Archive pour le Tag 'prisonnier'

Russie–EU : Retour à un peu d’humanité avec un échange de prisonniers

Russie–EU : Retour à un peu d’humanité avec un échange de prisonnier

Un  échange de 26 prisonniers «historiques». La plupart de ces prisonniers libérés enfin par la Russie étaient surtout  des otages inculpés pour des motifs bidon dans le cadre de procès spectacle. Enfin un peu d’humanité dans un environnement international de plus en plus guerrier.

Le dirigeant démocrate a particulièrement loué le rôle de l’Allemagne et de la Turquie pour aboutir à cet échange de 26 personnes, dont deux mineurs, et qui a concerné, outre les États-Unis et la Russie, la Pologne, la Slovénie, la Norvège et la Biélorussie.

Joe Biden a toutefois condamné lors d’une allocution les «procès spectacles» en Russie qui ont conduit notamment à la condamnation du journaliste américain Evan Gershkovich, désormais libre. «Les autorités russes les ont arrêtés, et condamnés lors de procès spectacles à de longues peines de prison sans aucune raison légitime», a déclaré le président américain. Les trois citoyens américains libérés ont pu parler au téléphone avec leurs familles, a-t-il précisé.

 

Politique-Macron, prisonnier de sa posture monarchique

Politique-Macron, prisonnier de sa posture monarchique

Le chef de l’Etat a annoncé, dans un entretien accordé à plusieurs titres de la presse quotidienne régionale, son intention de créer un « Conseil national de la refondation ». Flou à ce stade, ce projet est une tentative de réponse collective à la dureté du moment.

 

Anouveau quinquennat, nouvelle méthode de travail. Celle qu’Emmanuel Macron a tracée, vendredi 3 juin, lors d’un entretien avec la presse régionale, a de quoi laisser dubitatifs ceux qui l’ont vu présider le pays entre 2017 et 2022. Même la tenue du grand débat national au lendemain du mouvement des « gilets jaunes » n’a pas atténué l’impression que tout, dans cette république présidentielle, dépend de la volonté d’un homme : le président de la République.

Instruit par les blocages auxquels il s’est confronté cinq ans durant, Emmanuel Macron en est arrivé à l’indéniable conclusion que « les Français sont fatigués des réformes qui viennent d’en haut ». A rebours de tout ce qu’il a incarné, il propose désormais de les associer à travers un « Conseil national de la refondation » qui regrouperait « les forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et des citoyens tirés au sort ». Réuni plusieurs jours au lendemain des élections législatives puis convoqué pour des rendez-vous réguliers, ce Conseil aurait pour mission de rendre possibles les grands chantiers de réformes tracés par le candidat Macron durant la campagne présidentielle pour tenter d’atteindre le plein-emploi, viser la neutralité carbone, réformer les services publics (éducation, santé, en priorité) et améliorer le fonctionnement de la vie démocratique.

Tout reste encore très flou dans la proposition présidentielle. Ainsi, la liste précise des acteurs conviés n’est pas fournie, la nature de l’exercice non plus. Simple concertation ou réelle collaboration, avec quels moyens ? Selon quelle méthode ? A ce stade, seule l’appellation est fixée, directement inspirée du Conseil national de la Résistance, qui, en 1944, était parvenu à poser les jalons de la reconstruction du pays par-delà les querelles partisanes.

Depuis la crise sanitaire, le chef de l’Etat rêve d’un grand moment d’unité nationale pour contrecarrer le repli citoyen et la montée des extrêmes. Malgré le retour du tragique dans l’histoire, il ne l’a pas trouvé et en est réduit à tâtonner pour tenter d’élargir ses soutiens, au moment où le pays encaisse le choc de la guerre en Ukraine, la reprise de l’inflation et la remontée des taux d’intérêt.

Le schéma proposé est une tentative de réponse collective à la dureté des temps qui s’annonce. Il tient compte de la faiblesse des forces en présence : l’exécutif est privé d’état de grâce, le Parlement est démonétisé, les syndicats sont faibles et les forces vives atones. Tous sont sollicités pour entrer de nouveau dans le jeu et se revivifier au côté d’autres acteurs, associations et citoyens tirés au sort. Là encore, le tâtonnement est manifeste, à la hauteur de la crise démocratique que traverse le pays.

Dans l’épreuve, le partage des responsabilités est en passe de devenir le thème majeur du nouveau quinquennat. A la main tendue par le chef de l’Etat, beaucoup d’acteurs vont être tentés de répondre par la négative en raison du passif qui s’est créé durant son précédent mandat. Deux considérations devraient cependant les inciter à réfléchir. D’abord, il y a urgence à inventer collectivement les moyens de redonner confiance à deux services publics en grande difficulté : l’éducation nationale et l’hôpital public. A ce jour, aucun gouvernement n’est parvenu à les remettre sur pied. Ensuite, il est vital d’inventer en dehors des sentiers battus le moyen de revivifier la démocratie. Si l’occasion en était réellement offerte, il n’y aurait rien à perdre à essayer.

Macron, prisonnier de sa posture monarchique

Macron, prisonnier de sa posture monarchique

Le chef de l’Etat a annoncé, dans un entretien accordé à plusieurs titres de la presse quotidienne régionale, son intention de créer un « Conseil national de la refondation ». Flou à ce stade, ce projet est une tentative de réponse collective à la dureté du moment.

 

Anouveau quinquennat, nouvelle méthode de travail. Celle qu’Emmanuel Macron a tracée, vendredi 3 juin, lors d’un entretien avec la presse régionale, a de quoi laisser dubitatifs ceux qui l’ont vu présider le pays entre 2017 et 2022. Même la tenue du grand débat national au lendemain du mouvement des « gilets jaunes » n’a pas atténué l’impression que tout, dans cette république présidentielle, dépend de la volonté d’un homme : le président de la République.

Instruit par les blocages auxquels il s’est confronté cinq ans durant, Emmanuel Macron en est arrivé à l’indéniable conclusion que « les Français sont fatigués des réformes qui viennent d’en haut ». A rebours de tout ce qu’il a incarné, il propose désormais de les associer à travers un « Conseil national de la refondation » qui regrouperait « les forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et des citoyens tirés au sort ». Réuni plusieurs jours au lendemain des élections législatives puis convoqué pour des rendez-vous réguliers, ce Conseil aurait pour mission de rendre possibles les grands chantiers de réformes tracés par le candidat Macron durant la campagne présidentielle pour tenter d’atteindre le plein-emploi, viser la neutralité carbone, réformer les services publics (éducation, santé, en priorité) et améliorer le fonctionnement de la vie démocratique.

Tout reste encore très flou dans la proposition présidentielle. Ainsi, la liste précise des acteurs conviés n’est pas fournie, la nature de l’exercice non plus. Simple concertation ou réelle collaboration, avec quels moyens ? Selon quelle méthode ? A ce stade, seule l’appellation est fixée, directement inspirée du Conseil national de la Résistance, qui, en 1944, était parvenu à poser les jalons de la reconstruction du pays par-delà les querelles partisanes.

Depuis la crise sanitaire, le chef de l’Etat rêve d’un grand moment d’unité nationale pour contrecarrer le repli citoyen et la montée des extrêmes. Malgré le retour du tragique dans l’histoire, il ne l’a pas trouvé et en est réduit à tâtonner pour tenter d’élargir ses soutiens, au moment où le pays encaisse le choc de la guerre en Ukraine, la reprise de l’inflation et la remontée des taux d’intérêt.

Le schéma proposé est une tentative de réponse collective à la dureté des temps qui s’annonce. Il tient compte de la faiblesse des forces en présence : l’exécutif est privé d’état de grâce, le Parlement est démonétisé, les syndicats sont faibles et les forces vives atones. Tous sont sollicités pour entrer de nouveau dans le jeu et se revivifier au côté d’autres acteurs, associations et citoyens tirés au sort. Là encore, le tâtonnement est manifeste, à la hauteur de la crise démocratique que traverse le pays.

Dans l’épreuve, le partage des responsabilités est en passe de devenir le thème majeur du nouveau quinquennat. A la main tendue par le chef de l’Etat, beaucoup d’acteurs vont être tentés de répondre par la négative en raison du passif qui s’est créé durant son précédent mandat. Deux considérations devraient cependant les inciter à réfléchir. D’abord, il y a urgence à inventer collectivement les moyens de redonner confiance à deux services publics en grande difficulté : l’éducation nationale et l’hôpital public. A ce jour, aucun gouvernement n’est parvenu à les remettre sur pied. Ensuite, il est vital d’inventer en dehors des sentiers battus le moyen de revivifier la démocratie. Si l’occasion en était réellement offerte, il n’y aurait rien à perdre à essayer.

Afrique du Sud : Zuma se constitue prisonnier

Afrique du Sud : Zuma se constitue prisonnier

 

Une véritable déchéance en même temps qu’une malédiction pour l’Afrique du Sud . En effet, l’ex-président sud-africain Jacob Zuma  a décidé de se constituer prisonnier dans son pays après une condamnation. Il s’agit d’une véritable malédiction car après l’exemplaire Mandela, Jacob Zuma s’est surtout signalé par son activisme politique international irresponsable, par sa gestion lamentable de l’économie et par ses malversations. Certes l’intéressé a lutté pour l’indépendance et effectué 10 ans de prison mais cela ne lui conférait pas la moindre compétence et pas même la moindre honnêteté. Bref, le drame trop souvent de l’Afrique.

Julian Assange: le lanceur d’alerte prisonnier à vie ?

Julian Assange: prisonnier à vie ?  

 

 

 

L’ancienne magistrate Eva Joly  dénonce, dans une tribune au « Monde », le silence des médias sur les conditions de détention du lanceur d’alerte, qui menacent sa santé. Un lanceur d’alerte  prisonnier de puis dix ans. !

 

Tribune

 

« C’était en 2010. En collaboration avec un site dénommé WikiLeaks, fondé par Julian Assange, les journaux parmi les plus prestigieux d’Europe et du monde publiaient une longue série de révélations sur les guerres alors menées en Afghanistan et en Irak par les Etas-Unis et leurs alliés.

Du New York Times au Spiegel, en passant par The Guardian, El Pais ou Le Monde, nombreux sont les médias dits de référence qui s’emparèrent des documents secrets de l’armée américaine obtenus par le site. Ils furent classés, analysés et publiés tant il devenait urgent d’avertir l’opinion mondiale des dérives et des exactions qui avaient été commises pendant ces guerres menées au nom de la démocratie après les attentats du 11 septembre 2001.

La notion de transparence fut abondamment débattue dans ces journaux et dans toute la société. Mais la gravité des informations contenues dans ces documents rendait leur discussion dans un cadre ouvert et démocratique plus que nécessaire. Ces documents transmis par WikiLeaks à la presse révélaient l’usage de la torture, des dizaines de milliers de morts parmi les civils, tout ce qui a fait de cette zone du monde le nid d’un terrorisme dont nous payons si chèrement le prix aujourd’hui.

Près de dix ans ont passé. Julian Assange est à l’isolement à la prison de Belmarsh, au Royaume-Uni. Cette prison est connue pour héberger de nombreux terroristes et est souvent décrite comme la version britannique de Guantanamo. En novembre, une soixantaine de médecins internationaux ont tenté d’alerter le monde sur l’état de santé physique et psychologique de Julian Assange. Ils envisagent sérieusement qu’il puisse « mourir en prison ». Et, depuis, quel silence ! Quel manque de réactions de la part de la presse mondiale, qui a relayé l’information sans s’y arrêter, après avoir abondamment utilisé les révélations que lui avaient apportées ce même Assange et son équipe sur les abus et les crimes de guerre commis par les alliés en Irak et en Afghanistan.

Il y a pourtant un lien évident de cause à effet. Julian Assange se meurt en prison pour avoir rendu publics ces crimes de guerre. Pour nous avoir permis d’être informés.

« 

Grand débat : Macron prisonnier de son piège

Grand débat : Macron prisonnier de son piège

 

 

Normalement le grand débat devrait être terminé, on devrait d’ailleurs connaître ce qui en est sorti et commencer  à énumérer les orientations. Force est de constater que Macron continue de s’inviter ici ou là dans le cadre juridique du grand débat, histoire de continuer à gagner du temps ou plutôt à en perdre. En effet,  les français commencent à être fatigués de cette opération à laquelle ils ne croient pas beaucoup puisqu’un récent sondage Elabe monde que 70 % des Français considèrent que le grand débat ne débouchera sur aucune solution pour résoudre la crise politique. La vérité, c’est que Macron ne pourra apporter aucune solution significative et crédible au mécontentement des Français qui porte surtout sur le pouvoir d’achat, la justice sociale et la justice fiscale aussi sur la réduction des dépenses publiques. Macron ne dispose d’ailleurs d’aucune marge de manœuvre coincée qu’il est d’une part par les critères de gestion publique imposés par l’Europe,  =par une croissance anémique et par des mesures fiscales en faveur des plus favorisés sur lesquels il ne veut pas revenir. Les conclusions de Macron suite à ce grand débat seront forcément cosmétiques ne prendront pas en charge les enjeux majeurs relatifs notamment au renouvellement du projet politique. Macron a cru piéger les gilets jaunes avec un grand débat dont il pensait qu’il allait complètement étouffer ce mouvement social voir le faire oublier. Aujourd’hui c’est lui qui est prisonnier de ce piège dont il ne pourra pas sortir indemne. On peut s’attendre de sa part à un discours fleuve embrassant la totalité des facteurs explicatifs mais sans projet clair et encore moins de décisions significatives. Pourtant l’exercice n’était pas forcément inutile. Il pouvait permettre à davantage de français de s’approprier la problématique du pays sur les enjeux majeurs. Mais il ne fallait pas promettre un débouché politique concret à ce débat à la fois beaucoup trop large également trop vague dans sa problématique. La déception risque d’être immense sans parler de l’hypothèse d’un réveil social qui n’est pas à exclure. Macron pourrait bien avoir fusillé la fin de son mandat avec cette opération politique finalement réduite à une manœuvre de communication permettant au président de justifier sa politique. Mais une sorte de fuite en avant !




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