Archive pour le Tag 'proches'

Pour des politiques économiques proches de celles menées dans les autres pays européens

Pour des politiques économiques proches de celles menées dans les autres pays européens


Par Patrick Artus

conseiller économique du gestionnaire d’actifs Ossiam et membre du Cercle des économistes

Les choix économiques d’un pays ouvert comme la France ne peuvent diverger de ceux de ses voisins européens sans risque. A moins de changer les règles européennes, observe Patrick Artus dans sa chronique au  » Monde ».

 

Lorsqu’on écoute les débats de politique économique actuels, on pourrait croire que la France est un pays isolé, une économie fermée, qui peut mener une politique économique très différente de celle poursuivie par les autres pays de la zone euro. On envisage par exemple des hausses de salaires, des politiques fiscales, des règles du marché du travail qui pourraient être très différentes en France de celles observées dans les autres pays européens.Or, la France est une économie très ouverte – les importations représentent 28 % du produit intérieur brut (PIB) – qui a, en tant que membre de la zone euro, les mêmes taux d’intérêt à court terme et le même taux de change que les autres pays de la zone euro, dont 55 % de la dette publique est détenue par des non-résidents, et dont la dette extérieure nette atteint 24 % du PIB (la dette extérieure nette est la différence entre la dette extérieure brute et les avoirs extérieurs bruts).

Cette ouverture économique impose à la France de mener des politiques économiques proches de celles menées dans les autres pays européens, en particulier les politiques budgétaires et fiscales, mais aussi salariales, éducatives et les politiques d’emploi.

Il existe déjà de fortes différences entre la France et les autres pays de la zone euro. Le déficit public était en 2023 de 3,6 % du PIB dans la zone euro et de 5,5 % en France ; celui prévu pour 2024 est de 3 % dans la zone euro et au moins 5,6 % en France. Le taux d’endettement public est de 110 % du PIB en France début 2024 contre 90 % dans la zone euro, malgré une pression fiscale nettement plus forte en France : 48 % du PIB en 2022 contre 42 % en Allemagne, 38 % en Espagne, 43 % en Italie, 38 % aux Pays-Bas.

Le salaire horaire charges sociales comprises dans l’industrie manufacturière était en 2021 de 43 euros en France, de 44 euros en Allemagne, mais seulement de 31 euros en Italie, de 25 euros en Espagne et de 41 euros aux Pays-Bas.

RN et Nouveau Front Populaire : des programmes économiques proches (Astérès)

RN et Nouveau Front Populaire : des  programmes économiques  proches (Astérès)

Alors que deux visions de la société s’opposent, sur le plan économique, les deux partis attendus en finale du premier tour des législatives selon plusieurs sondages, partagent des recettes communes, affirme le cabinet d’études Astérès dont rend compte « La Tribune »

Les programmes sont  « en réalité fortement similaires », avance le cabinet d’études Astérès. « La principale différence concerne l’immigration », constate-t-il.

Pour le reste, en se basant sur les propositions de Marine Le Pen pour l’élection présidentielle de 2022, des ressemblances apparaissent. « Toutes deux défendent l’idée d’une économie française repliée sur elle-même, sur une stimulation de l’économie par la dépense publique, et par un bouclage budgétaire illusoire », écrit Astérès dimanche 16 juin. Le cabinet, d’orientation libérale et pro business, souligne : « ils défendent l’idée que l’économie française serait plus prospère si elle se protégeait de la  concurrence internationale par des barrières douanières. »

En commun également, une méfiance accrue envers les décisions prises au niveau européen. Les traités européens et  les règles européennes sont, d’une manière générale, remis en causes par le RN comme par le NFP, note-t-il encore.

Notons que les deux programmes sont assez nourris de promesses sociales mais c’est vrai également pour le programme récemment présenté par Gabriel Attal. Des promesses sociales certes souvent  légitimes mais dont le financement est loin d’être assuré.

Agriculture : la concurrence vient surtout des pays proches et la France importe de plus en plus

Agriculture : la concurrence vient surtout des pays proches et la France importe de plus en plus

« les chiffres de l’importation depuis cinq ans nous alarment : nous importons une part de plus en plus importante de notre alimentation : 40% de nos légumes, 60% de nos fruits, 50% de nos poulets, 25% de nos viandes bovines, 50% de nos viandes ovines », a ainsi interpellé Arnaud Rousseau.. Au-delà de « la capacité qu’a la France à pouvoir assurer, demain, la fourniture d’une alimentation de qualité et en quantité pour l’ensemble de ses compatriotes, [la souveraineté] c’est aussi la place que la France occupe en Europe et dans son environnement immédiat », a rappelé celui qui a été élu mi-avril à la tête de l’organisation, succédant à Christiane Lambert.

Malgré ses atouts indéniables, la France fait état d’une « balance commerciale des produits agricoles en chute libre », a regretté Arnaud Rousseau. « Il nous reste encore un peu les vins et les spiritueux, les produits laitiers et un peu les céréales, mais nous avons largement perdu des parts de marché », a-t-il signalé, regrettant que « depuis une vingtaine d’année sur bien des plans, nous sommes en recul : sur celui de la production, de la création de valeur ajoutée, des échanges ».

Or, la souveraineté alimentaire mondiale a été largement fragilisée à la suite de l’éclatement du conflit en Ukraine qui a provoqué une flambée des prix de certaines matières premières. Et ce, particulièrement sur le continent africain où « une bataille s’opère pour l’approvisionnement en céréales », explique Arnaud Rousseau. Mais si « seuls une dizaine de pays [dont la France, ndlr] sont capables de fournir durablement des produits laitiers, des céréales, des viandes, des huiles », « on voit bien que les grands blocs mondiaux, notamment les Etats-Unis et la Chine, regardent la question alimentaire comme une arme de soft power ».

« Il faut recréer un dialogue avec l’ensemble de la société », a en outre affirmé Arnaud Rousseau. Et d’expliquer qu’« il y a encore 10 ou 20 ans, la plupart de nos compatriotes avaient un lien avec l’agriculture plus ou moins direct, un cousin, un oncle, un grand-père. Aujourd’hui, un certain nombre de Français ne savent plus rien sur l’agriculture. Il faut réexpliquer l’intérêt de préserver une agriculture de production ».

Lors de son audition, le président de la FNSEA a également abordé la concurrence avec l’Europe quant à l’utilisation de produits phytosanitaires, évoquant la décision de la France « de retirer certaines molécules qui ne le sont pas ailleurs, ce qui nous questionne en matière de compétitivité ». Et d’estimer que « nos concurrents les plus féroces sont nos voisins immédiats, à l’intérieur de l’Europe ».

Le 21 avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a, en effet annoncé, l’interdiction des principaux usages du S-métolachlore, un puissant herbicide polluant les eaux souterraines en France. Une décision à laquelle s’est opposée la FNSEA, mais aussi le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau. Ce dernier avait demandé fin mars à l’Anses « une réévaluation de sa décision » qui priverait les agriculteurs français de ce désherbant avant que l’interdiction ne soit généralisée dans l’ensemble de l’Union européenne.

« Je ne serai pas le ministre qui abandonnera des décisions stratégiques pour notre souveraineté alimentaire à la seule appréciation d’une agence », avait-il assuré devant les agriculteurs et représentants de la FNSEA réunis en congrès.

Le syndicat a également obtenu le soutien du Sénat qui a adopté le 23 mai dernier en première lecture une proposition de loi sur la compétitivité de l’agriculture, dont la mesure la plus controversée vise à autoriser le ministre à suspendre des décisions de l’Anses sur les pesticides, après évaluation du risque économique pour l’agriculture française. Une mesure qui revient sur l’indépendance même de l’agence pourtant consacrée par une loi datant de 2014. Et si le texte a peu de chances de prospérer en l’état, Marc Fesneau a néanmoins estimé qu’il constituait une « bonne initiative », dans le sens où il permet de replacer la notion de compétitivité agricole au coeur du débat.

Twitter a brutalement supprimé 70 000 comptes proches de Trump.

Twitter a brutalement supprimé 70 000 comptes proches de Trump.

«Ces comptes partageaient des contenus dangereux, associés à QAnon, à grande échelle. Ils étaient essentiellement consacrés à la propagation de ces théories du complot sur tout le service», a expliqué Twitter dans un communiqué. Le nombre de comptes évincés est élevé car de nombreux individus en possédaient plusieurs. QAnon est une mouvance conspirationniste d’extrême droite. Ses adeptes défendent l’idée que Donald Trump mène une guerre secrète contre une secte libérale mondiale composée de pédophiles satanistes.

La plupart des grandes plateformes ont pris des mesures sans précédent depuis que des partisans du milliardaire .

 

Pour justifier leur décision, les deux réseaux ont notamment fait référence à des risques de violences futures, d’ici la cérémonie d’investiture de Joe Biden. «Des plans pour de futures manifestations armées prolifèrent sur Twitter et ailleurs, y compris pour une deuxième attaque du Capitole le 17 janvier 2021», avait relevé Twitter vendredi.

 

Certes on objectera juste titre que la régulation de l’information ne saurait être la responsabilité exclusive des grands du numérique et que les Etats doivent mettre en place rapidement une éthique, des contrôles et des sanctions. Il faudra aussi clarifier le statut juridique de ces grands du numérique qui ne sont pas considérés aujourd’hui comme des médias. Reste qu’il fallait faire dans l’urgence après les événements du capitole mais aussi en perspective des violences possibles recensées par le FBI à l’occasion de la cérémonie d’institution de Biden.

 

Rééquilibrage social : Macron rappelé à l’ordre par trois économistes proches

Rééquilibrage social : Macron rappelé à l’ordre par trois économistes proches

Une critique très forte sur le fond concernant le manque de rééquilibrage gouvernemental mais aussi une critique sur la forme car non seulement Macron traîne l’étiquette de président des riches mais il a tendance à s’en vanter avec des mesures assez inopportunes comme par exemple les exonérations fiscales de certains résidents qui partent à l’étranger. Pas sûr que Macon apprécie vraiment ce rappel à l’ordre de  trois économistes proches qui l’ont aidé à bâtir son programme électoral. Les trois personnalités dénoncent la relative indifférence du pouvoir par rapport à la question sociale. Philippe Aghion, Philippe Martin et Jean Pisani-Ferry qui furent parmi les plus fervents supporters de macro regrette que le thème de la lutte contre les inégalités d’accès, qui était constitutif de l’identité politique du candidat, est occulté». La réforme de l’assurance-chômage est notamment pointée du doigt.  Les trois auteurs suggèrent donc au président de présenter des «objectifs concrets» en matière de sous-emploi des jeunes, sortie du chômage de longue durée et d’ouverture des postes de responsabilité. Ils affirment ainsi qu’ «il ne faut pas réduire la prime d’activité».». Ils se déclarent en revanche favorables à une réforme des dispositifs pour les personnes à l’activité réduite, à la réduction de la durée d’allocation-chômage conditionnée à l’évolution du taux de chômage, et demandent, comme la CFDT, la nomination de plus de représentants salariés dans les conseils d’administration.

En matière fiscale, ils suggèrent de revoir les aides sectorielles aux entreprises et «le maquis des aides à l’innovation». «». Ils encouragent aussi le président à taxer plus lourdement les «très grosses successions», car «les enfants des innovateurs sont souvent des rentiers». Objectif, mettre un terme à l’étiquette de «président des riches». Enfin, ils recommandent un étalement de la suppression de la taxe d’habitation dans le temps. Dans le détail, ils suggèrent de «différer» la mise en œuvre de cette réforme «pour les 20% les plus aisés» pour la «coupler avec une réforme de la fiscalité locale et l’introduction d’une taxe foncière progressive».

Interrogés par Le Monde, les trois économistes se refusent à tout commentaire.

 

 

Affaires Fillon: fuite des proches

Affaires Fillon: fuite des proches La fuite des proches de Fillon continue avec notamment

 

  • Sébastien Lecornu

Il a démissionné ce matin de son poste de directeur adjoint de la campagne du candidat. Le président LR du Département de l’Eure, Sébastien Lecornu, l’a annoncé dans un communiqué en indiquant qu’il ne serait « plus à même de remplir [ses] fonctions. »

 

Arthur Berdah 

✔@arthurberdah

Le directeur adjoint de campagne de François Fillon, Sébastien Lecornu, vient de remettre sa démission au candidat LR (communiqué)

 

  • Vincent Le Roux

Deuxième directeur adjoint de la campagne, le juppéiste Vincent Le Roux, ex-directeur de cabinet d’Alain Juppé, a lui aussi jeté l’éponge ce matin. « N’étant plus en capacité d’apporter mon plein engagement dans mes fonctions au sein de la direction de la campagne présidentielle, je présente ce jour ma démission de celle-ci à Patrick Stefanini, que je remercie pour sa confiance et pour son amitié. Je tiens à remercier toutes celles et ceux avec lesquels il m’a été donné de vivre cette campagne, qui pour ma part, s’est achevée hier », a-t-il déclaré.

 

  • Benoist Apparu

C’était un soutien de poids. L’ancien secrétaire d’État au logement Benoist Apparu quitte l’équipe. « La tournure que prend aujourd’hui la campagne me paraît incompatible avec notre façon d’envisager l’engagement politique » a annoncé le député-maire Les républicains (LR) dans un tweet ce matin. Ce juppéiste, porte-parole d’Alain Juppé pendant sa campagne pour la primaire, était ensuite devenu porte-parole de François Fillon. Il est suivi par le sénateur-maire Christophe Béchu et le député-maire Edouard Philippe.  La tournure que prend aujourd’hui la campagne me paraît incompatible avec la vision que j’ai de l’engagement politique.

 

  • Marc Laménie

Il est l’un des premiers à avoir parié sur le candidat. Il se disait convaincu par son programme pour la France. Aujourd’hui déçu, le sénateur des Ardennes (LR) a déclaré dans L’Union:  »[je] ne peux plus soutenir l’indéfendable. (…) J’estime que François Fillon doit arrêter et ne plus s’accrocher à sa candidature », ajoutant que « la raison doit l’emporter ».

  • Gilles Boyer

Juppéiste, le trésorier de la campagne de François Fillon part aussi.

 

Gilles Boyer @GillesBoyerJ’ai présenté aujourd’hui ma démission du poste de trésorier de la campagne présidentielle de François Fillon.

  • Gilles Bourdouleix

« J’en appelle à la candidature d’Alain Juppé », a écrit dans un tweet le député du Maine-et-Loire et maire de Cholet (ex-UDI). Proche du candidat, il s’était réjoui de la victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre.

indispensable pour l’avenir de la France. J’appelle à la candidature d’@alainjuppe#Presidentielle2017

 

  • Gérald Darmanin

Le premier vice-président de la région Hauts-de-France, Gérald Darmanin, sarkozyste, a publié sur Twitter : « Jusqu’à présent ce sont les socialistes qui faisaient monter le Front national, maintenant c’est nous. J’ai honte de ma droite. »  Jusqu’à présent ce sont les socialistes qui faisaient monter le Front National, maintenant c’est nous. J’ai honte de ma droite.

 

  • Catherine Vautrin

La vice-présidente de l’Assemblée nationale Catherine Vautrin a déclaré dans L’Union : « Il est grand temps que nous puissions avoir un autre candidat ». Elle était porte-parole de Nicolas Sarkozy.

Des désistements qui commencent à peser dans la campagne. François Fillon a réagi en déclarant : «La base, elle tient ».

 

Fillon doit renoncer pour 70 % des Français dont 53 % des proches de la droite

Fillon doit renoncer pour 70 % des Français dont 53 % des proches de la droite

 

Sept Français sur dix et une majorité de sympathisants de droite pensent désormais que François Fillon, empêtré dans une affaire d’emplois présumés fictifs, devrait renoncer à l’élection présidentielle, selon un sondage Odoxa publié vendredi. 79% des personnes interrogées n’ont pas été convaincues par les explications fournies par le candidat de la droite et du centre, qui a reconnu avoir commis une « erreur » lors d’une conférence de presse lundi et a publié une « lettre aux Français », selon ce sondage réalisé pour franceinfo. Cette opinion est partagée par 61% des sympathisants de droite. En conséquence, 70% des Français et 53% des proches de la droite estiment que le candidat devrait renoncer à se présenter. Les trois quarts des personnes interrogées (74%, 53% des sympathisants de droite) disent avoir désormais une « mauvaise opinion » de François Fillon, relégué en 3ème position dans les sondages depuis l’ouverture d’une enquête sur les soupçons d’emplois fictifs dont aurait bénéficié son épouse. 25% conservent une « bonne opinion » de lui, alors qu’elles étaient 38% selon un précédent sondage publié le 27 janvier.
Si François Fillon décidait finalement de renoncer, 50% des personnes interrogées pensent qu’Alain Juppé, battu à la primaire de la droite, serait le meilleur candidat, loin devant François Baroin (15%) et Xavier Bertrand (13%).
Enquête réalisée par internet les 8 et 9 février auprès d’un échantillon de 1.001 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

Des taux proches de zéro pour une dizaine d’années ?

 

 

Il est possible que l’économie mondiale s’engage pendant une longue période dans la voie de la croissance molle. Du coup pendant toute cette période, les taux pourraient demeurer très bas. Tant que la croissance mondiale ne repartira pas de manière significative il est probable que les banques centrales vont continuer de maintenir leur politique de taux très faible voire négatif. Alors il est vraisemblable que l’économie internationale va s’installer dans la croissance molle pour des années. On  s’interroge donc  sérieusement sur l’efficacité des politiques monétaires pour relancer l’économie. En effet cette  politique monétaire et notamment les taux freine l’inflation vers la déflation. Les courbes des swaps de taux d’intérêt au jour le jour sont édifiantes: elles impliquent que le principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) ne repassera pas au-dessus de 0,5% avant 13 ans et qu’il aura du mal à franchir le seuil de 1% pendant les soixante prochaines années. La situation est pire au Japon où le principal taux directeur resterait, à en croire ces courbes, sous 0,5% pendant encore au moins 30 ans. Même aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les deux grands pays occidentaux les plus avancés sur la voie de la normalisation monétaire, le marché des swaps de taux au jour le jour ne permet pas d’envisager un retour des taux directeurs à 1% avant six ans dans le premier cas et dix ans dans le second. « Bien que les taux soient bas, ils ne sont pas accommodants », prévient toutefois Harvinder Sian, responsable de stratégie taux chez Citi. « L’ère des taux zéro va encore durer des années et des années, je ne serais pas surpris qu’elle se prolonge pendant cinq à dix ans. » « Les risques actuels de voir une inflation faible durablement installée basculer vers la déflation (…) sont au moins aussi graves que le problème de l’inflation des années 70. Ils nécessiteront eux aussi un changement des paradigmes de la politique économique pour être surmontés », a écrit la semaine dernière l’ancien secrétaire d’Etat américain au Trésor Larry Summers.

 

Des taux proches de zéro pour une dizaine d’années ?


 

Il est possible que l’économie mondiale s’engage pendant une longue période dans la voie de la croissance molle. Du coup pendant toute cette période, les taux pourraient demeurer très bas. Tant que la croissance mondiale ne repartira pas de manière significative il est probable que les banques centrales vont continuer de maintenir leur politique de taux très faible voire négatif. Alors il est vraisemblable que l’économie internationale va s’installer dans la croissance molle pour des années. On  s’interroge donc  sérieusement sur l’efficacité des politiques monétaires pour relancer l’économie. En effet cette  politique monétaire et notamment les taux freine l’inflation vers la déflation. Les courbes des swaps de taux d’intérêt au jour le jour sont édifiantes: elles impliquent que le principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) ne repassera pas au-dessus de 0,5% avant 13 ans et qu’il aura du mal à franchir le seuil de 1% pendant les soixante prochaines années. La situation est pire au Japon où le principal taux directeur resterait, à en croire ces courbes, sous 0,5% pendant encore au moins 30 ans. Même aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les deux grands pays occidentaux les plus avancés sur la voie de la normalisation monétaire, le marché des swaps de taux au jour le jour ne permet pas d’envisager un retour des taux directeurs à 1% avant six ans dans le premier cas et dix ans dans le second. « Bien que les taux soient bas, ils ne sont pas accommodants », prévient toutefois Harvinder Sian, responsable de stratégie taux chez Citi. « L’ère des taux zéro va encore durer des années et des années, je ne serais pas surpris qu’elle se prolonge pendant cinq à dix ans. » « Les risques actuels de voir une inflation faible durablement installée basculer vers la déflation (…) sont au moins aussi graves que le problème de l’inflation des années 70. Ils nécessiteront eux aussi un changement des paradigmes de la politique économique pour être surmontés », a écrit la semaine dernière l’ancien secrétaire d’Etat américain au Trésor Larry Summers.

Des taux proches de zéro pour une dizaine d’années ?

 

 

 

Tant que la croissance mondiale ne repartira pas de manière significative il est probable que les banques centrales vont continuer de maintenir leur politique de taux très faible voire négatif. Alors il est vraisemblable que l’économie internationale va s’installer dans la croissance molle pour des années. Du coup on s’interroge sérieusement sur l’efficacité des politiques monétaires pour relancer l’économie. En effet cette  politique monétaire et notamment les taux freine l’inflation vers la déflation. Les courbes des swaps de taux d’intérêt au jour le jour sont édifiantes: elles impliquent que le principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) ne repassera pas au-dessus de 0,5% avant 13 ans et qu’il aura du mal à franchir le seuil de 1% pendant les soixante prochaines années. La situation est pire au Japon où le principal taux directeur resterait, à en croire ces courbes, sous 0,5% pendant encore au moins 30 ans. Même aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les deux grands pays occidentaux les plus avancés sur la voie de la normalisation monétaire, le marché des swaps de taux au jour le jour ne permet pas d’envisager un retour des taux directeurs à 1% avant six ans dans le premier cas et dix ans dans le second. « Bien que les taux soient bas, ils ne sont pas accommodants », prévient toutefois Harvinder Sian, responsable de stratégie taux chez Citi. « L’ère des taux zéro va encore durer des années et des années, je ne serais pas surpris qu’elle se prolonge pendant cinq à dix ans. » « Les risques actuels de voir une inflation faible durablement installée basculer vers la déflation (…) sont au moins aussi graves que le problème de l’inflation des années 70. Ils nécessiteront eux aussi un changement des paradigmes de la politique économique pour être surmontés », a écrit la semaine dernière l’ancien secrétaire d’Etat américain au Trésor Larry Summers.

Affaire Bygmalion : mise en examen de proches de Sarkozy

Affaire Bygmalion : mise en examen de proches de  Sarkozy

 

Mise en examen de proches de Sarkozy pour fausse factures d’un montant de plus de 18 millions. Des fausses  factures via Pygmalion qui ont permis à Sarkozy de dépasser largement le plafond prévu des dépenses. Dans cette nouvelle affaire Sarkozy n’était bien évidemment au courant de rien comme dans l’affaire Bettencourt «  vous me voyez moi me rendre chez uen vielle dame et en ressortir avec uen valise de billets ? ». Là ce sera «  vous me voyez moi , avec toute mes responsabilités, aller contrôler les facture des tracts  ». Curieusement Sarkozy se tire pas mal des affaires dans lesquelles il est impliqué ; pas étonnant c’est un avocat «  d’affaires ». Et ce sont ses collaborateurs qui trinquent ! Trois anciens responsables de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, dont son directeur, Guillaume Lambert, ont donc  été mis en examen vendredi dans l’enquête sur un système de fausses factures lié à cette campagne, a appris l’AFP de source judiciaire. Outre Guillaume Lambert, actuel préfet de Lozère, ont été mis en examen le député UMP Philippe Briand, qui était trésorier de la campagne, et un avocat du parti, Philippe Blanchetier, lui aussi impliqué dans son suivi financier. Ils sont mis en examen pour usage de faux, escroquerie, recel d’abus de confiance et complicité de financement illégal de campagne électorale. Suite à cette mise en examen, le ministère de l’Intérieur a ensuite annoncé dans un communiqué que Bernard Cazeneuve va proposer au président de la République de mettre fin aux fonctions du préfet de Lozère Guillaume Lambert, fonctions qu’il exerce depuis le 8 juillet 2013. Ils sont maintenant dix à être mis en examen dans ce dossier, avec les quatre anciens cadres de Bygmalion et trois ex-cadres de l’UMP placés sous ce statut à l’automne dernier. Les enquêteurs ont la conviction qu’ils ont participé à la mise en place d’un système de fausses factures pour que l’UMP prenne en charge environ 18,5 millions d’euros de dépenses de la campagne de Nicolas Sarkozy. But de la fraude, empêcher que ces frais de meetings soient inscrits au budget de campagne et n’explosent le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros, qui a finalement quand même été dépassé. Dans ce but, la filiale de Bygmalion, Event and Cie, a émis des fausses factures à l’UMP, pour des dizaines d’événements dont certains n’ont pas été organisés, tandis que les coûts des meetings auraient été systématiquement minorés dans les comptes de campagne présentés notamment au Conseil constitutionnel, d’où la qualification d’escroquerie.

 

« Mediapart »: deux journalistes menacés de par des proches de Marine Le Pen

« Mediapart »:  deux journalistes menacés de par des proches de Marine Le Pen

Il est clair que l’affaire du Micro parti » Jeanne » qui prêtait de l’argent » aux candidats locaux du FN et en se rémunérant grassement fait tache ; certes ce n’est pas le seul micro parti qui détourne la loi sur le financement des partis (il y en a des centaines) mais celui là présente la particularité de faire du businesse sur le dos des candidats. Campagnes électorales ? Qui contrôle le financement des partis ? Une commission de fonctionnaires sans moyen.  La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) qui  exerce une « mission de surveillance » sur les partis. Elle contrôle les recettes des partis et examinent les rapports des commissaires aux comptes qui certifient les comptes en constatant l’adéquation entre dépenses et recettes. La Commission n’a pas accès aux relevés des dépenses. En revanche, pour les recettes, elle vérifie qu’il n’y pas de dons d’entreprises ou de collectivités publiques et que les dons des personnes, les dons physiques, ne dépassent pas le plafond de 7.500 euros par an. Son président, François Logerot, toujours dans son entretien à Mediapart, reconnaît à ce sujet qu’il existe une zone d’ombre : « les versements peuvent désormais être faits par carte bancaire; or beaucoup d’entreprises ont pour habitude de délivrer des cartes bancaires à leurs cadres (pour des dépenses de représentation professionnelle), où ne figure pas le nom de l’entreprise mais seulement de la personne… Nous sommes donc obligés de nous contenter d’une déclaration sur l’honneur, qu’il s’agit bien d’un compte personnel ». La CNCCFP est composée de neuf membres nommés pour cinq ans renouvelables : trois issus du conseil d’Etat, trois de la Cour de cassation et trois de la Cour des comptes. Elle a aussi pour mission de contrôler dans le détail les comptes de campagne. Elle vérifie que le candidat n’a pas occulté les dépenses d’un meeting afin de ne pas dépasser le plafond des dépenses. La Commission se base également sur les dénonciations, tout en prévenant le candidat qui en est victime, et en vérifiant soigneusement les manquements présumés aux règles comptables. Elle suit également les comptes des partis, mais ne dispose pas de moyens d’investigation. « Seule une enquête de police diligentée par un procureur ou un juge d’instruction peut aboutir à ce genre de constatations », admet le président de la Commission.  Un flou qui permet tous les débordements y compris les critiques sur les journalistes qui les dénoncent comme ceux de Mediapart. Deux journalistes auraient été pris à partie et menacés de mort par des proches de Marine Le Pen alors qu’ils enquêtaient sur le financement du Front national, vendredi 30 janvier. « C’est en arrivant sur la place qu’ils sont soudain entourés et admonestés par un groupe de quatre à cinq personnes, parmi lesquelles Axel Loustau. Mais le plus virulent et le plus menaçant est Olivier Duguet« , peut-on lire sur l’article. « Je vais te tuer. Je vais te retrouver. Je vais t’attendre en bas de chez toi »  L’ancien trésorier de « Jeanne », micro-parti du Front national, aurait alors menacé verbalement Marine Turchi. « Je vais te tuer. Je vais te retrouver. Je vais t’attendre en bas de chez toi », révèle Edwy Plenel. Les deux journalistes se seraient alors réfugiés dans une brasserie avant d’entamer une discussion avec Axel Loustau. L’actuel trésorier du micro-parti critiquant alors le harcèlement subi. « Il faut nous comprendre, on est harcelés à cause de vos articles… Et mon ami est un peu nerveux », se serait-il justifié. Les journalistes de Mediapart auraient signalé les faits au commissariat du XIe arrondissement. Une déposition qui serait remontée comme un signalement au parquet de Paris avant une possible enquête préliminaire. « Ce n’est évidemment pas un incident isolé mais l’énième illustration de la culture de violence politique propre au parti d’extrême droite, sur fond d’intolérance vis-à-vis de la liberté, que ce soit celle de penser différemment ou celle d’enquêter librement », a vivement critiqué le fondateur du journal.

 




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