Archive pour le Tag 'production'

Production nucléaire en hausse

Production nucléaire en hausse

 

EDF a annoncé lundi une augmentation de la production nucléaire en France pour l’année 2024 estimée – entre 340 et 360 TWh, contre une fourchette de 315 à 345 TWh prévue initialement -, cette augmentation n’incluant pas l’EPR de Flamanville, qui est entré en production ce lundi soir. L’électricité nucléaire pourrait représenter 70 %  au moins de la production électrique française, l’hydraulique 6 à 7 % et 6 % pour les autres énergies.

 

«Les 56 autres réacteurs performent mieux que ce qu’on avait intégré», a déclaré Régis Clément, directeur adjoint de la division production nucléaire du groupe français lors d’un point presse, si bien que la production de «l’EPR arrivera en supplément».
«Le dossier “corrosion” a été moins sensible que prévu», a-t-il ajouté. «Cette révision de l’estimation de production nucléaire pour 2024 s’appuie sur l’amélioration de la performance des arrêts de tranche, la maîtrise industrielle des contrôles et des chantiers de réparations liés au dossier de la corrosion sous contrainte, et l’absence d’aléa climatique majeur pendant l’été», selon le communiqué d’EDF.

Céréales : mauvaise production en France

Céréales : mauvaise production en France
Le cours des céréales baisse, même si les moissons en France, premier producteur de blé tendre de l’Union européenne, s’annoncent pourtant mauvaises : l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) évoquait, mardi, dans un communiqué, une récolte « qui pourrait tomber jusqu’à 26 millions de tonnes contre 36 millions en moyenne » les années précédentes.

Les prix mondiaux des céréales sont orientés à la baisse dans le monde, et ce, malgré la mauvaise récolte qui se profile dans l’Hexagone. La récente tension des relations entre l’Algérie et la France pourrait compliquer davantage la situation des céréaliers de l’Hexagone cette année.
À la Bourse de Chicago, le prix du blé tendre américain pour livraison en septembre est descendu, lundi en séance, à 5,14 dollars le boisseau, son plus bas niveau depuis l’été 2020. Les cours du maïs et du soja sont aussi à des niveaux plus vus depuis près de quatre ans.

Côté européen, le cours du blé de meunerie, pour l’échéance de septembre, est repassé, mardi, sous la barre des 215 euros la tonne sur Euronext. Le maïs et le colza se replient aussi depuis plusieurs séances.
Le cours des céréales baisse, même si les moissons en France, premier producteur de blé tendre de l’Union européenne, s’annoncent pourtant mauvaises : l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) évoquait, mardi, dans un communiqué, une récolte « qui pourrait tomber jusqu’à 26 millions de tonnes contre 36 millions en moyenne » les années précédentes.

Le résultat final est encore incertain et sera probablement « très hétérogène » en fonction des régions, remarque Damien Vercambre du cabinet Inter-Courtage. « Mais on sait d’ores et déjà qu’on aura moins de blé à exporter », ajoute-t-il.

Électricité France : hausse de la production

Électricité France : hausse de la production

 Au cours du premier semestre, la production d’électricité en France a atteint son plus haut niveau depuis 2019, à 272 térawattheures (TWh).

La production nucléaire continue de remonter après l’épisode de corrosion sous contrainte. Elle est en hausse de 12 % par rapport à l’an passé, avec 19,1 TWh supplémentaires, pour atteindre 177 TWh, comme annoncé par EDF lors de la présentation de ses résultats pour les six premiers mois de l’année vendredi. Cette production reste toujours en retrait de 14 % par rapport à la moyenne 2000-2020.
La production des autres renouvelables reste modeste mais s’accroît progressivement, une hausse de 0,8 TWh pour l’éolien et de 0,5 Twh pour le solaire, pour atteindre respectivement 25,5 TWh et de 11,4 TWh. La puissance maximale produite a atteint 18 GW le 22 février 2024 pour l’éolien terrestre et près de 15 GW le 10 mai 2024 pour le solaire. La production thermique fossile n’a jamais été aussi faible depuis les années 1950, à 11,5 TWh.

Dans le même temps, la consommation d’électricité reste de 5 à 10% plus bas qu’avant la crise énergétique. Cette production abondante face à une demande encore timide a fait reculer les prix en France, qui se situent désormais à un niveau faible par rapport à ceux des pays voisins. Dans le détail, les prix spot ont retrouvé leurs niveaux d’avant crise (46 €/MWh en moyenne au cours du semestre) et les prix à terme – sur un marché destiné aux industriels, fournisseurs alternatifs d’électricité… – à horizon premier trimestre T1 2025 ont été divisés par trois par rapport à ceux de l’hiver dernier. Ils sont redevenus inférieurs aux prix allemands pour la première fois depuis le début de la crise énergétique

Céréales : baisse de production en perspective

Sombre perspective pour la production la production de blé tendre français en 2024 avec le chiffre de 29,7 millions de tonnes. Ce serait 15% de moins que l’année dernière, lorsque la production a atteint 35 millions de tonnes. Et ce serait un fiasco historique : « En vingt ans, seules deux autres récoltes n’ont pas franchi les 30 millions de tonnes », en 2016 et 2020, souligne le service ministériel.

Une baisse de production frappe d’ailleurs aussi d’autres céréales, notamment l’orge. Pour l’ensemble de celles à paille (blé tendre, blé dur, orge, triticale, seigle et avoine), elle devrait s’élever à 13% en France.

Ces défis pour les céréaliers français interviennent à un moment où les charges, qui avaient explosé après le début de la guerre en Ukraine, restent élevée, observe l’Association générale des producteurs de blé (AGPB, l’une des associations du syndicat agricole majoritaire, la Fnsea). Elle insiste notamment sur les coûts des engrais, de l’énergie et de la main-d’œuvre. « Cet effet ciseaux fragilise durablement la trésorerie de nos fermes », déplore son président, Eric Thirouin.

Or les dernières années, les céréaliers figuraient parmi les agriculteurs qui s’en sortaient le mieux : même très bien lorsque les cours des céréales étaient au plus haut. Leur mécontentement risque désormais de venir s’ajouter à celui de l’ensemble des agriculteurs qui, depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, s’inquiètent de la mise en suspens des réformes promises après leur mobilisation de l’hiver dernier. En vue des élections des Chambres d’agriculture en janvier, les syndicats agricoles ne devraient pas hésiter à s’en saisir.

Décathlon rapatrie sa production…. au Maroc

Décathlon rapatrie sa production…. au Maroc

 

 

Pas vraiment une relocalisation mais un transfert d’une grande partie de la production assurée en Asie aujourd’hui déplacée non pas en France mais au Maroc.

On comprend évidemment les enjeux économiques notamment la question de compétitivité. Cependant la France ne saurait seulement être un pays de consommation dont une partie est permise par l’endettement du pays. La question de la compétitivité et du rapport au travail est également en cause.

L’enseigne française de sport et de loisirs a décidé de rapatrier dans le royaume chérifien une partie de sa production aujourd’hui localisée en Asie. Le groupe explique sa démarche par un engagement face au changement climatique mais aussi par un besoin de sécurisation de ses stocks après le Covid et face à des risques géopolitiques grandissants.

De retour en Afrique, la société met aujourd’hui en avant l’enjeu environnemental, bien que cela ne soit pas l’unique raison, comme l’explique Julien Beretti, le directeur général de la filiale production de Decathlon pour tout le Maroc. « Il s’agit également de maîtriser le risque mondial face à tous les enjeux géopolitiques actuels. Entre le blocage du canal de Suez, les tensions avec la

Articuler modes de production et transition écologique

Articuler modes de production et transition écologique

 

Dominique Méda, sociologue : « Il est essentiel d’anticiper et d’accompagner les transformations des modes de production de la transition écologique » ( dans Le Monde)

Dominique Méda,Professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine-PSL et présidente de l’Institut Veblen

Les travailleurs n’ont pas tort de craindre les conséquences des politiques environnementales, il faut donc restructurer l’industrie en évitant les erreurs commises pour la sidérurgie ou le textile dans les années 1970-1980, explique la sociologue dans sa chronique.

Les mouvements de colère contre les mesures environnementales, largement soutenus par des partis politiques qui aiment répéter que la France ne représenterait que 1 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, se multiplient et touchent désormais des catégories professionnelles et sociales de plus en plus nombreuses. Le risque est grand de voir le Pacte vert européen, qui n’était pourtant pas parfait et méritait d’être complété, largement détricoté à la suite des élections de juin alors que les nouvelles du front climatique sont de plus en plus alarmantes. Cette remise en cause, qu’elle prenne ou non des formes protestataires, est très souvent liée à la question de l’emploi et aux craintes légitimes que suscitent les transformations des modes de production exigées par la lutte contre le changement climatique et en faveur de la santé des populations.

C’est la raison pour laquelle il est essentiel d’anticiper et d’accompagner ces transformations. La notion de transition « juste » sert précisément à souligner que celles-ci ne doivent pas se faire au détriment de ceux qui travaillent dans les secteurs appelés à être restructurés, mais que le processus doit être piloté de manière à amortir ou à éviter les chocs, ce qui suppose une vision à long terme, des institutions spécifiques et des moyens.

Nous n’avons pas su, dans les années 1970 et 1980, accompagner sérieusement les restructurations du textile et de la sidérurgie, pas plus que celles des décennies suivantes. Une étude du Centre d’études prospectives et d’informations internationales d’Axelle Arquié et Thomas Grjebine, parue en mars, rappelle fort utilement qu’entre 1997 et 2019, celles-ci s’étaient traduites par « un fort coût individuel en termes d’emploi et de salaire » et que les plans sociaux mis en œuvre n’avaient notamment pas permis une réallocation de main-d’œuvre bénéfique à l’économie locale. Et ce, « contrairement à l’hypothèse de la destruction créatrice » pourtant chère à beaucoup de nos économistes.

Pourquoi les travailleurs des secteurs et entreprises menacés de restructuration ne résisteraient-ils pas de toutes leurs forces à un processus qui risque de leur faire perdre leur emploi et d’aggraver leurs conditions de vie ?
Mais les choses sont peut-être en train de changer. S’il ne s’était pratiquement rien passé en la matière depuis le plan de programmation des emplois et des compétences rendu au gouvernement par [l’ancienne présidente du Medef] Laurence Parisot en 2019, le secrétariat général à la planification écologique a publié en février une estimation du nombre d’emplois susceptibles d’être supprimés et créés par la transition écologique et a lancé des COP régionales destinées à préciser et à enrichir celle-ci (« Stratégie emplois et compétences pour la planification écologique »). Cette importante avancée devra être prolongée par une cartographie précise des compétences actuellement mobilisées et de celles à développer, mais aussi par des décisions claires concernant les productions que nous souhaitons conserver ou relocaliser.

 

La production de poulets diminue en France

La production de poulets diminue en France

 

Si en France la production de poulets excédait la consommation de 250 000 tonnes en 2010, le pays est devenu importateur net de poulets à partir de 2019. Il est ainsi déficitaire de plus de 100 000 tonnes en 2021 . En d’autres termes, la production de poulets diminue en France, et est de moins en moins destinée à l’exportation, tandis que la consommation repose davantage sur des fournisseurs étrangers. Ainsi, 36 % des poulets consommés en France en 2021 sont importés, contre 25 % en 2010. Dans le même temps, les exportations qui représentaient 32 % de la production en 2010 ne comptent plus que pour 26 % de la production.

 

par 

  1. Économiste, CEPII
  2. Économiste, CEPII
  3. Apprentie Économiste, CEPII dans The Conversation 

Le marché mondial du poulet est en réalité très segmenté. On y distingue les produits frais, pour lesquels les échanges sont régionaux, et les produits surgelés, moins différenciés, plus faciles à transporter sur de longues distances, et pour lesquels le marché est véritablement mondial.

Les échanges intracommunautaires de produits frais comptaient pour 66 % des échanges mondiaux en 2021, contre 17,5 % pour les produits congelés. Le marché du congelé est dominé par le Mercosur, zone de libre-échange sud-américaine regroupant l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay, qui exporte vers le monde entier (42 % des parts de marché mondiales à l’exportation de produits congelés en 2021).

Par ailleurs, les poulets sont vendus soit à la découpe (en morceaux), soit entier. À l’échelle mondiale, le commerce de morceaux a très fortement augmenté, bien plus que les échanges de poulets entiers, notamment en raison du changement des modes de consommation du poulet.

Les exportations françaises de poulets ont connu une dynamique très différente en fonction de ces produits. En particulier, les exportations de produits congelés ont considérablement reculé depuis 2010.

Ces déboires à l’exportation tiennent à deux facteurs : un positionnement sur un produit dont la demande s’est révélée peu dynamique, doublé d’une perte de débouchés traditionnels sous l’effet d’une concurrence internationale accrue.

En effet, la spécialisation historique des exportateurs français sur les poulets entiers congelés  n’a pas été très profitable car la demande mondiale pour ces produits n’a pas connu une évolution particulièrement favorable. Ainsi, le poulet entier congelé, qui représentait la majorité des exportations de poulets français en 2010 (58 %), a vu son commerce mondial croître de 12 % depuis cette date, quand dans le même temps les échanges de morceaux augmentaient plus de trois fois plus vite (41 % sur la période).

En outre, la France a décroché sur ce produit, pour lequel la concurrence mondiale est particulièrement forte. En particulier, les producteurs français exportaient énormément vers le Moyen-Orient au début des années 2010, un marché qu’ils ont quasi totalement perdu au bénéfice du Mercosur (81 % des exportations de poulets entiers congelés vers le Moyen-Orient et Proche-Orient en 2022).

De manière générale, la part de marché de la France sur les poulets entiers congelés a chuté de 12 points de pourcentage (pp) entre 2010 et 2022 , quand dans le même temps celle de l’Ukraine progressait de 4 pp et celle de la Pologne de 2 pp. Le Mercosur n’a pas particulièrement accru sa présence pour ce produit, sa progression se situant davantage sur le marché des morceaux congelés, particulièrement dynamique, et sur lequel la France a connu également un déclin.

Sur la période 2010-2022, la France a changé de spécialisation à l’exportation. Elle exporte désormais essentiellement des morceaux frais, qui représentent 51 % de ses exportations de poulets en 2022.

Sur ce marché, la concurrence est essentiellement européenne. Les Pays-Bas, et la Belgique sont les exportateurs historiques de poulets frais découpés, mais l’Ukraine et la Pologne montent en puissance sur la période.

La Pologne enregistre ainsi une augmentation significative de sa part de marché de 13 pp sur la période, tandis que l’Ukraine connaît une progression plus modeste de 2 pp (graphique 5). En comparaison, la part de marché de la France n’a augmenté que de 0,7 pp sur la période.

Nous avons vu que la France est à présent importatrice nette de poulets. Ses importations sont uniquement composées de morceaux, frais et congelés (graphique 6) et ses fournisseurs sont quasi exclusivement des partenaires européens, y compris pour les morceaux surgelés qui sont pourtant largement mondialisés.Ce sont surtout les importations de morceaux frais qui s’accroissent sur la période, dont la Belgique est le principal fournisseur. Toutefois sa part dans les importations françaises de ces produits se réduit fortement sur la période, au bénéfice de la Pologne et du Royaume-Uni. La trajectoire de la Pologne est la plus spectaculaire : elle voit sa part dans les importations françaises s’accroître substantiellement, aussi bien pour les morceaux de poulet frais (de 2 % en 2010 à 19 % en 2022) que pour les morceaux congelés (de 10 % à 37 %). Cet accroissement de la part de marché polonaise se retrouve également sur l’ensemble du marché européen.

Le succès à l’exportation de la Pologne va de pair avec une forte augmentation de sa production qui a doublé depuis 2010. Plus discrètement, le Royaume-Uni confirme sa place sur le marché européen, avec une hausse continue de sa production sur la période (32 %). La production française, quant à elle, progresse très peu sur la période (5 %).

Les importations françaises de poulet proviennent essentiellement des pays de l’Union européenne (UE), et le marché unique est l’échelon pertinent en France pour penser la concurrence internationale sur ces produits. Les baisses de parts de marché et de compétitivité françaises par rapport aux producteurs européens s’expliquent notamment par un différentiel de coût de production, lié en partie aux coûts de la main-d’œuvre et du bâti.

Toutefois, les différentiels de prix entre les produits français et leurs concurrents sont également liés à une spécialisation de la production française sur des produits plus haut de gamme et à la diversité de ses produits.

En dépit des discours alarmistes sur le poulet brésilien, le Mercosur ne concurrence quasiment pas les producteurs français sur leur marché domestique pour le moment. Sa concurrence opère principalement sur les marchés tiers, en particulier au Moyen-Orient. Cette faible part du Mercosur dans les importations françaises s’explique en partie par le fait que le marché européen est encore très protégé, avec des droits de douane autour de 1 euro par kilo pour les morceaux frais et congelés et 0,30 euro par kilo pour les poulets entiers. Les produits importés doivent en outre faire face à de nombreuses normes pour être acceptés sur le marché européen.

Étant donné les différences de prix entre les pays du Mercosur et la France, il n’est toutefois pas exclu que les importations en provenance de cette région augmentent si un accord commercial était conclu. A noter cependant que les négociations ne portent que sur une suppression de droits de douane pour 180 000 tonnes de poulet, soit 1,2 % de la consommation européenne.

Concernant l’Ukraine, l’ouverture du marché communautaire depuis le mois de juin 2022 a fortement augmenté les importations de poulets (de 142 % dans l’UE entre 2021 et 2023). L’Ukraine est ainsi passée de 21 % à 43 % des importations extracommunautaires en deux ans. Ces volumes représentent actuellement 3,5 % de la production européenne (10,8 millions de tonnes). Toutes origines confondues, pour l’UE, la hausse des importations extracommunautaires de poulets n’est cependant que de 8 % entre 2021 et 2023, ce qui suggère que les fournisseurs ukrainiens se sont surtout substitués à d’autres fournisseurs extra-européens.

Recul de la production de légumes

Recul de la production de légumes

Sécheresses et autres catastrophes expliquent le recul de la production de légumes mais surtout le manque de main-d’œuvre. Ou la question récurrente des actifs qui prennent des libertés avec le travail. En 2022-2023, les 784 producteurs de la coopérative bretonne, la Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), première coopérative légumière française,  a récolté 179.000 tonnes de fruits et légumes, contre 195.000 tonnes lors de l’exercice précédent, soit une baisse de 8,2%. La sécheresse de l’été 2022 a notamment plombé la production de l’automne suivant et du début de l’année 2023. 

Depuis 2019, la coopérative agricole a perdu un quart de sa production légumière, les exploitants agricoles se tournant vers des cultures plus rentables (maïs, céréales) ou nécessitant moins de main-d’œuvre. «Aujourd’hui, le sujet, c’est la main-d’œuvre. C’est un sujet préoccupant, on a essayé de faire venir la main-d’œuvre de différents pays», comme la Roumanie, la Bulgarie ou le Maroc, a expliqué Marc Kerangueven.

 

Production d’ électricité–Prolongation des centrales nucléaires

Production d’ Électricité–Prolongation des centrales nucléaires

À l’origine des centrales nucléaires été conçues pour être exploitées pendant au moins 40 ans mais l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé la prolongation des plus vieux réacteurs jusqu’à 50 ans; EDF table désormais sur une durée de vie de 60 ans au moins .

Pour prolonger la durée de vie des centrales nucléaires Une concertation publique a été lancée ce 18 janvier, par le Haut Comité pour la transparence et l’information pour la sécurité nucléaire (HCTISN). Elle porte sur «les conditions de sûreté pour poursuivre le fonctionnement des vingt réacteurs de 1300 MW, après quarante ans». Chacun peut y participer.

La liste des installations concernées comportant ces autres types de réacteurs comprend deux réacteurs à Flamanville, deux à Penly, deux à Golfech ou encore quatre à Cattenom. Cette concertation marque le début du processus qui doit aboutir à prolonger l’exploitation de ces installations jusqu’à cinquante, soixante ans, ou même 80 ans comme aux États-Unis par exemple

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Production d’Electricité: Pédale douce sur le renouvelable

Production d’Electricité: Pédale douce sur le renouvelable

Adieu la projection des chiffres officiels de production énergétique. La limitation du nucléaire a bien entendu disparu également comme celle du renouvelable.

Il n’y a plus de chiffres l’avant-projet de loi « souveraineté énergétique » ? Alors que ce texte, qui devra être présenté en Conseil des ministres « fin janvier-début février » Ne restent donc, dans la dernière version, que les volets régulation des prix, protection des consommateurs et régime des barrages hydroélectriques. On a connu une époque où le nucléaire était visé avec l’ambition d’en limiter la production ( Hollande et Macron). Une erreur stratégique et énergétique centrale qui a affecté la compétitivité du pays. Le ridicule allant jusqu’à la fermeture de la centrale de Fessenheim. Aujourd’hui on réaffirme au contraire la primauté du nucléaire avec le renforcement et la prolongation du parc existant, au moins 14 centrales EPR nouvelles voire d’autres.

Ainsi un projet de loi relatif à la souveraineté énergétique acte ce changement stratégique fondamental. Si effectivement on fixe des objectifs quantitatifs au nucléaire par contre, c’est la pédale douce sur les derniers les énergies renouvelables certes utiles mais forcément anecdotiques et intermittentes.

Le texte mentionne bien le rôle des énergies renouvelables pour la sécurité d’approvisionnement du pays sans pour autant assigner d’objectifs précis à leur déploiement… contrairement au nucléaire.

L’objectif politique et bien entendu de recueillir le soutien de la droite et notamment du parti des « Républicains ».

Dans une interview accordée dimanche 7 janvier , la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a présenté les grandes lignes d’un avant projet de loi visant à assurer la souveraineté énergétique de la France à l’horizon 2035. Le texte fait la part belle à l’atome civil en lui assignant plusieurs objectifs précis. Il est ainsi question de « maintenir une puissance installée d’au moins 63 GW et une disponibilité d’au moins 66 %, avec l’objectif d’atteindre une disponibilité de 75 % à partir de 2030, assurant un socle de sécurité d’approvisionnement jusqu’en 2035 ».

Energie-Production d’électricité : une facture de 500 milliards

Energie-Production d’électricité : une facture de 500 milliards

Il est clair que tarifs d’électricité ne sont pas près de diminuer. Les besoins d’EDF pour la production sont de 250 à 300 milliards, les besoins de RTE pour le transport sont de 100 milliards et les besoins d’ENEDIS pour la distribution de 100 milliards également. Total environ 500 milliards.

il y a d’abord les énormes besoins d’EDF pour produire notamment en modernisant des centrales actuelles et en construisant les EPR. EDF qui traîne une dette de plus de 60 milliards, qui doit notamment moderniser les centrales actuelles (notamment le grand carénage, assurer le cout de l’enfouissement des déchets), financer les nouvelles centrales EPR 2, investir aussi dans les autres renouvelables. Mais il y a également les besoins de financement pour le développement du réseau et la modernisation de sa distribution. 100 milliards pour le réseau RTE et encore 100 milliards pour la distribution ENEDIS . Des sommes à ajouter au besoin d’EDF de l’ordre d’ici une quinzaine d’années de 250 à 300 milliards.

Interrogé ce jeudi 7 décembre à l’occasion du Forum Zéro Carbone, organisé par La Tribune, France Urbaine et la ville de Paris, à l’Hôtel de ville de Paris, sur un possible montant d’investissements proche de 100 milliards d’euros, le dirigeant a confirmé qu’il s’agissait du bon « ordre de grandeur ».

« Vous avez raison c’est de cet ordre de grandeur-là d’ici à 2040, voire 2045 pour le transport d’électricité. C’est du même ordre de grandeur pour la distribution [dont le réseau est géré par Enedis, ndlr]. Donc vous voyez que ce sont des volumes de milliards avec plusieurs zéros », a répondu le président de RTE.

Le président de RTE a ajouté que ces chiffres seraient « à confirmer » au printemps 2024, lors de la présentation du SDDR. Les prévisions du gestionnaire s’appuieront sur les données de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) mise en consultation par le gouvernement fin novembre.

Production d’électricité : une facture de 500 milliards

Production d’électricité : une facture de 500 milliards

Il est clair que tarifs d’électricité ne sont pas près de diminuer. Les besoins d’EDF pour la production sont de 250 à 300 milliards, les besoins de RTE pour le transport sont de 100 milliards et les besoins d’ENEDIS pour la distribution de 100 milliards également. Total environ 500 milliards.

il y a d’abord les énormes besoins d’EDF pour produire notamment en modernisant des centrales actuelles et en construisant les EPR. EDF qui traîne une dette de plus de 60 milliards, qui doit notamment moderniser les centrales actuelles (notamment le grand carénage, assurer le cout de l’enfouissement des déchets), financer les nouvelles centrales EPR 2, investir aussi dans les autres renouvelables. Mais il y a également les besoins de financement pour le développement du réseau et la modernisation de sa distribution. 100 milliards pour le réseau RTE et encore 100 milliards pour la distribution ENEDIS . Des sommes à ajouter au besoin d’EDF de l’ordre d’ici une quinzaine d’années de 250 à 300 milliards.

Interrogé ce jeudi 7 décembre à l’occasion du Forum Zéro Carbone, organisé par La Tribune, France Urbaine et la ville de Paris, à l’Hôtel de ville de Paris, sur un possible montant d’investissements proche de 100 milliards d’euros, le dirigeant a confirmé qu’il s’agissait du bon « ordre de grandeur ».

« Vous avez raison c’est de cet ordre de grandeur-là d’ici à 2040, voire 2045 pour le transport d’électricité. C’est du même ordre de grandeur pour la distribution [dont le réseau est géré par Enedis, ndlr]. Donc vous voyez que ce sont des volumes de milliards avec plusieurs zéros », a répondu le président de RTE.

Le président de RTE a ajouté que ces chiffres seraient « à confirmer » au printemps 2024, lors de la présentation du SDDR. Les prévisions du gestionnaire s’appuieront sur les données de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) mise en consultation par le gouvernement fin novembre.

Pétrole : une nouvelle baisse de production pour faire remonter les prix

Pétrole : une nouvelle baisse de production pour faire remonter les prix


En dépit de la décision de l’OPEP et de ses alliés de réduire leur Production de pétrole, après un pic à près de 100 $ , le baril plafonne autour de 80 $. En cause une demande qui s’affaiblit notamment de la part de la Chine qui voit sa croissance tutoyer la stagnation. Une demande également en baisse un peu partout du fait du tassement général de la croissance et par conséquent de la demande énergétique dont celle du pétrole.

Du coup, les membres de l’OPEP et ses alliés envisagent une nouvelle réduction de la production avec l’objectif de faire remonter les cours et donc les prix pour le consommateur. Le problème est que ces augmentations de pétrole nourrissent l’inflation et que cette inflation elle-même Provoque une hausse des taux d’intérêt qui vient affaiblir la croissance globale et donc la demande de pétrole. Bref le contraire d’un cercle vertueux.

L’Arabie saoudite, la Russie et d’autres membres de l’Opep+ se sont déjà engagés à réduire leur production de pétrole de 5,16 millions de barils par jour (bpj), soit environ 5% de la demande mondiale quotidienne.

Ces réductions comprennent 3,66 millions de bpj de la part de l’Opep+ et des réductions volontaires supplémentaires de la part de l’Arabie saoudite et de la Russie.

L’Opep analyserait probablement le bien-fondé d’éventuelles mesures supplémentaires lors de la réunion. Deux autres sources de l’Opep+ ont déclaré que des réductions plus importantes pourraient être discutées.

Les ministres de l’Energie de l’Opep+ se réuniront le 26 novembre. Le groupe a déjà adopté, lors de sa dernière réunion en juin, un plan visant à réduire l’offre de 3,66 millions de bpj d’ici à 2024.

Vins: Forte baisse de la production mondiale

Vins: Forte baisse de la production mondiale

La production mondiale de vin a chuté cette année de 7%, à son plus bas niveau depuis 1961, selon une estimation de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), publiée ce mardi 7 novembre. Notons par ailleurs des transformations structurelles liées au changement de consommation au profit par exemple de la bière ou encore du rosé qui remplace le vin rouge progressivement. Par ailleurs, le réchauffement climatique remet en cause certaines conditions de production.

Pour Inaki Garcia de Cortazar-Atauri, de l’institut de recherche agronomique Inrae « on peut faire le constat qu’on a de plus en plus d’événements extrêmes récurrents » comme les canicules qui se rajoutent à des fléaux connus depuis longtemps comme le mildiou, complète ce spécialiste de l’impact du changement climatique sur l’agriculture. Notons que la France conserve une production à peu près stable cette année mais qu’elle est cependant concernée par les changements évoqués.

L’Italie, se retrouve particulièrement touchée et perd sa place de premier producteur mondial. La France, avec une production stable, redevient quant à elle le premier fournisseur de vin au monde devant l’Italie, où la production a chuté de 12%, relève l’OIV dans sa première évaluation des vendanges 2023. Dans l’hémisphère nord, à l’instar de l’Italie, la production viticole a particulièrement pâti de divers aléas en Espagne (-14%) et en Grèce (-45%).

En France, même si la production se stabilise dans son ensemble, il existe de fortes disparités, relève l’OIV. Le Bordelais et la région du sud-ouest ont fait face à la propagation du mildiou tandis que le Languedoc-Roussillon a été affecté par des vagues de chaleur et la sécheresse.

En revanche, des volumes « particulièrement importants » sont attendus dans le Cognac, en Corse et en Champagne, souligne l’OIV. En Bourgogne, les vignerons misent cette année sur une récolte prometteuse.

Quelques pays ont en revanche tiré leur épingle du jeu, à commencer par les Etats-Unis, qui conservent leur place de 4e fournisseur mondial, à la faveur de températures fraîches et de fortes pluies hivernales dans les régions viticoles de Napa et de Sonoma.

La baisse de la production n’est toutefois pas forcément une mauvaise nouvelle, relève l’OIV :

« Avec une consommation mondiale en déclin et des stocks élevés dans de nombreuses régions du monde, cette faible production attendue pourrait rééquilibrer le marché mondial », souligne l’organisation.

Voiture électrique : la moitié des Français ignorent l’interdiction de production à partir de 2035

Voiture électrique : la moitié des Français ignorent l’interdiction de production à partir de 2035


C’est pas encore gagné pour la voiture électrique puisque à peu près la moitié des Français ignorent encore l’interdiction de production d’automobiles thermiques à partir de 2035 . Une étude 2024 de l’Observatoire Cetelem, publiée mardi, montre que les automobilistes français, connaissent mal les réglementations et le futur de l’automobile. Par exemple, si l’UE a entériné en mars dernier la fin de la vente de voitures thermiques à partir de 2035, seul un Français sur deux (53%) est au courant de l’existence de cette interdiction future.

Par ailleurs, de plus en plus d’automobilistes doutent de l’intérêt de la voiture électrique. Seulement 19 % des Européens veulent changer de véhicule dans les 12 prochains mois contre 27 % il y a encore deux ans.

La plus grande partie des automobilistes ne croit pas au progrès technologique et environnemental de la voiture électrique. Cependant ce refus pourrait être nourri en réalité par le coût que représente l’investissement. En moyenne en effet une voiture électrique coûte le double d’une voiture à moteur thermique. Sans parler évidemment de l’interrogation sur un jour une fiscalité sur électricité consommée par les voitures.

Les Français demeurent moins bien informés que les Allemands (66%), les Britanniques (62%) ou encore les Espagnols (62%).

De même, sur les zones à faibles émissions (ZFE), ces zones urbaines dont l’accès est limité aux véhicules les moins polluants, le degré d’information demeure lui aussi parcellaire. Si 77% des Français connaissent leur existence, seuls 48% savent précisément de quoi il s’agit. L

Dans l’Hexagone, 11 métropoles ont jusqu’ici mis en place une zone à faibles émissions, dont Paris, Lyon, Marseille ou Strasbourg. Mais seuls six Français sur dix (59%) savent que ces ZFE sont bel et bien présentes dans l’Hexagone. «C’est en Allemagne, Belgique, Royaume-Uni et aussi en France que l’on recense les scores les plus élevés, nations qui ont mis en place des ZFE ou envisagent leur déploiement», précise l’Observatoire.

À ce «brouillard», comme l’appelle l’étude, s’ajoute le «doute qu’a jeté sur la voiture électrique» l’augmentation des prix de l’électricité à la suite de la guerre en Ukraine, a expliqué à l’AFP le directeur de l’Observatoire, Flavien Neuvy. Les «gens se demandent si c’est vraiment une bonne idée», affirme-t-il, alors que le passage à l’électrique est nécessaire pour limiter le réchauffement climatique. Ainsi, comme le résume l’Observatoire Cetelem, cette étude «montre en tout cas que les automobilistes sont dans l’expectative à maints égards, jusqu’à faire preuve de suspicion et de scepticisme» sur la voiture électrique.

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