme le Royaume-Uni, la Belgique et l’Espagne pour porter la semaine de travail à 4 jours.Par Marie-Rachel Jacob, EM Lyon.

Cette réduction du nombre de jours ne signifie pas pour autant une réduction du temps de travail. En effet, la Belgique a choisi fin octobre de proposer aux entreprises et aux salariés de condenser le temps de travail sur quatre jours au lieu de cinq. Cette décision du gouvernement belge est présentée comme un moyen de flexibiliser le marché de l’emploi qualifié de « trop rigide » et de donner l’opportunité aux salariés de mieux concilier leur vie personnelle et professionnelle.

En France, ce sont les entreprises qui peuvent choisir de modifier le nombre de jours travaillés par semaine, tant que les règles de droit sont respectées par ailleurs. En particulier, de grands groupes internationaux implantés en France se sont saisis de cette question pour répondre à des enjeux de fidélisation des salariés.

Par exemple, le géant du conseil Accenture propose à certains salariés de condenser leurs heures de travail sur 4 jours au lieu de 5. En France, son homologue KPMG propose aux jeunes parents de travailler quatre jours payés cinq pendant six mois afin de répondre à une demande des salariés de passer plus de temps avec leur nouveau-né.

Deux problématiques apparaissent : d’une part, la réduction du nombre de jours travaillés ou la réduction du temps de travail hebdomadaire effective ; d’autre part, le sens d’une réduction du nombre de jours travaillés dans une culture du travail tournée vers la disponibilité permanente des salariés.

En France, la question de la réduction de temps de travail est à l’agenda politique de certains partis de gauche depuis de nombreuses années. Le sujet avait notamment donné lieu à la réforme des 35 heures en 1998. Plus récemment, l’économiste Pierre Larrouturou et la sociologue Dominique Méda ont publié un essai en 2016 pour recommander une norme d’emploi à temps plein de 4 jours et 32 heures travaillés par semaine.

Les arguments politiques défendus sont de deux ordres : une meilleure répartition de l’emploi pour lutter contre le chômage de masse ; et un rapprochement des temps de travail entre les salariés dits à temps plein (35 heures et plus) et les salariés à temps partiel, qui sont le plus souvent des femmes avec charge de famille.

Instaurer une norme de temps de travail à temps plein de 32 heures réparties sur 4 jours permettrait ainsi de réduire les inégalités d’accès à l’emploi à temps plein ainsi qu’une répartition moins genrée des rôles parentaux. En pratique, cela implique que les salariés pour qui le temps plein était de 35 heures sur 5 jours passent à 32 heures sur quatre jours sans perte de salaire.

En juin 2020, l’entreprise de distribution de matériel informatique LDLC a annoncé mettre en place, par accord collectif, les 32 heures réparties sur quatre jours par semaine sans perte de salaire pour les salariés qui étaient à 35 et 37 heures. Depuis la mise en œuvre effective au 1er janvier 2021, Laurent de la Clergerie, fondateur et dirigeant, a communiqué largement sur les résultats obtenus.

Il a d’abord remarqué des effets de réduction des inégalités de genre comme avancés par Pierre Larrouturou et Dominique Méda. Laurent de la Clergerie note ainsi dans un post sur LinkedIn du 22 avril 2021 : « Cette mesure avait un côté égalité homme-femme non anticipé, car celles qui étaient à 80 % pour garder leurs enfants le mercredi ont pu retrouver un contrat de travail à 100 % »

Contrairement à ses prévisions, il n’a embauché que 30 personnes supplémentaires sur un effectif initial de 1 030 salariés. Les équipes en place se sont organisées pour délivrer la même quantité de travail en jouant sur la polyvalence des postes et une gestion efficace des plannings.
Dans les faits, la tension majeure au cœur du passage à une semaine de quatre jours porte sur une culture du travail orientée vers la disponibilité permanente des salariés.

Très répandue en Amérique du Nord, cette culture 24/7 est considérée comme constitutive d’une American work ethic (« éthique de travail américaine » signifiant la centralité du travail dans la vie des citoyens des États-Unis) par les chercheurs nord-américains Matthew Bidwell et Lindsey Cameron. Selon eux, cette culture s’est exportée dans d’autres pays et constitue un frein à une réduction de la norme du nombre de jours et d’heures travaillés.

En 2020, les chercheuses nord-américaines Irene Padavic, Robin J. Ely et Erin M. Reid avaient en outre montré que la sous-représentation des femmes aux postes de direction était liée à cette culture 24/7.

Dans le cas de l’entreprise LDLC citée précédemment, Laurent de la Clergerie explique très clairement la transformation du rapport au temps qu’il a fallu opérer dans l’entreprise. Dès la mise en place en janvier 2021, le dirigeant témoigne de la nouveauté qui consiste à recevoir des messages automatiques d’absence : « chaque jour, il y a entre 15 et 30 % de la boîte qui répond « je suis off » ou encore « on est passé dans ce monde où on attend, où on ne cherche pas à avoir la réponse tout de suite », a-t-il par exemple expliqué dans une série de podcasts.

Pour bien fonctionner, la norme d’emploi de 32 heures réparties sur 4 jours doit donc s’articuler avec une norme de travail reposant sur un certain ralentissement de la communication, notamment par courriel, tout en garantissant la continuité des activités pour les clients (qui se fait sur 5 voire 6 jours par semaine dans les boutiques physiques).

L’équation ne s’arrête pas là : le cas LDLC illustre également la nécessité de politiques de management tournées vers la productivité collective. Laurent de la Clergerie témoigne plus généralement d’une transformation managériale dans son entreprise tournée vers la qualité de vie au travail des salariés qui a précédé la mise en œuvre de la semaine de quatre jours.

Des mesures, rappelant les high-performance management practices (pratiques de management à haute performance) identifiées par la recherche, avaient ainsi été mises en place au préalable dans l’entreprise : semi-autonomie des équipes ou encore système de rémunération variable collectif et non individuel (suppression des primes pour les commerciaux).

La question de travailler quatre jours au lieu de cinq doit intégrer la réflexion sur une norme de travail qui soit compatible avec les enjeux sociaux de réduction des inégalités. Des politiques managériales spécifiques doivent en particulier être conduites, notamment celles tournées vers la productivité collective et l’équité salariale.
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Par Marie-Rachel Jacob, Professeur-chercheur en management, EM Lyon
La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

France- Productivité : le handicap français

France- Productivité : le handicap français

Non seulement nombre de Français au travail est insuffisant et plombe la croissance mais en plus la productivité de ceux qui travail plonge de manière dangereuse. De nombreux facteurs explicatifs comme sans doute le rapport au travail mais aussi le manque de formation de base et de compétence. La désindustrialisation aussi au profit de services eux-mêmes insuffisamment productifs.
Dans une note intitulée « Cap sur le capital humain pour renouer avec la croissance de la productivité », le conseil d’analyse économique a tiré la sonnette d’alarme ce jeudi 29 septembre. « Le ralentissement de la productivité est un problème économique important dans notre pays. Par rapport aux Etats-Unis et à l’Allemagne, la productivité en France diminue plus vite », a déclaré Xavier Jaravel, un des co-auteurs de la note et prix du meilleur jeune économiste en 2021 lors d’un point presse. ( papier de la Tribune)

Le premier enseignement frappant de ce travail documenté de plus de 80 pages est que la baisse de productivité tricolore a amputé le produit intérieur brut (PIB) d’environ 5,8 points sur la période 2003-2019. Cela représente environ 140 milliards d’euros en quinze ans. Ce décrochage de la productivité hexagonale par rapport à l’Allemagne ou aux Etats-Unis entraîne également des pertes faramineuses pour les finances publiques de l’ordre de 65 milliards d’euros avec un taux de prélèvements obligatoires de 46%.

Pour se donner un ordre de grandeur, les économistes rappellent que cette somme représente le budget annuel du ministère de l’Education nationale. Le centre de recherches rappelle que la France a perdu 7 points de PIB par habitant par rapport à l’Allemagne en quinze années. Une grande partie de ce décrochage (5 points) s’explique par des pertes de vitesse de la productivité.

Enfin, il faut rappeler que si les chercheurs ont focalisé leurs travaux sur les deux dernières décennies, le ralentissement de la productivité en France est loin d’être un phénomène récent. Depuis la fin des « 30 glorieuses », l’économie hexagonale enregistre de plus faibles gains de productivité. « En France, la croissance de la productivité du travail est divisée par deux au cours des années 70 et passe d’un rythme de 5% l’an à un rythme de 2,6% », expliquent les économistes de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) Éric Heyer et Xavier Timbeau dans un récent (*) ouvrage consacré à l’économie tricolore. Les différentes crises économiques liées aux chocs pétroliers des années 70 et au resserrement drastique des politiques monétaires ont porté un coup dur à la productivité dans les pays riches de la planète durant cette période.

L’autre constat important est que la plupart des secteurs sont concernés par ce coup de frein de la productivité. Sans surprise, la chute de productivité dans l’industrie peut s’expliquer en partie par une transformation du modèle productif français. La désindustrialisation accélérée de l’économie hexagonale depuis les années 70 a provoqué des destructions massives d’emplois dans l’industrie. Résultat, les emplois à forte productivité ont considérablement chuté.

La productivité est en général plus forte dans l’industrie que dans les autres secteurs. Dans la construction et le commerce, les tendances sont très négatives par rapport à l’Allemagne. Enfin, même dans les technologies de l’information et de la communication, les résultats sont « alarmants » jugent les économistes du centre d’analyse.

L’un des principaux facteurs évoqués par les économistes pour expliquer ce ralentissement est le décrochage de la France en matière de compétences, en particulier en mathématiques. « Plusieurs analyses récentes s’accordent sur le constat d’une nette dégradation du niveau moyen mais restent ambiguës concernant l’évolution en haut de la distribution [...] Nous confirmons ici le constat d’une dégradation générale du niveau en France et montrons également que ce constat s’applique également aux meilleurs scores de la distribution en particulier sur la période récente », indiquent les économistes. L’organisme rattaché à la Première ministre pointe du doigt également la dégradation des compétences dans la sphère professionnelle.

« Le décrochage éducatif sur les mathématiques et les compétences socio-comportementales pèse sur la productivité. Les capacités socio-comportementales comprennent les capacités à travailler en équipe, à communiquer par exemple. La France est en mauvaise posture sur les compétences en mathématiques et socio-comportementales. La baisse en mathématiques concerne aussi bien la moyenne générale mais aussi les meilleurs élèves, » résume Xavier Jaravel, professeur à la London School of Economics (LSE).

Face à ce constat accablant, le conseil d’analyse économique fait plusieurs préconisations. « Notre première recommandation est de mettre en place une vraie ambition sur la hausse des performances éducatives. Il y a une série de réformes à mener sur les programmes, la formation des enseignants. Il faut également insister sur le renforcement des compétences socio-comportementales dans le cursus scolaire. il faut mettre l’accent sur les formations ultérieures [au cours de la carrière] », poursuit l’économiste.

Le crédit d’impôt recherche convoité par les grandes entreprises est dans le viseur du conseil d’analyse économique. Plusieurs économistes de tout bord ont étrillé cette niche fiscale réclamée par les grands groupes tricolores. « L’effet incitatif du CIR est faible pour la dépense de R&D des grands groupes, qui bénéficient de 400 millions d’euros de subventions à 5 % », soulignent les auteurs de la note. Les chercheurs recommandent de baisser le plafond de dépenses éligibles à 20 millions d’euros.

« On peut optimiser le Crédit d’impôt recherche en conservant l’enveloppe globale [ de 7 milliards d'euros par an] et le redéployer en diminuant les subventions au profit du capital humain », conclut l’économiste. A quelques jours de l’ouverture de la session parlementaire sur le budget 2023, cette proposition risque de raviver les débats sur cette niche fiscale particulièrement controversée.

(*) L’économie française 2020, Editions La Découverte.

France- Economie-Productivité : le nouveau boulet économique français

France- Economie-Productivité : le nouveau boulet économique français

Non seulement nombre de Français au travail est insuffisant et plombe la croissance mais en plus la productivité de ceux qui travail plonge de manière dangereuse. De nombreux facteurs explicatifs comme sans doute le rapport au travail mais aussi le manque de formation de base et de compétence. La désindustrialisation aussi au profit de services eux-mêmes insuffisamment productifs.
Dans une note intitulée « Cap sur le capital humain pour renouer avec la croissance de la productivité », le conseil d’analyse économique a tiré la sonnette d’alarme ce jeudi 29 septembre. « Le ralentissement de la productivité est un problème économique important dans notre pays. Par rapport aux Etats-Unis et à l’Allemagne, la productivité en France diminue plus vite », a déclaré Xavier Jaravel, un des co-auteurs de la note et prix du meilleur jeune économiste en 2021 lors d’un point presse. ( papier de la Tribune)

Le premier enseignement frappant de ce travail documenté de plus de 80 pages est que la baisse de productivité tricolore a amputé le produit intérieur brut (PIB) d’environ 5,8 points sur la période 2003-2019. Cela représente environ 140 milliards d’euros en quinze ans. Ce décrochage de la productivité hexagonale par rapport à l’Allemagne ou aux Etats-Unis entraîne également des pertes faramineuses pour les finances publiques de l’ordre de 65 milliards d’euros avec un taux de prélèvements obligatoires de 46%.

Pour se donner un ordre de grandeur, les économistes rappellent que cette somme représente le budget annuel du ministère de l’Education nationale. Le centre de recherches rappelle que la France a perdu 7 points de PIB par habitant par rapport à l’Allemagne en quinze années. Une grande partie de ce décrochage (5 points) s’explique par des pertes de vitesse de la productivité.

Enfin, il faut rappeler que si les chercheurs ont focalisé leurs travaux sur les deux dernières décennies, le ralentissement de la productivité en France est loin d’être un phénomène récent. Depuis la fin des « 30 glorieuses », l’économie hexagonale enregistre de plus faibles gains de productivité. « En France, la croissance de la productivité du travail est divisée par deux au cours des années 70 et passe d’un rythme de 5% l’an à un rythme de 2,6% », expliquent les économistes de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) Éric Heyer et Xavier Timbeau dans un récent (*) ouvrage consacré à l’économie tricolore. Les différentes crises économiques liées aux chocs pétroliers des années 70 et au resserrement drastique des politiques monétaires ont porté un coup dur à la productivité dans les pays riches de la planète durant cette période.

L’autre constat important est que la plupart des secteurs sont concernés par ce coup de frein de la productivité. Sans surprise, la chute de productivité dans l’industrie peut s’expliquer en partie par une transformation du modèle productif français. La désindustrialisation accélérée de l’économie hexagonale depuis les années 70 a provoqué des destructions massives d’emplois dans l’industrie. Résultat, les emplois à forte productivité ont considérablement chuté.

La productivité est en général plus forte dans l’industrie que dans les autres secteurs. Dans la construction et le commerce, les tendances sont très négatives par rapport à l’Allemagne. Enfin, même dans les technologies de l’information et de la communication, les résultats sont « alarmants » jugent les économistes du centre d’analyse.

L’un des principaux facteurs évoqués par les économistes pour expliquer ce ralentissement est le décrochage de la France en matière de compétences, en particulier en mathématiques. « Plusieurs analyses récentes s’accordent sur le constat d’une nette dégradation du niveau moyen mais restent ambiguës concernant l’évolution en haut de la distribution [...] Nous confirmons ici le constat d’une dégradation générale du niveau en France et montrons également que ce constat s’applique également aux meilleurs scores de la distribution en particulier sur la période récente », indiquent les économistes. L’organisme rattaché à la Première ministre pointe du doigt également la dégradation des compétences dans la sphère professionnelle.

« Le décrochage éducatif sur les mathématiques et les compétences socio-comportementales pèse sur la productivité. Les capacités socio-comportementales comprennent les capacités à travailler en équipe, à communiquer par exemple. La France est en mauvaise posture sur les compétences en mathématiques et socio-comportementales. La baisse en mathématiques concerne aussi bien la moyenne générale mais aussi les meilleurs élèves, » résume Xavier Jaravel, professeur à la London School of Economics (LSE).

Face à ce constat accablant, le conseil d’analyse économique fait plusieurs préconisations. « Notre première recommandation est de mettre en place une vraie ambition sur la hausse des performances éducatives. Il y a une série de réformes à mener sur les programmes, la formation des enseignants. Il faut également insister sur le renforcement des compétences socio-comportementales dans le cursus scolaire. il faut mettre l’accent sur les formations ultérieures [au cours de la carrière] », poursuit l’économiste.

Le crédit d’impôt recherche convoité par les grandes entreprises est dans le viseur du conseil d’analyse économique. Plusieurs économistes de tout bord ont étrillé cette niche fiscale réclamée par les grands groupes tricolores. « L’effet incitatif du CIR est faible pour la dépense de R&D des grands groupes, qui bénéficient de 400 millions d’euros de subventions à 5 % », soulignent les auteurs de la note. Les chercheurs recommandent de baisser le plafond de dépenses éligibles à 20 millions d’euros.

« On peut optimiser le Crédit d’impôt recherche en conservant l’enveloppe globale [ de 7 milliards d'euros par an] et le redéployer en diminuant les subventions au profit du capital humain », conclut l’économiste. A quelques jours de l’ouverture de la session parlementaire sur le budget 2023, cette proposition risque de raviver les débats sur cette niche fiscale particulièrement controversée.

(*) L’économie française 2020, Editions La Découverte.

Productivité : le nouveau boulet économique français

Productivité : le nouveau boulet économique français

Non seulement nombre de Français au travail est insuffisant et plombe la croissance mais en plus la productivité de ceux qui travail plonge de manière dangereuse. De nombreux facteurs explicatifs comme sans doute le rapport au travail mais aussi le manque de formation de base et de compétence. La désindustrialisation aussi  au profit de services eux-mêmes insuffisamment productifs.

Dans une note intitulée « Cap sur le capital humain pour renouer avec la croissance de la productivité », le conseil d’analyse économique a tiré la sonnette d’alarme ce jeudi 29 septembre. « Le ralentissement de la productivité est un problème économique important dans notre pays. Par rapport aux Etats-Unis et à l’Allemagne, la productivité en France diminue plus vite »,  a déclaré Xavier Jaravel, un des co-auteurs de la note et prix du meilleur jeune économiste en 2021 lors d’un point presse. ( papier de la Tribune)

Le premier enseignement frappant de ce travail documenté de plus de 80 pages est que la baisse de productivité tricolore a amputé le produit intérieur brut (PIB) d’environ 5,8 points sur la période 2003-2019. Cela représente environ 140 milliards d’euros en quinze ans. Ce décrochage de la productivité hexagonale par rapport à l’Allemagne ou aux Etats-Unis entraîne également des pertes faramineuses pour les finances publiques de l’ordre de 65 milliards d’euros avec un taux de prélèvements obligatoires de 46%.

Pour se donner un ordre de grandeur, les économistes rappellent que cette somme représente le budget annuel du ministère de l’Education nationale. Le centre de recherches rappelle que la France a perdu 7 points de PIB par habitant par rapport à l’Allemagne en quinze années. Une grande partie de ce décrochage (5 points) s’explique par des pertes de vitesse de la productivité.

Enfin, il faut rappeler que si les chercheurs ont focalisé leurs travaux sur les deux dernières décennies, le ralentissement de la productivité en France est loin d’être un phénomène récent. Depuis la fin des « 30 glorieuses », l’économie hexagonale enregistre de plus faibles gains de productivité. « En France, la croissance de la productivité du travail est divisée par deux au cours des années 70 et passe d’un rythme de 5% l’an à un rythme de 2,6% », expliquent les économistes de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) Éric Heyer et Xavier Timbeau dans un récent (*) ouvrage consacré à l’économie tricolore. Les différentes crises économiques liées aux chocs pétroliers des années 70 et au resserrement drastique des politiques monétaires ont porté un coup dur à la productivité dans les pays riches de la planète durant cette période.

L’autre constat important est que la plupart des secteurs sont concernés par ce coup de frein de la productivité. Sans surprise, la chute de productivité dans l’industrie peut s’expliquer en partie par une transformation du modèle productif français. La désindustrialisation accélérée de l’économie hexagonale depuis les années 70 a provoqué des destructions massives d’emplois dans l’industrie. Résultat, les emplois à forte productivité ont considérablement chuté.

La productivité est en général plus forte dans l’industrie que dans les autres secteurs. Dans la construction et le commerce, les tendances sont très négatives par rapport à l’Allemagne. Enfin, même dans les technologies de l’information et de la communication, les résultats sont « alarmants » jugent les économistes du centre d’analyse.

L’un des principaux facteurs évoqués par les économistes pour expliquer ce ralentissement est le décrochage de la France en matière de compétences, en particulier en mathématiques. « Plusieurs analyses récentes s’accordent sur le constat d’une nette dégradation du niveau moyen mais restent ambiguës concernant l’évolution en haut de la distribution [...] Nous confirmons ici le constat d’une dégradation générale du niveau en France et montrons également que ce constat s’applique également aux meilleurs scores de la distribution en particulier sur la période récente », indiquent les économistes. L’organisme rattaché à la Première ministre pointe du doigt également la dégradation des compétences dans la sphère professionnelle.

« Le décrochage éducatif sur les mathématiques et les compétences socio-comportementales pèse sur la productivité. Les capacités socio-comportementales comprennent les capacités à travailler en équipe, à communiquer par exemple. La France est en mauvaise posture sur les compétences en mathématiques et socio-comportementales. La baisse en mathématiques concerne aussi bien la moyenne générale mais aussi les meilleurs élèves, » résume Xavier Jaravel, professeur à la London School of Economics (LSE).

Face à ce constat accablant, le conseil d’analyse économique fait plusieurs préconisations. « Notre première recommandation est de mettre en place une vraie ambition sur la hausse des performances éducatives. Il y a une série de réformes à mener sur les programmes, la formation des enseignants. Il faut également insister sur le renforcement des compétences socio-comportementales dans le cursus scolaire. il faut mettre l’accent  sur les formations ultérieures [au cours de la carrière] », poursuit l’économiste.

Le crédit d’impôt recherche convoité par les grandes entreprises est dans le viseur du conseil d’analyse économique. Plusieurs économistes de tout bord ont étrillé cette niche fiscale réclamée par les grands groupes tricolores. « L’effet incitatif du CIR est faible pour la dépense de R&D des grands groupes, qui bénéficient de 400 millions d’euros de subventions à 5 % », soulignent les auteurs de la note. Les chercheurs recommandent de baisser le plafond de dépenses éligibles à 20 millions d’euros.

« On peut optimiser le Crédit d’impôt recherche en conservant l’enveloppe globale [ de 7 milliards d'euros par an] et le redéployer en diminuant les subventions au profit du capital humain », conclut l’économiste. A quelques jours de l’ouverture de la session parlementaire sur le budget 2023, cette proposition risque de raviver les débats sur cette niche fiscale particulièrement controversée.

(*) L’économie française 2020, Editions La Découverte.

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