Archive pour le Tag 'Prochain'

Environnement–accord de Paris : retrait prochain des États-Unis

Environnement–accord de Paris : retrait prochain des États-Unis

Donald Trump, qui a qualifié par le passé le changement climatique de canular, avait retiré les Etats-Unis de l’Accord de Paris de 2015 après sa première élection à la présidence en 2016, décision sur laquelle était revenue son successeur Joe Biden. Mais après la récente élection de trame, les États-Unis préparent un nouveau retrait de l’accord de Paris. L’enjeu évidemment et de s’affranchir des objectifs environnementaux pour renforcer la compétitivité économique du pays.

 

L’équipe de transition de Donald Trump a préparé des décrets pour retirer à nouveau les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat et réduire la superficie des zones protégées du territoire américain afin d’autoriser de nouveaux forages et projets miniers, rapporte vendredi le New York Times.

Donald Trump devait également mettre fin à un moratoire sur la création de nouveaux terminaux d’exportation de gaz naturel et supprimer une dérogation permettant à la Californie et d’autres Etats d’avoir des normes anti-pollution plus sévères que dans le reste du pays.

 

Pandémie–Grippe aviaire: Le prochain danger ?

Pandémie–Grippe aviaire: Le prochain danger ?

par Diana Bell, Professor of Conservation Biology, University of East Anglia dans The Conversation

Je suis une biologiste de la conservation et j’étudie les maladies infectieuses émergentes. Quand on me demande quelle sera la prochaine pandémie, je réponds souvent que nous en vivons une en ce moment, mais qu’elle touche d’autres espèces que la nôtre. Je fais référence à la souche hautement pathogène de la grippe aviaire H5N1 (IAHP H5N1) qui a tué des millions d’oiseaux et un nombre indéterminé de mammifères, surtout au cours des trois dernières années.

Cette souche est apparue chez les oies domestiques en Chine en 1997 et s’est rapidement propagée à l’humain en Asie du Sud-Est, avec un taux de mortalité de 40 à 50 %. Mon groupe de recherche a été en contact pour la première fois avec le virus en 2005 lorsqu’il a causé la mort de civettes palmistes d’Owston, un mammifère menacé d’extinction, qui faisaient partie d’un programme d’élevage en captivité dans le parc national de Cuc Phuong, au Viêt Nam.

On ignore comment ces bêtes ont contracté la grippe aviaire. Leur régime alimentaire se compose essentiellement de vers de terre, de sorte qu’elles n’ont pas été infectées par la consommation de volailles malades, comme c’est arrivé pour des tigres en captivité de la région.

Cette découverte nous a incités à compiler tous les cas confirmés de mort par la grippe aviaire afin d’évaluer l’ampleur du péril que ce virus pourrait représenter pour la faune sauvage.
Voici comment un virus récemment détecté dans des élevages de volailles chinoises en est venu à menacer une partie importante de la biodiversité mondiale.

Jusqu’en décembre 2005, la plupart des infections confirmées avaient été trouvées dans quelques zoos et refuges en Thaïlande et au Cambodge. Notre étude de 2006 a montré que près de la moitié (48 %) des différents groupes d’oiseaux (ou « ordres », selon les taxonomistes) comportaient une espèce chez laquelle on avait signalé des cas de mort par la grippe aviaire. Ces 13 ordres représentent 84 % de toutes les espèces d’oiseaux.

Il y a 20 ans, nous avons estimé que les souches de H5N1 en circulation étaient probablement hautement pathogènes pour tous les ordres d’oiseaux. Nous avons également observé que la liste des espèces chez lesquelles on avait confirmé une infection comprenait des espèces menacées à l’échelle mondiale et que des habitats importants, tels que le delta du Mékong au Viêt Nam, se trouvent à proximité de foyers d’éclosion chez les volailles.

Parmi les mammifères qu’on sait avoir été exposés à la grippe aviaire au début des années 2000, on compte des primates, des rongeurs, des porcs et des lapins. De grands carnivores tels que des tigres du Bengale et des panthères nébuleuses en sont morts, ainsi que des chats domestiques.

Des animaux de zoo ayant mangé des volailles infectées figurent parmi les premières victimes de la grippe aviaire.

Notre article de 2006 montrait la facilité avec laquelle ce virus franchit la barrière d’espèce et suggérait qu’il pourrait un jour constituer une menace pandémique pour la biodiversité mondiale.

Malheureusement, nous avions raison.

Près de vingt ans plus tard, la grippe aviaire tue des espèces de l’Extrême-Arctique jusqu’à la péninsule antarctique.

Ces dernières années, la grippe aviaire s’est rapidement propagée en Europe et s’est infiltrée en Amérique du Nord et du Sud, causant la mort de millions de volailles et de diverses espèces d’oiseaux et de mammifères. Selon un récent article, 26 pays ont signalé la mort de mammifères d’au moins 48 espèces différentes des suites du virus depuis 2020, date de la dernière hausse du nombre d’infections.

Même l’océan n’est pas à l’abri. Depuis 2020, 13 espèces de mammifères aquatiques ont été touchées, notamment des otaries, des marsouins et des dauphins, dont certaines meurent par milliers en Amérique du Sud. Il est désormais confirmé qu’un grand nombre de mammifères charognards et prédateurs vivant sur la terre ferme, tels que des cougars, des lynx, et des ours bruns, noirs et polaires, sont également affectés.

Le Royaume-Uni à lui seul a perdu plus de 75 % de ses grands labbes et a connu un déclin de 25 % de ses fous de Bassan. Le déclin récent des sternes caugek (35 %) et des sternes pierregarin (42 %) est aussi causé en grande partie par le virus.

Les scientifiques n’ont pas encore réussi à séquencer complètement le virus chez toutes les espèces touchées. La recherche et une surveillance soutenue pourraient nous indiquer dans quelle mesure il peut s’adapter et s’il peut s’étendre à d’autres espèces. Nous savons qu’il infecte déjà des humains – avec quelques mutations génétiques, il risque de devenir plus contagieux.
Du 1er janvier 2003 au 21 décembre 2023, on a rapporté 882 cas d’infection humaine par le virus H5N1 dans 23 pays, dont 461 (52 %) ont été fatals.

Plus de la moitié des morts se sont produites au Viêt Nam, en Chine, au Cambodge et au Laos. Des infections transmises de volaille à humain ont été enregistrées pour la première fois au Cambodge en décembre 2003. On a signalé des cas sporadiques jusqu’en 2014, puis on a observé une interruption jusqu’en 2023, où il y a eu 41 décès pour 64 cas. On a détecté le sous-type H5N1 chez des volailles au Cambodge depuis 2014.

Au début des années 2000, le virus H5N1 en circulation avait un taux de mortalité élevé chez les humains. Il est donc inquiétant de constater que des gens meurent à nouveau après avoir été en contact avec des volailles.

Les sous-types H5 de la grippe aviaire ne sont pas les seuls à préoccuper les humains. Le virus H10N1 a été isolé à l’origine chez des oiseaux sauvages en Corée du Sud. On a signalé sa présence dans des échantillons provenant de Chine et de Mongolie.

Des recherches récentes ont montré que ces sous-types de virus étaient pathogènes chez des souris et des furets de laboratoire et qu’ils pourraient infecter les humains. La première personne dont l’infection par le virus H10N5 a été confirmée est décédée en Chine le 27 janvier 2024, mais elle était également atteinte d’une grippe saisonnière (H3N2). Elle avait été en contact avec des volailles vivantes qui se sont révélées positives pour le virus H10N5.

Des espèces menacées d’extinction ont connu des morts de la grippe aviaire au cours des trois dernières années. On vient de confirmer que le virus a fait ses premières victimes dans la péninsule antarctique chez les grands labbes, ce qui constitue une menace imminente pour les colonies de pingouins dont les grands labbes mangent les œufs et les poussins. Le virus a déjà tué des manchots de Humboldt au Chili.

Comment peut-on endiguer ce tsunami de H5N1 et d’autres grippes aviaires  ? Il faut revoir complètement la production de volaille à l’échelle mondiale et rendre les exploitations autosuffisantes en matière d’élevage d’œufs et de poussins au lieu d’en faire l’exportation. En outre, la tendance aux mégafermes de plus d’un million d’oiseaux doit être enrayée.

Pour éviter les pires conséquences de ce virus, il faut se pencher sur sa source première : l’incubateur que sont les élevages intensifs de volailles.

Pouvoir d’achat : Le prochain grand conflit en France

Pouvoir d’achat : Le prochain grand conflit en France

Les médias et les experts en général sous-estiment largement le mécontentement des salariés et des ménages vis-à-vis de la chute de leur pouvoir d’achat. Pour l’instant, on se focalise sur des orientations illusoires ( écologie, sécurité, immigration etc.) faute évidemment de moyens à la hauteur des enjeux.

Dernièrement, la question du carburant a montré l’immobilisme total d’un gouvernement minoritaire non seulement à l’Assemblée nationale mais de plus en plus discrédité dans l’opinion. La première ministre et le ministre de l’économie en fait preuve à cet égard d’une grande hypocrisie concernant l’envolée du prix de l’essence. D’une grande irresponsabilité aussi par exemple en supprimant l’aide aux carburants du secteur déjà sinistré de la pêche.( Du coup, on importe de plus en plus).

Sans entrer dans une bataille de chiffres plus ou moins pertinents( on peut démontrer ce qu’on veut en fonction des méthodologies), on constate tout simplement et surtout la hausse de l’alimentaire de 20 % sur deux ans et envol du prix du carburant. Au total le pouvoir d’achat sur deux ans a diminué de 10 % pour les ménages.

Tout augmente pas seulement l’alimentaire ou le carburant mais toutes les dépenses contraintes (chauffage, assurances, électricité, taxe foncière, abonnements, les services en général etc.)

Ce sont les bas salaires et les couches moyennes qui font les frais de cette inflation galopante qui a permis aux grands groupes de spéculer et de réaliser des résultats financiers exceptionnels.

En réalité, l’inflation est un phénomène particulièrement pervers qui permet une redistribution à l’envers des ménages vers les profits des grandes sociétés. Comme une sorte d’impôt sur les achats mais sans passer par la case fiscalité officielle.

Certes, le pouvoir politique ne peut pas tout dans ce domaine mais il pourrait au moins d’une part inciter à la négociation pour faire baisser les prix, d’autre part inciter aussi à la discussion dans les branches et les entreprises pour augmenter les salaires. Pourtant le gouvernement actuel n’agit ni sur l’un ni sur l’autre se limitant à des discours creux voire mensongers.

Social- le prochain grand conflit , sur le pouvoir d’achat en France

Social- le prochain grand conflit , sur le pouvoir d’achat en France

Les médias et les experts en général sous-estiment largement le mécontentement des salariés et des ménages vis-à-vis de la chute de leur pouvoir d’achat. Pour l’instant, on se focalise sur des orientations illusoires ( écologie, sécurité, immigration etc.) faute évidemment de moyens à la hauteur des enjeux.

Dernièrement, la question du carburant a montré l’immobilisme total d’un gouvernement minoritaire non seulement à l’Assemblée nationale mais de plus en plus discrédité dans l’opinion. La première ministre et le ministre de l’économie en fait preuve à cet égard d’une grande hypocrisie concernant l’envolée du prix de l’essence. D’une grande irresponsabilité aussi par exemple en supprimant l’aide aux carburants du secteur déjà sinistré de la pêche.( Du coup, on importe de plus en plus).

Sans entrer dans une bataille de chiffres plus ou moins pertinents( on peut démontrer ce qu’on veut en fonction des méthodologies), on constate tout simplement et surtout la hausse de l’alimentaire de 20 % sur deux ans et envol du prix du carburant. Au total le pouvoir d’achat sur deux ans a diminué de 10 % pour les ménages.

Tout augmente pas seulement l’alimentaire ou le carburant mais toutes les dépenses contraintes (chauffage, assurances, électricité, taxe foncière, abonnements, les services en général etc.)

Ce sont les bas salaires et les couches moyennes qui font les frais de cette inflation galopante qui a permis aux grands groupes de spéculer et de réaliser des résultats financiers exceptionnels.

En réalité, l’inflation est un phénomène particulièrement pervers qui permet une redistribution à l’envers des ménages vers les profits des grandes sociétés. Comme une sorte d’impôt sur les achats mais sans passer par la case fiscalité officielle.

Certes, le pouvoir politique ne peut pas tout dans ce domaine mais il pourrait au moins d’une part inciter à la négociation pour faire baisser les prix, d’autre part inciter aussi à la discussion dans les branches et les entreprises pour augmenter les salaires. Pourtant le gouvernement actuel n’agit ni sur l’un ni sur l’autre se limitant à des discours creux voire mensongers.

Ukraine :Prochain départ de la Russie de la centrale de Zaporijjia ?

Prochain départ de la Russie de la centrale de Zaporijjia ?

Comme à Kherson, la Russie pourrait bien décider de reculer pour ne pas subir une nouvelle défaite dans la zone de la centrale nucléaire de Zaporijjia . Elle pourrait même en confier la gestion à l’agence internationale de l’énergie atomique.

Il y a des signes annonciateurs d’un éventuel départ avec le pillage par les militaires de tout ce qu’ils peuvent emporter en zone russe.
« Ces dernières semaines, nous recevons effectivement des informations sur des signes indiquant qu’ils se préparent peut-être à quitter la (centrale) », a déclaré Petro Kotin, président d’Energoatom, à la télévision nationale.

« Tout d’abord, il y a un très grand nombre d’informations dans les médias russes selon lesquelles il vaudrait la peine de quitter la (centrale) et peut-être en remettre le contrôle à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) », a-t-il ajouté, en référence à l’organisme de surveillance nucléaire des Nations unies.
« On a l’impression qu’ils font leurs valises et volent tout ce qu’ils peuvent. »

Depuis des mois, la Russie et l’Ukraine, qui a été le théâtre du pire accident nucléaire au monde à Tchernobyl en 1986, s’accusent mutuellement de bombarder la centrale de Zaporijjia, qui ne produit plus d’énergie.

Petro Kotin a précisé qu’il était trop tôt pour parler de départ : « Nous ne le voyons pas maintenant, mais ils se préparent (à partir) ». « Tout le personnel (ukrainien) a l’interdiction de passer les postes de contrôle et de se rendre en territoire ukrainien (contrôlé). »

Le chef de l’AIEA a rencontré une délégation russe à Istanbul le 23 novembre pour discuter de la mise en place d’une zone de protection autour de la centrale, la plus grande d’Europe, afin d’éviter une catastrophe nucléaire.

Zaporijjia fournissait environ un cinquième de l’électricité ukrainienne.

Eoliennes: prochain fiasco après le nucléaire

Eoliennes: prochain fiasco après le nucléaire

Fort justement Patrice Cahart dénonce dans le Figaro les invraisemblables contradictions du pouvoir qui invite en ce moment le Parlement à discuter du projet de loi concernant les énergies dites alternatives.

Faute de cohérence et de courage, le pouvoir mène de front ses orientations de développement du nucléaire et des énergies renouvelables. Une stratégie souvent soutenue dans les cercles politiques comme dans les bistrots; c’est-à-dire avec une approche scientifique et environnementale tout à fait approximative. Comment en effet comparer une éolienne de puissance de 24 MW avec une centrale nucléaire de 900 et un EPR de 1300 MW. Ou alors il faut envisager de couvrir la France d’éoliennes; par parenthèse dont les éléments sont essentiellement fournis par les Chinois !

Pire le président de la république sous Hollande a défendu l’idée de réduire le nucléaire ce qui s’est traduit par la fermeture inutile de Fessenheim à un moment où on avait particulièrement besoin d’énergie. L’objectif était de supprimer aussi 14 réacteurs. Aujourd’hui on revient totalement sur ces orientations pour construire d’abord six OPR et ultérieurement huit. En cause le fait que la France qui était globalement exportatrice d’électricité fait désormais venir cette énergie notamment d’Allemagne alors qu’elle est produite avec des centrales à charbon. Une politique qui constitue une véritable escroquerie énergétique et écologique. Mercredi 2 novembre, le Sénat commence l’examen du projet de loi visant à «accélérer les énergies renouvelables», qui entend supprimer les rares verrous législatifs qui ralentissent encore la multiplication des éoliennes.

La tribune de Patrice Cahart, inspecteur général des finances honoraire, mis en ligne le 22 septembre, qui alerte sur la nocivité avérée des éoliennes pour les riverains, les animaux et les paysages (extrait).
________________________________________
Patrice Cahart est ancien élève de l’ENA. Ancien haut fonctionnaire au ministère des Finances. Il est notamment l’auteur de La Peste éolienne (Éditions Hugo & Cie, 2021).
________________________________________
Le gouvernement va déposer fin septembre un projet de loi destiné à «accélérer les énergies renouvelables», c’est-à-dire, pour l’essentiel, l’éolien et le photovoltaïque. Dans sa rédaction actuelle, ce texte souffre de graves défauts.
Pendant quatre ans, les projets éoliens de moins de vingt engins (c’est-à-dire la grande majorité) pourraient être admis sans avoir fait l’objet d’une «évaluation environnementale». Or cet examen des incidences des projets sur l’environnement est l’un des piliers de notre politique écologique. Sans lui, quantité d’installations nuisibles pourraient surgir. Même les écologistes s’émeuvent de cette mesure.
Un autre article du projet de loi faciliterait le déboisement pour faire place aux éoliennes et aux capteurs photovoltaïques. La France tournerait ainsi le dos à la politique de reboisement…

Nom du prochain premier ministre…. Macron…ou Macron

Nom du prochain premier ministre…. Macron…ou Macron

 

La France avait sans doute oublié qu’elle avait un premier ministre dont la démission est annoncée pour .  Plusieurs fois interrogées sur le nom du successeur de Castex, Macron entretient un faux mystère. Il a déclaré » je connais son nom mais le moment n’est pas venu de le donner ». La vérité c’est que le premier ministre sera Macron lui-même et le Premier ministre jouera les utilités….comme Castex.

On connait le nom du prochain premier ministre….c’est Macron

On connait le nom du prochain premier ministre….c’est Macron

 

La France avait sans doute oublié qu’elle avait un premier ministre dont la démission est annoncée pour jeudi ou samedi. La démission de Jean Castex devrait avoir lieu jeudi ou samedi et son successeur devrait être annoncé dans la foulée.  Plusieurs fois interrogées sur le nom du successeur de Castex, Macron entretient un faux mystère. Il a déclaré » je connais son nom mais le moment n’est pas venu de le donner ». La vérité c’est que le premier ministre sera Macron lui-même et le Premier ministre jouera les utilités….comme Castex.

Je connais le nom du prochain premier ministre….c’est moi (Macron)

Je connais le nom du prochain premier ministre….c’est moi (Macron)

 

La France avait sans doute oublié qu’elle avait un premier ministre dont la démission est annoncée pour jeudi ou samedi. La démission de Jean Castex devrait avoir lieu jeudi ou samedi et son successeur devrait être annoncé dans la foulée.  Plusieurs fois interrogées sur le nom du successeur de Castex, Macron entretient un faux mystère. Il a déclaré » je connais son nom mais le moment n’est pas venu de le donner ». La vérité c’est que le premier ministre sera Macron lui-même et le Premier ministre jouera les utilités….comme Castex.

Inflation et Pouvoir d’achat : prochain sujet prioritaire et brûlant

Inflation et Pouvoir d’achat : prochain sujet prioritaire et brûlant

 

Un papier des échos souligne le sujet particulièrement brûlant du rapport entre l’inflation et les salaires.

En décembre, elle a atteint un niveau très élevé de 2,8 % en glissement annuel, selon les estimations provisoires de l’Insee. Le sujet prenant une tournure politique, la commission des Finances du Sénat a décidé de se pencher sur « les perspectives et les conséquences à moyen terme » du phénomène en auditionnant mercredi les économistes.

Selon eux, le phénomène est parti pour durer encore plusieurs mois. « Après une évolution des prix de 0,9 % par an sur la période 2015-2020, nous prévoyons que l’inflation se maintiendrait au-dessus de 2,5 % à horizon de la mi 2022 », a indiqué le directeur général de l’Insee Jean-Luc Tavernier. Charles-Henri Colombier chez Rexecode a estimé, lui, qu’il fallait réévaluer les prévisions réalisées à la fin de l’an dernier. « En décembre, nous anticipions une inflation un peu supérieure à 2,5 % en 2022. Aujourd’hui, on ne serait pas loin de 3 % », a-t-il indiqué.

Dans ce concert, la Banque de France a de nouveau fait entendre une voix un peu différente. L’institution monétaire table toujours sur le scénario d’une « bosse » de l’inflation suivie d’un recul lui permettant de revenir sous les 2 %, en données harmonisées, – un indicateur différent de celui de l’Insee -, d’ici à la fin de l’année (contre 3,4 % en décembre 2021).

L’année passée, c’est d’abord la flambée des cours de l’énergie qui avait nourri la hausse des prix. Se sont ajoutées l’envolée des coûts du transport, les pénuries et les désorganisations des chaînes de production qui ont suivi.

En 2022, tout va encore dépendre des soubresauts de la pandémie. Pour autant, « le consensus global est que ce choc d’offre devrait se résorber, probablement au premier semestre », a relevé Christophe Blot, directeur adjoint de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Au cours des prochains mois, l’inflation devrait plutôt être portée par la hausse des prix des biens manufacturés et alimentaires, selon Jean-Luc Tavernier. Et pour cause : les prix de production dans l’industrie ont bondi de 16 % sur un an en novembre 2021, et les prix agricoles à la production se sont eux aussi envolés.

Désormais les entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir répercuter sur le consommateur les augmentations de coûts subies. Cette situation risque d’attiser les revendications salariales. D’ores et déjà la Banque de France anticipe une hausse annuelle de l’ordre de 3 % des salaires, contre 2 % avant la crise sanitaire.

Le pouvoir d’achat, priorité des Français

Face aux poussées inflationnistes resurgit la question du pouvoir d’achat des ménages , touchés au portefeuille par l’augmentation des dépenses contraintes (énergie, alimentation etc.). Sur ce sujet politiquement très sensible, les projections de Rexecode sont pessimistes : « Le pouvoir d’achat par ménage devrait se dégrader en 2022 et 2023 », a prévenu Charles-Henri Colombier. L’Insee anticipe aussi un repli au premier semestre. La banque centrale n’est toutefois pas sur la même ligne et s’attend à une progression cette année (+ 0,6 % prévu), mais moindre qu’en 2021 (+1,7 %).

Le pouvoir d’achat s’impose comme la première préoccupation des Français dans la campagne présidentielle. L’exécutif a pris les devants en dégainant une série de mesures pour contrer les effets de l’envolée des cours de l’énergie. Tous les candidats affûtent leurs propositions pour répondre aux inquiétudes des électeurs.

Acier et l’aluminium : accord fiscal prochain entre les États-Unis et l’union européenne

Acier et l’aluminium : accord fiscal prochain entre les États-Unis et l’union européenne

Outre la Chine, l’administration américaine a taxé depuis 2018 l’acier et l’aluminium en provenance de l’union européenne. En rétorsion Bruxelles a taxé certains produits américains. Mais l’administration Biden semble décidée à faire la paix fiscale avec Bruxelles en supprimant les tarifs douaniers punitifs y compris ceux concernant Airbus et Boeing.

Dans un communiqué, l’UE et les Etats-Unis reconnaissent « la nécessité de trouver des solutions efficaces » pour préserver leurs « industries essentielles » face aux surcapacités mondiales d’acier et d’aluminium, « dues en grande partie à des tiers ».

Ils visent les « pays comme la Chine, qui soutiennent des politiques ayant des effets de distorsion sur le commerce ».

Crise sanitaire : un prochain confinement en région parisienne sévère car trop tardif

Crise sanitaire : un prochain confinement en région parisienne sévère car trop tardif

 

 

Il est clair que le gouvernement a trop tergiversé pour imposer de nouvelles mesures restrictives à la région parisienne contrainte maintenant d’évacuer nombre de malades vers la province. Pourtant tous les indicateurs étaient au rouge en particulier le taux d’incidence au-dessus de 400 quand il était autour de 200 en moyenne ailleurs. On a d’ailleurs imposé un confinement dans le nord de la France alors que la zone était moins touchée que la région parisienne.

En région parisienne les hôpitaux sont complètement saturés et la crise va encore s’intensifier avec le développement des variants qui représentent les deux tiers des infections et bientôt 90 %.

 « Ça monte beaucoup en Île-de-France. Le président ne veut pas reconfiner mais n’aura pas la main qui tremble s’il devait s’y résigner. Si on se prend l’ascenseur, on devra de toute façon fermer le robinet », « Il faut s’attendre à ce que de nouvelles mesures soient prises. » Pense-t-on de plus en plus dans la majorité. La piste d’un confinement est donc sur la table, pour bloquer la prolifération du variant britannique. « On suit avec attention les chiffres. Dans les écoles, les contaminations sont en tout cas contenues, le taux de positivité des tests est inférieur à 1 % », pointe un ministre, alors que des rumeurs sur une éventuelle fermeture des écoles circulent. « On n’en est pas là », nuance-t-on.

« Confiner l’Île-de-France alors qu’on est en plein dans l’anniversaire du premier confinement, le signal politique serait terrible », pensent nombre de membres de la majorité

Manque d’électricité l’hiver prochain ?

Manque d’électricité l’hiver prochain ?

Encore un effet Coronavirus qui aura retardé nombre d’opérations d’entretien donc de capacité de production d’EDF. Cette capacité de production pourrait être réduite mais cependant suffisante pour affronter les besoins de l’hiver prochain. En fait,  tout dépendra de la rigueur de la température et à quelques degrés près la France pourrait manquer d’énergie électrique

 

“En situation de normales saisonnières, où il n’y a pas d’excès de froid, la sécurité d’approvisionnement est assurée sans utiliser quelque autre levier que ce soit ; le parc suffira”, a dit François Brottes lors d’une conférence de presse avec Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire.

“Néanmoins, en cas de froid plus rigoureux – si on est en-dessous de trois degrés, sept degrés voire un peu plus -, nous aurons à faire face et à devoir faire appel à d’autres moyens que le parc de production qui sera disponible.”

Alors que l’équilibre entre offre et demande est habituellement sensible autour de janvier et février, la vigilance sera ainsi de mise dès fin octobre et début novembre.

“Il n’est pas question, il n’est pas envisageable et il n’est pas envisagé quelque ‘black-out’ que ce soit”, a toutefois ajouté François Brottes, rappelant que la France pouvait activer toute une série de “leviers” pour s’adapter.

Parmi ces solutions figurent les économies de chauffage des bâtiments, la diminution de la tension sur les réseaux ou encore la réduction et le report volontaires de la demande de certains consommateurs (“l’effacement”), en particulier des industriels.

RTE estime aussi que les pays voisins de la France seront en mesure de lui fournir de l’électricité au cours de l’hiver prochain et que le pays pourra compter sur 10 GW de disponibilité d’importation en cas de besoin.( notons qu’on en exportait précédemment)

En dernier recours, si la France venait à épuiser l’ensemble de ces “leviers”, qui représentent 18 GW équivalant à la puissance de 18 réacteurs nucléaires, des coupures ciblées, temporaires et maîtrisées – des “délestages” – pourraient toutefois s’avérer nécessaires. Bref si tout va bien, si la demande n’est pas trop excessive, si la température est clémente et on s’habitue à certains délestages, la production pourrait être satisfaisante. Pas trop rassurant comme message.

 

Après la crise sanitaire, le prochain virus sera cyber». (Alain Bauer)

Après la crise sanitaire, le prochain virus sera cyber». (Alain Bauer)

Après la crise sanitaire prochain virus pourrait bien être cyber d’après Alain Bauer, spécialiste en gestion de crise et criminologue.( Chronique dans l’Opinion )

 

« Philip K. Dick, le grand auteur américain de science-fiction, est revenu à la mode. Le Maître du haut château, en version web-série, nous fait vivre un monde dystopique en nous proposant une réalité alternative, du dernier conflit mondial à nos jours. Les vainqueurs remplaçant les vaincus, ce qu’on pourrait appeler une « vérité alternative » selon Fox News.

Ce que nous vivons dans notre réalité ressemble de plus en plus à une nouvelle version de Blade runner, du même auteur, dessinant une sombre réalité confortant les effets de la théorie du chaos et d’un « effet papillon » démultiplié en myriade de conséquences sanitaires, sociales, économiques, industrielles.

Choisir la vie ou l’économie ? Refonder le monde ? Casser la croissance ? Ces questions vitales ne sont pas nouvelles. Souvent le conservatisme, qui n’est pas seulement une idéologie mais aussi une pulsion naturelle plus ou moins contrariée, résiste au changement des modèles.

La tradition gouvernementale du mensonge plus ou moins relatif, l’incapacité à répondre clairement à une question précise par peur de la panique ou d’avouer son ignorance, ce bouclier de la parole qui enfume plutôt qu’elle n’éclaire, ont réduit la capacité de conviction des appareils d’État. Le confondant spectacle des messages sur le port du masque ou l’utilité des tests restera gravé dans les mémoires physiques et informatiques de la population.

 

En même temps, l’outil internet a produit des milliers de citoyens enquêteurs allant du meilleur (Bellingcat) au pire (les innombrables trolls déchaînés, solitaires ou mercenaires qui inondent l’espace virtuel). C’est aussi dans ce monde-là que le prochain virus se prépare, s’élabore, se teste.

Outre les innombrables attaques informatiques contre des particuliers, des entreprises ou des institutions, pour vendre de faux produits, de faux médicaments, de faux masques, qui relèvent de l’escroquerie traditionnelle et nécessitent une participation active de la victime trop confiante ou trop insouciante, on assiste à une diffusion exponentielle – virale donc – des rançongiciels et prise de contrôle des équipements informatiques et des stocks de données.

Après des tests menés depuis la fin d’année dernière par des hackers déterminés et coordonnés, des opérations massives ont commencé début 2020 contre de nombreuses cibles privées ou publiques (notamment Bouygues Construction ou les services de Marseille Métropole). Récemment, des attaques ciblées ont touché des institutions médicales, des hôpitaux en première ligne contre le Covid-19. Erreur de débutant, nouveau test de solidité des défenses de sécurité, opération de « profiteurs de guerre » utilisant des technologies modernes ?

«Nous sortirons de la crise sanitaire. Nous allons entrer dans la crise cyber, ce monde dont notre niveau de dépendance croit exponentiellement et qui ne s’y est guère préparé»

En tout état de cause, Interpol, Europol et la Global initiative against transnational organized crime ont sonné l’alarme sur ce qui est en train de se produire. Mais qui n’est rien au regard de ce qui se prépare.

Outre les effets criminels, la révolution qui s’amorce sur la gouvernance d’internet, l’apparition d’un nouveau monde mieux contrôlé par les Etats (New IP), défendu notamment par Huaweï et qui ne l’est pas seulement par la Chine et ses alliés naturels.

La guerre d’internet continue pendant la crise épidémique. Non seulement sur la 5G, sur le traçage des individus, sur la neutralité du net, sur le contrôle des données, mais aussi sur la gouvernance de l’outil. Certains fonctionnent déjà en mode dégradé et pourraient se passer du réseau mondial. D’autres n’ont pas encore pris la mesure de leur dépendance. La prochaine épreuve de souveraineté dépassera en ampleur celle des masques, des respirateurs ou des réactifs.

Nous sortirons de la crise sanitaire, à un prix humain hélas élevé mais en ayant sauvé l’essentiel et préservé la vie de nombreux citoyens, plus ou moins jeunes.

Nous allons entrer dans la crise cyber, ce monde dont notre niveau de dépendance croit exponentiellement et qui ne s’y est guère préparé. En tout cas pas plus que pour la crise sanitaire et pandémique. On en voit les effets.

Il est plus que temps d’éviter la prochaine. Contre tous les virus. »

Alain Bauer, spécialiste des gestions de crise, est professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (équipe en émergence sécurité défense), à New York et à Shanghai.

Bruno Lemaire : prochain Premier ministre ?

Bruno Lemaire : prochain Premier ministre ?

Il paraît de plus en plus évident que le Premier ministre actuel Édouard Philippe ne sert guère à la protection du président de la république dont la cote continue de reculer dans l’opinion. En cause sans doute, l’omniprésence de Macron qui joue un peu tous les rôles celui de président, de premier ministre et de ministre. mais un  autre facteur est à prendre en compte, celui de la raideur idéologique d’Édouard Philippe. On l’a vu notamment à l’occasion de la réforme des retraites quand Macron était prêt à ouvrir à des concessions . Édouard Philippe a rapidement refermé la porte à toute ouverture. Du coup, la réforme des retraites qui a toujours connu une opposition d’une majorité de Français finit lamentablement dans le fond d’un tiroir.

La vérité c’est que ce Premier ministre est usé jusqu’à la corde et qu’il faudra le remplacer pour redonner un peu de dynamisme à une équipe bien fatiguée. D’où l’appel de Macron à un gouvernement d’union nationale. Un appel qui sera peu suivi sans doute mais qui ouvre l’hypothèse d’un changement d’équipe. Le ministre de l’économie et des finances pourrait bien tenir la tête pour remplacer Édouard Philippe. D’abord Bruno Lemaire a beaucoup évolué sur le fond comme sur la forme.

Sur la forme, il faut bien convenir qu’il était précédemment aussi charismatique qu’ une limande mais avec l’exercice du pouvoir il a surtout su s’entourer, écouter et mieux s’exprimer ( sauf sur la nationalisation d’ADP et la FDJ  où là il s’est ridiculisé). Ensuite, il a clairement laissé entendre qu’il n’était pas en accord avec la politique de rigueur d’Édouard Philippe. Dernièrement à l’occasion de la crise du Coron virus,  il a surpris beaucoup de monde en prenant immédiatement les moyens exceptionnels pour tenter de soutenir l’économie, le pouvoir d’achat des ménages et l’emploi. Pire, il a même suggéré d’augmenter les salaires. Bref, Bruno le maire a beaucoup changé par rapport à ses positions quand il était dans l’opposition . Alors que Édouard Philippe est resté un pur et dur du parti républicain ( auquel il adhère toujours)  Bruno Lemaire, lui, a plutôt glissé vers une conception un peu plus social- démocrate qui colle bien avec les enjeux du moment.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol