Un dispositif international pour les prochaines pandémies ?.
La « déclaration de Carbis Bay » proposée par le G7 afin indique que les membres s’engagent à favoriser un dispositif international pour faire face aux prochaines pandémies.
Reste que les modalités de ce dispositif paraissent particulièrement vagues. En outre n’est pas tranchée la question stratégique du partage des traitements médicaux préventifs ou curatifs en cas de crise grave
« Avec cet accord, les principales démocraties dans le monde vont s’engager à empêcher une pandémie mondiale de se produire une nouvelle fois, pour que les ravages causés par le Covid-19 ne se répètent jamais », a déclaré Boris Johnson.
Le document comprend une série d’engagements pour empêcher une nouvelle pandémie. Il s’agira de réduire le délai pour développer des vaccins, des traitements et des diagnostics, avec l’espoir que le monde soit prêt en moins de 100 jours pour faire face à une maladie soudaine.
Cette déclaration ne tranche pas donc l’épineuse question de la suspension des brevets sur les vaccins, afin d’accélérer leur production. Les Etats-Unis et la France sont pour, mais l’Allemagne s’y oppose.
Pour Oxfam, le G7 est trop tendre avec l’industrie pharmaceutique. « Cette déclaration ne résout pas les problèmes fondamentaux qui empêchent les vaccins d’être accessibles à la majorité de l’humanité », quitte à renoncer à la propriété privée sur le brevets, selon l’ONG.