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Prix immobilier: tendance à la baisse

Prix immobilier: tendance à la baisse

Plusieurs villes commencent à afficher des prix en baisse, un phénomène qui pourrait s’amplifier géographiquement et devenir plus significatif. En cause, des prix trop élevés et un manque de solvabilité des candidats à l’achat. Besançon, Avignon, Nîmes, Le Mans et Antibes sont les cinq villes qui ont subi les plus fortes baisses des prix de l’immobilier en mai. Si la chute est encore minime, elle devrait s’accentuer dans les semaines à venir note le JDD.

Semaine après semaine, le secteur de l’immobilier plonge dans un ralentissement général de son activité, conséquence directe d’un marché du crédit bancaire totalement bloqué, avec des taux d’intérêt qui dépassent les 3 %. Face à cela, les prix commencent à baisser mais dans des proportions insuffisantes pour compenser la perte de capacité d’emprunt des ménages, et principalement des primo-accédants.

Pour saisir l’ampleur de cette baisse, le JDD suit, chaque mois, les villes qui subissent les plus importantes chutes des prix des biens. D’après Meilleurs Agents, les cinq diminutions les plus fortes concernent des communes disséminées sur tout le territoire. Besançon est la ville qui connaît la plus grande décrue au 1er mai (- 1,61 %) à 2 329 euros le mètre carré, suivi d’Avignon (- 1,54 %), Nîmes (- 1,52 %), Le Mans (- 1,51 %) et Antibes (- 1,49 %). Ces cinq municipalités se tiennent dans un mouchoir de poche et les baisses restent encore très limitées. Pour l’instant ce qui caractérise le marché c’est le manque de transactions.

Pascal Boulanger, le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), prévient, de manière plus pressante que «l’année 2023 sera catastrophique». Début avril, Olivier Salleron, le président de la Fédération française du bâtiment (FFP), avait, lui, souligné que «100.000 emplois étaient menacés dans la construction». De fait, la crise est globale et affecte tout le secteur, depuis l’achat dans le neuf et l’ancien à la location.

Témoin de cette crise la baisse considérable du nombre de crédits accordés qui pourraient atteindre 40 % en 2023.

Prix Immobilier français surévalué de 35 à 50%

Prix Immobilier français surévalué de 35 à 50%

 

La bulle immobilière pourrait bien éclater car The Economist révèle que les prix de l’immobilier français sont les plus surcotés du monde. La légère baisse des prix amorcée ces derniers mois n’y a rien changé, l’immobilier français serait parmi les plus surévalués au monde, selon une étude récente du magazine The Economist. Il y a quelques mois encore, la France était le deuxième pays européen le plus surcoté (derrière la Belgique), elle est aujourd’hui le numéro un en Europe pour la surévaluation des loyers par rapport au prix de vente (seuls le Canada, Hongkong et Singapour sont devant) et le numéro un mondial pour la surévaluation des prix par rapport au revenu des ménages (devant le Canada, les Pays-Bas et l’Australie).  Selon l’étude, les tarifs français sont surcotés de 50% pour les loyers et de 35% pour les prix. Elle relève au passage que, malgré le dévissage des prix espagnols (près de 10% après une baisse de 5,5% l’année précédente), le marché ibère reste trop cher de 20%. Il y aurait donc peu de chance d’un retour rapide à la normale en France puisque «la chute des prix en France devrait vraisemblablement être modeste comparée à celle d’Espagne». Mais, plus encore que la France, The Economist distingue l’Allemagne comme «l’exception européenne». Avec une hausse des prix modérée de 2,7%, la même que celle de l’année précédente, le magazine souligne que «les propriétaires allemands ont de bonnes chances de continuer à enregistrer des plus-values», d’autant que les taux d’intérêt et de chômage sont particulièrement bas. Au total, les loyers outre-Rhin, tout comme les prix, seraient sous-évalués de 17%.




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