Archive pour le Tag 'privées'

Santé en péril et menace de grève le 3 juin ( cliniques privées)

Santé en péril  et menace de grève le 3 juin ( cliniques privées)

La santé est désormais la deuxième préoccupation des Français, après le pouvoir d’achat. Déserts médicaux, difficultés d’accès aux médecins généralistes, aux scanners et IRM, embolisation des hôpitaux, débordement des urgences mais également pénuries de médicaments, sont le quotidien d’un grand nombre de nos concitoyens. Pourtant, les réformes structurelles peinent à émerger. Certains décideurs politiques semblent privilégier les approches dogmatiques avec l’excuse du déficit public brandie en totem et, souvent, une bonne dose de mauvaise foi. Pour protester la fédération des cliniques privées envisage une grève le 3 juin.(collectif de cliniques privées).

 

La décision du ministre délégué à la Santé de n’accorder aux cliniques privées que 0,3% d’augmentation de leurs tarifs contre 4,3% aux hôpitaux, est révélatrice d’une forme d’abandon de notre système de santé par les politiques. Pire, il y a derrière cette décision radicale et injustifiée, la volonté de relancer une guerre du secteur public contre le secteur privé, dépassée et mortifère. Le fondement de cette discrimination serait l’efficience du secteur privé, qui devrait donc être sabordé, pour permettre à l’hôpital de retrouver un rythme d’activités satisfaisant.

 Il y a derrière cette décision, radicale et injustifiée, la volonté de relancer une guerre du secteur public contre le secteur privé, dépassée et mortifère

Si cette décision est injuste pour les cliniques privées, elle est insultante pour l’hôpital public et pour les hospitaliers. L’hôpital n’a pas besoin, pour affirmer ses spécificités et trouver une nouvelle dynamique, que les cliniques soient artificiellement défavorisées. Il a besoin d’être mieux accompagné et soutenu dans ses évolutions. Plus généralement, la crise historique de notre système de santé, exige la mobilisation de tous ses acteurs, quel que soit leur statut. En effet, prendre la décision de paupériser le secteur privé de la santé, au prétexte qu’il serait trop efficace, c’est prendre un risque pour la santé des Français mais également un risque démocratique. Cette décision va accroître les disparités territoriales, renforcer les déserts médicaux, aggraver la situation de l’hôpital et emporter un bon nombre d’établissements privés. Pour finir, elle sera l’alliée du sentiment de déclassement ressenti par bon nombre de Français.

 Si les Français sont préoccupés par leur santé, c’est avant tout parce qu’ils subissent les dysfonctionnements d’un système national de santé qui est dépassé, faute de soutien politique, affaibli par des réformes de financement déconnectées des besoins des territoires, et ankylosé par une lourdeur administrative omnipotente.
 L’hôpital a besoin des cliniques pour se désemboliser et les cliniques ont besoin de l’hôpital. C’est ainsi, notre système de santé repose sur deux piliers. En briser un, au prétexte que l’autre serait trop fragilisé, revient à faire trembler le fragile édifice sur ses bases, voire à le casser. Les acteurs privés de la santé jouent un rôle essentiel. Les chiffres sont connus. Ils représentent dans certains territoires 50% de l’offre de soins et 26% sur le plan national. Ils assument 35% de l’offre hospitalière pour, à peine, 18% des financements publics. Par exemple, ils sont extrêmement efficaces dans la prise en soins de pathologies graves comme le cancer, ils sont très en avance sur les activités ambulatoires, affichées comme une priorité de santé publique. C’est moins connu, mais ils sont indispensables dans les Soins Médicaux et de Réadaptation (SMR), c’est-à-dire l’aval des hôpitaux. Une activité SMR, pourtant déjà très menacée par une réforme de son financement décidée unilatéralement par le gouvernement en 2023, et absolument délétère.

Mais est-il utile voire judicieux d’entrer dans un débat comparatif ? Pour nous, la réponse est non. Nous préférons nous concentrer sur les enjeux de notre santé publique : transition démographique, explosion des maladies chroniques, virage domiciliaire, pivot vers plus de prévention, réindustrialisation pharmaceutique, médecine prédictive, attractivité des métiers, désertification médicale…

Pense-t-on sérieusement que transformer le secteur privé de la santé en variable d’ajustement budgétaire et du courage politique va apporter une quelconque solution à ces défis ? Notre système de santé a besoin d’une vision pas d’une rétraction. Il a besoin de mobiliser toutes ses parties-prenantes en tournant le dos aux dogmes qui l’ont si souvent sclérosé et qui sont responsables de la situation actuelle. Il a également besoin, d’un courage politique pour fixer des objectifs et des priorités claires pour l’avenir, adossées à une visibilité budgétaire pluriannuelle.

 L’urgence de la situation impose une réponse politique qui donne un cap, avec tous les acteurs, renforcés là où ils sont efficients, là où résident leurs forces. Miser sur la division, sur les faiblesses des uns et des autres n’est porteur d’aucun avenir. Au contraire, nous prenons le risque collectif d’aggraver dangereusement et durablement une situation déjà critique. Or, nos concitoyens ont besoin de renouer avec la confiance en la politique, ils sont en attente de réponses concrètes dans les difficultés d’accès aux soins auxquelles ils sont confrontés. Ils ne demandent certainement pas une énième guerre public-privé, mais des solutions.
 Ces demandes sont non seulement légitimes mais elles relèvent de la responsabilité de l’État et de nos gouvernants. Leur tourner le dos plus longtemps, c’est accepter que les urnes, demain, se fâchent.

 

Le collectif des cliniques privées indépendantes. Géraldine AUSTRUY, DG HP d’Addictologie ; Fabrice-Sébastien BACH, directeur Clinique SMR La Maison Basque et Clinique Beaulieu, Colisée ; Delphine BALERDI, présidente du CA Clinique Verdaich ; Frédérique BORDET, PDG CRF Pasori ; David BOUNIOL, DG Clinalliance ; Jean-Yves CAILLAUD, directeur Clinique du Parc ; Agnès COURCIERAS, DG CSRR La Roseraie, CRF La Hèvre, Centre nutrition Les Jonquilles ; Pierre-Yves De KERIMEL, directeur Clinique des Minimes, Clinique du Château de Vernhes et Centre de Santé des Minimes – Réseau Serenis ; Aude d’ABBADIE, DG Groupe Les Flamboyants ; Sabine GIORDANO, DGA Clinique Saint-Christophe ; Lamine GHARBI, président FHP & Cap Santé ; Aurélien HEEDER, directeur Clinique du Pays de Montbeliard ; Fabrice JOURNEL, président Sedna Santé ; Jean-Louis MAURIZI, PDG CRF Paul Cézanne ; Alexandre MEYER, PDG Mey Santé ; Tekla NEMETH, directrice SMR Primerose ; Eric NOEL, délégué général FHP-SMR ; Philippe PISAPIA, directeur Clinique du Pic Saint Loup et Clinique Saint Clément, Clinipole ; Christophe SADOINE, DG Clinique La Mitterie et clinique les Peupliers ; Willy SIRET, DG LNA Santé ; Gwenola STER, DG Ster Santé.

Retraites : une réforme pour favoriser les retraites privées par capitalisation ?

Retraites : une réforme pour favoriser les retraites privées par capitalisation ?

 

La réforme des retraites est injuste. Elle est aussi injustifiée sur le plan financier. Les Français l’ont bien compris : 80% d’entre eux s’y opposent. 68% sont même favorables à une réforme… pour revenir à 60 ans. Mais Emmanuel Macron et son gouvernement s’obstinent. Par Matthias Tavel, député LFI-NUPES de Loire-Atlantique

 

Pourquoi un tel entêtement alors que le Conseil d’Orientation des Retraites dément toute « dynamique non contrôlée des dépenses de retraite », que le Conseil de Suivi des Retraites acte « une stabilisation voire un repli, à terme, de la part des retraites dans le PIB » ? Pour les macronistes, qu’importe que nombre d’économistes aient déjà détaillé en quoi le projet de réforme du gouvernement était inutile, en quoi l’éventuel besoin de financement à venir était limité (0,4% du PIB en moyenne) et pouvait donc été résorbé de bien des manières sans réforme antisociale. Qu’importe que notre système de retraite dispose de ressources et de réserves jamais évoquées.

Privé d’argument et de majorité dans le pays, le gouvernement tente tout de même d’affoler les Français pour vendre une réforme dont ils ne veulent pas. Pourquoi tant d’insistance à vouloir réformer ? Pour quoi ? Ou plutôt pour qui ?

Certainement pas pour les travailleurs : à différents niveaux, tous seront frappés – les plus précaires et les femmes en premier lieu. Report de l’âge de départ, durcissement de l’allongement de la durée de cotisation, nouvel élargissement du sas de précarité avant la retraite, diminution brutale et historique de la durée de vie à la retraite.

Mais ce que les travailleurs perdront, d’autres vont le gagner. C’est que le gouvernement a commis l’imprudence, il y a quelques mois à peine, de révéler la vraie motivation à cette réforme. On la retrouve écrite noir sur blanc dans les documents les plus officiels qui soient : le budget 2023, et le programme de stabilité 2022-2027 transmis à Bruxelles.

« Les administrations de sécurité sociale participeront à la maîtrise de l’évolution des dépenses, permise notamment par la réforme des retraites (…) Cette maîtrise de la dépense permettra (…) la suppression de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) », c’est-à-dire la suppression des soi-disant « impôts de production » payés par les entreprises en particulier les plus grandes.

Des propos qui ont également été tenus par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire au micro de France Inter : « nous baisserons les impôts de production (…) pour ça, il faut être capable de l’autre côté (…) d’engager des réformes structurelles (…) c’est l’objectif de la réforme des retraites » – avant que le gouvernement change de communication pour ne pas plus révéler le pot-aux-roses.

L’objectif du gouvernement n’est donc nullement d’améliorer les conditions des travailleurs et des retraités ni même de « sauver le système de retraites », mais d’offrir toujours plus de cadeaux aux entreprises et leurs actionnaires. Derrière l’objectif comptable, c’est un transfert du travail au capital de 8 milliards d’euros par an, financé par des coupes claires sur les retraites.

Et les entreprises bénéficiaires méritent qu’on s’y intéresse. Car ce sont de loin les grandes entreprises (plus de 5.000 salariés ou plus de 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires) qui y gagnent le plus : une somme qui dépasse 6 millions d’euros en moyenne pour chacune d’elle, 450 fois plus que le gain moyen de toutes les entreprises, pendant que les boulangers doivent se battre pour payer leur facture d’énergie ! Gagnantes parmi les gagnantes, dans l’ordre : les grandes entreprisses de production et de distribution d’électricité, l’information et la communication, la finance et les assurances. Voici donc le projet de Monsieur Macron. Sacrifier le système de retraite français, pour que Total, Bouygues, la Société Générale et d’autres puissent gaver leurs actionnaires un peu plus.

En 2022, les entreprises du CAC40 ont versé plus de 80 milliards d’euros à leurs actionnaires. C’est 30 fois plus que les sommes que lesdits actionnaires ont apportées aux mêmes entreprises. Au total, c’est plus de 260 milliards d’euros de dividendes qui sont versés en France chaque année, sans compter le gaspillage des rachats d’action pour gonfler les cours de bourse. Mettre à contribution les dividendes au même taux que les salaires rapporterait jusqu’à 48 milliards d’euros par an pour les retraites. De quoi rendre immédiatement et durablement excédentaire le système, et ainsi permettre de financer de meilleures conditions de retraites. Si ces revenus du capital étaient taxés comme ceux du travail, il y aurait donc de quoi financer largement la retraite à 60 ans avec 40 annuités !

Déjà gagnants à la réforme des retraites par les cadeaux fiscaux qu’elle prévoit donc de compenser, les financiers le seront également d’une autre manière : la casse du système par répartition est un moyen efficace de pousser ceux qui le peuvent à se constituer leur épargne privée, par capitalisation. Là encore, des sommes considérables sont concernées sur lesquelles lorgnent les grands assureurs et les fonds de placement ou d’investissement. Emmanuel Macron a déjà œuvré en ce sens lors de son précédent mandat, en accordant des avantages fiscaux incitatifs à la constitution d’une épargne retraite par capitalisation.

Plus que jamais avec cette réforme, le crédo macroniste est clair : leur ami c’est la finance ! Raison de plus pour que le peuple se manifeste fortement dans la grève et les manifestations.

De nombreuses régions privées d’Internet et de téléphone

De nombreuses régions  privées d’Internet et de téléphone

Suite aux différentes tempêtes qui ont affecté le pays le réseau téléphonique a été encore un peu plus endommagé. Il faut dire que depuis des années déjà pratiquement plus personne n’entretient ce réseau et que nombre de poteaux téléphoniques sont en fait soutenus  par les fils ou des branches d’arbres quand les fils ne sont pas comment et simplement à terre et ou coupés. Le problème,  c’est que ce réseau téléphonique par fils suspendus concerne essentiellement les zones rurales. Des zones par ailleurs défavorisé concernant les liaisons par portable avec des zones blanches en tout cas souvent grises. Ainsi on peut recevoir un SMS le lendemain de son envoi. Normalement, c’est l’opérateur Orange qui a reçu la délégation pour entretenir le réseau. Mais depuis des mois et des années pratiquement aucun entretien n’est réalisé car Orange considère que ce réseau profite aussi à ses concurrents qu’il a donc pas intérêt à leur  faciliter  la tâche. Par ailleurs, il est vrai que ce réseau desserre surtout des territoires à faible densité démographique qui n’intéressent pas les opérateurs. Orange envisage même de créer une curieuse filiale qui s’occuperait de cette question d’entretien de l’infrastructure. Sans doute pour la facturer aux autres concurrents. Face au délabrement total du réseau téléphonique classique par fils, les pouvoirs publics sont complètement muets. Il y a pourtant une différence de taille entre l’entretien du réseau électrique dans un état relativement satisfaisant ( même si des améliorations sont aussi nécessaires)  et le réseau téléphonique complètement délabré. On compte peut-être sur les nouvelles technologies pour substituer  un jour la 5G ( puis la 6G) au réseau par fils. Une possibilité technique avec une réserve de taille à savoir que la 5G  n’est pas prête d’être installée dans les territoires ruraux pas plus d’ailleurs que le câble

Prisons : des loyers excessifs payés pour les prisons privées

Prisons : des loyers excessifs payés  pour les prisons privées

 

Pour résumer la Cour des Comptes dénonce le coût des loyers excessifs payés pour les prisons privées. En gros c’est comme si la France rémunérait le capital investi à hauteur de 6,4 % alors qu’elle aurait pu emprunter pour moins de 2 %. Ce qui est en cause c’est évidemment le concept de partenariat public privé (PPP). Un concept tordu qui permet artificiellement d’alléger la dette de la France mais qui transfère la facture sur les couts de fonctionnement. Schématiquement on allège la colonne investissement mais on alourdit la colonne dépense de fonctionnement.  La Cour des comptes appelle le gouvernement à «renoncer à l’avenir» aux partenariats public-privé (PPP) pour la construction de prisons ou de palais de justice, déplorant dans un rapport publié mercredi le coût considérable de ces opérations qui pèsent à long terme sur les finances publiques. Dans ce document intitulé «la politique immobilière du ministère de la Justice: mettre fin à la fuite en avant», la Cour donne notamment l’exemple du nouveau palais de justice de Paris, qui accueillera ses premières audiences en avril, né d’un partenariat avec le groupe privé de BTP Bouygues pour un coût global de plus de 2,3 milliards d’euros.  Le recours à ce PPP, «guidé par des considérations budgétaires de court terme, implique des loyers annuels d’un montant moyen de 86 M d’euros (jusqu’en 2044) qui pèseront fortement sur le budget du ministère de la Justice», selon les magistrats de la rue Cambon. L’avantage du partenariat public-privé, choisi pour la construction de 14 prisons ou palais de justice ces quinze dernières années, était, pour le gouvernement, de répondre dans l’urgence à un besoin criant: construire vite, sans avancer d’argent, des prisons pour réduire la surpopulation carcérale, en moyenne de 120% en France où l’on compte près de 69.000 détenus pour 58.700 places, ou rénover de vieux palais décrépis, touchés au quotidien par des fuites d’eau ou des pannes informatiques. Les géants du BTP Bouygues, Eiffage et Spie Batignolles se sont partagé l’essentiel de ces contrats.  Mais la contrepartie est lourde, souligne le rapport: en vertu des PPP en cours, pour les seuls tribunaux de grande instance (TGI) de Paris et Caen, c’est quelque 90 millions par an qui devront être versés aux partenaires privés, une redevance représentant le remboursement de l’investissement, les frais financiers et la maintenance des installations. Une somme considérable au regard des 900 millions annuels de dépenses immobilières du ministère (constructions, entretien, loyers…) sur un budget annuel de 8 milliards.

Les taux d’intérêt auxquels le ministère est soumis dans ce cadre sont bien plus élevés que s’il avait eu recours à un marché public: à titre d’exemple, le taux fixe du coût du PPP du TGI de Paris est de 6,4%, alors qu’en 2012, date de la signature du contrat avec Bouygues, le taux moyen pondéré du financement de l’Etat à moyen-long terme était de 1,86% (jusqu’à 3% à 30 ans).

 

Les entreprises privées contre la sortie de l’Europe proposée par Le Pen

Les entreprises privées contre la sortie de l’Europe proposée par Le Pen

L’Association française des entreprises privées (Afep)  est, après l’Institut de l’entreprise et le Medef, le troisième organisme proche du patronat à intervenir pour condamner la sortie de l’Europe, préconisée notamment par la présidente et candidate du Front national, Marine Le Pen ; ce  n’est pas une option, écrit l’Afep dans une tribune diffusée auprès de la presse. « Il n’y a pas de projet alternatif (à l’Europe) pour assurer la prospérité économique et la paix entre les peuples. Tous les exemples de repli sur soi ont conduit à un appauvrissement et, souvent, à des conflits », fait-elle valoir. « Contrairement à cette idée très répandue au sein du débat politique, le rejet de l’Europe ne permet pas de résoudre les problèmes de la France », ajoute-t-elle. L’Afep admet cependant que l’Union européenne fait aujourd’hui l’objet d’une « forte défiance » de la part de ses citoyens et estime que le vote britannique en faveur d’une sortie du Royaume Uni « montre que l’Europe doit impérativement être adaptée pour agir avec plus d’efficacité ». L’Afep évoque les secteurs de l’énergie, des télécoms, de la recherche et de l’innovation mais aussi la question de la mobilité des travailleurs, « un chantier sensible qui doit être engagé sans tarder », la politique commerciale et la défense. L’organisation patronale estime également qu’un renforcement des contrôles migratoires et une réforme de l’espace de Schengen « doivent permettre de concilier les besoins économiques et démographiques des différents pays ».




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol