Archive pour le Tag 'Procès'

Page 7 sur 7

Révision du procès de Marc Machin ou la parodie judicaire

Révision du procès de Marc Machin ou la parodie judicaire

 

D’ abord un procès mais pour quoi faire ? Juridiquement certes, la procédure impose cette comédie mais un tel exercice ridiculise la justice. Dès lors que le vrai coupable a été reconnu celui qui avait été accusé devrait être automatiquement blanchi. Les juristes objecteront qu’on respecte la procédure. Qu’attendent les députés qui ne sont pas avares de lois inutiles (et coûteuses) pour ne pas changer la légalité dans ce domaine ; Un procès d’autant plus ridicule que le policier et le juge d’instruction qui ont enfoncé le faux coupable (qui a quand même fait 7 ans de prison)  sont  absents pour motif médical. Il faut vraiment être fonctionnaires pour tolérer  une attitude aussi lâche ; chacun sait que la justice est surtout destinée à juger les pauvres et en l’occurrence à l’époque Machin était un pauvre type, le coupable idéal. Comme souvent, la justice qui se drape dans son indépendance, son sens moral et sa grande sagesse, n’est en faiat composée que de petits fonctionnaires qui la plupart du temps jugent sans rien connaître. A leur décharge, comment le pourraient-il quand le champ d’activité des présumés coupable est aussi varié et complexe ; en fait on juge au pif en dépit des piles de papiers élaborés par des experts mal rémunérés et approximatifs. Pourtant les affaires de crime de sang sans doute les plus faciles à juger, il en va autrement pour les affaires  économiques, financières ou sociales. La justice est restée à l’âge de pierre en conservant sa pompe désuète et ridicule. On forme des généralistes (de rares spécialistes dans le domaine financier et encore) ; un peu comme si la médecine était restée précisément au stage de la généralité, le même médecin pour toutes les affectations ! Tout est à revoir car la justice actuelle est faite pour les voleur de poules et de mobylettes pas pour les puissants, la preuve aucun banquier français n’a été condamné pour les dérives financières et la spéculation qui ont fait partir en fumée des centaines de milliards. Seul kerviel, le pauvre type, bouc émissaire, a payé. Une  justice finalemenet comme le système économique en pleine dérive. Le verdict est attendu jeudi au procès en révision de Marc Machin, dont la condamnation pour meurtre avait été annulée après que le véritable auteur du crime se fut livré à la police. Cet homme de 30 ans devrait devenir, au quatrième et dernier jour de son procès, la huitième personne en France depuis la seconde guerre mondiale à être acquittée d’un crime à l’issue d’un procès en révision. Il a passé près de sept ans en prison pour le meurtre à coups de couteau de Marie-Agnès Bedot, commis le 1er décembre 2001 sur le Pont de Neuilly. Il avait pourtant rétracté durant l’instruction ses aveux passés en garde à vue, aucune expertise ADN ne l’avait impliqué et une autre femme avait été tuée au même endroit avec un tesson de bouteille, alors qu’il était en détention provisoire. En mars 2008, un SDF de 33 ans, David Sagno, s’était accusé des deux meurtres du Pont de Neuilly. Il avait donné des détails précis sur les crimes et son ADN avait été retrouvé sur les deux victimes. En février 2012, il a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle. «Quand j’ai acquis la certitude que David Sagno était le seul coupable, le seul auteur du crime, je n’ai eu qu’un souhait, que Marc Machin soit acquitté», a déclaré mercredi Véronique Girard, sœur de Marie-Agnès Bedot et partie civile. Elle a exprimé sa volonté «que la vérité soit enfin établie, même s’il y aura sans doute toujours des interrogations». L’avocate générale, Maryvonne Caillibotte, doit prononcer ses réquisitions dans la matinée et le verdict est attendu en fin de journée.

 

Procès Trierweiler contre « La Frondeuse » : Hollande et Valls font pression sur la justice

Procès Trierweiler contre « La Frondeuse » : Hollande et Valls font pression sur la justice

 

« Moi, Président de la république,  je respecterai une justice indépendante », mais » moi, maintenant que je suis président, j’écris pour peser sur cette justice ».  Sarkozy recevait les procureurs avec discrétion sur les affaires sensibles le concernant, Hollande et Valls, eux écrivent au tribunal et sur des affaires insignifiantes. Deux pratiques, chacune  condamnable mais ridicule en plus pour la seconde. Contestant des passages de l’ouvrage attaqué, intitulé « La Frondeuse », MM. Hollande et Valls ont chacun écrit une lettre au tribunal de grande instance (TGI) de Paris.  Tandis que les réactions se multipliaient à droite sur ce « mélange des genres », un proche de François Hollande a nié toute volonté du président de faire « pression » sur la justice, affirmant qu’il ne s’agissait que d’un « témoignage personnel ».  François Hollande « respecte la séparation des pouvoirs », a également assuré Frédérique Espagnac, co-porte-parole du PS.  Dans une lettre manuscrite sans en-tête, M. Hollande dénonce « comme pure affabulation les passages du livre (p. 46 et 47) concernant une prétendue lettre jamais écrite ». Les auteurs y affirment que M. Hollande a sollicité dans un courrier l’UMP Patrick Devedjian pour qu’il lui organise une rencontre avec le Premier ministre de l’époque Edouard Balladur.  L’ouvrage, attaqué pour « diffamation et atteinte à la vie privée », évoque une liaison passée entre Mme Trierweiler et Patrick Devedjian.  Pour Matthieu Bonduelle, président du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), ces lettres ne sont pas une atteinte à la séparation des pouvoirs mais posent un problème « d’éthique politique », lié notamment au statut du chef de l’Etat qui interdit à la justice de le convoquer pour l’entendre.  Manuel Valls, dans une lettre à en-tête de l’Intérieur, affirme que les propos qui lui sont prêtés dans le livre « sont souvent approximatifs, partiels et sortis de leur contexte », et que certains propos lui « sont attribués alors même qu’(il) ne les (a) pas tenus ».  Le ministre évoque notamment le passage sur le tweet de soutien de Valérie Trierweiler à l’opposant politique de Ségolène Royal.   »Si on voulait impressionner votre tribunal en faisant intervenir les plus hautes autorités de l’Etat, on ne s’y serait pas pris autrement », a lancé à l’audience Me Olivier Pardo, avocat de l’éditeur, qui a eu connaissance de ces lettres dimanche.   »La séparation des pouvoirs a été violée », s’était-il emporté devant la presse avant l’ouverture des débats, totalement dépassés par la controverse créée par ces lettres.  Le fond n’y a pas été abordé et le tribunal a fixé au 28 janvier sa décision sur des questions de procédure soulevées par la défense, qui a demandé l’annulation de l’assignation des auteurs du livre.  L’avocate de Valérie Trierweiler, Me Frédérique Giffard, a nié toute « pression » sur la justice. Ces deux lettres, qui datent de novembre, sont « annexes », a-t-elle ajouté, suggérant même de les retirer de la procédure.   »Pas du tout », a rétorqué Me Pardo, qui tient à conserver ces « nouvelles pièces » car, dit-il, la défense est en mesure de « produire l’intégralité de l’enregistrement du verbatim de Manuel Valls » et de prouver que les propos rapportés ont bien été tenus.  L’UMP a exprimé sa « stupéfaction », estimant que ces lettres « peuvent légitimement être considérées comme un moyen de pression », selon son secrétaire national Bruno Beschizza. « Intervention ahurissante et choquante », a renchéri sur twitter le député R-UMP Eric Ciotti, tandis que Jean-François Copé se déclarait « très surpris ».  Mme Trierweiler réclame 80.000 euros de dommages et intérêts et 5.000 euros de frais de justice aux auteurs, Christophe Jakubyszyn, chef du service politique de TF1-LCI, et Alix Bouilhaguet, grand reporter politique à France 2, et à leur éditeur Yves Derai (Editions du Moment).

 

1...34567



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol