Archive pour le Tag 'probable'

Une nouvelle dissolution de l’assemblée probable ?

Une nouvelle dissolution de l’assemblée probable ?

Compte tenu de la paralysie de la situation politique, certains comme le Rassemblement  national envisagent une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale dans l’objectif évidemment de redonner la parole aux électeurs et l’espérance de voir se constituer  une majorité possible. C’est d’ores et déjà ce que pense notamment le Rassemblement national. ( Notons que cette dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la république ne peut intervenir avant un délai d’un an c’est-à-dire au cours de l’été 2025.)

Une «nouvelle dissolution » de l’Assemblée est «la seule issue politique possible» pour sortir la France de «l’état de paralysie» auquel conduit le résultat des élections législatives, a affirmé mardi la députée RN Edwige Diaz. «Nous sommes d’ores et déjà en train de préparer ces nouvelles élections», a indiqué sur Franceinfo la vice-présidente du parti d’extrême droite, troisième bloc à l’Assemblée derrière la gauche et les macronistes

Mais rien ne dit par avance que de nouvelles élections pourraient faire émerger cette nouvelle majorité. Dans ce   cas, on serait sans doute affronter à une crise institutionnelle que n’a pas connue le pays depuis très longtemps

 

Politique-: mort probable de la NUPES

Politique-: mort probable de la NUPES


Le Parti socialiste a annoncé, mercredi 5 juillet, avoir trouvé un accord pour le scrutin de septembre avec Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui doit encore le valider jeudi. Après un premier pas en vue de listes communes conclu mi-juin entre le PS et le Parti communiste français (PCF), se dessine ainsi une alliance des gauches sans La France insoumise. Les « insoumis » ont accusé les trois partis, mercredi, d’ »enterrer la Nupes pour les sénatoriales ».

L’alliance promet d’être « historique », se réjouit le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, après que les socialistes ont validé à l’unanimité leur accord avec EELV portant sur 14 départements, soit près d’un tiers des départements concernés en septembre, après l’accord avec le PCF portant sur 15 départements. « La raison l’a emporté, une certaine idée du socialisme et de l’union de la gauche, aussi », se félicite le premier secrétaire délégué du PS, Nicolas Mayer-Rossignol, très critique de la Nupes, la coalition de gauche à l’Assemblée nationale.

La France insoumise, dominante à l’Assemblée avec 75 députés sur les 150 de la Nupes, risque donc de n’avoir aucun sénateur. « Après s’être réunies plusieurs fois sans jamais convier les représentants de La France insoumise, les trois composantes représentées au Sénat se sont accordées pour évincer les insoumis », dénonce LFI.

Les relations entre les « insoumis » et leurs partenaires n’étaient pas au beau fixe depuis plusieurs semaines, s’aggravant même à l’occasion des émeutes dans les banlieues.

Politique : Pas de sénateurs pour les insoumis et mort probable de la NUPES

Politique : Pas de sénateurs pour les insoumis et mort probable de la NUPES


Le Parti socialiste a annoncé, mercredi 5 juillet, avoir trouvé un accord pour le scrutin de septembre avec Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui doit encore le valider jeudi. Après un premier pas en vue de listes communes conclu mi-juin entre le PS et le Parti communiste français (PCF), se dessine ainsi une alliance des gauches sans La France insoumise. Les « insoumis » ont accusé les trois partis, mercredi, d’ »enterrer la Nupes pour les sénatoriales ».

L’alliance promet d’être « historique », se réjouit le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, après que les socialistes ont validé à l’unanimité leur accord avec EELV portant sur 14 départements, soit près d’un tiers des départements concernés en septembre, après l’accord avec le PCF portant sur 15 départements. « La raison l’a emporté, une certaine idée du socialisme et de l’union de la gauche, aussi », se félicite le premier secrétaire délégué du PS, Nicolas Mayer-Rossignol, très critique de la Nupes, la coalition de gauche à l’Assemblée nationale.

La France insoumise, dominante à l’Assemblée avec 75 députés sur les 150 de la Nupes, risque donc de n’avoir aucun sénateur. « Après s’être réunies plusieurs fois sans jamais convier les représentants de La France insoumise, les trois composantes représentées au Sénat se sont accordées pour évincer les insoumis », dénonce LFI.

Les relations entre les « insoumis » et leurs partenaires n’étaient pas au beau fixe depuis plusieurs semaines, s’aggravant même à l’occasion des émeutes dans les banlieues.

Pas de sénateurs pour les insoumis et mort probable de la NUPES

Pas de sénateurs pour les insoumis et mort probable de la NUPES


Le Parti socialiste a annoncé, mercredi 5 juillet, avoir trouvé un accord pour le scrutin de septembre avec Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui doit encore le valider jeudi. Après un premier pas en vue de listes communes conclu mi-juin entre le PS et le Parti communiste français (PCF), se dessine ainsi une alliance des gauches sans La France insoumise. Les « insoumis » ont accusé les trois partis, mercredi, d’ »enterrer la Nupes pour les sénatoriales ».

L’alliance promet d’être « historique », se réjouit le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, après que les socialistes ont validé à l’unanimité leur accord avec EELV portant sur 14 départements, soit près d’un tiers des départements concernés en septembre, après l’accord avec le PCF portant sur 15 départements. « La raison l’a emporté, une certaine idée du socialisme et de l’union de la gauche, aussi », se félicite le premier secrétaire délégué du PS, Nicolas Mayer-Rossignol, très critique de la Nupes, la coalition de gauche à l’Assemblée nationale.

La France insoumise, dominante à l’Assemblée avec 75 députés sur les 150 de la Nupes, risque donc de n’avoir aucun sénateur. « Après s’être réunies plusieurs fois sans jamais convier les représentants de La France insoumise, les trois composantes représentées au Sénat se sont accordées pour évincer les insoumis », dénonce LFI.

Les relations entre les « insoumis » et leurs partenaires n’étaient pas au beau fixe depuis plusieurs semaines, s’aggravant même à l’occasion des émeutes dans les banlieues.

Retraites : le désaveu probable du conseil constitutionnel

Retraites : : le désaveu probable du conseil constitutionnel

Le conseil constitutionnel Risque de porter un coup fatal à la réforme de Macon. Sur la forme d’abord, il ne peut passer sous silence le fait que le recours à une loi rectificative de financement de la sécurité sociale n’est pas le véhicule législatif approprié.

Il doit aussi noter que le temps n’a pas été suffisamment long pour aborder démocratiquement cet enjeu. C’est à dessein que le pouvoir a réduit la période de débat des institutions parlementaires. En outre, le gouvernement a fait un usage excessif de la réduction des amendements au point comme au Sénat de les éliminer quasi totalement. Plusieurs autres insuffisances juridiques devraient être soulevées comme l’introduction dans la loi de modifications sociales structurelles ( les femmes, les seniors, les exceptions).

Laurent Fabius est à la fois un fin connaisseur des institutions et de la politique française. En tant que président du conseil constitutionnel ,il n’abordera pas sans doute la réforme de front mais de manière habile pour en discréditer une grande partie du contenu et en même temps son auteur Emmanuel Macon auquel il n’a jamais loué une grande admiration considérant que Macon est passé un peu vite de la banque à la présidence de la république en shuntant toutes les responsabilités , tous les engagements qui forment un véritable homme politique de dimension nationale et internationale.

Le conseil constitutionnel ne peut ignorer le chaos dont est responsable le chef de l’État et son aveuglement voire son mépris vis-à-vis des oppositions de 70 % des Français.

Notons que l’hypothèse d’un rejet du conseil constitutionnel ôterait une sérieuse épine dans le pied à un gouvernement complètement englué dans son entêtement et sa paralysie.

Durcissement probable de la position de la BCE contre l’inflation

Durcissement probable de la position de la BCE contre l’inflation

Il résulte de la dernière réunion de la BCE qu’un durcissement est sans doute à prévoir de la part de la Banque centrale pour lutter contre une inflation qui se maintient un très haut niveau (10%) en moyenne dans l’union européenne. Plusieurs relèvements des taux d’intérêt sont donc à prévoir et prochainement de l’ordre de trois quarts de point.

L’inflation moyenne 10 % et la faiblesse des taux d’intérêt portent un coup à l’euro actuellement sur une tendance baissière et maintenant à peu près à égalité en valeur avec le dollar. Un dollar qui bénéficie du soutien de taux d’intérêt plus substantiels. Cela d’autant plus que les perspectives de croissance en Europe ne cessent d’être révisées à la baisse et que la récession semble se préciser plus rapidement que prévu.

Par ailleurs la banque centrale paraît décidé à réduire de manière assez sensible la dimension de son bilan.

Lors de la dernière réunion de la BCE, il a été souligné que le gigantesque bilan de la banque centrale constituait encore, par sa taille, un élément de politique monétaire soutenant l’économie. Et « qu’il était justifié » de rappeler que le Conseil de gouverneurs était prêt « à ajuster l’ensemble de ses instruments pour faire en sorte que l’inflation revienne à son objectif de 2 %. »
Autrement dit, les membres de la BCE ont ouvert la porte à une réduction de son bilan . Christine Lagarde avait pourtant assuré, lors de la conférence de presse, que toute discussion sur ce point était prématurée. Cela pourrait signifier que le « quantitative tightening » (QT) interviendrait plus rapidement qu’attendu.

Lancer un QT ferait immédiatement grimper les taux longs européens, ceux de la dette des Etats. Or ceux-ci ont déjà fortement grimpé depuis le premier tour de vis de la BCE , en juillet. Le taux français à 10 ans et son équivalent allemand ont pris 90 pb. En outre, le risque d’écartement des spreads (écart des taux) entre les pays de la zone euro augmenterait.
Cette perspective ne semble pas effrayer la banque centrale. Au cours des deux derniers mois, selon les chiffres qu’elle a publiés, elle n’a pas racheté de dette italienne dans le cadre des réinvestissements de son programme d’achat d’urgence. Laissant le taux transalpin bondir de 160 pb sur la période.

Covid-19. une probable vague sans précédent et à une saturation de l’hôpital (professeur Renaud Piarroux )

Covid-19. une probable vague sans précédent et à une saturation de l’hôpital (professeur Renaud Piarroux )

Le spécialiste des épidémies Renaud Piarroux affirme dans le JDD que le risque de saturation des services hospitaliers est sous-estimé.

En février 2020, Renaud Piarroux, professeur de parasitologie au CHU de la Pitié-Salpêtrière à Paris ayant participé à la gestion d’épidémies en Haïti ou en Afrique, avait été l’un des seuls à percevoir la catastrophe qui s’annonçait. Ces jours-ci, il a alerté la direction des hôpitaux parisiens (AP-HP) contre un risque de saturation. « Il faut nous préparer au pire! » a-t-il exhorté. Selon lui, la fatigue pandémique et le déni nous empêchent de regarder en face l’augmentation du nombre des nouvelles hospitalisations.

Les hospitalisations ont augmenté de 15% ces sept derniers jours. La vague Omicron peut-elle submerger le système de santé?
Cette vague me rappelle la première. Plus exactement, c’est la même en négatif, au sens photographique du terme, le noir prenant la place du blanc et vice versa. En mars-avril 2020, le pays était pétrifié. Le pilier, c’était l’hôpital. Certes on découvrait la maladie mais, hormis dans quelques établissements submergés du Grand Est, un standard élevé de soins était pratiqué ; un malade qui avait besoin d’aller en réanimation y entrait ; le nombre d’infirmiers par patient était optimal ; les personnels des services à l’arrêt venaient en renfort. Le blocage avait lieu en amont puisque beaucoup de patients avaient renoncé à venir à l’hôpital.

Et aujourd’hui?
Aujourd’hui, c’est l’inverse. Le soir, en sortant de la Pitié-Salpêtrière, j’ai l’impression que le virus a disparu. À part la longueur des files d’attente pour les tests devant les pharmacies, rien n’est vraiment différent d’il y a deux mois. La ville vit avec le virus. À l’intérieur du CHU, par contre, la situation devient de plus en plus alarmante. Le nombre de passages aux urgences atteint déjà celui du pic de la deuxième vague, début novembre 2020, au moment où tout s’était arrêté. Et quoi qu’on dise, les réanimations se remplissent : on a dépassé 3.800 patients Covid en France, soit plus de la moitié du nombre atteint lors du pic de la première vague.

Mais la situation semble sous contrôle. En quoi est-ce alarmant?
Il y a une inadéquation entre les besoins des malades et les moyens pour y répondre. Contrairement à mars 2020, nous peinons à faire face à l’afflux de patients. Deux exemples : alors que le variant est davantage transmissible, il n’est plus possible de séparer complètement les secteurs dédiés au Covid et les non Covid, ce qui accroît le risque d’infection nosocomiale ; une part importante du personnel – positif ou épuisé – est arrêtée ; une autre travaille après une contamination et même avec de légers symptômes. Vous avez seulement le nez qui coule? On vous encourage à venir! Mais ce drame se déroule à huis clos : à l’extérieur des hôpitaux, cette dégradation des soins n’est pas perçue.

Nous serions dans le déni?
Oui, certains biais cognitifs nous poussent à privilégier les signes encourageants. Et il y a une conjonction entre l’approche de la présidentielle et le ras-le-bol général. Cette lassitude n’épargne ni les experts ni les responsables sanitaires ni les journalistes. C’est ainsi que les dernières modélisations de l’Institut Pasteur font l’objet d’articles de presse privilégiant l’hypothèse la plus optimiste.

Quelle lecture en faites-vous?
Au vu des dernières données et des informations produites par nos collègues du Samu qui croulent sous les appels, le doute n’existe plus : nous sommes sortis de la trajectoire optimiste. L’Institut Pasteur envisage douze scénarios différents, en faisant varier différents paramètres dont la contagiosité d’Omicron et sa dangerosité. La presse a évoqué un pic autour de 1.700 à 2.700 nouvelles hospitalisations par jour et occulté les scénarios catastrophes à 7.000 ou 9.000. Pourtant, du fait des indicateurs épidémiques actuels (augmentation exponentielle du nombre de cas et accroissement sensible du nombre des nouvelles hospitalisations ces derniers jours), ces scénarios pessimistes me semblent plus proches de la réalité : le pic des contaminations, attendu vers la mi-janvier, pourrait entraîner 5.000 nouvelles hospitalisations par jour. Ce n’est pas une vaguelette qui nous attend fin janvier, elle pourrait être plus forte que la deuxième et la troisième vague.

Mais le virus est moins dangereux!
Ma lecture des données venues du Danemark montre que l’épidémie d’Omicron double tous les deux jours et que ce variant n’est pas cinq fois moins dangereux que Delta mais plutôt deux ou trois fois moins seulement, ce qui donne une sévérité proche soit de la souche initiale, soit du variant alpha. Un virus moins virulent peut faire des dégâts considérables s’il infecte un nombre plus important de personnes. Or Omicron a une contagiosité extrême. Avec 300.000 contaminations par jour, si un peu plus de 1% des gens sont hospitalisés comme aujourd’hui au Danemark, cela donnerait plus de 3.000 entrées par jour. En réalité cela sera plus élevé chez nous car, comme beaucoup de patients n’arrivent pas à se faire tester, le nombre de nouvelles contaminations est largement sous-estimé.

La durée d’hospitalisation n’est-elle pas plus brève avec Omicron?
Prudence, prudence. On la sous-estime toujours en début de vague, quand les contaminations touchent des gens jeunes. Le taux d’hospitalisation parmi les infectés augmente lui aussi avec l’âge des personnes positives.

Les hôpitaux tiendront-ils?
Ce sera gérable si on déprogramme massivement. Il faudra se focaliser sur les urgences, qu’elles soient liées au Covid ou non.

Mali : un probable report des élections

Mali : un probable report des élections

 

Le premier ministre Choguel Maiga et la junte militaire une nouvelle fois se contredisent. Ils avaient annoncé que des élections devaient être organisées après le putsch. En fait, l’échéance électorale pourrait bien être reportée encore de plusieurs mois.

«Est-ce que cela se tiendra le 27 février, ou (cela sera-t-il repoussé) de deux semaines, de deux mois, de quelques mois, nous le dirons», a affirmé le chef du gouvernement. Un agenda détaillé, a-t-il précisé, sera décidé à l’issue des Assises nationales qui se tiendront d’ici fin octobre. Notons que ce report des échéances électorales se fait sur un contexte d’éventuels changements d’alliances au Mali où la junte pourrait bien avoir recours à la Russie voir à la Chine à la place de la France qui a condamné le putsch. La France qui a également condamné le dialogue entre les putschistes et les terroristes. La France a pris sa décision «au motif que le gouvernement dialoguait avec les terroristes» alors que «c’est une demande forte du peuple malien», s’est insurgé le Premier ministre.

Confrontation probable entre l’État islamique et les talibans en Afghanistan

Confrontation probable entre l’État islamique et les talibans en Afghanistan

 

 

Spécialiste du terrorisme, Marc Hecker, directeur de recherche à l’Institut français des relations internationales (Ifri), décrypte pour le JDD les ambitions de l’État islamique au Khorasan, la branche afghane de l’organisation djihadiste, responsable de l’attaque suicide de jeudi à Kaboul qui a fait au moins 85 morts.

 

 Quel message l’État islamique a-t-il voulu faire passer en perpétrant cet attentat-suicide?
Daech a voulu montrer qu’il était un acteur sur lequel il fallait compter dans cet Afghanistan contrôlé par les talibans. Si le groupe a commis moins d’attaques ces derniers mois, il est encore capable de frapper ses cibles de prédilection : les étrangers, les talibans et les civils afghans ayant travaillé avec l’ancien gouvernement ou les Occidentaux. Tous sont vus comme des infidèles ou des apostats.

 

 

De combien d’hommes dispose le groupe?
Un récent rapport de l’ONU évoque entre 1.500 et 2.200 combattants avec deux provinces mises en avant, Nangarhar et Kounar, à l’est du pays. Ce sont des chiffres à considérer avec précaution. On sait en tout cas que Daech n’a pas réussi à contrôler de vastes territoires. Ce n’est pas faute d’avoir essayé : la volonté de Daech central, quand la province du Khorasan a été créée en 2015, était de dupliquer le modèle syro-irakien. Mais cela a échoué.

Pourquoi?
Parce que le groupe s’est heurté à une double opposition : celle du gouvernement afghan soutenu par les Américains qui ne voulaient pas voir émerger, après Al-Qaida, un deuxième groupe prônant le djihad global. Il fallait donc tuer la menace dans l’œuf. Et celle des talibans qui ont vu en Daech un concurrent potentiel.

 

Mais certains combattants de Daech ne sont-ils pas d’anciens talibans?
Au départ, il y a eu des défections des talibans au profit de Daech, d’autant que l’État islamique disposait de moyens financiers importants lui permettant de payer ses combattants. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les talibans ont réagi vigoureusement. Certaines sources laissent entendre que l’émir actuel de l’État islamique au Khorasan, Shahab al-Muhajir, serait un ancien cadre intermédiaire du réseau Haqqani, lié aux talibans.

 

D’où venait cet argent?
Selon le chercheur Antonio Giustozzi, des combattants sont partis de la zone afghano-pakistanaise vers le Levant en 2012-2013 pour faire le djihad contre le régime d’Assad. Certains de ces combattants ont rejoint Daech et ont fini par rentrer en Afghanistan. Al-Baghdadi a soutenu cette dynamique – y compris financièrement. Le groupe aurait aussi bénéficié de dons privés venant du Golfe arabo-persique. D’après Giustozzi, Daech disposait ainsi de dizaines de millions de dollars à son apogée. Mais, depuis l’effondrement du califat syro-irakien, la province du Khorasan est en perte de vitesse.

Quel objectif poursuit l’organisation?
Depuis que sa stratégie de contrôle territorial a échoué, Daech s’en tient à une stratégie de terreur, en pratiquant des attaques et des attentats réguliers. Mais son activité décline : selon l’ONU, entre les printemps 2019 et 2020, 572 attaques ont été menées. Ce chiffre est passé à 115 l’année suivante. Soit une baisse d’environ 80%.

 

Daech ne va-t-il pas profiter de la prise de pouvoir des talibans, en se présentant comme le seul défenseur d’un islam pur?
L’État islamique, partisan du djihad global, essaie de déborder les talibans dans la radicalité. Il les accuse de collaborer avec les Américains. Lorsque les talibans tentent d’améliorer leur image internationale en communiquant sur la place des femmes ou des minorités ethniques, les membres de Daech considèrent que c’est un dévoiement de l’islam. L’État islamique va devenir un défi pour les talibans. Pas seulement sur le plan idéologique mais aussi pratique. S’il multiplie les actes de terreur, ce sera la démonstration que les talibans ne parviennent pas à stabiliser le pays.

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Covid-19 : « »un reconfinement probable »

Covid-19 : « »un  reconfinement probable »

Le  confinement strict et précoce est la meilleure arme contre la propagation virale, défendent, dans une tribune au « Monde », les médecins et autres membres de l’association PandémIA .

 

Tribune. Nous alertions en novembre sur les risques de « stop and go », alternance de confinements et déconfinements contemporains de multiples vagues, comme celle s’amorçant sous nos yeux. Avons-nous encore échoué ? La pandémie a-t-elle toujours une vague d’avance ? L’ampleur de la deuxième vague nous a surpris, à cause de plusieurs facteurs : un relâchement, flagrant cet été, des mesures barrières, puis le refroidissement saisonnier propice à la propagation du virus, plus résistant au froid et à l’humidité, avec une probabilité plus grande de le trouver en milieu confiné.

 

La pandémie a changé de nature également. Les 25 000 mutants du Covid décrits jusqu’ici étaient sans conséquence évidente sur l’histoire de la maladie. Cependant, deux nouveaux mutants sont apparus (Royaume-Uni et Afrique du Sud), beaucoup plus contagieux, apparemment sans conséquences sur la virulence. Ces mutations facilitent l’entrée du virus dans les cellules et en augmentent les quantités produites dans la salive, principal vecteur de transmission. Modifient-elles également la résistance du virus dans l’environnement ? Sa capacité à échapper au système immunitaire ? L’émergence de ces variants pose aussi le problème de la sensibilité des tests PCR, de l’efficacité de nos stratégies pour les identifier et limiter leur diffusion, et surtout des potentielles conséquences sur l’efficacité des vaccins.

Surveillance des eaux usées

Alors que l’amélioration des techniques de réanimation (oxygénation moins invasive) et des traitements spécifiques (corticoïdes, anticoagulants) permettait de baisser la mortalité de 40 % à moins de 25 % chez les patients sévères, une surmortalité a été observée pendant la deuxième vague, soulevant de nombreuses questions. Serait-ce un effet « comptable », de nombreux décès de la première vague n’ayant pas été reconnus Covid, car non diagnostiqués, ou une conséquence de sa durée, plus longue ?

Notre incapacité à mieux gérer les déconfinements, en anticipant la recirculation du virus, est aussi en question. Notre groupe avait montré que la surveillance de la présence du virus en quantité croissante dans les eaux usées permettait d’annoncer la remontée de l’incidence de la maladie, et ses conséquences sur l’afflux hospitalier et les décès. Les travaux conduits dans le cadre du réseau Obépine avaient notamment alerté sur le retour du virus, dès le 20 juin, les indicateurs « individus-centrés » n’ayant perçu cette recirculation qu’un mois plus tard.

Reconfinement : 73 % des Français estiment qu’il est probable

Reconfinement : 73 % des Français estiment qu’il est probable

Selon un sondage Harris Interactive pour LCI, quelques heures après les mesures annoncées par le Premier ministre Jean Castex, 59% des Français se disent favorables à l’instauration d’un couvre-feu dans certains départements en France, alors que dix nouveaux départements pourraient y basculer d’ici dimanche. 54% des interrogés déclarent être favorables au report de l’ouverture des stations de ski, et 54% se montrent favorables au report de la réouverture des salles de cinéma, des théâtres, des musées et des stades (contre 59% le 10 décembre).

 

Si cette hypothèse reste écartée à ce stade par le gouvernement, 73% des Français estiment qu’il est probable que l’exécutif prenne la décision d’un confinement au niveau national (dont 47% plutôt probable), .Enquête réalisée en ligne le 7 janvier 2021, après la conférence de presse de Jean Castex, sur un échantillon de 1439 personnes, représentatif de la population française, âgées de 18 ans et plus. La méthode des quotas a été appliquée.

Brexit : chute probable de la livre

Brexit : chute probable de la livre

 

Inévitablement la livre va chuter du fait notamment d’un retour de l’inflation en particulier sur les produits alimentaires. Une cause directe des droits de douane dans toutes les hypothèses (applications d’un accord commercial ou application des règles de l’OMC). Les principaux partenaires à l’exportation du Royaume-Uni sont les États-Unis, l’Allemagne, les Pays-Bas, la France et l’Irlande. Ses principaux fournisseurs sont l’Allemagne, la Chine, les Etats-Unis, les Pays-Bas et la France.
Le pays enregistre un déficit commercial structurel, même s’il bénéficie d’un excédent important dans le secteur des services. Selon les données de l’OMC, en 2018 le Royaume-Uni a importé pour 673.965 millions USD de marchandises et en a exporté 486.850 millions USD, le déficit commercial s’établissant à 186.838 millions USD. Le pays a importé 229.531 millions USD de services et en a exporté 372.745 millions USD. Selon l’office national des statistiques, le déficit commercial total (biens et services) s’est creusé de 23,2 milliards GBP pour s’établir à 48,7 milliards GBP au cours des douze mois courant jusqu’en octobre 2019, principalement en raison du déficit du commerce des marchandises. Ce dernier s’est creusé de 19,3 milliards GBP pour s’établir à 154,9 milliards GBP. Par rapport à la même période l’année précédente, les importations ont augmenté plus vite (5,9%) que les exportations (2,6%). La plus grande partie des échanges se fait avec l’union européenne. Exemples 70 % des légumes sont importés d’Europe. Mécaniquement le prix des marchandises importées va augmenter jusqu’à 20 % pour certains biens.. Exemple plus de 25 % sur le beurre et 15 % sur les tomates.

Depuis plusieurs jours, la monnaie britannique est soumise à une volatilité très importante au gré des déclarations des parties prenantes dans la négociation sur les conditions du divorce entre le Royaume-Uni et l’UE. Et elles sont particulièrement pessimistes ce vendredi. Boris Johnson estime « très très probable » l’échec des discussions avec l’Union européenne.

 

D’après JP Morgan on pourrait assister à une chute des valeurs boursières britanniques jusqu’à 25 % avec des conséquences évidemment sur la monnaie. La livre pourrait enregistrer une baisse de l’ordre de 10 % au cours de l’année prochaine.

Déconfinement le 15 décembre : peu probable

Déconfinement le 15 décembre : peu probable

 

 

Il  y a deux raisons qui laissent penser qu’un déconfinement le 15 décembre est assez peu probable. D’une part en France,  on constate une certaine stagnation du nombre d’infections autour de 11 000 en moyenne par jour alors que le président de la république avait retenu le chiffre de 5000 pour desserrer l’étreinte des contraintes. Il y a aussi surtout une très nette aggravation de la situation sanitaire dans les pays voisins de la France, en Allemagne surtout, en Suisse, en Espagne. En Allemagne, on envisage même des mesures de  reconfinement.

Maintenant la préoccupation semble être de se préparer à faire face à une troisième vague que pourrait d’ailleurs favoriser le laxisme des comportements pendant les fêtes.

Selon des professionnels de santé, l’objectif de 5.000 cas par jour fixé par Emmanuel Macron pour lever le confinement en France mardi prochain, à l’approche des fêtes de fin d’année, paraît difficile voire impossible à atteindre.

L’actuelle stagnation du nombre de cas autour de 10.000 contaminations par jour “n’est pas une bonne nouvelle”, a dit à Reuters une source gouvernementale.

“Elle doit être scrutée de près pour savoir si cela signifie un rebond ou un plateau, et en fonction de cela on adaptera les prises de décisions”, a-t-elle ajouté.

“On doit être transparents (…) Le but recherché est d’assurer que l’on passe Noël et les fêtes dans les conditions sanitaires les plus favorables possibles”, a-t-elle encore expliqué.

Une autre source gouvernementale prône “un discours de vigilance” et fait un lien entre l’allègement du confinement qui a conduit à la réouverture, fin novembre, des commerces dits non essentiels alors que les Français ont désormais le droit de se déplacer dans un rayon de 20 km autour de leur domicile.

“Il y avait beaucoup de monde dans les rues ce week-end”, a-t-elle constaté. “Il faut qu’on évite un relâchement généralisé”.

Pour Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, interrogé sur LCI, l’objectif de 5.000 contaminations par jour “ne sera pas atteignable parce que la courbe, effectivement, arrête de descendre”.

Selon les chiffres publiés par les autorités sanitaires, la moyenne quotidienne des contaminations était de 10.650 cas par jour la semaine dernière (du 30 novembre au 6 décembre), contre 11.180 la semaine précédente. Lors de la deuxième semaine de novembre (9/11-15/11), présenté par l’exécutif comme le pic de la deuxième vague, ce nombre s’élevait à 27.800.

Selon Eric Caumes, cette stabilisation du nombre de contaminations s’explique probablement par un relâchement des mesures barrières dans la sphère privée, peut-être aussi dans les entreprises. Il y a aussi cité les établissements scolaires, qui restent ouverts alors qu’ils étaient fermés à l’époque du couvre-feu en raison des vacances de la Toussaint.

Croissance zone euro : récession probable au quatrième trimestre

Croissance zone euro : récession probable au quatrième trimestre

 

En raison des très mauvais résultats de novembre, la croissance devrait retomber dans le rouge au quatrième trimestre. Une très mauvaise nouvelle par rapport aux tendances de l’été. Du coup, la prévision d’une chute de 7,5 % de la croissance pourrait être revue encore à la hausse. Tous les secteurs ont été affectés mais plus particulièrement les services du fait des mesures restrictives prises dans le cadre de la crise sanitaire. L’activité du secteur privé de la zone euro s’est fortement contractée en novembre, les nouvelles mesures de restriction prises pour endiguer la deuxième vague de coronavirus contraignant de nombreuses entreprises du secteur des services à fermer temporairement leurs portes. Les résultats préliminaires des enquêtes réalisées par IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI) pour le mois en cours renforcent le scénario d’un retour de l’économie de l’union monétaire en récession.

L’indice composite, qui combine l’activité manufacturière et celle des services, a chuté à 45,1 en novembre, basculant en territoire de contraction après une stagnation de l’activité le mois dernier, illustrée par un indice à 50,0.Les services ont particulièrement souffert en novembre avec un indice à 41,3 contre 46,9 le mois précédent. L’activité manufacturière a mieux résisté et s’est maintenue en territoire de croissance (53,6 contre 54,8).

En Allemagne la contraction s’est amplifiée en novembre sous l’effet des nouvelles mesures de restriction L’indice des service est tombé à 46,2 contre 49,5 le mois précédent, l’activité manufacturière a ralenti un peu mais est demeurée vigoureuse, à 57,9 contre 58,2 en octobre et un consensus de 56,5. L’indice composite, qui combine les services et le secteur manufacturier, se maintient en territoire de croissance, à 52,0 contre 55,0 le mois précédent et un consensus de 50,4.

En France,  l’activité du secteur privé en France a connu en novembre sa contraction la plus forte depuis six mois ;  L’indice composite, qui combine l’activité manufacturière et celle des services, a chuté à 39,9, au plus bas depuis le mois de mai, contre 47,5 en octobre. L’indice des services est tombé à 38,0 contre 46,5 le mois précédent, celui de l’activité manufacturière baissant pour da part à 49,1 contre 51,3 en octobre .

Croissance zone euro : récession probable au quatrième trimestre

Croissance zone euro : récession probable au quatrième trimestre

 

En raison des très mauvais résultats de novembre, la croissance devrait retomber dans le rouge au quatrième trimestre. Une très mauvaise nouvelle par rapport aux tendances de l’été. Du coup, la prévision d’une chute de 7,5 % de la croissance pourrait être revue encore à la hausse. Tous les secteurs ont été affectés mais plus particulièrement les services du fait des mesures restrictives prises dans le cadre de la crise sanitaire. L’activité du secteur privé de la zone euro s’est fortement contractée en novembre, les nouvelles mesures de restriction prises pour endiguer la deuxième vague de coronavirus contraignant de nombreuses entreprises du secteur des services à fermer temporairement leurs portes. Les résultats préliminaires des enquêtes réalisées par IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI) pour le mois en cours renforcent le scénario d’un retour de l’économie de l’union monétaire en récession.

L’indice composite, qui combine l’activité manufacturière et celle des services, a chuté à 45,1 en novembre, basculant en territoire de contraction après une stagnation de l’activité le mois dernier, illustrée par un indice à 50,0.Les services ont particulièrement souffert en novembre avec un indice à 41,3 contre 46,9 le mois précédent. L’activité manufacturière a mieux résisté et s’est maintenue en territoire de croissance (53,6 contre 54,8).

En Allemagne la contraction s’est amplifiée en novembre sous l’effet des nouvelles mesures de restriction L’indice des service est tombé à 46,2 contre 49,5 le mois précédent, l’activité manufacturière a ralenti un peu mais est demeurée vigoureuse, à 57,9 contre 58,2 en octobre et un consensus de 56,5. L’indice composite, qui combine les services et le secteur manufacturier, se maintient en territoire de croissance, à 52,0 contre 55,0 le mois précédent et un consensus de 50,4.

En France,  l’activité du secteur privé en France a connu en novembre sa contraction la plus forte depuis six mois ;  L’indice composite, qui combine l’activité manufacturière et celle des services, a chuté à 39,9, au plus bas depuis le mois de mai, contre 47,5 en octobre. L’indice des services est tombé à 38,0 contre 46,5 le mois précédent, celui de l’activité manufacturière baissant pour da part à 49,1 contre 51,3 en octobre .

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