Archive pour le Tag 'privée'

Enseignement-Macron,, Lemaire, Darmanin, la ministre de l’éducation etc : tous élèves de l’école privée

Enseignement-Macron, Lemaire, Darmanin, la ministre de l’éducation etc : tous élèves de l’école privée

Ce qui semble caractériser la plupart des responsables de ce gouvernement et d’autres c’est le choix d’être candidat à la gestion de l’intérêt général mais de choisir son intérêt particulier pour l’éducation des enfants. Ainsi la plupart des responsables comme Macon, Bruno Lemaire, Dar mana ou encore l’actuel ministre de l’éducation ont tous choisis l’école privée soit comme élève, soit pour leurs enfants.

Sur le plan légal il n’y a rien à redire sinon qu’en général le coût d’accès école privé n’est pas le même que le coût dans le public. En bref pour l’essentiel ce sont les plus favorisés qui choisissent l’établissement d’enseignement privé.

Sur le plan strictement scolaire, il est clair que la déliquescence du système français a largement contribué au déclassement de la France dans ce domaine comme ailleurs. Le choix est donc légitime mais on peut reprocher à nos plus grands responsables la grande faiblesse de l’enseignement en France et d’une certaine manière leur hypocrisie par rapport à leur choix personnel.

Macron, Lemaire, Darmanin, la ministre de l’éducation etc : tous élèves de l’école privée

Macron, Lemaire, Darmanin, la ministre de l’éducation etc : tous élèves de l’école privée

Ce qui semble caractériser la plupart des responsables de ce gouvernement et d’autres c’est le choix d’être candidat à la gestion de l’intérêt général mais de choisir son intérêt particulier pour l’éducation des enfants. Ainsi la plupart des responsables comme Macon, Bruno Lemaire, Dar mana ou encore l’actuel ministre de l’éducation ont tous choisis l’école privée soit comme élève, soit pour leurs enfants.

Sur le plan légal il n’y a rien à redire sinon qu’en général le coût d’accès école privé n’est pas le même que le coût dans le public. En bref pour l’essentiel ce sont les plus favorisés qui choisissent l’établissement d’enseignement privé.

Sur le plan strictement scolaire, il est clair que la déliquescence du système français a largement contribué au déclassement de la France dans ce domaine comme ailleurs. Le choix est donc légitime mais on peut reprocher à nos plus grands responsables la grande faiblesse de l’enseignement en France et d’une certaine manière leur hypocrisie par rapport à leur choix personnel.

Catastrophes: Une assurance privée ou la prise en charge par l’État

Catastrophes: Une assurance privée ou la prise en charge par l’État


Comment l’Etat peut-il financer la couverture de risques de plus en plus fréquents et généralisés, que les assureurs privés peuvent de moins en moins prendre en charge ?, s’interroge l’économiste dans « Le Monde » .

Il existe un consensus, dans l’opinion publique comme chez la plupart des économistes, pour défendre l’idée que les Etats doivent assurer les ménages et les entreprises contre un nombre croissant de risques. Les risques les plus évidents, ceux qui font la « une » de l’actualité, sont bien sûr les risques environnementaux, liés essentiellement aux dérèglements climatiques : risques de sécheresse, de canicule, d’incendie, d’érosion du littoral, ouragans, inondations, orages et grêle.

On sait que l’intensité des événements climatiques extrêmes s’accroît, que leur fréquence augmente, ce qui conduit à demander à l’Etat d’indemniser les personnes ou les entreprises pour les pertes subies. On sait aussi que la transition énergétique va vraisemblablement provoquer une hausse forte des prix de l’énergie, d’où la demande de compensation des prix élevés de l’énergie pour que le pouvoir d’achat des ménages modestes ne soit pas entamé.

Un risque que l’Etat devra prendre en charge de manière croissante est beaucoup moins commenté : il s’agit du risque financier. Le vieillissement démographique conduit à une hausse de la proportion de personnes assez âgées ou très âgées dans la population totale. Or, les personnes âgées prennent moins de risques lorsqu’elles investissent leur épargne que des personnes plus jeunes, puisqu’elles ont un horizon de placement plus court et qu’elles doivent disposer d’une épargne plus liquide pour soutenir leur consommation après leur départ à la retraite.

Le vieillissement démographique réduit donc la prise de risque des épargnants, et puisqu’il faut pourtant continuer à réaliser des projets d’investissement risqués, les Etats devront assurer les épargnants contre une partie croissante du risque financier. Pour stimuler le niveau d’investissement industriel et faire en sorte que des innovations soient développées, les Etats devront prendre à leur charge une partie croissante des risques d’échec des investissements ou de la recherche. Cela peut se faire par des avances des Etats aux entreprises qui investissent ou qui innovent, qui ne seront remboursées qu’en cas de succès.

Mais le point commun de ces risques est qu’ils ne sont pas assurables par des investisseurs privés. En effet, ils concernent trop de monde et sont répétitifs, ce qui implique qu’ils ne sont pas diversifiables dans le temps et ne peuvent être mutualisés entre les personnes. L’aversion pour le risque des épargnants est tout le temps plus forte que l’incitation à financer des projets risqués, pourtant nécessaires .

Électricité : le fiasco de la distribution privée

Électricité : le fiasco de la distribution privée

Pour fournir les s nouveaux arrivants Abandonnés ou chassés par les anciens distributeurs privés, EDF doit acheter des électrons à prix d’or sur le marché de gros. Prix qu’il ne peut répercuter ensuite sur les contrats de ventes encadrés par le tarif réglementé. Très pénalisée, l’entreprise se réserve le droit de saisir la justice.

EDF n’en finit pas d’enregistrer de nouveaux clients qui viennent d’anciennes sociétés privées qui la promettaient des prix durables très concurrentiels ( comme Leclerc par exemple) et en plus hypocrisie supplémentaire de l’énergie verte. La vérité c’est que le marché de l’électricité a été complètement bouleversé à l’occasion de la guerre en Ukraine et que les sociétés privées ont dû abandonner les contrats passés avec les particuliers.

Du coup les consommateurs se rabattent sur EDF. Il n’y a rien d’étonnant à cela car la production était celle d’EDF et de la même manière les réseaux de distribution. On voit mal comment les sociétés privées auraient pu durablement fournir de l’électricité à des conditions avantageuses.

Ce fort regain d’engouement des particuliers pour les offres d’EDF n’est pas une bonne nouvelle pour l’entreprise, qui s’attend à perdre de l’argent. En effet, ce récent attrait s’explique, en grande partie, par le comportement de certains fournisseurs alternatifs, qui à l’approche de l’hiver poussent leurs clients à résilier leurs contrats et à se tourner vers l’électricien historique afin de bénéficier du tarif réglementé de vente (TRV), que, seul EDF, bientôt renationalisé, peut proposer. Cette stratégie permettrait à certains fournisseurs de revendre à prix d’or le précieux courant sur la bourse d’échange, plutôt que de le délivrer à leurs clients.

Début septembre, le gendarme de l’énergie a ainsi lancé une enquête visant le fournisseur Ohm Energie. L’entreprise est soupçonnée de réaliser des profits indus sur les marchés, en revendant à prix d’or les électrons achetés bon marché à EDF.

La Chine privée des capitaux américains

La Chine privée des capitaux américains

 

La juriste Isabelle Feng,Chercheuse au Centre Perelman  de philosophie du droit de l’Université libre de Bruxelles, , décrit dans une tribune au « Monde » les conséquences économiques et financières de l’affrontement qui oppose la SEC, le « gendarme » de Wall Street, et les autorités chinoises, ce qui devrait conduire à la radiation prochaine d’Alibaba de la Bourse américaine.

 

Le 29 juillet, quarante-huit heures après la publication de son rapport annuel 2021, Alibaba a vu ses actions plonger de plus de 11 % en une seule journée au New York Stock Exchange (NYSE) et pour cause : la Securities and Exchange Commission (SEC), le « gendarme » de Wall Street l’a ajouté à sa liste des cotations chinoises qui ont enfreint la loi fédérale sur la responsabilité des entreprises étrangères – loi Holding Foreign Companies Accountable Act (HFCAA).

Si cela ne donne qu’un nom de plus sur la longue liste qui compte désormais cent cinquante-neuf candidats à la radiation pour non-respect des normes d’audits américaines, la chute de la société fondée par Jack Ma signerait la fin d’une époque.

De toute évidence, célébrée comme la plus grosse entrée en Bourse de l’histoire en levant 25 milliards dollars en septembre 2014 (à l’époque environ 19,4 milliards d’euros), Alibaba ne nourrit pas d’illusion quant à son maintien à Wall Street et envisage le pire scenario, car le 27 juillet, tout en soumettant son rapport annuel à la SEC, elle a déposé une demande auprès de la Bourse Hongkongaise pour une deuxième cotation primaire. Tout indique que le groupe prépare son retrait avec fatalité et que le compte à rebours pour sa radiation est bien amorcé. Sans un geste de Pékin, la place boursière américaine sera vidée de cotes chinoises d’ici à la fin 2024.

Pourtant, tout avait commencé comme une entente cordiale entre les entreprises de l’empire rouge, qui désiraient accéder au plus grand marché capitalistique du monde, et Wall Street, pour qui l’argent n’a pas de couleur. Depuis plus de dix ans, le prétendu « capitalisme à caractéristiques chinoises » est encensé par d’innombrables analystes déçus du capitalisme tout court, et l’arrivée des sociétés chinoises ravissait les investisseurs occidentaux dont les fonds contribuaient aussi à l’expansion des champions de la deuxième puissance mondiale.

Pour mesurer le parfait « couplage » financier des deux rives du Pacifique, il suffit de parcourir la liste des détenteurs de titres d’Alibaba sur laquelle figurent les noms des plus grandes banques, telles Goldman Sachs et HSBC, mais aussi California Public Employees Retirement System (Calpers), le plus important fonds de pension public américain, et Ontario Teachers’Pension Plan, le deuxième plus grand des fonds institutionnels au Canada qui gère la retraite des enseignants de l’Ontario, pour ne citer qu’eux.

L’improbable lune de miel aurait pu durer si la Chine ne considérait pas que les documents d’audit de ses entreprises opérant sur le sol étranger relèvent de la sécurité nationale et que l’inspection desdits documents par le régulateur américain constitue une violation de la souveraineté nationale.

la Chine privée de sport international

la Chine privée de sport international

 

 

Deux raisons militent en faveur de la suppression de sport international d’abord l’affaire récente de la tenniswoman Oeng victime de la répression de l’appareil chinois. Ensuite évidemment les incertitudes relatives au développement Covid  via le variant omicron.

  »Nous répétons notre appel pour une enquête complète et transparente concernant l’affaire  Peng ». Indique la fédération de tennis international féminine

la deuxième incertitude concerne le développement potentiel du variant Omicron qui va compliquer l’organisation. Ce mardi 30 novembre, la Chine a affirmé que le variant Omicron allait rendre plus difficile l’organisation des Jeux olympiques d’hiver qui se déroule du 4 au 20 février 2022, à Pékin.

FRANCE – l’activité privée dans le rouge

FRANCE – l’activité privée dans le rouge

 

Du fait des mesures restrictives liées à la crise sanitaire, l’activité privée retombe dans le rouge comme sans doute l’ensemble de la croissance pour le dernier trimestre. La production manufacturière parvient à résister et progresse même en octobre mais les services déçoivent. L’indice composite, qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier, est tombé à un creux de sept mois à 47,3, contre 48,5 le mois précédent, montrent les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI).

Il reste ainsi sous le seuil de 50, soit en territoire de contraction.

L’indice manufacturier a baissé légèrement mais reste en zone de croissance, à 51,0 contre 51,02 en septembre.

L’indice des services a touché de son côté un creux de cinq mois, à 46,5 contre 47,5 le mois précédent.

“Les dernières données sur les PMI apportent encore des mauvaises nouvelles pour les entreprises françaises”, commente Eliot Kerr, économiste d’IHS Markit.

“Ces résultats suggèrent que la récente progression des cas de COVID-19 et les mesures de restriction prises en conséquence ont eu un effet négatif notable sur les conditions d’activité pour les entreprises”, ajoute-t-il.

 

 

Autoroutes privées : remise en cause des concessions par le Sénat

Autoroutes privées : remise en cause des concessions par le Sénat

La rentabilité des autoroutes est outrancièrement juteuse considère un rapport du Sénat qui propose de revoir sérieusement le contenu des contrats de concession . De plus, « les principaux paramètres économiques et financiers des concessions ont évolué favorablement, ce qui a permis aux sociétés d’autoroutes de verser un niveau exceptionnel de dividendes à leurs actionnaires (24 milliards d’euros entre 2006 et 2019) », note le rapport. Ainsi, selon l’ étude « indépendante », la rentabilité des concessionnaires pourrait être très élevée d’ici la fin des concessions. Enfin, le sénateur Vincent Delahaye , auteur du rapport, pointe le déséquilibre dans les relations entre l’Etat et les sociétés autoroutières, d’autant que les contrats de concession n’ont pas été revus lors de la privatisation. Le Sénat n’exclut pas de mettre un terme concessions en tout cas d’en fixer une durée. Il envisage même d’autres modèles de gestion alternatif comme les régies ou des partenariats. Il faut s’attendre évidemment à de très fortes réactions des sociétés d’exploitation des autoroutes privées tellement le rendement financier est important. On verra dans les semaines à venir monter les lobbys sur cette question stratégique.

 

Vie privée: Castaner déraille

 Vie privée: Castaner déraille

 

Une nouvelle fois Castaner  déraille en utilisant le terrain de la vie privée pour critiquer le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure. Cette attaque lamentable montre plusieurs choses. D’abord la grande fébrilité de la république en marche actuellement. Utiliser de tels coups bas rend compte de l’inquiétude de la république en marche quant à la perspective probable  de la déroute de la majorité aux élections municipales. Évidemment en premier à Paris avec  le remplacement de Griveaux- déjà en difficultés -qui  a été effectué dans la plus grande précipitation. L’ancienne ministre de la santé n’a surtout pas l’épaisseur politique dans un combat face à Hidalgo, Dati, Villani et les écologistes. Le troisième enseignement concerne Macron qui devrait enfin s’interroger pour savoir si on ne devrait pas se séparer d’un Castaner  qui peine décidément à occuper dignement et efficacement son poste de ministre de l’intérieur. Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a demandé mercredi à Emmanuel Macron de “tirer les conséquences” des propos tenus à son encontre par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, concernant sa vie privée.

Cette passe d’arme entre anciens camarades du Parti socialiste survient dans le sillage du séisme provoqué par le retrait de la candidature à la mairie de Paris de Benjamin Griveaux après la diffusion de vidéos à caractère sexuel. Interrogé sur la réaction d’Olivier Faure, qui avait dénoncé la “légèreté incroyable” de l’intéressé, Christophe Castaner a répliqué sur un terrain personnel à l’encontre de celui qu’il a longtemps côtoyé au sein du PS avant de se tourner vers La République en marche dans les pas d’Emmanuel Macron.

“J’ai été surpris d’entendre à votre micro Olivier Faure, que je connais bien et que j’ai accompagné dans ses divorces et ses séparations. J’ai été étonné de ses leçons de morale”, a dit le locataire de la place Beauvau sur France Inter.

Olivier Faure lui a répliqué lors d’une conférence de presse organisée en début d’après-midi à l’Assemblée nationale. A ses yeux, “une ligne rouge a été franchie” par Christophe Castaner, qui “a commis une faute grave.”

“Le fait pour un ministre de l’Intérieur de chercher à intimider l’un des dirigeants de l’opposition, en ayant recours à des insinuations relevant de sa vie privée, est une atteinte au fondement de la démocratie”, a dit le patron des socialistes. “Ce n’est pas une affaire personnelle. C’est une question de principes”.

Affaire Griveaux : le mélange souvent volontaire de la vie publique et de la vie privée des politiques

Affaire Griveaux  : le mélange souvent volontaire de la vie publique et de la vie privée des politiques

 

L a plupart  des responsables politiques condamnent sévèrement l’utilisation  de la vie privée à des fins politiques voire politiciennes. Mais au-delà de cette condamnation,  on doit s’interroger sur la responsabilité des politiques eux-mêmes dont certains mêlent justement vie privée et vie publique pour séduire certaines catégories d’électeurs sensibles aux approches de télé et autre médias-réalité. Plus les responsables occupent de hautes  fonctions et plus ils ont tendance à s’exposer. On voit ainsi régulièrement des reportages acceptés voire provoqués par des responsables dans des revues people ou des hebdo type Paris-Match où  l’on étale sa vie familiale.

De ce point de vue, la situation démocratique n’est d’ailleurs pas très claire quant au statut du conjoint d’un responsable. Autant en Allemagne en Grande-Bretagne, les conjoints des plus hauts responsables sont complètement inconnus et se tiennent à l’écart, autant en France on utilise le conjoint comme un argument publicitaire. Macron lui-même s’est affiché avec son épouse ( ne parlons pas de Hollande ou Sarkozy).

Madame Macron  en plus ne cesse de prendre de plus en plus position sur des sujets très variés pour lesquels elle n’a aucune autorité et surtout aucune légitimité. La plupart des prétendants à des fonctions gouvernementales opèrent  de la même façon. On a par exemple vu Jadot s’afficher curieusement avec son épouse sur la Une d’un grand hebdomadaire. Une pratique curieuse pour un écolo qui en général prône une certaine éthique. Les politiques se livrent ainsi à un jeu très dangereux avec les médias.

Bien entendu, ces médias officiels comme officieux jouent  rôle essentiel dans l’opinion publique mais privilégient  souvent la surface des choses sur le contenu, jusqu’à la caricature. Du coup, la politique se nourrit surtout de techniques de com’ comme n’importe quel produit promu par la publicité. Le faire savoir et plus important que le savoir-faire. Et comme on le dit désormais : pour maintenir la cohérence et l’unité d’une organisation politique il faut se soumettre et adopter les éléments de langage, bref les plats tout préparés de l’argutie politique. On voit mal en quoi la démocratie peut s’améliorer du  fait de l’exposition de la vie familiale.

De la même manière, on  voit mal ce qu’apporte les propos d’un conjoint. S’ajoute à cela maintenant la pratique des petites confidences intimes faites par les politiques à certains journalistes. Certains  rapports entre les médias et la politique démocratique favorisent  le bavardage incontrôlé, les petites phrases et autres confidences approximatives qui ne font que contribuer à rendre l’ambiance un peu plus délétère. Un seul exemple on se demande pourquoi Hollande a consenti à passer des heures et des heures, des jours et des jours,  à faire des confidences à des journalistes sachant que ces derniers allaient sortir un livre. Un livre qui est lourdement retombé sur le nez de l’intéressé. Il est loin d’être le seul à s’être épanché ainsi pour satisfaire sans doute à la mode de la télé des médias-réalité.

La monnaie outil de souveraineté ne peut être privée ( Banque de France)

La monnaie outil de souveraineté ne peut être privée ( Banque de France)

 

 

 

Alors que de nombreux lobbys financiers proposent de privatiser les monnaies en s’appuyant sur la technologie Blockchain  et en même temps d’en étendre le champ géographique à la planète, le gouverneur de la Banque de France rappelle que la monnaie constitue un outil de souveraineté nationale. Il est clair que la monnaie constitue le pilier d’une politique économique et sociale et que livrer ce champ régalien aux mains privées serait en quelque sorte autoriser  la domination voire l’aliénation par la finance internationale. Une  finance internationale dont l’objet est d’assurer une rentabilité des capitaux  investis et qui n’a pas à prendre en charge la problématique de l’intérêt général. La monnaie ne peut donc pas être privée, a déclaré samedi sur France Inter François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, qui considère qu’il s’agit avant tout d’un “bien public de souveraineté.

François Villeroy de Galhau a rappelé son attachement au projet européen de création de monnaie numérique européenne, l’e-Euro, soulignant que l’utilisation des billets de banque diminuait progressivement dans plusieurs pays de la zone euro, tout particulièrement dans le Nord de l’Europe.

“Ils se posent la question de savoir si demain il faut pas donner le droit au citoyen a une monnaie digitale qui n’est plus un billet physique mais qui a la même qualité c’est à dire la sécurité de la Banque de France et de la Banque centrale européenne”, a-t-il déclaré.

“La monnaie, ça ne peut pas être privé. La monnaie c’est un bien public de souveraineté. C’est une réflexion que nous commençons, parce qu’elle pose énormément de questions.”

La croissance menacée par la dette privée (OCDE)

La croissance menacée par la dette privée (OCDE)

 

« Si le crédit est nécessaire pour soutenir l’activité économique et l’innovation, il peut augmenter les risques, réduire la croissance et accroître les inégalités », a affirmé la cheffe économiste de l’OCDE, Catherine Mann lors de la présentation des perspectives de croissance de son institution. Extrait de son interview dans les échos :

 

 

Vous relevez, ce mardi, vos prévisions pour cette année et 2018. Sommes-nous sur la voie d’une croissance mondiale forte dans les deux prochaines années ?

Nous avons effectivement relevé d’un dixième de point nos prévisions pour 2017 et 2018, à 3,6 % et 3,7 % respectivement. Mais, en l’état, le renforcement de la conjoncture n’est pas durable. C’est pourquoi nous avons abaissé d’autant notre pronostic pour 2019 à 3,6 %. En particulier, le rythme d’investissements privés nécessaires à l’amélioration de la productivité et à la hausse des salaires réels est trop peu élevé.

 

Quels sont les ressorts de la croissance actuelle et à venir en Europe ?

Pour l’heure, nous avons une croissance du commerce et aussi, dans une certaine mesure, des investissements. La consommation se tient bien et nous avons un soutien des politiques budgétaire et monétaire. Cette configuration est très positive pour la zone euro cette année. Mais, tous ces éléments vont commencer à s’estomper en 2018 et en 2019.

 

Que voulez-vous dire par s’estomper ?

La politique monétaire sera moins accommodante, le soutien des politiques budgétaires va se réduire et le commerce s’amoindrir du fait d’un ralentissement chinois à venir. J’ajoute surtout que les gouvernements ont eu tendance, durant cette période de croissance propice, à ralentir le rythme des réformes structurelles. Les Européens doivent réformer leur secteur des services pour améliorer la concurrence, achever la réforme bancaire en résolvant notamment le problème des créances douteuses et aborder de manière commune le cas des faillites de banques. Sur le marché du travail, quelques réformes ont eu lieu. Mais le mouvement doit se poursuivre. La situation sur certains marchés immobiliers où les prix ont grimpé entrave la mobilité des travailleurs.

 

Vous craignez une bulle immobilière en Europe ?

Nous préférons évoquer des fragilités financières en Europe. Elles sont de différentes natures selon les pays. Dans certains, nous voyons une migration du secteur bancaire très régulé vers un système parallèle, le « shadow banking », bien moins régulé. Il existe aussi des risques d’insolvabilité des emprunteurs dans le secteur immobilier. Si la dette des ménages reste peu élevée en Allemagne, en Autriche, la situation s’est dégradée en Italie, en France et en Finlande.

 

Des analystes soulignent le risque d’éclatement de bulle sur les marchés des dettes privées et publiques. Êtes-vous inquiète vous aussi ?

La nature des fragilités financières est plus fragmentée aujourd’hui. Nous sommes préoccupés par l’endettement des entreprises privées et des ménages. De même, la valorisation des marchés boursiers semble être élevée par rapport à la croissance anticipée. La bonne nouvelle est qu’il existe différentes sortes de fragilités. La mauvaise est que beaucoup de marchés sont concernés. Si un ou plusieurs d’entre eux venaient à subir un choc, cela pourrait précipiter un recul plus important de la richesse financière globale.

 

La crise serait-elle alors pire qu’en 2008 ?

La nature diverse des risques financiers d’aujourd’hui constitue en quelque sorte une force de résistance. Mais, les autorités politiques feraient preuve de complaisance en restant assis sans s’inquiéter.

 

N’est-il pas temps pour les banques centrales de relever les taux d’intérêt et de mettre fin à leurs politiques d’achat de titres de dettes au regard de la croissance actuelle ?

La Réserve fédérale américaine a déjà commencé à relever ses taux et à modifier sa politique d’achat d’actifs. La Banque centrale européenne a diminué l’ampleur de ses propres achats. Une modification de ses taux n’est pas attendue avant 2018. La Banque du Japon n’a rien indiqué quant à un quelconque changement de direction de sa propre politique. Ces différentes approches sont appropriées en fonction de la croissance de leurs zones. Le seul point commun des banques centrales, c’est qu’elles font face aux fragilités financières et qu’elles n’ont pas atteint leurs objectifs en termes d’inflation. Même si une croissance plus forte nécessiterait, de leur part, de relever les taux d’intérêt.

 

Comment expliquez-vous cette faible inflation ?

Les prix n’ont pas augmenté malgré le fait que dans certains pays la demande est supérieure à l’offre. C’est un peu mystérieux. Il y a plusieurs explications avancées. L’une veut que les salaires n’ont pas augmenté en raison d’une faible participation au marché du travail. C’est le cas en particulier aux Etats-Unis et en Europe où le chômage des jeunes est élevé. Au Japon, bon nombre de femmes pourraient aller travailler si elles le souhaitaient. Une autre raison est que, dans les pays où les partenaires sociaux sont puissants, ces derniers préfèrent, lors des négociations collectives, concentrer leurs revendications sur la sécurité de l’emploi plutôt que sur la croissance des salaires. Nous le voyons en Allemagne, au Japon, en Suède. Ce qui conduit à mettre une chappe sur la croissance des salaires. De leur côté, les entreprises ont été plutôt réticentes à relever leurs prix pour des raisons concurrentielles. Elles ne veulent pas perdre de marchés et continuent à se livrer à une concurrence féroce entre elles.

 

Que pensez-vous des premières réformes entreprises en France par le nouveau gouvernement ?

A la différence des autres pays européens, nous voyons la conjoncture française se maintenir. Nous anticipons une croissance de 1,8 % cette année et 1,7 % en 2019. Les réformes du marché du travail sont positives. Compte tenu de la meilleure conjoncture économique, elles ont été mieux acceptées par la population que par le passé.

Sondage Internet : méfiance des Français sur leur vie privée

 

 

 

D’après une  étudeOpinionWay réalisée pour VMWare. , les Français se méfient d’internet quant il s’agit de données concernant leur vie privée.  Si les Français admettent volontiers que certains secteurs, comme l’automobile (37%), la finance (26%) ou la santé (24%), vont gagner en efficacité grâce aux nouvelles technologies, ils ne sont pas enclins à livrer leurs données personnelles pour améliorer les algorithmes des intelligences artificielles. Ils acceptent tout juste dévoiler de leur parcours professionnel (47%) ou leurs habitudes de consommation (49%). Mais ils sont majoritairement défavorables aux partages d’informations plus sensibles comme les données financières (70%), l’historique de leur téléphone (68%), les antécédents familiaux (66%), l’historique des recherches sur Internet (66%) ou les données médicales (63%). Ils sont même très partagés sur les données de géocalisation avec 54% de personnes qui n’y sont pas favorables. Le manque de confiance dans la protection des données personnelles constitue un frein pour l’usage d’internet, selon le baromètre du numérique présenté lundi par l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep), le Conseil général de l’économie (CGE) et l’Agence du numérique.  Cette étude relève qu’un Français sur trois est vigilant sur cette question, les 18-24 ans étant les plus inquiets à ce sujet (40%). Les internautes se montrent plus vigilants dans leurs usages de l’internet. 69% d’entre eux ont par exemple renoncé à installer une application afin de protéger leurs données personnelles et 34% ont pris des dispositions en souscrivant à un service de sécurisation des paiements en ligne.

 

 

 

* Étude OpinionWay réalisée auprès d’un échantillon de 1005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, selon des critères de sexe, d’âge, de résidence, de catégorie socioprofessionnelle, d’agglomération ou de région de résidence.

UMP : Dati privée de téléphone

UMP : Dati privée de téléphone

 

C’est l’austérité et Dati sera privée de téléphone. Une manière de faire des économie aussi de couper le sifflet à l’intrigante bavarde qui facturait 10 000 euros de frais téléphonique alors qu’elle ne payait même pas ses cotisations. L’UMP n’échappe donc  pas à la crise. « La situation est grave mais pas désespérée ». Voici comment le nouveau trésorier, Daniel Fasquelle, a jugé la situation économique du parti dans Le Monde. Nicolas Sarkozy s’est lancé un nouveau défi : redresser les comptes de l’Union et surtout assainir les finances en sabrant les dépenses superflues. Téléphone, fil AFP, voiture… Toutes les économies sont bonnes à prendre rue de Vaugirard. Une renégociation qui a permis à l’UMP d’abaisser sa facture de téléphone de 300.000 euros à « seulement » 70.000 euros par an.  Nadine Morano devra elle aussi se passer de son petit plaisir. Son abonnement aux dépêches AFP, qui lui permettent de suivre l’actualité, sera résilié. Les relations ne semblent plus au beau fixe entre elle et Nicolas Sarkozy alors qu’elle est montée au créneau ces dernières semaines pour dénoncer le nouvel organigramme de l’UMP. Personne n’échappe à la règle. Marc-Philippe Daubresse, ex-secrétaire général adjoint, a lui perdu son véhicule alors que le parc automobile pourrait être considérablement amoindri. Les salaires devraient aussi être coupés puisque l’UMP souhaite réduire le nombre de permanents et limiter les revenus à 6.000 euros par mois. L’UMP et Nicolas Sarkozy ont donc un but précis. Donner des gages aux quatre banques qui ont accepté de maintenir le parti à flot durant les trois prochaines années alors qu’il croulait sous les dettes après de nombreuses années de dépenses à tout va, après l’affaire Bygmalion et le système des fausses factures pour financer la campagne présidentielle de 2012.

 

La France privée de Champagne !

La France privée de Champagne !  

Prix excessif, crise du pouvoir d’achat, morosité, surtout concurrence produits équivalents  autant d’éléments qui expliquent les baisses de vente du champagne en France et en Europe.  Les exportations hors de l’Europe pourraient sauver un marché largement impacté par la crise. La France, mais aussi le Royaume-Uni, semblent en effet plus réticents à acheter une boisson très appréciée par les Japonais.   La coupe semble pleine pour les consommateurs européens. Plombées par une conjoncture toujours déprimée sur le continent, les ventes de champagne devraient reculer en volume, et ainsi accuser une deuxième année consécutive de baisse en 2013. Et il n’est pas certain que la hausse du prix de vente moyen puisse compenser la baisse des volumes. Le marché pourrait même être en légère baisse en valeur, par rapport aux 4,39 milliards d’euros réalisés en 2012. Après un recul de 4,4% l’an dernier, les expéditions sont en effet attendues en baisse de 3% à 4%, aux environs de 300 millions de bouteilles, selon plusieurs sources industrielles interrogées par l’agence Reuters. Au Royaume-Uni, le champagne fait face à la concurrence   La morosité de la consommation en France, premier marché du champagne avec 51,4% des volumes vendus, continue de peser lourdement. Fin octobre, les volumes étaient ainsi en chute de plus de 6%. La baisse était plus limitée en Europe (-2,6% à la fin octobre) mais le marché britannique, premier marché d’exportation avec plus de 10% des volumes écoulés, reste très compétitif et mal orienté, aux dires des professionnels. Avec une part importante vendue dans le circuit de la  grande distribution britannique (38,5% des volumes), le champagne y subit en effet la concurrence des vins effervescents venus d’Espagne (Cava) ou d’Italie (Prosecco), vendus deux à trois fois moins chers.    A l’inverse, le « grand export » (hors Union Européenne) devrait battre ses records de 2012, grâce à la hausse des volumes et un « mix » plus favorable. La clientèle est en effet friande de rosés, de cuvées spéciales et de vins millésimés, vendus nettement plus chers que les « brut » sans année. Si la tendance semble mitigée aux Etats-Unis, deuxième marché à l’export après le Royaume-Uni, les Champenois anticipent de très solides performances au Japon. Dopé par la reprise de son économie, le pays s’est hissé l’an dernier au quatrième rang des pays importateurs et ses consommateurs ont la réputation d’être avertis et sophistiqués.  L’Australie, où les ventes ont explosé l’an dernier (+11%), devrait poursuivre sur sa lancée, tandis que certains pays d’Afrique comme le Nigeria devraient eux aussi se révéler porteurs. En Chine, où le marché a doublé de taille en 2012, les ventes restent reste encore embryonnaires (2 millions de bouteilles l’an dernier). Cantonné aux villes de Pékin et Shanghai, le champagne reste largement méconnu et son développement devrait encore prendre du temps.




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