Archive pour le Tag 'prix alimentaires'

Prix Alimentaires: pas de baisses

Prix Alimentaires: pas de baisses


Si d’après l’INSEE, les ventes de l’alimentaire n’enregistrent pas de nouvelles hausses d’inflation par compte les prix se maintiennent toujours à des niveaux exceptionnels hauts. Quand on dit, comme le ministre de l’économie, que l’inflation dans ce domaine va se tasser cela ne signifie nullement que les prix baissent. Il augmente moins mais ne diminuent pas.

En cause, des facteurs explicatifs d’ordre conjoncturel mais d’autres de nature plus structurelle. Parmi les facteurs conjoncturels, il y a bien entendu l’évolution en hausse des matières premières et des taux d’intérêt. Mais aussi des augmentations indues de la part des industriels et de la distribution qui profitent de l’inflation pour gonfler les marges.

Parmi les facteurs structurels il y a la hausse notamment de l’énergie, le changement climatique et la fiscalité française qui augmente d’autant plus avec l’inflation.

L’Institut national de la statistique a mesuré la flambée des prix dans l’alimentaire à 12,7% sur un an en juillet, une forte hausse toutefois moindre qu’en juin (+13,7% sur un an). En juillet, les prix à la consommation ont augmenté de 4,3% sur un an, contre 4,5% en juin. Les chiffres pour août seront publiés jeudi matin.

Hausse consommation en mars ; en cause, les prix alimentaires et le froid

Hausse consommation en mars ;  en cause, les prix alimentaires et le froid

La consommation des ménages français en biens a progressé de 1,3% en mars, tirée par les dépenses alimentaires et en énergie, selon les donnés publiées aujourd’hui par l’Insee. Cette hausse mensuelle, la plus forte depuis février 2012, est toutefois insuffisante pour compenser les baisses de février et de janvier (confirmées à -0,2% et -0,9%), avec pour conséquence que la consommation des ménages recule de 0,4% sur l’ensemble du premier trimestre après avoir déjà accusé un repli de 0,1% au quatrième trimestre 2012.  Il s’agit d’une vraie surprise. Quinze économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre en hausse de 0,1% en mars, leurs prévisions s’échelonnant entre -0,7% et +0,7%. Dans un communiqué, l’Insee fait état d’un rebond de 2,6% des dépenses en produits alimentaires le mois dernier après leur recul de février (-0,3%) et d’une accélération de la hausse des dépenses en énergie (+2,8% après +1,4% en janvier et +1,2% en février) en raison de températures inférieures aux normales saisonnières. La consommation en biens durables est restée quasiment stable (-0,1%) mais a reculé de 3,9% sur l’ensemble du premier trimestre. Les dépenses en automobiles ont notamment reculé de 0,9% sur le mois de mars mais ont chuté de 6,8% sur le trimestre compte tenu d’un mois de janvier en baisse de 11,0%.  Les achats de textile-cuir ont accusé de leur côté leur deuxième mois consécutif de baisse (-2,9% après -4,8%) après leur progression de 3,5% en janvier à la faveur des soldes d’hiver.

Banque mondiale : prix alimentaires élevés ; En cause, la spéculation

Banque mondiale : prix alimentaires élevés ; En cause, la spéculation

 

Les prix alimentaires augmentent du fait surtout de la spéculation ; déçus par les marchés des actions et des obligations, les investisseurs se reportent sur les denrées. Sur le seul mois d’octobre, les prix alimentaires mondiaux ont bondi de 7% sur un an, même s’ils ont reculé de 5% par rapport au niveau record atteint pendant l’été, selon le rapport trimestriel de la Banque mondiale, qui souligne que l’évolution n’a « pas été uniforme ».  Sur un an, les prix du maïs ont flambé de 17% en octobre tout comme ceux du blé (+24%) alors que les cours du riz (-7%) et surtout ceux du sucre (-20%) ont dégringolé, souligne la Banque mondiale.  Entre juillet et septembre, le prix du maïs a ainsi bondi de 28% à Haïti, l’un des Etats les plus pauvres du globe, alors qu’il reculait de 26% au Ghana sur la même période.  Pendant ces trois mois, les cours du riz ont, eux, progressé de 14% au Brésil et de 11% en Birmanie, selon les données du rapport.  Les prix alimentaires se sont stabilisés depuis le pic de l’été mais restent « proches » de niveaux record et menacent toujours la survie de millions de personnes, a déploré la Banque mondiale (BM) dans un rapport publié jeudi.   »Les prix élevés s’imposent de plus en plus comme la nouvelle norme. La planète ne peut se permettre de tolérer cette tendance alors que 870 millions de personnes vivent toujours dans la faim et que des millions d’enfants meurent chaque année » des suites de la malnutrition, a noté Otaviano Canuto, vice-président de la BM, cité dans un communiqué.  La Banque mondiale se félicite qu’une crise alimentaire mondiale comparable à celle de 2008 « semble avoir été évitée » alors qu’elle était fortement redoutée au moment du pic de cet été.   »L’absence de réactions de panique a contribué à la stabilisation des prix alimentaires », estime l’institution, qui s’inquiète toutefois de l’indifférence persistante de la communauté internationale sur ce dossier.   »La sécurité alimentaire est-elle vraiment une priorité dans l’agenda politique mondiale ? », feint de s’interroger la Banque dans son rapport.   »Comme pour l’extrême pauvreté, il y a eu très peu de progrès dans la lutte contre la faim (…) depuis le début de la crise économique mondiale », ajoute-t-elle.

 




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